Livre … BD de fin septembre 6012 28 septembre, 2012
Posté par hiram3330 dans : Livres , ajouter un commentaireLivre
Même ne sachant ni Lire, ni Écrire …
J’ai à découvert,épelé avec un immense éclat de rire,
parfois un brin crispé,
beaucoup de sourires … et de délectation
la revue BD : FLUIDE GLACIAL – Série Or – n° 60
« Francs-Maçons et Sociétés Secrètes : enfin toute la Vérité ! «
Chris
septembre 6012
Protégé : Du savoir vivre au savoir mourir – 3° - 23 septembre, 2012
Posté par hiram3330 dans : Bleu,Chaine d'union,Contribution , Saisissez votre mot de passe pour accéder aux commentaires.Protégé : Etre Compagnon c’est quoi pour vous ? – 2° - 22 septembre, 2012
Posté par hiram3330 dans : Bleu,Chaine d'union,Contribution , Saisissez votre mot de passe pour accéder aux commentaires.Protégé : Passage à la Maîtrise – 3° - 21 septembre, 2012
Posté par hiram3330 dans : Bleu,Chaine d'union,Contribution , Saisissez votre mot de passe pour accéder aux commentaires.Le DROIT HUMAIN dans le paysage de la Franc-Maçonnerie française 20 septembre, 2012
Posté par hiram3330 dans : Chaine d'union,Contribution , ajouter un commentaireLe DROIT HUMAIN dans le paysage de la Franc-Maçonnerie française
L’Ordre Maçonnique Mixte International Le DROIT HUMAIN, dont nous sommes la principale composante, a toujours occupé, depuis sa création en 1893, une place singulière dans le paysage maçonnique français, par ses trois caractères : la mixité, l’internationalité, et la continuité initiatique.
Des évolutions sont perceptibles autour de nous, c’est une évidence, et même si elles ne nous concernent pas directement, les changements de ce paysage maçonnique national ont un effet indirect et très salutaire : celui de nous inciter à approfondir le travail sur ce que nous sommes, sur nos assises identitaires, sur notre conception de la démarche initiatique, sur notre histoire aussi, parce que celle-ci n’est pas banale.
Nous sommes ce que nous sommes, parce que nous sommes nés ni de la scission d’une autre obédience, ni de la mutation d’une obédience existante, et encore moins d’une décision de justice.
Nous sommes nés d’un manque.
Ce manque, nos fondateurs, l’ont perçu dans la modernité naissante de la première révolution industrielle du XIXème siècle.
Ils ont deviné que cette première modernité entraînerait des bouleversements sociaux et culturels considérables par leurs conséquences tant au niveau des individus que de la collectivité.
Leur combat s’est appuyé sur l’appropriation de cette modernité pour imaginer une société idéale qui place l’homme et la femme à égalité en droits et en devoirs, à égalité en humanité.
Et cette société idéale, c’est à partir des principes de la Franc-maçonnerie qu’ils l’ont imaginée, considérant que les francs-maçons au-delà de leurs divergences, ont toujours été convaincus de la perfectibilité de l’humanité et travaillé à son progrès et son bonheur.
Cet idéal est et demeure le fondement de notre Ordre.
Depuis plus de 120 ans, il est inscrit dans nos textes constitutionnels.
Toute la construction de notre édifice découle de ce choix initial.
La mixité pour nous est fondatrice de l’Ordre comme l’homme et la femme sont fondateurs de l’Humanité.
Et parce que cet idéal est pour nous prioritaire sur toute autre considération,parce que l’égalité de l’homme et de la femme est un Principe fondateur de notre identité, il n’y a dans notre Ordre, que des Loges mixtes.
Nos lecteurs savent qu’il existe des obédiences qui ont des loges masculines, des loges féminines et des loges mixtes. Ce n’est pas notre cas.
En France, nous sommes l’une des rares obédiences exclusivement mixte, et en tout état de cause, sur le plan mondial, nous sommes l’obédience historique, -1893-, de la mixité.
Nous allons d’ailleurs fêter comme il se doit, en avril 2013, la création de la première Loge mixte en France, le 4 avril 1893.
Ce choix a eu évidemment des conséquences sur ce que l’on nomme la démarche initiatique.
