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Protégé : VOYAGE AU MONDE DES SYMBOLES -1°- 28 février, 2009

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Protégé : LE SYMBOLE ET L’INTUITION – 1° -

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Protégé : De Boaz à Ziza ou de Beith à Zayin – 4° - 23 février, 2009

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Le tarot alchimique 22 février, 2009

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Un site à découvrir,

à fouiller,

à étudier …

 

http://hdelboy.club.fr/alchemy_pdf.html

 

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Le tarot alchimique dans Chaine d'union pdf

tarotalchimique.pdf

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Grande Loge Liberale de Turquie Declaration Universelle 21 février, 2009

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Grande Loge Liberale de Turquie
Declaration Universelle

 

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Nous, la Grande Loge Libérale de Turquie, préconisons une conception moderne,humaniste, libérale, évolutive et universelle de la franc-maçonnerie.

Nous refusons toute discrimination entre les entités, organisations, obédiences et rites maçonniques tant que ceux-ci oeuvrent dans le respect des objectifs universellement connus de la franc-maçonnerie.

Quels que soient leur mode de création, leur système d’organisation et de direction, le rite ou le système maçonnique adopté, nous prônons l’Idéal humaniste de la franc-maçonnerie qui préconise pour l’humanité entière le bonheur et la paix, et qui se propose de former la Chaîne d’Union entre toute obédience, juridiction, fédération ou loge, tout conseil, chapitre ou atelier maçonnique existant sur terre.

Nous jugeons qu’il est impératif pour les entités maçonniques d’œuvrer ensemble, et avec leurs membres, pour concrétiser cet Idéal Universel, constituant notre objectif commun à atteindre. Nous reconnaissons comme régulière toute obédience faisant partie de la maçonnerie universelle et qui poursuit ses travaux en ayant comme objectif la réalisation de notre Idéal. Nous tenons ouverts nos cœurs et les portes de nos temples à tous les frères et sœurs qui travaillent dans le respect de ce principe maçonnique.

Nous, La Grande Loge Libérale de Turquie, travaillons dans les trois grades symboliques du Rite Ecossais Ancien et Accepté. Cependant, nous respectons avec autant de considération tout autre rite et grade.

Nous estimons que les obédiences maçonniques ont le libre choix des principes et méthodes de travail et que la diversité de ces principes et méthodes constitue un enrichissement de la franc-maçonnerie sur le plan universel. Aussi, nous refusons de nous ranger auprès des considérations imposant leurs principes et méthodes maçonniques comme étant invariables et les seules valables.

Nous refusons de faire des discriminations entre les différentes loges et obédiences. Nous sommes par ailleurs convaincus que les différences existant entre les nations relevant de la politique, de l’économie, de la culture et de l’histoire ne doivent pas constituer une raison discriminatoire entre les obédiences.

Pour devenir franc-maçon, nous estimons qu’il est nécessaire et suffisant d’être en âge adulte, capable de raisonner librement, loyal, honnête, sincère, ayant reçu un enseignement suffisantpour lui permettre de comprendre les principes et les propositions de la franc-maçonnerie, faisant preuve d’une personnalité ouverte à son propre développement. Nous laissons à l’appréciation de chaque obédience le fait d’exiger d’autres qualités de leurs candidats.

Nous, La Grande Loge Libérale de Turquie, estimons que recourir aux discriminations entre les êtres humains concernant leur nation, race, langue, religion, sexe, niveau économique, culturel et autres est contraire aux principes universels de la franc-maçonnerie.

Notre obédience travaille avec le respect de trois principes qui constituent un tout pour guider ses travaux et qui n’engagent aucunement les autres obédiences: LIBERTE, EGALITE et FRATERNITE

Nous pensons que le chemin qui aboutit à l’Idéal universel de l’être humain, se proposant de concrétiser la paix, le bonheur et la fraternité sur terre, ne peut se réaliser sans la perfection de soi, le respect de la tolérance, le concours de l’amour entre les hommes et loin de toute discrimination. Nous espérons apercevoir les reflets de cette amélioration dans chacune des actions entreprises pour le bien de l’humanité.

Nous, La Grande Loge Libérale de Turquie, n’initions que des frères. Cependant, dans nos tenues, nous recevons nos sœurs avec autant d’enthousiasme. Homme ou femme, nous estimons que tout être humain, dans le respect des droits et des devoirs de l’homme, doit naturellement et impérativement avoir les mêmes chances pour être reçu franc-maçon. Au nom de la dignité humaine, nous souhaitons la modification des approches existant à l’encontre de ce propos.

