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Big Bang ? 1 août, 2008

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La Voûte Étoilée

vient de donner naissance,

par scissiparité volontaire,

à la Voie Lactée

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Désormais la Voûte Étoilée (www.hiram3330.unblog.fr)

se consacrera principalement à ses recherches …

alors que la Voie Lactée (www.chris.unblog.fr)

poursuivra son chemin dans le domaine de

l’Imaginaire …

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Les deux espaces intemporels

restent néanmoins liées .. unis …..

car l’Espace et le Temps,

qui n’existent pas,

sont indissociables …….

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Les Deux en Un

seront toujours heureux

de votre visite,

de vos commentaires,

de vos contributions … si vous le souhaitez …..

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Chris

le Premier d’Août 6008

La Voûte Etoilée … 13 juin, 2008

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Le matin en me levant, je contemple les étoiles…

 

 

La voûte étoilée

 

La voûte étoilée

 

C’est en levant les yeux au ciel,

tout en gardant les pieds sur terre,

qu’il nous est permis de voir,

d’observer,

d’être …

Les mégalithes de Carnac intègrent le patrimoine mondial de l’Unesco 14 juillet, 2025

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L’Égypte des pharaons 13 juillet, 2025

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Digression … Les merveilles de l’Arménie

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Le Dalaï-Lama célèbre ses 90 ans

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Le Dalaï-Lama célèbre ses 90 ans

 
Alice Dubois

Par Alice Dubois
9 juillet 2025

 

Le Dalaï-Lama célèbre ses 90 ans dans Contribution

Que dire de plus…

Le 6 juillet 2025, Dharamsala, la ville himalayenne qui abrite le gouvernement tibétain en exil, s’est transformée en un épicentre de ferveur spirituelle pour célébrer le 90e anniversaire de Sa Sainteté le 14e Dalaï-Lama, Tenzin Gyatso. Des milliers de bouddhistes tibétains, accompagnés de dignitaires indiens, de diplomates occidentaux, de moines en robes safran et de figures comme l’acteur Richard Gere, se sont réunis au temple Tsuglakhang pour rendre hommage à ce leader spirituel, lauréat du prix Nobel de la paix en 1989.

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Dalaï Lama

Malgré les pluies torrentielles de la mousson, l’enthousiasme des fidèles a illuminé l’événement, rythmé par des danses culturelles, des prières et des chants, avec un message de compassion, d’unité et d’espoir. Cette célébration, marquée par des déclarations sur la réincarnation du Dalaï-Lama et son souhait de vivre jusqu’à 130 ans, a aussi ravivé les tensions avec la Chine, qui revendique un contrôle sur sa succession. Bien que le Dalaï-Lama n’ait jamais explicitement abordé la franc-maçonnerie, ses enseignements bouddhistes partagent des parallèles profonds avec les principes maçonniques, notamment dans leur quête d’harmonie, de transformation intérieure et de fraternité universelle. Cet article explore les festivités du 90e anniversaire du Dalaï-Lama et tisse un dialogue entre sa voie spirituelle et les idéaux de la franc-maçonnerie.

Les Célébrations du 90e Anniversaire : Une Semaine d’Unité et de Résilience

Dalai Lama et Matthieu Ricard

Dalaï Lama et Matthieu Ricard

Le 6 juillet 2025, Dharamsala s’est parée de drapeaux de prières flottant dans le vent et d’effluves d’encens pour honorer le Dalaï-Lama. Au temple Tsuglakhang, cœur spirituel de la communauté tibétaine en exil, des milliers de personnes ont bravé la mousson pour participer à une cérémonie vibrante. Le Dalaï-Lama, vêtu de sa robe safran, a été accueilli par des danses traditionnelles tibétaines, des prières pour sa longévité et la coupe d’un gâteau à sept étages, symbole de la grandeur de l’occasion. Des enfants en uniforme, des résidents en costumes traditionnels et des dignitaires, dont des ministres indiens et Richard Gere, fidèle soutien de la cause tibétaine, ont ajouté une dimension internationale à l’événement.

À travers le monde, des célébrations ont eu lieu, de Tokyo à Katmandou, en passant par Taipei et les communautés tibétaines en exil. À Tokyo, des membres des communautés chinoise, ouïghoure et de Hong Kong se sont joints aux Tibétains pour rendre hommage au Dalaï-Lama, tandis qu’à Katmandou, le moine Chuwar Kyabje Kuntse Rinpoche a présidé une cérémonie empreinte de spiritualité. Le Premier ministre indien Narendra Modi a adressé ses vœux, saluant le Dalaï-Lama comme

« un symbole durable d’amour, de compassion, de patience et de discipline morale ».

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Cette déclaration a provoqué une protestation de la Chine, qui perçoit le Dalaï-Lama comme une menace à son autorité sur le Tibet, soulignant les tensions géopolitiques qui entourent sa figure.Dans son discours, le Dalaï-Lama, se décrivant comme un « simple moine bouddhiste », a réaffirmé son engagement à servir les êtres sensibles et le dharma. Avec une pointe d’humour, il a exprimé son espoir de vivre jusqu’à 130 ans, déclarant : « Avec les bénédictions d’Avalokites hvara, j’espère vivre encore 30 ou 40 ans pour continuer à servir. » Il a également abordé la question sensible de sa réincarnation, affirmant que le prochain Dalaï-Lama serait choisi par le Gaden Phodrang Trust, une organisation qu’il a établie, rejetant ainsi les prétentions de la Chine à contrôler ce processus.

Cette annonce, qualifiée de « coup de poing au visage » par l’activiste tibétain Tenzin Tsundue, a renforcé l’autonomie spirituelle du bouddhisme tibétain.Le décor de la cérémonie, orné de portraits de Nelson Mandela, Gandhi, Martin Luther King Jr. et Mère Teresa, proclamait une « Année de Compassion », reflétant l’universalité du message du Dalaï-Lama. Rev. Ueda Shoudou, président de la Super Samgha au Japon, a partagé des anecdotes sur la simplicité du Dalaï-Lama, tandis qu’un projet de plantation de cerisiers (Sakura) avec Tibet House a été lancé pour commémorer cet anniversaire. Ces festivités, mêlant spiritualité et résilience, ont mis en lumière la capacité du Dalaï-Lama à fédérer des communautés autour de valeurs universelles.