On a coutume de dire et de lire, ça et là, qu’il y aurait dans notre pays, deux conceptions de ce cheminement : l’une se réclamant d’une tradition spiritualiste tandis que l’autre se prévaudrait d’une présence sociétale.
Bien avisé celui ou celle, membre du DROIT HUMAIN, qui pourrait dire où nous nous situons, car précisément sur les colonnes de nos Temples, nous considérons ces démarches comme inséparables parce que complémentaires.
Les francs-maçons du DROIT HUMAIN ont toujours à l’esprit la mise en garde d’Edgar Morin contre « les raideurs mutilantes de la pensée unique »…
Le rituel nous enseigne que si l’œuvre est commencée dans le Temple, elle doit être poursuivie hors du Temple.
Mais il convient de s’entendre sur ce qui doit être commencé dans le Temple et poursuivi hors du Temple.
Nous sommes ardemment attachés par la pratique exclusive d’un rite, le R\E\A\A\, à une démarche de nature initiatique, je dirais même spiritualisante, si l’on exclut de cette idée, toute obligation théiste, c’est à dire l’obligation d’une croyance en un dieu révélé, car la laïcité, en Loge comme en société, est pour nous un principe essentiel de vie que nous souhaitons promouvoir.
Mais précisons ceci : nos textes constitutionnels laissent à chacun d’entre nous, une liberté totale de croire ou de ne pas croire, cela est de l’ordre de l’intime conviction de chacun. Cela veut dire que toutes les croyances ou non-croyances sont présentes dans nos Loges, sans que cela ait une quelconque conséquence sur sa démarche maçonnique.
Nous nous distinguons en cela de la tradition anglo-saxonne qui fait de la croyance en un Dieu révélé et en l’immortalité de l’âme, des obligations préalables.
Par contre, Recevoir la Lumière, c’est à dire l’initiation et ses conséquences, est le fondement de cette démarche, elle suppose un travail pour se connaître soi, connaître ses limites, travail souterrain dont la fonction première est d’ouvrir le champ de conscience pour nous faire découvrir la richesse de la nature humaine, et à travers celle-ci, le dépassement de soi, l’expérience de l’altérité, et la valeur de l’autre.
Et sur le chemin de cette connaissance, où l’on ne peut avancer qu’un pas après l’autre, chacun à son rythme, nous vérifions ce que les sagesses orientales ont déjà proclamé ; « le but n’est pas le but, c’est la voie qui est le but »…
Ce travail nous l’avons déjà évoqué ici, repose sur une méthode qui est « rituelle et symbolique ».
« Au travail, le plus dur est d’allumer la petite lampe du cerveau. Après, ça brûle tout seul…» disait Jules RENARD.
…Enfin presque, car il faut entretenir la flamme, raison pour laquelle, nous comparons souvent ce travail sur soi à un processus alchimique.
Et ce processus, de tenue en tenue conduit l’initié à prendre conscience de ce qu’il est, et surtout à renoncer à être un simple spectateur passif du monde.
C’est certainement le plus difficile.
Mais cette prise de conscience est essentielle.
Car si nous sommes convaincus que la valeur intangible, sacrée, c’est la valeur de l’autre, si nous sommes convaincus de la perfectibilité de l’être humain, nous avons pour impératif catégorique de travailler, ici et maintenant, à ce que le sociologue Marcel Bolle de Bal nomme la « reliance », c’est-à-dire ce besoin d’appartenance à la communauté humaine.
Et nous sommes là dans l’étymologie même de notre titre : « Le DROIT HUMAIN».
La finalité de la démarche initiatique pour nous est bien de conduire l’initié à mettre sa pensée, ses connaissances et son énergie au service de l’humanité.
Nous avons une formule pour le dire : c’est ce que nous appelons
« travailler au Progrès de l’Humanité ».
Là se prend sens aussi une phrase du rituel qui nous enjoint à « poursuivre au dehors l’œuvre commencé dans le Temple ».
La tâche que nous nous assignons au Droit Humain est bien celle-là ; contribuer à cette alliance entre la tradition initiatique et la modernité dans laquelle nous vivons.
C’est cette volonté qui nous guide et nous conduit à nous engager pour défendre le respect de la dignité humaine, à prôner une éthique sociale, et œuvrer pour faire reconnaître à chacun des droits fondamentaux, inaliénables, inscrits dans la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme.