Nous préconisons ne pas intervenir dans la religion, croyance ou manque de croyance, et dans les considérations personnelles des êtres humains. A ce sujet, nous estimons que les approches dépourvues de tolérance ne font qu’aggraver les luttes, animosités et disputes entre les hommes.

C’est la raison pour laquelle, lors de nos tenues, le Livre qui est posé sur l’Autel des Serments est composé de pages blanches.

Dans nos loges, nous préconisons la discussion sans parti pris, avec une démarche scientifique et rationnelle, de tout sujet relatif aux religions, croyances, coutumes, régimes ou doctrines économiques ou politiques. Nous estimons que cette façon d’aborder les sujets concourt au développement de nos savoirs et de nos capacités intellectuelles, ainsi qu’à l’élargissement de notre horizon culturel. Cependant, nous nous abstenons de traiter les sujets qui sont contraires à la raison, à la science positive, et qui ne favorisent pas le progrès universel de l’homme.

Quelque soit le sujet discuté, nous trouvons contraire à l’esprit de la franc-maçonnerie toute prise de position ou point de vue qui serait imposé aux individus et aux communautés d’hommes. Nous estimons que les conclusions se rapportant aux sujets de réflexions traités dans les loges n’engagent ni la loge en question, ni notre obédience, ni non plus la franc-maçonnerie en général. Nous refusons de considérer nos prises de position et nos réflexions comme définitives et ultimes.

Nous, La Grande Loge Libérale de Turquie, sommes conscients que la franc-maçonnerie a réussi à franchir les siècles de son existence grâce au respect de ses principes et de ses traditions. Cependant, nous sommes convaincus également que la franc-maçonnerie ne peut être un pôle d’attraction permanent que si elle réussit à mener son existence en accord avec les exigences de son temps.

La tradition première de la franc-maçonnerie qui lui a permis d’exister hier comme aujourd’hui, et qui lui permettra d’atteindre les lendemains, est sa capacité de s’adapter au temps présent. Nous estimons que toutes les autres traditions de la franc-maçonnerie doivent être interprétées à la lumière de cette tradition première.

Pour remplacer nos méthodes et nos traditions devenues obsolètes, nous préconisons de développer des approches progressistes et avant-gardistes, en accord avec nos objectifs et nos principes. Nous sommes convaincus que la mise à l’essai de ces nouvelles approches et l’adoption de celles qui conviennent à notre méthode de travail constituent la preuve de la capacité de la franc-maçonnerie à oeuvrer en harmonie avec les exigences de son temps. Nous laissons au temps et aux lois de l’évolution le soin de transformer nos principes et traditions dépassés en un souvenir faisant partie de l’histoire maçonnique.

Nous, la Grande Loge Libérale de Turquie, considérons que devenir franc-maçon implique le fait de s’interroger, de s’améliorer, de progresser pour son propre perfectionnement, de devenir un homme respectueux de sa famille, de sa nation et au service de l’humanité. Nous émettons ainsi le souhait de voir les autres obédiences maçonniques sur terre partager notre approche maçonnique ainsi définie.

http://www.mason-mahfili.org.tr/main/index.asp

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Protégé : LÉGENDES DANS LA TRADITION DE LA MAÇONNERIE SPÉCULATIVE – 1° -

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Protégé : LE SYMBOLISME – LANGAGE DU SACRÉ -1° - 19 février, 2009

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Voyage à travers la sybolique de CHARTRES 16 février, 2009

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VOYAGE A TRAVERS LA SYMBOLIQUE DE CHARTRES

 

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« Qu’est-ce que Dieu ?
Il est Longueur, Largeur, Hauteur, Profondeur… »
St. Paul. Epître aux Ephésiens.


Déjà, le Christianisme primitif préparait à la traduction en symboles des principes de la Foi.
Ainsi, CHARTRES, Cathédrale Temple de Dieu, a bien ces proportions : elle est longueur, largeur, hauteur et profondeur ; elle est basée sur des figures géométriques simples : cercles, triangles, carrés, carrés longs ; obtenus à partir d’instruments employés facilement sur le chantier : règle, compas, équerre.

