Maria DERAISMES 23 août, 2009
Posté par hiram3330 dans : Chaine d'union,Recherches & Reflexions,Silhouette , trackbackMaria DERAISMES
Maria Deraismes Journaliste, pamphlétaire, féministe et franc-maçonne (1828-1894)
Né à Paris dans une famille aisée, elle bénéficie d’une éducation plus large et plus ouverte que le plupart des jeunes-filles de son époque.
Dès 1861, seule à Paris, elle reçoit beaucoup et son salon devient rapidement un rendez-vous littéraire et artistique fréquenté par les républicains. Elle collabore à de nombreux journaux et se fait remarquer par son talent de polémiste. Grande féministe, elle revendique l’émancipation des femmes. Elle fait de nombreuses conférences et publie ses écrits notamment dans la revue Le Droit des femmes. Son salon est alors très proche de la loge maçonnique Mars et les Arts.
Pendant la guerre de 1870, elle prend position pour la République. Au sein d’une association pour le droit des femmes, Maria soutient le combat des femmes pour obtenir les même droits civils et politiques que les hommes. Convaincue que la femme ne s’émancipera que par l’éducation, elle mène une campagne en faveur de l’école laïque. Elle continue ses activités de conférencière et en 1874, adhère à la Libre Pensée.
De 1878 à 1881, elle devient présidente de l’Association pour l’amélioration du sort de la femme, du Congrès anticlérical de 1881 – au cours duquel furent prises des décisions relatives à la séparation de l’Église et de l’État – et le premier Congrès international pour le droit des femmes. En 1882 elle entre en franc-maçonnerie, dans la loge des Libres Penseurs du Pecq, laquelle a ajouté à son règlement intérieur un article prévoyant la participation des femmes à ses travaux. Maria Deraismes est la première femme à être initiée en maçonnerie.
Par la suite, assistée de Georges Martin, elle fonde Le Droit Humain, une loge qui se veut mixte et internationale (4 avril 1893). Marie Deraismes s’éteint le 6 février 1894.
« Je vous laisse le Temple inachevé : poursuivez, entre ses colonnes, le Droit de l’Humanité », Maria Deraismes
Source : Ordre Martiniste des Pays-Bas
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