C’est une préoccupation qui a toujours été constante au DROIT HUMAIN. Les progrès techniques nous donnent aujourd’hui l’occasion
d’ extérioriser davantage.
Depuis quelques années, nous avons décidé de faire connaître au plus grand nombre la manière dont les Francs-maçons du DROIT HUMAIN travaillent, et nous extériorisons chaque fois que nous le jugeons utile, nos réflexions ou nos préoccupations.
Celles-ci peuvent prendre la forme de conférences publiques, tantôt en région, tantôt au siège de notre obédience, rue Pinel à Paris. Elles sont ouvertes et libres, et le programme est publié sur notre site internet.
Et depuis deux ans, ces conférences à Paris sont retransmises en direct sur notre site internet, qui devient pour la circonstance, une web-télévision. Dans la semaine qui suit, elles deviennent visionables à tout moment.
Nous avons la satisfaction de constater qu’elles sont suivies par des milliers d’internautes répartis, à notre étonnement d’ailleurs, sur les cinq continents.
Au cours de l’année, les rendez-vous ne manqueront pas, mais il est un sens à cette extériorisation : notre site internet le proclame, nous souhaitons promouvoir « une expérience humaniste en mixité », et faire cela faire le lien entre la tradition initiatique héritée du passé, dont les outils sont immuables, et la modernité dans laquelle nous vivons, afin que cette tradition débouche sur des réalisations concrètes.
Daniel Béresniak nous donne à réfléchir sur ce duo conceptuel afin qu’il ne s’érige pas en dualité binaire:
« La Tradition est une valeur positive, si elle procure les outils conceptuels qui permettent de produire une parole nouvelle et si elle permet de vivre un Devenir ».
C’est bien la tâche que nous nous sommes fixée au DROIT HUMAIN.
Jacques SAMOUELIAN
Président du Conseil National
merci ma TCS:. Y.S. de cette communication
Nouvel apprenti … 19 septembre, 2012
Posté par hiram3330 dans : Humour , ajouter un commentairepour passer un bon shabbat !!!!!!!!!!!!!!!!!!
Bernard
Un nouvel apprenti rentre à la maison et sa femme lui demande :
-comment ça s’est passé ?
-plutôt bien, c’est très intéressant.
-mais encore ?
-je ne suis pas certain d’avoir le droit de te raconter quelque chose.
-oh ! il doit bien y avoir quelque chose que tu peux me dire.
-si j’ai tout compris, il y a trois catégories de frères, les randonneurs, les bavards, les saints hommes.
-que font-ils ? enfin si tu peux me dire quelque chose!
-les randonneurs marchent autour de la loge, les bavards ont raconté des tas de choses aux randonneurs qui n’ont rien compris
-oui, mais les saints hommes ?
-ceux-là, ils sont très particuliers, ils portent d’étranges vêtements, ils sont assis dans de profonds fauteuils, la tête dans les mains et chantent sans cesse « oh ! mon dieu ! oh ! mon dieu » ils se regardent, ils nous regardent et ils recommencent ! ils disent alors « ah ! mon dieu, ah! mon dieu ! »
Merci mon TCF:. Bernard …
LEXIQUE MAÇONNIQUE HUMORISTIQUE 17 septembre, 2012
Posté par hiram3330 dans : Humour , ajouter un commentaireLEXIQUE MAÇONNIQUE HUMORISTIQUE
ACCOLADE : Acte maçonnique par excellence, expression de la fraternité la plus authentique en même temps que véhicule des parfums les plus nauséabonds. Tellement signifiante en soi que nombreux sont ceux qui la donnent, sans même savoir à qui ils la donnent. Pour moi, survivance de la pensée magique selon laquelle on peut installer une réalité en la nommant.
ADOPTION (Fête d’) : Grand raout qui se reproduit tous les 4/5 ans, le temps que Cupidon ait fait son œuvre et que les crèches soient à nouveau garnies. On y apprend à ces chers petits qu’ils ne doivent pas s’en faire, que le GADLU et sa Commission veillent définitivement sur eux, qui n’ont de toute façon aucune responsabilité. Cette fête donne l’occasion aux parrains de rivaliser de cadeaux somptueux et de décors rutilants. Elle permet également aux épouses (voir aussi l’article « FEMME ») de se rassurer quelque peu quant aux fréquentations/frasques vespérales, sinon nocturnes, de leurs époux.