Le but de cette planche est de chercher l’esprit dans lequel ont été construites ces Cathédrales et d’essayer de déterminer le rapport harmonique qui lie toutes les parties à l’ensemble de l’édifice.
3 parties principales constituent l’ossature de cette planche : l’aspect technique, la Lumière et la symbolique du labyrinthe. Il est bien évident que, dans un temps de parole aussi réduit, face à l’immensité de CHARTRES, je ne peux que malheureusement survoler cette merveille qui devrait faire l’objet de plusieurs travaux pour découvrir ce livre de pierres qui exalte la foi, l’harmonie et la beauté.

Notre positionnement dans l’Histoire : nous sommes à la fin du XIIème siècle, exactement en 1194.
Le XIIème siècle est le siècle Roman qui est né aux alentours de l’An Mil ; c’est un siècle riche en transformations économiques et sociales, les hérésies fomentent, les Croisades mettent en contact la chrétienté et l’Orient.
Ce siècle est voué à la philosophie, à la théologie, à la poésie, à la mystique ; mais aussi à la technique : développement de l’énergie hydraulique, la force du vent est accaparée et l’on voit tourner les premiers moulins à vent. Nous assistons à la naissance de la boussole, de l’horloge mécanique et du gouvernail.
La pensée de l’homme de ce siècle est intimement liée à la Bible, il y puise le goût des images et des symboles ; il aime Dieu, il admire la création dans laquelle l’homme est une réplique de l’Univers ; mais comment parler de Dieu ?
La fonction du symbole trouve sa place : relier le haut et le bas, permettre une communication entre le divin et l’humain.
Au concile de 1050, l’Eglise décrète que sa mission est d’instruire et de moraliser, au travers du motif symbolique.
Puis, le synode d’ARRAS en 1205, entérine cet objectif : ce que les gens simples ne sont pas aptes à saisir par le biais de l’écriture doit leur être enseigné par le biais des figurations.
L’art roman est un enseignement qui s’adresse à tout le monde ; pauvre, humble, savant, pèlerin…et le symbole, dans cette universalité, est un langage et une synthèse.

Ils entendent la voix de Dieu !

Mais, depuis 1130 est apparu l’art gothique ! dont la première manifestation est l’église abbatiale de St. DENIS (Cathédrale depuis 1966), dont l’abbé SUGER est le Maître d’œuvres.

A CHARTRES, la nuit du 10 juin 1194 est terrible !
Un terrible incendie se déclare.
Les trois quart de la ville sont détruits et la Cathédrale est très sévèrement endommagée ; ce qui est une véritable catastrophe pour tout le monde.
Car, en 876, Charles le Chauve, petit-fils de Charlemagne, fit don à CHARTRES d’une relique sacrée connue sous le nom de « SANCTA CAMISIA » – la Sainte Tunique – dont la légende affirmait que la Vierge l’avait portée au moment de donner naissance à Jésus-Christ. D’où l’importance de CHARTRES comme lieu de pèlerinages et, pour les citoyens, source considérable de revenus.
Cet incendie du 10 juin 1194 provoque un grand désespoir pour le peuple.
Mais, trois jours après le désastre, une procession apparut, avec la tunique miraculeusement préservée…
Ainsi, ce signe miraculeux est-il perçu comme un ordre divin de rebâtir une Cathédrale encore plus merveilleuse, encore plus grandiose et, immédiatement, un immense enthousiasme s’empare de la population.

L’essor des Cathédrales, à partir du XIIème siècle, est lié au renforcement du pouvoir des Evêques, à l’enrichissement des villes et des campagnes, à la démographie galopante du moment et aussi aux grands progrès scientifiques évoqués plus haut.
Nous sommes au seuil d’une époque riche d’inventions et durant les 400 ans de ce phénomène (à compter de l’an Mil), les bâtisseurs de Cathédrales ont remué des millions de tonnes de matériaux pour édifier : 80 Cathédrales, 500 grandes Eglises et quelques dizaines de milliers d’Eglise paroissiales.
La masse de pierres ainsi mise en œuvre est supérieure à celle de l’ensemble de TOUTES les Pyramides ( pour l’anecdote, la Grande Pyramide avait un volume de 2 500 000 m3…) ; mais, n’oublions pas que les travaux d’Egypte se sont étalés sur plus de mille ans…

Au moment de cette fameuse nuit du 10 juin 1194, l’heure est au Gothique.

La Cathédrale romane est devenue trop étroite et l’Evêque de CHARTRES saisit l’opportunité de l’incendie, du miracle de la préservation de la « SANCTA CAMISIA » et de l’émotion populaire pour se lancer dans la construction d’une nouvelle Cathédrale particulièrement représentative de sa fonction et de son pouvoir.

