Protégé : Les élucubrations d’un vieux Maître Apprenti – 1° - 30 avril, 2010
Posté par hiram3330 dans : Bleu,Chaine d'union,Contribution , Saisissez votre mot de passe pour accéder aux commentaires.De l’Initiation Egyptienne A Memphis-Misraïm 28 avril, 2010
Posté par hiram3330 dans : Bleu,Chaine d'union,Recherches & Reflexions , 1 commentaire
De l’Initiation Egyptienne
A
Memphis-Misraïm
A la Mémoire de Robert Jar.°. 18ème RMM & IIIème Ordre RF
Cet article a pour vocation de présenter au grand public un aperçu sur le Rite Ancien et Primitif de Memphis-Misraïm.
Chacun en retirera ce que son âge lui permettra de reconnaître et les « Géomètres » devineront par les « nombres qui leurs sont connus ».
Il est désormais classique que l’Initiation occidentale provient de trois courants : le Gnosticisme, la Kabbale Hébraïque et la Rose Croix qui toutes trois ont hérité des traditions ésotériques de l’ancienne Egypte (Misraïm, ne signifie t’il pas Egypte en Hébreux ?).
L’initiation serait partie de cette ancienne Egypte par le biais du Pythagorisme et de l’hermétisme Alexandrin véhiculée par un courant néo gnostique Rosicrucien pour enfin nous parvenir sous l’aspect de rites maçonniques de Misraïm puis de Memphis et enfin de Memphis-Misraïm.
« Toute Lumière vient de l’Orient : Toute Initiation de l’Egypte ».
Depuis la Renaissance, cet Orient mythique s’est souvent confondu avec l’Egypte ancienne des Mystères d’Isis et d’Osiris.
Dès 1450 se fondera l’Académie Platonicienne de Florence grâce à Cosme de Médicis et Marsile Ficen qui traduira en latin le Corpus Hermeticum du mythique Hermès Trimegiste ‘le trois fois grand) derrière lequel se profile l’ombre hiératique de Thot.
Deux noms sont aussi à retenir : Guillaume Postel et le malheureux philosophe panthéiste qui fût brûlé par le « saint office » Giordano Bruno. Enfin un jésuite Athanase Virsher dans son ouvrage « Oedipius Aegyptiacus » donnera le pont de départ de l’Egyptophilie que l’ésotérisme ne cessera plus de cultiver. Combiné avec le roman de l’Abbé Terrasson « Sethos ouvie tirée des monuments et des anecdotes de l’ancienne Egypte » édité en 1731, ces œuvres influencèrent la plupart des rites Egyptiens dont le premier initiateur fut sans conteste Alexandre de Gagliostro.
De Misraïm :
De son vrai nom Giuseppe Balsamo (Alexandre Dumas en fera un roman célèbre »Joseph Balsamo » avec beaucoup d’erreurs historiques d’ailleurs) qui « serait « né à Palerme en 1743, docteur pratiquant le français, l’italien, le Portugais, le latin et l’allemand et « aurait » rencontré le Comte de Saint Germain dans le cadre de la Rose Croix.
Il inaugura à Lyon, le 24 décembre 1784 son rite de la Haute Maçonnerie Egyptienne dans le cadre de la Loge « La Sagesse Triomphante » qui comporta trois grades : Apprenti Egyptien, Compagnon Egyptien et Maître Egyptien, il en fut le Grand Cophte.
Il devait mourir après de terribles tortures que lui infligea la « Très Sainte Inquisition Catholique Romaine » assassiné le 26 août 1795 dans son cachot de la forteresse de San Leone.
D’autre part le rite Primitif des Philadelphes de Narbonne, établi vers 1779 dans la ville dont il porte le nom par le Marquis François Anne de Chefdebien, fait appel aux Orients d’Egypte et de Syrie et parle du Grand Cophte enseveli sous son grand voile noir. Cet atelier suspendit ses travaux le 06 décembre 1814 après le décès du Marquis.