ANCIEN ET ACCEPTE (Rite Ecossais) : Voie triomphale vers le dernier et ultime stade de la vanité, vérité dont sont intimement pénétrés ses serviteurs les plus convaincus; son parcours est jalonné d’étapes parfois rocambolesques, parfois sublimes, fruits des suées nocturnes de très éminents Maç\du XVIIIe siècle.
ANDERSON : Auteur de contes pour enfants. Peut aussi s’adresser à des Maç∴ avides de merveilleux.
APPRENTIS : Ignares tellement honteux de leur analphabétisme (ils ne savent ni lire ni écrire !) qu’ils ne parlent pas en public (des fois que cela s’entendrait !). Dans certains cas, véhicule d’injures: «va donc, espèce d’éternel apprenti ! « ou « Mon pauvre, tu ne seras jamais qu’un éternel apprenti ! »
ASSIDUITE / ASSIDU: Qualité absolue qui donne droit à toutes les excuses. Dire d’un frère qui exprime quelque chose de peu intéressant: « Oui, mais il est très assidu ». Synonyme : en règle de cotisation ».
ATHEE : Il y a deux sortes d’athées :
Ceux qui n’ont aucune inquiétude spirituelle, ce qui leur vaut l’appellation d’ »Athées Stupides ». Une telle attitude est incompatible avec une réelle vocation maçonnique. Ils sont cependant peut-être plus croyants qu’ils le pensent – ou le croient – car si Dieu (ne lésinons pas sur les majuscules) avait le peu d’existence qu’ils veulent bien Lui accorder, pourquoi aurait-Il ce pouvoir de provoquer chez eux des éruptions cutanées dès qu’ils entendent prononcer Son Nom ? (Voir article « Tolérance »). A leur conseiller vivement : une relecture du 14e degré.
Ceux qui rejettent le Dieu révélé par les Eglises, mais qui n’en sont pas moins des esprits religieux.
CORDONITE : Affection aiguë qui peut toucher le franc-maçon qui n’y prendrait garde. Se traduit par une propension à collectionner des colifichets et autres accoutrements si possible brillants et clinquants dans le but de satisfaire un ego dilaté et un orgueil bien peu maçonnique. (L’orgueil est-il donc vertu maçonnique ?). Elle se manifeste par des symptômes incompréhensibles au profane, entre autres pour nos FF\ une usure prématurée du col du smoking qui part de l’épaule gauche pour se terminer sur le flanc droit.
CULTURE MACONNIQUE : Désigne le paquet d’habitudes de l’Institution telles que les rêve le profane et telles que les supporte le franc-maçon.
DEVOIRS DU FRANC-MACON: Les exiger de la part des autres, s’en affranchir quant à soi. Les autres en ont envers vous, mais vous n’en avez pas envers eux.
DIEU : Voir GADLU – c’est fou ce que cette institution, qui jouit dans le profane d’une solide réputation de laïcité, voire d’athéisme, peut engendrer parmi ses membres le besoin de parler de Dieu.
DIGNITAIRE (Officier) : Membre d’une Commission d’Officiers du même nom. Certains d’entre eux éprouvent parfois d’énormes difficultés à faire la différence entre honneur, privilège, service et charge.
ECOSSISME: Mouvement ésotérico-exotique fort en vogue au Siècle des Lumières, connaît aujourd’hui une renaissance sous la forme d’un intérêt passionné pour les whiskies « Pure Malt ».
FEMME: Indispensable auxiliaire (op.cit : un ancien rituel de fête blanche) sans qui nos Travaux n’auraient pas l’éclat qui leur revient et notre assiette serait beaucoup moins bien garnie.
Lasses de ce rôle subalterne quoiqu’incontournable, certaines ont voulu en finir avec cette servitude et ont créé leurs propres ateliers où elles travaillent en paix, loin des sarcasmes de leurs FF\.
FRATERNITE : Souvent invoquée, rarement pratiquée. Synonyme : serpent de mer.
GADLU: Voir DIEU.
GANT : Attention à l’orthographe, s’écrit bien GANT et pas GAND. En principe, signe de la pureté des intentions du Maçon; pour certains, affirmation de leur détermination à ne pas se salir les mains, surtout à l’occasion d’une tâche profane. Se méfier des farceurs ou des distraits : j’ai commencé ma vie maçonnique avec une paire reçue, j’en ai acheté une seconde par la suite et je me trouve aujourd’hui à la tête d’un capital de deux gauches et quatre droits.