L’heure est au gothique !

L’Art de la Lumière est né dans le Bassin Parisien, avec l’abbé SUGER évoqué tout à l’heure.

Nous sommes à CHARTRES.

L’Evêque et son chapitre ont la volonté d’accueillir un peuple de fidèles nombreux et, se présente alors le problème du financement de cet ambitieux projet.
Sous la conduite d’un Maître d’œuvre, les équipes sont nombreuses : artisans spécialisés, carriers, charretiers, charpentiers, maçons, sculpteurs, verriers… et tous réclament salaire…
Chacun des chantiers qui s’ouvre dévore beaucoup d’argent ; et beaucoup plus, toutes proportions gardées, qu’en cette fin du XX ème siècle à PARIS, avec le grand Louvres, l’Arche de la Défense et la Bibliothèque François MITTERAND réunis…

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LA TECHNIQUE

Notre Maître d’œuvre recruté, les équipes formées, le projet présenté et accepté, les plans et les esquisses tracés et épures réalisées ; notre Maître d’œuvre, homme de savoir et de pouvoir commence son travail.

L’ancien tailleur de pierres qu’il est, arrivé au titre de Maître d’œuvre en raison de ses talents unanimement reconnus, n’hésite pas à mettre la main à l’ouvrage.
La question qui se pose est : quelle sorte d’homme est-il, lui qui a su imposer son image à travers tant de siècles ? Comment a-t-il conçu un tel chef-d’œuvre ?

Avec un cordeau, une règle, une équerre à angle droit et un compas !

Et cela lui permet de commencer à bâtir la Cathédrale, 1er Maître parmi les 6 anonymes dont les travaux s’étalent de 1194 à 1260.
(Pour l’anecdote, l’un d’entre eux, le 2ème, a laissé sa marque par sa façon de travailler. Nous le trouvons à LAON vers 1190, à LAGNY et à BRAISNE au sud de SOISSONS vers 1198, à CHARTRES vers 1200, à REIMS vers 1210…)

Avec un premier mystère : l’orientation de la Cathédrale. En effet, contrairement aux Eglises chrétiennes, cette cathédrale n’est pas orientée vers l’Est mais vers le Nord-Est.
En réalité, il n’y a pas de mystère particulier car, la Cathédrale actuelle a été bâtie sur de « l’existant », dont les fondations d’origine remontent au temps des Druides.
Il s’en rajoute un second : le chantier a été immédiatement ouvert et voilà notre Maître d’œuvre parti pour bâtir la plus large voûte gothique connue et l’une des plus hautes avec ce que cela comporte comme forces d’expansion latérales ; notion de poids, de résistances aux poussées ; mise en place des arcs-boutants et des contreforts…
Et tout ceci, bien sûr, pensé d’avance ; car, comment commencer à bâtir sans avoir pensé et planifié le futur de la Cathédrale ?
Avec un chœur de 37 mètres de long et 14,90 de large…
Avec une nef de 74 mètres de long et 14,90 de large…
Avec une voûte de 37 mètres de haut ?…
Et d’où vient tout ce savoir ?
Il existe beaucoup de fantasmes sur ce thème : tradition cachée, hermétisme des Cathédrales, héritiers des bâtisseurs de pyramides… Arrêtons là les histoires bâties sur un ésotérisme bien éloigné de la réalité.
Ce siècle est un siècle de voyages et notre Maître d’œuvre, pour acquérir tout son savoir a beaucoup voyagé pour découvrir, s’instruire et progresser en rencontrant sur d’autres chantiers des techniques, des méthodes et des hommes différents. D’ailleurs, de nos jours, les Compagnons du Tour de France font exactement la même chose…
Ces chantiers sont de véritables carrefours entre métiers et gens de pays différents ; car les Cathédrales se bâtissent partout en Europe.

La Loge est présente sur la totalité des chantiers. Adossée à la Cathédrale, elle joue un rôle matériel (rangement et dépôt des outils, lieu de travail où se donnent les consignes), elle joue un rôle social (elle devient un centre de formation à la mauvaise saison, où les Maîtres et les Compagnons transmettent leur savoir aux Apprentis), elle joue enfin un rôle symbolique, dans la mesure où la transmission du savoir ne peut se faire au vu et au su de tous, elle devient donc un lieu protégé et va accéder à un caractère sacré.