Une Vie au Service de la Compassion

Dalaï-lama

Dalaï-lama

Né Lhamo Dhondup le 6 juillet 1935 dans le village de Taktser, dans le nord-est du Tibet, le Dalaï-Lama est identifié à deux ans comme la réincarnation du 13e Dalaï-Lama à travers des visions et des tests spirituels. Couronné à 15 ans en 1950, il assume la direction spirituelle et politique du Tibet au moment de l’invasion chinoise. En 1959, après un soulèvement raté contre l’occupation, il s’exile en Inde avec des dizaines de milliers de Tibétains, établissant son siège à Dharamsala. Depuis, il prône la « Voie du Milieu », une approche non violente visant l’autonomie culturelle et religieuse du Tibet, tout en diffusant un message universel de compassion, de paix et de dialogue interreligieux.Incarnation d’Avalokiteshvara, le bodhisattva de la compassion, le Dalaï-Lama a consacré sa vie à améliorer l’humanité. Ses dialogues avec des scientifiques, via le Mind and Life Institute, qu’il a cofondé avec Francisco Varela et R. Adam Engle, explorent les convergences entre bouddhisme et science. Ses rencontres avec des leaders religieux, comme lors de la Rencontre d’Assise pour la paix en 1986 avec le Pape Jean-Paul II, témoignent de son engagement pour l’harmonie interreligieuse. Son humilité, illustrée par son autoproclamation de « simple moine bouddhiste », contraste avec son influence mondiale, reconnue par des figures comme le président taïwanais Lai Ching-te, qui a salué son dévouement à la paix et aux droits humains.

Parallèles entre la Voie du Dalaï-Lama et la Franc-Maçonnerie

Bien que le Dalaï-Lama n’ait jamais explicitement commenté la franc-maçonnerie, comme le confirment les recherches effectuées, ses enseignements bouddhistes partagent des affinités profondes avec les principes maçonniques. Ces convergences, ancrées dans des valeurs universelles et une vision initiatique, permettent d’établir un dialogue entre la voie bouddhiste tibétaine et la franc-maçonnerie, notamment dans leur approche de la transformation intérieure, de la fraternité et de la quête de la lumière. Voici une exploration détaillée de ces parallèles.

1. La Transformation Intérieure : Une Quête de Perfection

Le bouddhisme tibétain, tel qu’enseigné par le Dalaï-Lama, met l’accent sur la transformation intérieure à travers la méditation, la pleine conscience et la compassion. L’objectif est de surmonter l’ignorance et les attachements pour atteindre l’éveil (bodhi), une conscience libérée des illusions du moi. Dans L’Art du bonheur (1998), il écrit : « La confiance en soi et la capacité de se tenir debout seul sont essentielles pour réussir notre vie. » Cette idée résonne avec la franc-maçonnerie, où l’initié travaille à « tailler sa pierre brute » pour atteindre une perfection intérieure, symbolisée par la lumière du Grand Architecte de l’Univers (GADLU). Le cabinet de réflexion maçonnique, où le néophyte médite sur sa condition humaine face à des symboles comme le sablier ou la formule VITRIOL (« Visite l’intérieur de la terre, et en rectifiant tu trouveras la pierre cachée »), évoque les pratiques méditatives tibétaines. Les deux traditions invitent à une introspection rigoureuse pour transcender l’ego, transformant les faiblesses humaines en forces spirituelles. Le Dalaï-Lama, en enseignant la discipline intérieure, partage avec la franc-maçonnerie l’idée que la transformation personnelle est un processus actif, exigeant effort et persévérance.

2. La Compassion et la Fraternité Universelle

La compassion (karuna), au cœur du bouddhisme tibétain, est une aspiration à soulager la souffrance de tous les êtres sensibles. Lors de son 90e anniversaire, le Dalaï-Lama a réaffirmé son engagement à « servir les êtres sensibles », un principe qui transcende les frontières religieuses et culturelles. La franc-maçonnerie, avec son idéal de fraternité universelle, partage cette vision d’un lien profond entre tous les êtres humains. Les tenues maçonniques, où les frères et sœurs s’unissent dans un égrégore, reflètent une forme de compassion collective, où l’on œuvre pour le bien commun et l’amélioration de l’humanité.Les agapes, repas partagés après les tenues, sont des moments de communion fraternelle, semblables aux célébrations tibétaines où danses et prières renforcent les liens communautaires. Le Dalaï-Lama, en prônant la tolérance et la bienveillance, incarne des valeurs maçonniques fondamentales, comme l’acceptation de l’autre dans sa diversité. Son message lors de la Rencontre d’Assise – « la vérité religieuse peut être unique, mais jamais exclusive » – pourrait être une devise maçonnique, où la tolérance est une clé de l’harmonie.

3. La Lumière et la Vérité

Dans le bouddhisme tibétain, l’éveil est la réalisation de la vérité ultime, une lumière intérieure qui dissipe l’ignorance. Le Dalaï-Lama, en tant qu’incarnation d’Avalokiteshvara, guide ses disciples vers cette lumière à travers l’étude du dharma et la méditation. La franc-maçonnerie, quant à elle, utilise le symbolisme de la lumière pour représenter la connaissance et la vérité, accessibles par l’initiation et le travail sur les symboles. Le passage de l’obscurité à la lumière, central dans le rituel maçonnique d’initiation, évoque l’éveil bouddhiste, où l’initié transcende les illusions pour atteindre une conscience supérieure.Le concept bouddhiste de prajna (sagesse pénétrante) trouve un parallèle dans la quête maçonnique de la vérité, où l’initié explore les symboles pour comprendre les lois universelles. Les rites égyptiens, comme Misraïm, influencés par l’hermétisme, intègrent des notions similaires à celles du bouddhisme, comme la correspondance entre le microcosme (l’homme) et le macrocosme (l’univers), reflétée dans la maxime hermétique « ce qui est en haut est comme ce qui est en bas ».