Chez nos FF\, la paire attribuée au nouvel initié est traditionnellement assortie d’une paire de gants de femme, à remettre à la Femme qu’il estimera la plus digne de les recevoir de la main d’un Franc-Maçon. Quelle méprisable vanité ! Pourquoi ne pas inverser le propos : « dont il s’estimera assez digne pour pouvoir les lui offrir sans rougir » ?
GRAND : Qualificatif favori des Maçons. Tout est Grand chez eux, rien n’est petit, pas même le cou.
Quelques cas particuliers : Grand Maître : Maître plus long que les autres, ou encore Maître-étalon. Doit cette appellation à son étonnante capacité à diriger une érection de colonnes. Grand Officier ; Officier qui se croit plus grand que les autres.
HAUTS GRADES : Les dénigrer, mais tâcher d’en faire partie si l’on peut.
INITIATION : Cérémonie qui permet de recevoir la Lumière: Avant j’étais complètement dans le cirage, maintenant que je suis initiée, la couleur du cirage est passée du noir foncé au noir clair.
Certains sont parfois tellement impressionnés par la Lumière qu’ils reçoivent qu’ils en deviennent des Illuminés pour le reste de leur vie
LIBERTIN IRRELIGIEUX: Quel Beau programme !
MACONNIQUE: Qualité souvent caractérisée par son absence (cette attitude n’est pas M\) ou encore propriété attribuée à des objets qui n’ont que peu de choses à voir avec elle (qu’est-ce donc qu’une Musique M\, une Mallette M\?)
MAILLET : Voir outils. Peut faire très mal lorsqu’il est utilisé à des fins carriéristes.
MAITRE : Unité de mesure d’une loge : il faut une loge de 7 M pour qu’elle soit juste et parfaite. Les Grandes Loges font jusqu’à une centaine de M.
OBEDIENCE : Synonyme parfait de « Droit chemin ». Voir secte
OUTILS : Autant que possible, éviter de s’en servir tout en en parlant d’abondance. Certains peuvent causer de vilaines blessures (voir maillet). Toujours bien les ranger dans sa boite à outils; se méfier du compas qui pique et du fil à plomb qui s’emmêle facilement.
PLANCHE: Instrument de supplice préféré de tous les verbeux qui n’ont rien à dire mais espèrent s’arroger le droit de parole en invoquant le mot. On distingue : les planches d’instruction, les planches d’érudition les planches à clous, les planches à repasser , les planches de salut , les planches à tartiner, les planches à voile et les planches ennuyeuses, de loin les plus nombreuses.
QUELQUE PART: venu d’ailleurs. Paradigme du processus d’appauvrissement dont est actuellement gangrené notre langage. Transcende une évidence en la plongeant dans une espèce de profondeur vague, teintée d’universalisme; n’a son pareil en matière de langue de bois que dans cette autre expression « par rapport à »
Comparer : « l’initiation est une progression » à » l’initiation est quelque part une progression ».
La capacité quasi ubiquiste de cette locution lui permet d’offrir une gamme étendue de nuances gouvernées par sa seule position dans une phrase; voyez plutôt la poignante différence d’extension et de localisation provoquée par un petit déplacement : « L’Initiation est quelque part une progression » / « L’Initiation est une progression quelque part » ; la première ouvre la porte à toutes les spéculations ontologiques, laissant – et c’en est très émouvant – au verbe être déployer toute son extension sémantique, alors que la deuxième patauge platement et rachitiquement dans une gadoue désespérément pragmatique (où donc, et non pas en quoi, l’initiation est-elle ?) Dans le premier cas, on frise quelque part le sublime, dans le second on passe en-dessous des fraisiers sans même s’en apercevoir. Mais dans un cas comme dans l’autre, le sens du mot progression est singulièrement occulté. Je garde pour la bonne bouche « sortir de quelque part ».
RECTIFIE (Rite Ecossais) : Petit frère de l’autre quoique son aîné; permet aux membres de l’un comme de l’autre de se proclamer la seule Maç\authentique.