Avançons dans la construction de l’édifice. Notre Maître d’œuvre a réalisé l’exploit d’élever sur une base romane et sur celle de la Cathédrale incendiée qu’ils n’avaient pas conçues, les ogives de l’art gothique naissant et, grâce à cette technique toute nouvelle, de faire monter la construction plus haut vers le ciel qu’aucun édifice antérieur.
Autre caractéristique technique importante pour l’époque, notre Maître d’œuvre a fait passer les poussées colossales au travers des murs, en les conduisant dehors vers les arcs-boutants. Ces arcs-boutants sont formés de deux éléments concentriques réunis par une arcature dont les colonnettes, au lieu d’être verticales, sont obliques comme les rayons d’une roue, ce qui est frappant ! Et unique ; c’est une création de CHARTRES que l’on ne retrouve pas ailleurs. Les concepts d’épaisseur et de solidité maintenant dépassés, les Cathédrales sont bâties toutes en vitraux (1/2 hectare pour CHARTRES) où l’équilibre est obtenu par chaque partie qui en contrebalance une autre.

C’est la technique qui a permis de construire CHARTRES.

C’est la technique basée sur l’équilibre des masses.

Notre Maître d’œuvre a le sens de l’espace, du nombre et de la pesanteur et la pesanteur est vaincue !
Quelques réalisations techniques de l’époque :
- la surface de la Cathédrale d’AMIENS = 7 700 m2 permettait à toute la population, soit 10 000 habitants d’assister aux cérémonies ;
- Le chœur de la Cathédrale de BEAUVAIS peut contenir un immeuble de 14 étages (la voûte est à 48 mètres su sol) ;
- Pour atteindre la hauteur de la flèche de la Cathédrale de STRASBOURG, il faudrait bâtir un immeuble de 40 étages…
- Cathédrale de CHARTRES : 7 000 m2 – 8 000 personnes debout !

On bâtit pour Dieu ! ! !…

A CHARTRES, règnent équilibre, grandeur, force et beauté…

L’aspect symbolique qui m’a le plus frappé et qui a retenu mon attention après avoir demandé des explications, est le portail royal (la baie de droite) et, notamment, les sculptures des voussures du tympan, celles qui surmontent la représentation majestueuse de la Vierge.
Ces sculptures représentent les sept arts libéraux représentés par des femmes. Ce sont la grammaire, la rhétorique, la dialectique, l’arithmétique, la géométrie, l’astronomie et la musique. A l’époque, il ne faut pas l’oublier, cela représentait ce que l’intellectuel devait savoir, pour atteindre le chemin menant à la Sagesse.
Mais, la particularité de ce tympan ne s’arrête pas là. En effet, chacune des femmes mentionnées est accompagnée par l’homme qui a la réputation d’avoir le mieux représenté les disciplines des arts libéraux.

Sont représentés : DONAT (ou PRISCIEN) – grammairien latin du IV ème siècle – CICERON lié à la rhétorique ; ARISTOTE à la dialectique ; BOECE à l’arithmétique ; EUCLIDE à la géométrie ; PTOLEMEE à l’astronomie et PYTHAGORE à la musique ; soit cinq grands phares le l’Antiquité classique et deux chrétiens…
Cela est frappant, car nulle part je n’ai retrouvé dans mes travaux de recherche la représentation des 7 arts libéraux représentés sur une façade de Cathédrale.

LA LUMIERE

De tous temps, toutes les religions, tous les mystères, toutes les initiations recherchent la Lumière ; car la Lumière symbolise la nature même de la divinité.
Cette Lumière, nous la retrouvons partout depuis l’autel de l’Eglise ou de la Cathédrale où elle symbolise la présence de Dieu, avec Bouddha qui est dénommé le « Roi des Cent Lumières » et les francs-maçons qui sont les « Fils de la Lumière ».
CHARTRES représente un changement profond, après ST. DENIS, dans ce renouveau architectural évoqué plus haut.
Avant, les constructions étaient massives et épaisses.
Avec CHARTRES, apparaissent des lignes immatérielles, dénuées de poids et d’épaisseur ce qui permet une Cathédrales couverte de vitraux. C’est un véritable élan vers la Lumière, vers Dieu.

Le Gothique exalte la Lumière !

L’art du vitrail a eu son apogée au XIIème siècle à ST. DENIS, puis au XIIIème siècle à CHARTRES.
Le vitrail enseigne aux fidèles ! Il montre au croyant ce qu’il doit croire.