A Memphis :
Par ailleurs, le Rite Primitif de Narbonne fut agrégé au grand Orient de France en 1806. Il avait été en 1798 importé de l’Egypte par des officiers de l’armée de Bonaparte
(Il a même été dit que Napoléon y aurait reçu la Lumière selon une circulaire interne du G.O.D.F.) qui avaient installé une loge au caire. Pour notre part nous pensons que le futur Empereur a plutôt reçu une Initiation relevant des Grands Mystères en étant élevé probablement au Grade de Minerval sous les auspices des Illuminés de Bavière ou d’une de leur survivance occulte comme le suggère d’ailleurs une gravure de l’époque.
C’est dans cet atelier du Caire que fut initié Samuel Home qui en 1814 créera une loge sous le vocable de ‘ »Les Disciples de Memphis » avec l’assistance de Gabriel Marconis de Négre, du Baron Dumas, du marquis de la Roque et de petit et Hippolyte Labrunie.
Me Grand Maître était Marconis de Nègre.
Sujet à des intrigues, cet atelier fut mis en sommeil en 1816. Les travaux furent repris en 1826 sous les Auspices du Grand Orient de France.
Quelques années plus tard, Jean Etienne Marconis de Nègre (le fils du précédent) réveille le rite par l’installation à Paris en 1838 de la Loge Osiris. Il a aussi l’idée de réunir les degrés des différents Rites pratiqués. Il donna à cette organisation le titre de Rite Ancien et Primitif de Memphis. Les degrés d’initiation furent divisés en trois séries.
La première série, grades 1 à 36 enseigne la partie morale, offre l’explication, des symboles, des emblèmes et des allégories et prépare à la Philosophie maçonnique.
La deuxième série 36 à 68 comprend l’étude de l’histoire, des sciences naturelles et des Rites Maçonniques les plus répandus ainsi que des mythes et initiations de l’antiquité.
Enfin la troisième série 69 à 95 renferme le complément de la partie historique de la philosophie, et mystique et transcendante composée d’ésotérisme et des Grands Mystères Maçonniques, cette dernière révèle la Gnose.
Telle est l’origine du Rite Ancien et Primitif de Memphis auquel est venu s’adjoindre par la suite le Rite de Misraïm.
Enfin un autre Rite notable antérieur à celui de Gagliostro fut le Rite des Architectes africains crée à Berlin vers 1767 par Friedrich Von Koppen officier de l’armée prussienne. Il voulait reproduire les initiations aux anciens Mystères d’Egypte qui se seraient déroulées dans la grande Pyramide (Crata Repoa, Rite Egyptien à 7 grades du Pastophoris au Propheta). Il devait subsister jusqu’à 1827 avant son absorption par le Grand Orient de France
Vers Misraïm :
Après la campagne d’Egypte, c’est en Italie sous l’occupation Napoléonienne que naquit le Rite de Misraïm en 90 degrés, une loge dans les Abruzzes de Lancrano en 1811 puis la famille Berraride (frères et père) militaires dans l’armée du prince Murat dans la République de Venise.
C’est semble t’il le Grand Maître à Naples Pierre de Lassalle qui semble avoir introduit les 87, 88, 89 et 90 ° des Hauts Grades « Arcana Arcanorum » dans le régime de Naples de Misraïm et le père Gad et les fils Marc Joseph et Michel Berraride qui introduiront Misraïm en France (1814-1815).
Memphis-Misraïm :
En 1881, le Souverain Grand Inspecteur Général (33e REAA) Joseph Garibaldi, ancien Grand Maître du grand Orient d’Italie est nommé au Sublime Grade de Grand Hiérophante Général (97e) Chef Mondial du Rite et entreprend de fédérer l’union des deux courants de cette maçonnerie « égyptienne » et qui sera parachevée en septembre 1881 par l’échange entre Yarker et Pessina.
L’œuvre continuera au 20e siècle, des degrés seront ajoutés. Des personnes comme Papus, Bricaud, Constantin Chevillon (assassiné par les nazis pendant l’occupation) et surtout Robert Ambelain continuèrent l’ouvrage.
A notre époque, l’unité entre les différents courants est loin d’être réalisée et c’est aussi peut-être par la diversité de ses courants et la richesse des personnalités qu’elle engendre que le Rite de Memphis-Misraïm est si attachant.
Après ce que nous venons d’exposer on comprendra, que cette méthode initiatique ne peut convenir qu’à un nombre restreint d’individus se recrutant principalement parmi les étudiants en occultisme et hermétisme qui sont souvent plus aptes que les autres du fait de leur quête à appréhender les secrets maçonniques réels et chez les Maçons soucieux de travailler plus de « cinq minutes de symbolisme » et voulant remonter aux sources de leur Art.
