Quand cueillir vos plantes médicinales ? 23 janvier, 2011
Posté par hiram3330 dans : Recherches & Reflexions , trackback
Quand cueillir vos plantes médicinales ?
Pourquoi l’ancienne médecine par les plantes était-elle si efficace ? Pourquoi n’obtenons-nous plus des résultats équivalents avec nos plantes en gélules ? Jusqu’au XIXe siècle, les plantes n’étaient pas cueillies de façon industrielle, à n’importe quelle heure du jour. Si vous préparez vous-mêmes le contenu de votre pharmacie naturelle, voilà quelques indications issues des meilleurs auteurs. Elles ont été collationnées par Jean Mavéric, dans son livre LA MEDECINE HERMETIQUE DES PLANTES, paru en 1896 à Paris (ce livre est disponible sous forme de photocopies reliées sur http://www.boutique-astrologique.com/catalogueesoteri/index.html).
Choisir l’année
Toutes les années ne sont pas également favorables à la récolte des végétaux. Les meilleures sont celles où il a plu modérément. Les années de sécheresse sont bonnes aux plantes de nature chaude, aromatique, comme l’angélique, le thym, le genièvre, l’anis, le giroflier, le poivre, la menthe, etc. Leurs principes essentiels ont moins de vertu dans les années pluvieuses. Ces années sont les moins favorables au développement des plantes et à leur conservation.
Choisir la saison
Les plantes vivaces se fortifient de l’énergie vitale aux équinoxes de printemps et d’automne ; de sorte que ces plantes sont bonnes à cueillir dès les premiers jours d’avril, tandis que leurs racines sont, au commencement d’octobre, toutes saturées des principes essentiels qui font leur efficacité.
Il faut cueillir les plantes au moment où les boutons commencent à s’ouvrir, avant que la fleur ne soit ouverte ou épanouie, autrement dit, « entre fleurs et semences ». Ceci doit être surtout pour les plantes du genre du calement de montagne, de la centaurée, de l’ivette, de la germendrée, de la fumeterre, de la marjolaine, de l’origan, du pouliot, du serpolet, du thym, etc.
Toutefois, la règle qui ordonne d’arracher les plantes entre fleurs et semences n’est pas absolue. Certaines plantes aqueuses comme la laitue, la romaine, les plantes adoucissantes et lénitives comme la mauve, la guimauve, la pariétaire, le séneçon, etc. ne sont en possession de leurs principes salutaires qu’au temps de leur jeunesse et avant la pousse de leurs tiges.
Il en est de même de la chicorée, des espèces de choux, de l’eupatoire, du plantain et des diverses espèces de rhubarbe, car leurs feuilles deviennent ligneuses à mesure que leurs tiges s’élèvent.
Les plantes dont la vertu est dans les fruits ou baies, ne se doivent récolter que très mûres, afin que leurs fruits ou semences aient le temps de se former. Certaines plantes ne produisent que des fleurs minuscules ou embryonnaires, telles sont les capillaires, la scolopendre, etc. Les principes utiles de ces plantes sont contenus dans le duvet cotonneux qui garnit le dessous de leurs feuilles, au temps de la maturité.
Choisir le moment de la journée
Selon Paracelse et son école, le meilleur moment pour cueillir les plantes est un peu avant le lever du soleil. Á cet instant, les plantes sont saturées de l’énergie vitale et de l’eau salutaire de rosée qui éveille et exalte leur vertu. Paracelse nomme ce temps « temps balsamique ». Dans tous les cas, il faut qu’au moment de la cueillette, le temps soit clair et serein.
Denis Labouré
3 avenue de la Libération
42000 Saint-Étienne
www.spiritualite-occidentale.com
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