Ci-dessus, nous avons évoqué le portail royal.
Trois superbes lancettes le surmontent. Elles sont considérées comme les plus anciennes et les plus lumineuses de l’époque médiévale. Elles sont datées de 1150 ! Celle de droite représente « l’arbre de JESSE » le plus beau vitrail aux dires de certains. On retrouve ce même type de vitrail à St. Denis et à York.
Notre vitrail de CHARTRES est unique en sa perfection et dans sa conservation.
Il rappelle la vision d’Isaïe (XI, 1) : « Un rameau sortira de la souche de Jessé ; un rejeton issu de ses racines fructifiera. »
Le tronc de l’arbre de vie symbolique qui sort de JESSE (le père de David) endormi, a des branches qui supportent quatre rois de Juda vêtus de rouge et de vert, de jaune et de mauve, se détachant sur un fond de bleu intense. Il s’agit sans doute de : David, Salomon, Roboam et Abiah, les premiers de la longue lignée des 28 rois de Juda nommés par Matthieu, ancêtres royaux du Christ. Au dessus se trouve la Vierge et, au sommet, le Christ, fleur et fruit de l’arbre. Sur les côtés du vitrail, les ancêtres spirituels du Christ sont représentés par 14 prophètes de l’annonce messianique faisant face aux rois.
L’arbre est le symbole de la vie.
C’est avec le bois de « l’arbre de la connaissance » du paradis qu’aurait été construite la croix du Christ ; et, la croix elle-même, devint l’arbre de la vie. Elle est souvent représentée avec des branches et des feuilles et considérée comme l’arbre de Jessé, décrit par St. Matthieu.
Une autre interprétation peut être donnée à ce vitrail ; ne s’agit-il pas là d’une glorification de Philippe Auguste à travers la royauté du Christ ? Car, l’arbre revêt la forme d’une immense fleur de lis, dont les capétiens ont fait l’emblème royal. D’où, une certaine ambiguïté de cette composition qui lie la mystique d’une exégèse séculaire à l’exaltation du pouvoir royal…
Un autre vitrail « marquant » est celui dénommé « Notre-Dame de la Belle Verrière » ou encore dénommé : « la Vierge bleue ». Ce vitrail, situé dans le déambulatoire Sud, nous montre la Mère de Dieu représentée en majesté, comme sur le portail royal évoqué plus haut.
Les bleus lumineux, couleur myosotis, sont mystiques, accompagnés des ors et des rouges.
MALRAUX a évoqué ce vitrail en disant qu’il était le sommet de la peinture occidentale.

Et les roses, dont les diamètres varient entre 8 et 14 mètres et des surfaces allant jusqu’à 400 m2, accompagnées de leurs lancettes rayonnantes.
Il faut admirer la rose de la façade ouest, représentant le Jugement dernier. Les couleurs y sont plus soutenues, surtout le bleu.
Il faut arrêter là, car comment en si peu de temps, évoquer plus de 5 000 m2 de vitraux qui donnent toute la vie à la Cathédrale ?

LE LABYRINTHE

Le plus ancien labyrinthe connu dans un édifice chrétien fut découvert à EL ASNAM (ex ORLEANSVILLE en Algérie) ; il est daté de 324.
Il faut attendre le VI ème siècle pour en trouver un à RAVENNE ; puis, cinq siècles plus tard, on en trouve deux dans le nord de l’Italie, dont l’un à St. Michel de Pavie présente deux caractéristiques uniques : il est mural et le combat de Thésée et du Minotaure y figure.
Puis, c’est l’explosion ! Dès le XII ème et le XIII ème, on en trouve partout et notamment, dans les Cathédrales gothiques : Poitiers, Amiens, Arras, Auxerre, Reims, Bayeux, Chartres, Mirepoix, St. Omer, St. Quentin, Toulouse ; où on trouve des labyrinthes de différentes formes : carrés, circulaires, octogonaux ; positionnés dans la nef, sur le mur (Poitiers), ou immenses comme à Chartres.

Tout dessin a un sens !