REGULARITE : Prétexte providentiel pour tous ceux qui souffrent d’un vénéralat rentré ou de toute autre charge qui leur a échappé; il permet de réputer parjures mais tout de même pas infâmes tous ceux qui leur ont damé le pion et, par la multiplication des charges qu’il engendre, fait le bonheur et la fortune des marchands de décors.
Remarquons que cette régularité ne peut se fonder que sur l’irrégularité des FF\ et SS\ préalablement reconnus comme Maç\.
RETOUR (Assuré-dans-leur-Patrie-si-tel-est-leur-désir) : Chorus final d’une formule incantatoire par laquelle beaucoup croient avoir exprimé le meilleur de la Maçonnerie. J’en doute, car je suis porté à m’interroger sur ce que seraient disposés à faire pour faciliter ce retour (je connais cependant un F\ qui ne lésinerait pas sur ses coups de pied au derrière pour précipiter ledit retour) tous ceux qui n’ont pas leur pareil pour rester à table sur leur cul de plomb tout en ignorant superbement ( quand ce n’est pas pour la dénoncer comme une gène) la main du F\ qui s’est chargé de desservir la table.
RITUEL : Grimoire dans lequel sont consignés des échantillons représentatifs des aptitudes humaines à la banalité et à l’obscurantisme, ces échantillons voisinent avec des textes qui dépassent parfois le niveau de l’entendement humain : bien des années sont nécessaires pour en pénétrer le sens.
SECTE : Assemblée de Maç\ ou de profanes qui n’appartiennent pas au même groupement. (Voir aussi « Obédience »)
SERMENT : Formule par laquelle le nouvel initié s’engage à tenir une impressionnante série d’engagements dont la teneur lui échappe souvent et ce, moyennant des sanctions impliquant les plus horribles supplices. A force d’en prononcer, on finit par oublier de les tenir. Synonyme : SERREMENT (voir ACCOLADE)
SMOKING : Bleu de chauffe du Maçon, peut d’ailleurs être bleu, surtout en Loge du même nom
SYMBOLISME : Art d’enfoncer les portes ouvertes. Exemple d’une planche sur la Porte :
« La porte est liaison disjonctive, dans l’Histoire de l’Homme comme dans les constructions qu’il édifie. Entre le dedans et le dehors elle pose en langage binaire (ouverte/fermée) la question de savoir si la détermination normative débouchera sur une synthèse codée potentielle. Avant d’y répondre, cette planche n’esquivera pas une question préalable : Tout cela n’est-il pas une histoire de gonds ? En effet, le symbolisme peut-il être l’apanage d’autres individus qu’une bande de gonds ? »
Pendant longtemps, je me suis interrogé sur les raisons qui poussaient infailliblement les gens à s’arrêter dans les portes ou aux endroits étroits; des années durant, je suis resté convaincu que c’était pour me faire ch… Et bien non : c’est tout simplement parce que cette porte, cet endroit étroit, marque un passage, ce qui n’échappe pas à leur subconscient qui hésite à franchir ce passage.
La notion qui me paraît devoir être développée est sans conteste celle de passage : une porte peut s’ouvrir ou bien entendu se fermer, sur quoi ? L’espoir ou le désespoir ? L’affirmation d’une finitude ou une ouverture vers un progrès ? La richesse ou le néant?
TABLIER : sert pour s’essuyer les mains après avoir copieusement taillé la pierre (sans pour autant avoir bataillé). Curieusement certains sont plus blancs que d‘autres.
Dialogue entendu à la colonne du nord: « Pourquoi ton tablier est il plus blanc que le mien ? » « Normal je le lave avec Ariel »
TOLERANCE : Tarte à la crème systématiquement lancée par ceux qui ambitionnent ne poser que des questions intelligentes : lorsque le silence s’installe lors d’un interrogatoire de profane par exemple, et qu’il faut craindre d’en être réduit à voir passer un ange, ce qui provoquerait un regrettable prurit chez certains, il se trouve toujours un bénévole (au sens d’homme de bonne volonté) pour poser cette question qui force le silence par l’importance qu’elle semble porter en elle et n’a pas pour moindre mérite de donner des idées aux imbéciles : que pensez-vous de la tolérance ? (Ce serait bien entendu trop facile de demander : « Etes-vous tolérant ? »).