4. L’Harmonie et l’Ordre Cosmique

Le Dalaï-Lama enseigne que la compassion et la pleine conscience permettent de s’aligner avec l’ordre naturel de l’univers, un thème central dans le bouddhisme tibétain, où les mandalas symbolisent l’harmonie cosmique. La franc-maçonnerie, avec son temple symbolique et son pavement mosaïque, représente également cet ordre, où les opposés (noir et blanc, force et sagesse) s’unissent dans une harmonie universelle. Les colonnes Jakin et Boaz, qui canalisent l’énergie entre le ciel et la terre, évoquent la vision bouddhiste de l’interconnexion de toutes choses.Dans les rites maçonniques, le travail collectif en loge crée un égrégore, une énergie spirituelle qui transcende les individualités, semblable à l’unité communautaire prônée par le Dalaï-Lama lors des cérémonies tibétaines. Les deux traditions valorisent l’idée que l’individu, en s’harmonisant avec les autres et avec l’univers, contribue à un ordre plus grand.

5. Le Dialogue Interreligieux et l’Universalisme

Le Dalaï-Lama est un champion du dialogue interreligieux, comme en témoignent ses rencontres avec des leaders chrétiens, musulmans, juifs et hindous. Sa conviction que toutes les religions mènent à la vérité résonne avec l’universalisme maçonnique, qui accueille des membres de toutes croyances pourvu qu’ils adhèrent à l’idée d’un principe supérieur (le GADLU). La franc-maçonnerie, dans ses obédiences libérales, prône une spiritualité non dogmatique, un trait partagé avec l’approche du Dalaï-Lama, qui insiste sur la convergence des traditions spirituelles vers des valeurs communes comme l’amour et la compassion.

6. Les Rituels et la Transformation par l’Action

Les pratiques bouddhistes tibétaines, comme la méditation sur les mandalas ou les prosternations, sont des rituels visant à transformer l’esprit. De même, les rituels maçonniques, avec leurs gestes précis et leurs symboles, sont des actes transformateurs qui éveillent la conscience. Les danses culturelles lors des célébrations du 90e anniversaire du Dalaï-Lama, chargées de significations spirituelles, trouvent un écho dans les processions maçonniques, où chaque mouvement est porteur de sens. Les deux traditions utilisent le rituel comme un moyen d’aligner l’individu avec une réalité supérieure.

En guise de conclusion :

Une Convergence Spirituelle

Les célébrations du 90e anniversaire du Dalaï-Lama, marquées par une ferveur spirituelle et un message de compassion universelle, ont mis en lumière sa capacité à unir les cœurs et les esprits à travers le monde. Bien qu’il n’ait jamais abordé directement la franc-maçonnerie, les parallèles entre sa voie bouddhiste et les principes maçonniques sont frappants. La transformation intérieure, la fraternité, la quête de la lumière, l’harmonie cosmique et l’universalisme sont des ponts entre ces deux traditions, qui, chacune à sa manière, invitent à transcender l’ego pour s’élever vers une vérité plus grande.Comme le Dalaï-Lama, qui voit dans chaque être sensible une opportunité de compassion, la franc-maçonnerie considère chaque initié comme une pierre dans l’édifice universel. Entre les prières tibétaines et les rituels maçonniques, entre le mandala et le pavement mosaïque, se dessine une quête commune : celle de l’amour, de la sagesse et de l’unité, guidée par la lumière d’un idéal supérieur. À 90 ans, le Dalaï-Lama continue d’inspirer, et son héritage, tout comme celui de la franc-maçonnerie, invite à construire un monde où l’humanité s’élève ensemble vers la paix et l’harmonie.


Sources :

  • René Lachaud, L’invisible présence, Les dieux de l’Égypte pharaonique Kybalion.
  • Articles sur le 90e anniversaire du Dalaï-Lama, notamment The Hindu, Phayul, Central Tibetan Administration (CTA).
  • Dalaï-Lama, L’Art du bonheur (1998).
  • Mind and Life Institute, www.mindandlife.org.
  • Françoise Bonardel, L’hermétisme.
  • Pierre Gordon, Le Mythe d’Hermès.

SOURCE  : 

450FM

The Yunwi Tsunsdi: The Cherokee Little People 12 juillet, 2025

Posté par hiram3330 dans : Contribution , ajouter un commentaire

 

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Protégé : Le chemin de l’étoile – 2°- 11 juillet, 2025

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PRÉJUGÉS ET PASSIONS : LES MAINTENIR LES LIMITES DU RAISONNABLE 10 juillet, 2025

Posté par hiram3330 dans : Contribution , ajouter un commentaire

PRÉJUGÉS ET PASSIONS : LES MAINTENIR LES LIMITES DU RAISONNABLE

 

Notre monde moderne nous bombarde de stimuli, exigeant des réponses immédiates et une gratification instantanée. Pour les hommes, cette pression peut être particulièrement forte, entraînant un paysage émotionnel accablant qui semble souvent hors de contrôle. Nous pouvons nous retrouver à réagir de manière impulsive à la colère, à être consumés par l’anxiété ou à avoir du mal à nous connecter aux autres en raison de préjugés profondément ancrés.

PRÉJUGÉS ET PASSIONS : LES MAINTENIR LES LIMITES DU RAISONNABLE dans Contribution

Ce tiraillement émotionnel constant peut nous laisser épuisés, frustrés et déconnectés de notre véritable moi.

 

Mais il existe une autre solution. Imaginez une vie où vous êtes le maître de vos émotions, et non leur serviteur. Une vie où vous pouvez répondre aux défis avec calme et clarté, construire des relations solides et significatives et prendre des décisions basées sur la raison et la logique plutôt que sur la peur ou l’impulsivité. C’est la vie qui vous attend lorsque nous adoptons le principe de garder nos passions et nos préjugés dans les limites qui s’imposent.

La Franc-Maçonnerie, par son symbolisme, enseigne l’idéal d’ équilibre entre raison et émotion . Elle nous rappelle que notre véritable force ne réside pas dans la suppression de nos sentiments, mais dans leur compréhension et leur gestion efficace. En nourrissant notre intelligence émotionnelle, nous avons accès à un outil puissant qui peut être utilisé pour surmonter les défis de la vie et libérer notre plein potentiel.