Y a-t-il, à CHARTRES, un lien entre le labyrinthe de la Cathédrale et celui du mythe grec ? Sans doute ! Mais, le mythe grec symbolisait une prison dont on ne pouvait s’échapper, ce n’est sûrement pas le cas de celui de CHARTRES.
C’est plutôt là, la représentation du chemin de Jérusalem ; car sa dénomination, à l’époque, est « la lieu de Jérusalem ».
Une légende évoque, à un moment donné, la difficulté de se rendre à Jérusalem.
Le pèlerinage aurait été remplacé symboliquement par le cheminement à genoux de ce tracé complexe.
On peut tout interpréter mais, ne s’agit-il pas plutôt du chemin du paradis, de la Jérusalem céleste citée par l’Ecriture.
Le labyrinthe de CHARTRES est un chemin unique, mais compliqué. Il traduit bien l’idée d’un but à atteindre, après un parcours laborieux.
On peut dire (ou imaginer) que ce chemin est celui de la vie, de la naissance à la mort, d’où – peut-être – la christianisation du labyrinthe, signifiant que le labyrinthe est l’entrée dans la Jérusalem céleste et que l’Eglise en détient le fil d’Ariane permettant d’y accéder…
Le labyrinthe symbolise la trajectoire de la vie ; il est le voyage initiatique qui conduit de l’éphémère à l’éternel, du profane au sacré.
Il peut aussi symboliser un vrai pèlerinage, le vrai voyage au centre, qui est un voyage intérieur, à la recherche du Soi… Vous avez dit VITRIOL ? ? ?…
Vous remarquerez, au cours de votre visite à CHARTRES, la très nette apparition de la croix dans le labyrinthe… Y a-t-il une connotation de chemin de croix ?
En tout cas, une charmante guide m’a informé qu’il était composé de 272 pierres (sans les dents) et, que son développement mesure environ 261 mètres.

Et tout cela, construit avec une règle, une équerre et un compas !
Méditons, mes FF:., méditons !…
Avant de te repasser la parole, V:. M:., je voudrai dire tout l’immense plaisir que j’ai eu à travailler cette planche et les connaissances importantes acquises à tous les niveaux, pour effectuer ce travail.
J’ai passé plus de 5 mois intenses de visites, de recherches, de lectures et de réflexions que je regrette beaucoup de voir terminés pour l’instant.

J’ai dit, V:. M:.…

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Protégé : La légende d’Hiram et la mixité – 3° - 15 février, 2009

Posté par hiram3330 dans : Bleu,Chaine d'union,Contribution , Saisissez votre mot de passe pour accéder aux commentaires.

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A méditer … 12 février, 2009

Posté par hiram3330 dans : Chaine d'union,Recherches & Reflexions , ajouter un commentaire

A méditer …

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L’autre jour en me promenant dans les rues d’une ville de la région j’ai  découvert un nouveau magasin que je ne connaissais pas.  Par curiosité, j’y suis entré et quelle ne fût pas ma surprise de  reconnaître derrière le comptoir, le Grand Architecte  de l’Univers en personne ! ! !  Comment l’ai-je reconnu me demanderez-vous ? Eh bien tout simplement à son regard. Ses pupilles brillaient d’un  étrange éclat et lorsque je le fixais  bien, je remarquais distinctement dans le flamboiement des ses yeux deux  signes d’Or bien distincts :  Une Equerre et un Compas entrecroisé. 

« Maître, que vends tu ici ? » lui demandais-je, assez intimidé

« Tout ce que désire ton Coeur. » me répondit-il.

Je n’en croyais pas mes oreilles :  « Vraiment tout ce que je peux désirer ……….du fond du coeur ? » Hum !  ! !   « Demandez et on vous ouvrira », pensais-je. J’eus un moment d’hésitation.  Que fallait-il que je demande ? Pour moi ? Pour ma famille ? Pour mes  proches ? Pour mes SS:. et FF:. ?  Après réflexions, je décidais de demander ce qu’un être humain pouvait  espérer de meilleur. 

« Je voudrais l’esprit de Paix, d’Harmonie, de Sagesse et de Tolérance »  Et j’ajoutais dans un élan fraternel et sincère :  « Pas seulement pour moi, mais pour tout le monde ! ! ! Oui, pour le  monde entier. Ce serait si merveilleux que la Paix règne sur la terre, que l’Amour règne parmi les Hommes et que  la Joie soit dans les Coeurs de tous les humains » 

Le Grand Architecte me regarda avec une infinie bienveillance en  souriant et me répondit :

« Je crois que tu ne m’as pas compris, mon F:., ici nous ne vendons  pas les fruits, nous ne vendons seulement que les graines »…

 

Merci mon TCF:. Janlou …

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