Ce calotin de Paul Claudel avait bien raison de dire : « La tolérance ? Il y a des maisons pour cela. » Les bordels sont, je le crois, le lieu idéal où peut s’épanouir la tolérance dans les objets qu’actuellement elle mérite, cad les petits travers. En dehors des écarts de conduite parfois bien compréhensibles et des excès de vitesse, il n’est rien de tolérable; il n’est en effet que des choses intolérables et des choses qui exigent qu’on s’y intéresse. (En Turc, paraît-il, tolérance se dit « regard aimant ».)
Il ne faut pas perdre de vue que ce qui était au 18e siècle une réelle vertu nécessitant pour être exercée un courage voisinant à la témérité s’est réduit aujourd’hui à un médiocre alibi permettant d’échapper à un conflit.
TROISIEME : Ne mérite d’être pris en considération que s’il est précédé de Trente. La différence entre Trente-Trois et Trente-deux est plus grande que la différence entre n’importe quels autres nombres
VENERABLE : office de.
Le blaguer cet office, mais le convoiter. Quand on l’obtient toujours dire qu’on ne l’a pas demandé.
Merci ma S:. Françoise de ce partage …
Livres été 6012 … 16 septembre, 2012
Posté par hiram3330 dans : Livres , ajouter un commentaireLivres
Même ne sachant ni Lire, ni Écrire …
J’ai à découvert,épelé avec un immense intérêt,
beaucoup d’attention et de réflexions,
le livre de Guillaume DELAAGE
« THOT-HERMES les origines secrètes de l’humanité »
Editions : http://www.moryason.com/
La nouvelle et très riche revue
« Les cahiers de l’ailleurs » n°1
Editions : http://www.lescahiersdelailleurs.fr/
Chris
été 6012
Protégé : Des ténèbres à la lumière – 1° - 14 septembre, 2012
Posté par hiram3330 dans : Bleu,Chaine d'union,Contribution , Saisissez votre mot de passe pour accéder aux commentaires.Les 33 règles de sagesse 1 septembre, 2012
Posté par hiram3330 dans : Chaine d'union,Contribution , 1 commentaireLes 33 règles de Sagesse
Écoute et ne crois pas à tout ce que l’on te dit.
Garde les secrets, ne raconte pas ce que tu entends.
Ne dis pas tout ce que tu penses, mais dis toujours la vérité.
Sois honnête, mérite que l’on te respecte.
Reconnais tes erreurs et n’aie pas peur de dire « je ne sais pas » et « je regrette ».
Ne perds jamais le contrôle de toi-même et traite les autres de la même manière que tu voudrais qu’on te traite.
Plutôt de critiquer, fait l’éloge de ceux qui t’entourent.
Ne prive personne d’espérance, cela peut-être la seule chose que quelqu’un possède.
Laisse tomber la haine et la rancœur, ils font plus de mal à toi-même.
Apprends à dire non avec courtoisie et aisance.
N’oublie pas de dire » s’il te plait » et « merci « .
Regarde les gens dans les yeux.
Vis le moment présent et fais une seule chose à la fois.
Ne laisse pas les choses en suspens. Fais ce qui est à faire au moment précis où cela doit être fait.
Ne prends aucune décision quand tu es fâché.
Il y a des choses qui ne reviennent pas en arrière : la parole prononcée, le temps parcouru et les opportunités qui se présentent.
Tu as le droit d’être heureux.
Par conséquent, profite de ce qui est beau.
Découvre les plaisirs les plus élémentaires : voire, écouter, respirer, toucher et savourer.
N’oublie pas de te reposer.
Regarde au moins deux fois par an le lever du soleil et son coucher.
Respecte ton corps et surveille ta posture physique.
L’immortalité existe, on l’appelle connaissance, demande ce que tu ne sais pas et rappelle-t-en pour si on te le demande.
Consacre chaque jour quelques minutes à la méditation.
N’attends pas que la vie soit juste.
Le bonheur est comme une tirelire, on y met ce que l’on peut.
Ne crains pas de perdre une bataille si cela te conduit à gagner la guerre.
Méfie-toi de celui qui n’a rien à perdre.
N’accepte pas un salaire pour ton travail avant qu’il ne soit achevé.
Dépense moins que ce que tu gagnes.
Accomplis ta tâche avec humilité, tu es infiniment petit dans l’immensité de l’univers.
Sache que tu es appelé à disparaître et que seule ton œuvre demeurera.
Apprends qu’un jour tu pourras revoir ce que tu as été et en mourir de rire.