Le chemin vers la maîtrise émotionnelle nécessite un engagement envers l’exploration de soi. Nous devons cultiver la conscience de soi , observer nos pensées et nos émotions avec curiosité et sans jugement. Cela peut être facilité par des pratiques comme la méditation et la tenue d’un journal, qui nous offrent un espace sûr pour plonger dans les profondeurs de notre monde intérieur.

Identifier nos déclencheurs est une autre étape cruciale. Quelles sont les situations, les personnes ou les événements qui ont tendance à susciter de fortes réactions émotionnelles ? En comprenant ces déclencheurs, nous pouvons anticiper leur impact et développer des mécanismes d’adaptation plus sains. Au lieu de réagir de manière impulsive, nous pouvons choisir de faire une pause, d’évaluer la situation et de réagir d’une manière qui correspond à nos valeurs et à nos objectifs.

Le recadrage cognitif est un autre outil puissant dans l’arsenal de la maîtrise émotionnelle. Il s’agit de remettre en question nos schémas de pensée négatifs et de les remplacer par des croyances plus valorisantes. La façon dont nous abordons nos expériences a un impact profond sur notre état émotionnel. En apprenant à considérer les défis comme des opportunités de croissance et les échecs comme des obstacles temporaires, nous pouvons cultiver un état d’esprit plus optimiste et plus résilient.

Le chemin vers la maîtrise émotionnelle ne doit pas être entrepris seul. Entourez-vous de personnes positives et encourageantes qui peuvent vous offrir encouragements et responsabilisation. Envisagez de demander conseil à un thérapeute ou à un conseiller qui peut vous fournir des outils et des stratégies supplémentaires pour vous aider à naviguer dans votre paysage émotionnel.

N’oubliez pas que ce principe n’est pas une destination mais un guide.

C’est un rappel constant du potentiel d’équilibre et d’harmonie qui existe en nous. En adoptant cette leçon et en nous engageant activement dans le processus de découverte de soi, nous pouvons cultiver une vie pleine de sens, de but et de connexion authentique.

Les récompenses ne sont pas seulement personnelles, mais s’étendent vers l’extérieur, créant un effet d’entraînement qui favorise une meilleure compréhension, une plus grande empathie et une meilleure connexion avec le monde qui nous entoure. Alors, faites le premier pas aujourd’hui et lancez-vous dans votre propre voyage vers la maîtrise émotionnelle. Avec du dévouement, de la compassion envers soi-même et la lumière qui vous guide en vous, les possibilités sont infinies.

HUMOUR SANITAIRE ET POÉTIQUE 9 juillet, 2025

Posté par hiram3330 dans : Contribution , ajouter un commentaire

HUMOUR SANITAIRE ET POÉTIQUE

 

Thor dieu du Tonnerre

Thor dieu du Tonnerre

HUMOUR SANITAIRE ET POÉTIQUE

 

L’Abécédaire Maçonnique de Hervé le Marseillais

 

Bonjour, Cher amis,

 

Toujours enfermés, mais toujours vivants aussi.

C’est le prix à payer, c’est la vie, c’est ainsi

Y en a marre d’être sérieux, morose, caustique, acerbe, aigre doux, moqueur, humour noir, autodérision, bref toute la panoplie scribrouillard !

Alors il faut changer de ton, plus badin, léger aérien (si faire se peut), ollé, ollé, ça je sais faire, alors un peu de poésie de bazar, ça donne ça

 

La Lettre T

 

Un jour, du mois d’avril, je crois, il avait plu

Tel Dieu, Grand architecte, j’ai fait comme Pygmalion

Un monde imaginaire, pour moi seul, qui m’a plu.

 

J’étais le grand sorcier, le chef, l’amphytrion

J’avais le bel outil, symbole du GADLU

Avec un manche en bois et une tête en T

Celui qui frappe fort, par qui Thor a vaincu

 

Et remet à l’endroit, les pires des entêtés

J’étais beaucoup plus riche, j’étais couvert d’écus

 

Je croyais en un dieu, je n’étais plus athée

Stupide, car mon miroir reflétait une image

Un Jekyll ou un Hide, un démon et un sage ?

 

Le premier le Hervè, un suppôt de satan

Prenait les mots au vol, pour faire son pédant

 

L’autre se fit maçon, plus posé, plus disert

Se mettant au service de ses petites sœurs et frères

 

Alors munis d’un T et d’un zeste de U

J’ai créé un Gohlem, et puis je me suis TU.

 

Hervé D.

mini Thor ou tort ! pas Minotaure !

mini Thor ou tort ! pas Minotaure !

SOURCE : Publié le 8 Avril 2020 par jean françois Guerry

https://www.lafrancmaconnerieaucoeur.com/2020/04/humour-sanitaire-et-poetique.html?utm_campaign=_ob_pushmail&utm_medium=_ob_notification&utm_source=_ob_email

QUE L’HARMONIE RÈGNE …. 8 juillet, 2025

Posté par hiram3330 dans : Recherches & Reflexions , ajouter un commentaire
Publié le 3 Janvier 2025 par Thierry Didier

QUE L’HARMONIE RÈGNE ….

QUE L'HARMONIE RÈGNE ....
Photo de dcbelanger sur Unsplash
Chères lectrices,Chers lecteurs, Chères abonnées et abonnés, je vous présente mes meilleurs voeux pour la nouvelle année, les contributeurs du Blog : Thierry Didier, Rémy Le Tallec, Yann et son Blog, Thierry Neuville (contributeur de la première heure en 2015) s’associent à moi pour ces voeux fraternels. Souhaitons-nous que la Paix règne sur la Terre, que la Joie soit dans nos cœurs. Que le pain partagé nous maintiennent en bonne santé, que le vin de la connaissance irrigue notre esprit.
Fraternellement bonne année à tous. Thierry ne pouvait mieux faire en ce début d’année en nous parlant d’harmonie. Il sera question de l’intérêt du manque de l’invisible, du besoin d’embrasser la totalité de l’univers, d’être un soldat de l’universel qui ne peut prendre sa réalité que par la sublime vertu de l’Amour.

 

Jean-François Guerry.