Claude JOUSSEAUME
source : http://era-new.over-blog.fr/
Tablier : http://www.francmaconcollection.fr/
Temple 24 avril, 2010
Posté par hiram3330 dans : Digression , ajouter un commentaire
Les sept étapes pour la fabrication d’un élixir
Posté par hiram3330 dans : Bleu,Chaine d'union,Recherches & Reflexions , ajouter un commentaire
Les sept étapes pour la fabrication d’un élixir
Tout au long de ces étapes, l’apprenti n’oubliera pas qu’oratoire et laboratoire vont de pair. Sinon, il fera de la pharmacie ou de l’hyperchimie, pas de l’alchimie.
Préparation |
L’alchimiste cherche avec quelle plante il va travailler et il se procure un peu du corps de la plante. Durée : le temps qu’il faut pour se laisser choisir. |
Solve |
L’alchimiste sépare les parties volatiles (Soufre et Mercure) de la plante de ses parties denses (Sel, Tête Morte et Phlegme). Les premières sont solubles dans l’alcool, les secondes ne le sont pas. On obtient d’une part un liquide composé d’alcool dans lequel se trouvent dissoutes les substances volatiles ; d’autre part les restes végétaux insolubles. Durée : au moins une lunaison pour un débutant, en commençant avec la nouvelle lune. L’alcool de vigne (cognac, eau de vie, etc.) est un solvant universel pour nos opérations. |
Calcination |
Ce qui reste de la plante (Sel, Tête Morte et Phlegme) après le passage dans l’alcool de ses constituants volatils (Soufre et Mercure), est calciné (brûlé jusqu’à ce qu’on obtienne des cendres). Les minéraux, dégagés de leur gangue végétale, renaissent à leur vraie nature de minéraux et se changent en feu. Résultat : une fine poudre blanc argenté. Pendant ce temps, la solution alcoolique repose dans son bocal. Durée : de cinq à huit heures. |
Lessivage |
On purifie par l’eau les matières solides qui viennent d’être purifiées par le feu. Le lessivage comprend les trois opérations suivantes :
|
Coagula |
C’est la phase de reconstitution des corps de la plante après purification (élimination des éléments indésirables) et vivification (augmentation de l’énergie) des éléments entrant dans leur composition. L’essence séminale reconstituée après purification renaît. L’opération consiste à verser un peu de solution alcoolique sur les cristaux afin de les dissoudre, et à reverser le tout dans le bocal où l’élixir doit mûrir. L’élixir résulte de l’union des cristaux (Sel) avec les éléments subtils (Soufre et Mercure) en solution dans l’alcool. Durée : quelques minutes. |
Maturation et distillation |
Phase de repos pendant laquelle l’élixir mûrit comme un parfum ou du vin en cave. L’élixir est conservé dans son bocal. Il sera transvasé dans de petits flacons une fois mûr, c’est-à-dire complètement décanté. Il est ensuite rangé dans une pièce sombre (ou enveloppé d’un linge), dans un lieu chaud (environ la température du corps). On évite de déranger un élixir en train de mûrir, sauf soins immédiats. Durée : au moins une lunaison.
Pendant la maturation, on distille. Pour les premières expériences, il suffira de mettre l’élixir dans un bocal de grande taille (en hauteur). Puis de le poser sur une tablette de radiateur (pas sur le radiateur lui-même) enveloppé. Plus tard, on se procurera un peu de matériel. Le distillat (ce qui se condense dans le ballon récepteur) emporte à chaque fois avec lui un peu de Sel rendu volatil. Il est bon d’opérer cinq ou six distillations. |
Ouverture |
Elle consiste à unir un peu d’élixir à une substance d’accueil (eau, huile, vinaigre, miel, argile…) afin qu’il épanouisse ses qualités. On peut mélanger plusieurs substances d’accueil, comme eau + vinaigre, miel + argile… Durée : le temps qu’il faut pour faire et laisser reposer. |
Denis Labouré
3 avenue de la Libération
42000 Saint-Étienne
www.spiritualite-occidentale.com