Question 30 janvier, 2015
Posté par hiram3330 dans : Chaine d'union,Contribution , ajouter un commentaireBonjour à toutes et à tous, bon lundi et bonne lecture…….
Je suis né dans l’antiquité, au temps ou les hommes ont commencé à rêver de Dieu
J’ai été éprouvé durant plusieurs ères, et jugé vrai.
Les carrefours du monde portent l’empreinte de mes pieds et les cathédrales de toutes les nations exhibent l’habileté de mes mains.
Je lutte pour la beauté et pour la symétrie.
Dans mon cœur est la sagesse, la force et le courage pour ceux qui demandent.
Sur mes autels est le Livre Sacré, et mes prières vont à Un Dieu Tout-puissant, mes fils travaillent et prient ensemble, sans distinction de rang et sans discorde, dans les lieux publics et dans la chambre intérieure.
Par des signes et des symboles je donne les leçons de vie et de mort, ainsi que la relation de l’homme avec Dieu et de l’homme avec l’homme.
Mes bras sont ouverts afin de recevoir ceux d’âge légal et de bonnes mœurs, qui me cherchent de leur plein gré.
Je les accepte et leur enseigne à utiliser mes outils dans la construction de l’homme et ensuite, à trouver la direction dans leur propre recherche de la perfection tellement désirée et si difficile à atteindre.
Je relève ceux qui sont tombés et j’abrite le malade. Je prête l’oreille au cri des orphelins, aux larmes des veuves, à la douleur des vieux et des dépourvus.
Je ne suis pas une église, ni un parti politique, ni une école, cependant mes fils portent une grande part de responsabilité envers Dieu, leur pays, leur voisinage et eux-mêmes.
Ce sont des hommes libres, qui tiennent a leurs libertés et sont conscient des dangers qui rodent.
A la fin, je les engage à suivre le voyage qui les amènera, au-delà de la vallée dans la gloire de la vie éternelle.
Je réfléchi sur le sable dans le sablier et je pense combien est petite une simple vie dans l’univers éternel.
J’ai toujours enseigné l’immortalité et pendant que je guide les hommes de l’obscurité vers la lumière, je suis un mode de vie.
Je suis la Franc Maçonnerie
Protégé : La Cène, le sens du partage – 18° - 25 janvier, 2015
Posté par hiram3330 dans : Chaine d'union,Contribution,Rouge , Saisissez votre mot de passe pour accéder aux commentaires.Protégé : Le Maître Secret – 4° - 24 janvier, 2015
Posté par hiram3330 dans : Chaine d'union,Perfection.... , Saisissez votre mot de passe pour accéder aux commentaires.Digression … Gregorian chant – Libera me 18 janvier, 2015
Posté par hiram3330 dans : Digression , ajouter un commentaire
La Gnose moderne
Posté par hiram3330 dans : Contribution,Recherches & Reflexions , ajouter un commentaireLa Gnose moderne
Article publié le 14 mai 2014
Par Joanny Bricaud.
La Gnose est cette doctrine religieuse traditionnelle qui dans l’antiquité jusqu’au 5e siècle de notre ère resta secrète, c’est-à-dire fut enseignée oralement à certaines personnes choisies. Après la mort de Jésus, cette doctrine prit le nom de chrétienne. En effet, plusieurs pères de l’Église tels qu’Origène et Saint-Clément d’Alexandrie appelaient leur doctrine Gnose. À cette époque les intellectuels accumulaient à Alexandrie tous les livres scientifiques et philosophiques de l’Orient et de l’Occident, cherchant à faire la synthèse philosophique de toutes les connaissances contenues dans ces livres. Plusieurs savants chrétiens essayèrent alors d’expliquer et développer la doctrine chrétienne ou gnose à l’aide de ces connaissances. Il s’établit alors un double courant : ceux qui ne voulaient trouver les antécédents de la doctrine chrétienne que dans la Bible hébraïque et ceux qui reconnaissaient les antécédents du christianisme dans les traditions des divers peuples.
Les premiers abandonnaient la dénomination de gnostiques pour se désigner uniquement par le nom de chrétiens et les seconds conservèrent le nom de gnostiques.
Dans la suite le courant chrétien grâce à son alliance avec les princes de ce monde, triompha du courant gnostique. Les gnostiques furent obligés de disparaître ou de se cacher. Ils se réunirent alors en secret sous les noms de Templiers, Albigeois, Rose-Croix dont les descendants en 1743 fondèrent la Franc-Maçonnerie.
Le but de toutes ces sociétés était de substituer au christianisme sémitisé et dégénéré de l’occident un christianisme ésotérique que leurs membres avaient appris à connaître en lisant les livres hermétiques de l’Orient.
Aujourd’hui la Franc-Maçonnerie française paraît avoir oublié son véritable but, n’agissant plus guère qu’au point de vue politique et n’adoptant pour ses croyances que le positivisme et le matérialisme.
Ce que la Maçonnerie française a abandonné, des ésotéristes et des maçons instruits le reprennent. Ils reviennent à la Gnose entendue comme aux premiers jours du christianisme. Armés, en outre, des magnifiques découvertes de la science moderne, ils reprennent avec plus d’espoir de succès le travail que les gnostiques avaient entrepris. Ils veulent reconstituer la doctrine chrétienne intégrale, l’appuyer sur la tradition universelle et les sciences d’observation. C’est la doctrine chrétienne ainsi exposée, qu’ils nomment gnose moderne.
Les gnostiques modernes forment une société, une assemblée ou église. Cette église est tolérante et libérale. Ses dogmes ne se présentent pas comme objets de foi, mais comme objets de démonstration philosophique et scientifique. Ses membres se divisent en parfaits qui acceptent sa doctrine intégralement et en associés à qui elle ne demande que la croyance en Dieu, en l’immortalité de l’âme, en la morale évangélique et la résolution de faire leurs efforts pour l’établissement du royaume de Dieu sur terre, de la justice et du bien.
L’église gnostique ne combat pas la civilisation moderne, elle s’interdit toute politique et respectueuse des lois civiles elle admet le divorce dans les limites fixées par les lois.
Elle est dirigée par un Patriarche, des évêques et des diacres qui s’efforcent de répandre la Gnose, c’est-à-dire une religion chrétienne qui ne soit pas en contradiction avec la science et qui tienne compte de la critique moderne.
Ses moyens d’action sont en outre du culte, les conférences et les livres. Parmi ceux-ci nous pouvons citer : la Pistis Sophia de Valentin ; le Nouveau traité gnostique de Turin d’Amelineau, L’âme humaine avant sa naissance et après la mort de Papus, L’Arbre Gnostique, petite histoire de la Gnose par Synésius et enfin le Catéchisme de l’Église Gnostique de Sophronius où est exposé tout l’enseignement de l’Église Gnostique.
+ JOHANNÈS (Joanny Bricaud), Évêque Gnostique de Lyon.
In Le Monde Occulte, n° 3, juillet 1903.