L'Harmonie triomphant de la discorde sculpture Grand Palais côté Seine.

L’Harmonie triomphant de la discorde sculpture Grand Palais côté Seine.

De l’Harmonie cachée

 

 

Il existe en astronomie un postulat qui prétend que l’Univers serait constitué non seulement de ce que nous observons à travers le télescope, mais également de ce qu’on appelle, faute de mieux, la matière noire, et ce qui en découlerait, l’énergie sombre. Sa présence n’est détectée qu’indirectement, sur le papier, d’où les qualificatifs qui lui sont attribués et qui dénote de l’herméticité de ce concept. Ce postulat a été émis parce qu’il corrobore certaines théories actuelles de l’astrophysique, et qu’il rend compte de la nécessité de la présence massive de cette matière hypothétique (environ 33% de l’Univers visible) pour corroborer diverses hypothèses sur la structure du tissu interstellaire tel que nous le supputons aujourd’hui. Cette théorie de la matière noire, comme tout postulat, est combattue par d’autres scientifiques, ce qui est là le propre de la science, le caractère « évasif », imprécis au moins de son appellation témoignant à la fois de nos carences actuelles et d’un certain aveu de faiblesse de la part des sachants.

Ce qui est très formateur pour les scientifiques, et ils n’en ont pas forcément conscience, est qu’en travaillant sur ce « manque » de matière, ils questionnent en sous-main le manque, dans toute son ampleur philosophique, symbolique et psychologique. Cet aveu de faiblesse est aussi ce qui fait la grandeur de celui qui sait s’accommoder desdits manques : nous retrouvons là l’esprit Écossais, qui permet de ne rien s’interdire, et qui y voit l’occasion de sans cesse se remettre en question pour continuer à avancer. Et cela colle très bien, avec ce que nous, maçons, percevons de l’Univers, que ce soit sur le plan symbolique, métaphysique ou existentiel, et qui nous amènera, nous y reviendrons, aux concepts, pour le philosophe, de l’Harmonie cachée, et pour le franc-maçon, de la Parole Perdue. Car ce qui manque de visible à l’Univers finit aussi par nous manquer à nous-même.

Il s’agira alors d’observer une véritable herméneutique du manque, et d’y voir l’occasion non pas nécessairement d’accéder à ce manque, mais simplement en avoir conscience, pour au moins en intégrer la dimension, et n’y voir qu’une complétude à éprouver. Les scientifiques élaborent en effet des concepts que la métaphysique leur avait « soufflé » précédemment, tout simplement parce que l’intuition humaine et la philosophie ne réclament pas les mêmes prérequis, les mêmes moyens et les mêmes preuves qu’on est en droit d’exiger, s’agissant de faits rationnels qui doivent être, eux, reproductibles à l’envi. Ainsi également la théorie du Tout, travaillée sur le plan scientifique par Stephen Hawking, consiste à embrasser la totalité de l’univers par l’unification des 4 grandes forces cosmiques connues aujourd’hui, que sont la gravitation, les interactions faible et forte, et l’électromagnétisme. Souvent un organisme, quel qu’il soit, se reconnait au travers de ses actions : c’est sans doute le cheminement que tenta d’éprouver Hawking, en partant d’une fin supposée, ces 4 forces manifestées, pour en remonter le fil jusqu’à sa source, une forme de « tout », comparable, dans l’esprit, à l’Univers complet dont l’intelligibilité sanctionne le 30ème degré du REAA. Cette totalité-là fut déjà pensée quelques siècles plus tôt par les alchimistes, avec l’appui, cette fois, des 4 éléments, globalisés au sein de l’Ether, sorte de bain symbolico-métaphysique qui constituait à la fois l’union de ces 4 éléments en une seule valeur, mais également le domaine d’expression concomitante desdits éléments. Une hypothèse voisine consistera à assimiler la centralité résultant de ces 4 éléments à l’Amour, entendu dans le sens qui intéresse le 18ème degré du REAA, c’est-à-dire une onde unificatrice qui se propagerait de proche en proche et définirait la Charité et le partage. Cette vision-là, plus confessionnelle que celle, métaphysique, de l’Ether, aura pour vertu d’introduire une coloration morale, donc plus incarnée, mais aussi pour inconvénient de limiter à sa propagation son influence générale, là où l’Ether considérait la totalité de l’espace disponible.

L’harmonie est un concept qui attire, certes, les artistes et les philosophes, mais aussi les francs-maçons, hommes de construction spirituelle, qui y voient, à travers son étymologie, emprunté au grec harmonia, une cheville, un joint, un assemblage ou bien encore un accord, dont la finalité sera l’obtention d’un tissu, qu’il soit de nature biologique, cosmologique ou existentiel. L’harmonie est officiante en franc-maçonnerie au travers de sa déclinaison la plus épurée, à savoir la Beauté. Ce qui structure toute chose est au centre de cette chose : la Kabbale hébraïque nous renvoie ainsi à la Sephirah Tipheret, dénommée Beauté, et placée au cœur même de l’arbre séphirotique. Il n’en demeure pas moins que l’harmonie ne saurait se départir de cette binarité qui sied à tout initié désireux d’exploiter au mieux ce qui se présente à lui, par ce biais dual que constituent les voies exotérique et ésotérique. On pourrait penser que, compte tenu de sa nature et de son action, l’harmonie est une et indivisible : il n’en est rien car celle-ci s’attache autant à la forme des choses, qu’à la « forme » de l’observateur concerné, entendu dans son sens aristotélicien, c’est-à-dire son âme et son esprit.

L’harmonie visible est donc le point de jonction entre 2 occurrences, ainsi qu’un arrangement cohérent et une façon, pour l’initié, de valider cette cohérence. Il n’en demeure pas moins que cette harmonie n’apparaît pas spontanément, car elle n’est équilibre que dans le monde manifesté. A cet égard, l’harmonie visible est le fruit d’un long travail d’identification et d’assimilation, par l’initié, de ce qui l’entoure. Nous pourrions utiliser ici l’exemple de la longue chaine des degrés du REAA, dont le contenu intrinsèque voue ceux qui s’y penchent, à travailler encore et encore les liens sémantiques, symboliques et philosophiques qui les unissent, et qui sont le seul moyen d’approcher cette totalité qu’on appelle la Vérité. C’est pourquoi existerait, à côté d’une harmonie visible, une harmonie cachée qui permettrait, nous allons le voir, non seulement d’avoir une approche plus complète, mais qui, par ses extensions (la théodicée, ou jugement de Dieu, par exemple) nous révèle certains choix confessionnels ou philosophiques pour lesquels ont opté nombre de penseurs.

On peut se permettre d’affirmer que l’harmonie possède cette double face, par le simple fait que, comme dans la Bible, ce qui est nommé existe. Mais ce qui existe sépare. Selon les philosophes partisans de la théodicée de l’harmonie cachée, le mal que nous constatons dans l’humanité ne serait apparence de mal qu’à nos yeux alors qu’il est en réalité un bien. Cette vision très dualiste permet, en utilisant le biais du manichéisme, de ne rien s’interdire quant à une dualité invitant à la nuance, à l’équilibre et finalement à la poursuite raisonnée de la réflexion. Ca n’est pourtant pas ce que semble nous signifier Héraclite, qui affirme : « l’harmonie cachée vaut mieux que l’harmonie visible ». Cette orientation radicale assène un choix de valeurs à partir de 2 réalités préséantes : cela peut surprendre dans la bouche d’un philosophe réputé, mais la philosophie générale n’est ni la vie, ni l’initiatique. Cette citation fait donc la part belle à ce qui apparaît dans la vie comme caché, donc mystérieux ou énigmatique, et qui relèverait donc d’un « bénéfice du doute existentiel », recélant des trésors possibles, qui brillent néanmoins par leur absence ou leur invisibilité.

Car le caché peut aussi véhiculer une forme d’ésotérisme fumeux, laissant libre court, parce qu’occulté, aux imaginations débridées. Mais en même temps, l’inconnu attire, le mystère séduit. Lui est communément opposé le tangible, le rationnel, le concret qui, soit, conforte le vécu, mais porte fréquemment un déficit d’image, un biais d’estime, parce que ce qui est structuré et rationnel est par essence fini, aboutissant toujours à la dégradation, et portant par là même l’image de la mort, ou pire, de la décomposition : on appelle cela l’entropie. On pourrait penser que cette extrémité-là, la mort, soit assimilée, pour le croyant, à un retour vers ce chaos indifférencié que constitue l’Eden. Il pensera y trouver une forme de félicité confuse, à rapprocher donc de ce paradis édénique, défini ontologiquement comme une potentialité totale. Ces 2 milieux, celui de l’Éden, et celui du monde sensible sont donc quelque part reliés, d’une part par la Chute adamique, et son corollaire fonctionnel le péché, et d’autre part, en sens inverse, si je puis dire, par la mort physique, et son corollaire spirituel, l’élévation de l’âme.

Cette finitude n’est pourtant pas si évidente que cela, si ce n’est celle liée à la mort, basculement ontologique accouplé en permanence à la sensation d’exister. Cette peur de la mort est sous-jacente à toute pensée humaine, et le visible devient alors, même si certains s’en défendent, une forme d’agonie existentielle, promise à la disparition. L’harmonie visible n’échappe pas à ce diktat en ce sens que sa structure même est soumise à l’entropie, c’est-à-dire à une irrémédiable dégradation. L’harmonie a beau témoigner d‘une forme d’accomplissement structurel, il n’en demeure pas moins qu’elle est soumise à la finitude. Quel que soit notre confession, le bruit de fond de la chute adamique résonne et se propage chez tout judéo-chrétien, fut-il croyant, agnostique ou athée comme une sorte de pénitence existentielle, une forme de fardeau qui nous alourdirait, justifiant une « inculpation originelle » dont nous ne pourrions pas nous défaire. On peut rétorquer qu’Héraclite est un philosophe présocratique, et que donc ses propos ont précédé l’écriture de la Genèse.

Ce serait oublier que tout mythe embrasse une perception qui le dépasse et que de grands schémas philosophiques, tels la chute, l’avènement, le voyage, etc… jalonnent l’histoire humaine depuis un temps immémorial. Le caché est donc souvent plus flatteur que le déclaré parce qu’il laisse ouvert tout le champ des possibles, là où le déclaré peut finir par frustrer, décevoir ou décourager parce qu’il est toujours l’expression d’un choix, d’une volonté, c’est-à-dire d’une liberté fatalement discriminante. Alors bien sûr, l’harmonie évoque l’équilibre, la juste mesure, la bonne circulation de la matière et des idées bien qu’elle possède une parèdre, l’harmonie cachée, sorte d’empreinte, de négatif, au sens photographique du terme, qui porterait en elle tous les petits arrangements picrocholins qui accouchent, à un moment donné de cette forme épurée qu’on appelle l’harmonie visible. La Parole Perdue appartient à cette harmonie cachée. Son appellation même appuie sur cette ambiguïté à la façon d’un oxymore, d’une aporie signifiante qui nous invite à ne pas choisir entre le Verbe, déclaratif, incisif, lumineux, et la Parole Perdue, par nature tapie, sous-jacente, sombre.

A cet égard, la Parole Perdue n’est en aucune façon un pré carré réservé à quelques élus, qui seuls en possèderaient la clé. La Parole Perdue est plus qu’un simple pendant, qu’un exutoire ou qu’une forme dévoyée d’une réalité qui se voudrait toute puissante : elle est le témoin permanent d’un choix qui lui est consubstantiel, elle est l’« anti-Logos », entendu dans son sens étymologique de « anta », signifiant « en face de, en échange » , mais aussi « contre, et son dérivé ambigu , « tout contre ». La théologie négative, par laquelle on met en avant ce que Dieu n’est pas, nous apprend ainsi qu’un penseur baigné dans une civilisation structurée, comme peuvent l’être les mondes antique ou judéo-chrétien, ne peut pas en faire l’impasse, s’il désire se référer à une théodicée, c’est-à-dire une « justice de Dieu ». La théologie négative répond en franc-maçonnerie à l’outil symbolique qu’est le niveau, dont l’action se fait par une « contre-action » à l’autre extrémité de son corps, comme si sa nature profonde était, à chaque action induite, de générer un reflux, fut-il mécanique, symbolique ou philosophique.

Selon les philosophes partisans de la théodicée ontologique, la création d’un univers complexe et infiniment diversifié ne peut se faire sans défauts. Sans ces défauts, l’univers serait Dieu lui-même. Malgré, et sans doute grâce à l’existence et l’exploitation du mal, de l’absence et du non-dit, la majorité des phénomènes de l’univers deviennent optimaux, et mettent en avant une forme d’optimisation des contraires, que nous pouvons appeler l ’« Univers complet », comme le décrit le 30ème du REAA , et qui est l’apothéose de notre existence dans le meilleur des mondes possibles. L’apothéose doit être entendue suivant sa signification étymologique : apo-théose, qui relève, qui s’apparente à Dieu, ou à un contexte divin. Mais le préfixe apo-, signifiant à la fois « loin de », et « relatif à » qualifie parfaitement l’ambiguïté du terme de « séparé » appliqué au Chevalier Kadosch, terme au combien important, qui distingue tout en le reliant l’initié à l’ensemble de l’Univers.

 

Ce réarrangement est nécessairement une optimisation puisqu’il conduit à ne conserver de visible que ce qui est viable. Ce que le rituel nous précise à demi-mots : « Nous n’avons plus d’autre enseignement à vous donner […] Nous n’avons pas de mot d’ordre à vous donner […] Vous êtes désormais le soldat de l’Universel et de l’Éternel ». Ainsi l’« Univers complet » ne signifie pas que nous en percevons les limites, mais simplement que tout ce qu’on en connaît le définit comme une chose pleine et entière. Si une théodicée semble donc, à l’origine, formuler un discours théologique qui cherche à expliquer qu’une divinité permette l’existence du mal, nous venons de voir qu’il ne s’agit là aucunement d’un développement dogmatique, mais, comme le dit à sa façon Alain Finkielkraut, d’« un plan d’ensemble qui conduit l’humanité ». Ce plan-là est déjà, dans son expression géométrique, le croisement de 2 dimensions, portées ici en abscisse et en ordonnée par le Verbe et la Parole Perdue. Selon les philosophes partisans de la théodicée de l’harmonie cachée, le mal que nous constatons ne serait apparence de mal qu’à nos yeux alors qu’il est en réalité un bien.

Selon la vision plus globale des philosophes partisans de la théodicée ontologique, tels Leibniz, la création d’un univers complexe et infiniment diversifié ne peut se faire sans défauts. Sans ces défauts, l’univers serait Dieu lui-même. Malgré l’existence obligatoire de ce mal, la majorité des phénomènes de l’univers sont optimaux et nous vivons ainsi dans le meilleur des mondes possibles. Il ne s’agit pas là d’un optimisme béat, comme le jette Voltaire un peu trop rapidement, raillant le « candide » Leibniz, mais d’une optimisation, terme bien différent tenant compte à tout moment de tenants et d’aboutissants opposés. Comme quoi la lumière n’est pas toujours là on où pense la trouver… Et la franc-maçonnerie dite « progressiste ou positiviste » n’échappe pas à ce biais. Par contre, son caractère initiatique, qui sous-tend la prise en compte d’une totalité pas facile, d’ailleurs, à déterminer, a pourtant intuitivement défini précisément ce que serait l’harmonie cachée pour un franc-maçon. Ce postulat passe par un triptyque : Verbe ou Logos, Vérité, et Parole Perdue : il est possible d’expliquer simplement l’harmonie visible et cachée à partir de ces 3 termes associés, dont certains initiés font, à tort, grand mystère.

Si nous partons de l’hypothèse de l’harmonie cachée, nous considérons donc que tout acte ostensible et déclaré ne représente qu’une portion d’une réalité plus générale, où tout ce qui a été mis de côté par l’acte déclaratif continue d’exister , en sous-plan :  ce postulat apparaît hautement envisageable, tout simplement parce que si l’on effectue une action, quelle qu’elle soit, dans notre univers, ladite action devrait déstabiliser ce fragile équilibre qu’on nomme cosmos: dans les faits, il n’en est rien : c’est donc bien que le cosmos se rééquilibre parallèlement à l’acte , en réorganisant le reste de l’univers. On me rétorquera peut être que l’effet papillon existe, mais celui-ci est inductif, et non séparatif : il n’est qu’un réarrangement horizontal des évènements. Cette réorganisation permanente, invisible pour une part à nos yeux constituera pour l’initié ce qu’on appelle la Parole Perdue. Pour un philosophe profane, cette théodicée, qui signifie littéralement « jugement de Dieu », se manifeste donc comme une optimisation de fait, dans laquelle la Vérité représente une totalité constituée pour partie par le logos, verbeux, déclaratif et solaire, et pour autre partie par la Parole Perdue. Ce terme de Vérité peut paraître excessif, il a cependant l’avantage de qualifier une globalité, une complémentarité qui la place en valeur absolue, au-dessus de la mêlée des querelles philosophiques inhérentes à sa qualification. Mis entre les mains des francs-maçons, la Vérité perd son caractère dogmatique, unilatéral ou doctrinaire. Dans ce contexte, elle devient suffisamment globale et fédératrice pour rassembler et non pour diviser.  On pourrait ainsi imaginer que la totalité de l’Univers tel que nous le vivons ne soit constitué, pour chacun d’entre nous, que de soi-même, et de l’ensemble exhaustif des « discours » que nous soyons capables de tenir avec chaque composante dudit Univers. Cette vision, bien que parfaitement nombriliste, a l’avantage de nous rapprocher de la notion de Logos, que je vois comme l’expression dynamique de l’Univers, adaptée à notre perception spatiotemporelle individuelle. Le Logos occupe par principe l’Univers visible, dont il est à la fois source, propagation et fin ultime, c’est-à-dire les trois fondamentaux que l’Homme est apte à reconnaître.

Le terme de Verbe est couramment substitué au terme Logos, ajoutant un aspect fécondant, incisif, lumineux, qui colle bien, dans l’esprit, à la vision judéo-chrétienne qui habite l’homme occidental. Le Logos est donc déjà à lui seul un support eschatologique. Ce simple fait suffit à nous faire prendre conscience que la perception de l’Univers passe nécessairement par le prisme de l’eschatologie : sans celui-ci, il est impossible d’avoir une vision intellectuellement viable de son immensité. Si l’Univers, pour paraphraser une sentence, est inaccessible à l’esprit humain, cette inaccessibilité n’en est pas moins un jalon, qu’il convient de ne pas négliger.  Comment, sinon, avoir un minimum de prise sur un système qui nous « échapperait » en permanence, aussi bien dans le temps que dans l’espace ? Alors, on pourrait cette fois me rétorquer, et ce n’est pas faux, qu’il existe déjà une harmonie visible, qui transparait dans l’usage ou le constat du nombre d’or : Le nombre d’or, également appelé section dorée, proportion dorée ou divine proportion, est un concept mathématique, un rapport de valeurs qui se retrouve absolument partout autour de nous.

Si l’on devait donner une définition du nombre d’or et l’expliquer simplement, on pourrait dire qu’il s’agit du ratio structurel de toute chose manifestée. Sa valeur numérique est d’environ 1,618. Toute la subtilité est dans le « environ », qui trahit, fort discrètement je l’avoue, là où se dissimule l’harmonie cachée, dans ce qui complète l’ « environ » pour en faire un univers complet. Le nombre d’Or est un nombre irrationnel, à la suite indéfinie de décimales : on pourrait donc considérer l’harmonie visible comme un « arrondissement », par l’intellect humain de la réalité. C’est donc cette incertitude, cette inexactitude structurelle de l’harmonie visible qui conduit à y trouver une complétude par le biais d’une harmonie cachée. Transposé dans notre Rite, le Logos est présent, en fait, dans tout acte ostensible que nous générons, paroles, objets, déambulations, supports variés, symboliques, légendaires ou autres : tout action que nous intentons fait passer dans le domaine de l’informulé ce que nous choisissons de ne pas garder.

Ce mécanisme est universel, et ne se limite pas à l’initiatique. Dans la vie profane, logos et Parole Perdue existent bien évidemment, ça n’est pas une spécificité de l’initiatique. La différence étant que dans notre vie quotidienne, nous avançons uniquement à partir de ce que nous avons créé : c’est tout à fait normal, et c’est l’essence de la vie progressive. La Parole Perdue existe, mais point n’est besoin d’en faire directement état. On parlera alors de libre arbitre et de déterminisme, c’est-à-dire qu’on définira des domaines inclusifs, corrélés à l’acte du logos lui-même. Dans l’initiatique, c’est différent, l’acte n’est que le sommet de l’iceberg existentiel, et le reste ayant pour vocation à réagir avec le déclaratif, c’est ce qui rend le parcours initiatique de chacun extrêmement variable, quant à la durée de l’apprentissage, et à la profondeur de cet apprentissage, car il est inféodé aussi bien au logos qu’à la Parole Perdue. La profondeur d’analyse de l’initié n’est pas indexée sur le volume de ses connaissances, mais sur sa capacité à « inviter » le caché, à convoquer l’indicible dans une réflexion sans cesse en mouvement.

C’est pourquoi Leibniz parle de continuum de la pensée ou des idées : il y a nécessairement continuum car chaque idée émise, chaque geste formulé, chaque évènement suscité fera possiblement basculer son complément dans l’ostensible. En franc-maçonnerie, tout est optimisé, car rien n’est fait inutilement : chaque propos, chaque geste, chaque attitude sont déjà en eux même des finalités, desquelles furent écartées tout ce qui pouvait apparaître comme inutile ou superflu ; c’est d’ailleurs à ce prix que le contenu d’une tenue perdurera dans le temps et l’espace calibrés des travaux. C’est aussi pourquoi il existe des rituels et des instructions, qui, pour les premiers, cantonnent à une fonctionnalité déjà épurée, et pour les secondes habillent de mots et de circonstances le vécu de l’initié. Le libre arbitre et le déterminisme, déjà cités, seront en fait les 2 mamelles du choix que nous effectuons à tout instant. Ce choix actera une initiative, quelle qu’elle soit, mais surtout fera passer le reste du champ des possibles dans un bain informulé qu’on appelle donc la Parole Perdue.

Ce bain est en contiguïté permanente avec ce qui est sorti de l’ombre, il colle à ce déclaratif, simplement en étant là, j’oserais dire « à disposition ». Ces notions de Parole Perdue, de logos, et d’une vérité qui en serait l’union, rend extrêmement difficile l’installation d’une pensée initiatique, qui se doit de prendre en compte une globalité des effets lorsqu’on la met en avant. C’est là où le symbolisme agit, il est une façon mimétique de se représenter ce que l’on qualifie à partir du symbole et du symbolum : ces 2 parties représentant mimétiquement ce qui est choisi et ce qui est mis de côté. En greffant sur ce modèle universel une pensée calibrée, c’est-à-dire, en fait, en travaillant spirituellement, le franc-maçon ne s’interdit rien, ne choisit rien, n’évacue rien, En résumé, la mécanique symbolique correspond à une « empreinte » de la vie, qui n’est pas la vie, mais une « copie ternaire » formulée par l’homme. Dans cette optique, nous voyons bien que la Parole Perdue existe, qu’elle est le pendant naturel, le complément invisible, le bruit de fond initiatique qui libérera dans le manifesté, , la parole solaire qui est le germe grâce auquel croitra et embellira l’initié.

La Parole Perdue est une forme de mise en abyme du verbe, qui va venir occuper, par son caractère itératif, la totalité de la pensée disponible La Vérité devient ainsi la somme parfaite de cette imbrication que constituent à eux deux Verbe et Parole Perdue. Parfaite car faite de compléments, où l’un compensera, équilibrera l’autre en permanence.

Thierry Didier.

SOURCE :

2402

Protégé : MONOLOGUE D’UN VIEIL APPRENTI – 1°- 7 juillet, 2025

Posté par hiram3330 dans : Bleu,Chaine d'union,Contribution , Saisissez votre mot de passe pour accéder aux commentaires.

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