Protégé : Le Pélican, antithèse du Phénix ? – 18°- 26 mai, 2016
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Posté par hiram3330 dans : Recherches & Reflexions , ajouter un commentaire« L’Homme a toujours cherché à améliorer sa connaissance, de façon à maîtriser son avenir.
Cette amélioration des connaissances se fait souvent par le biais des expériences : ne dit-on pas que « l’on est la somme de nos actions » ?
Cependant, il semble impossible de maitriser tout le savoir du monde simplement par l’expérience : l’homme a une durée de vie bien trop limitée pour cela. Pire encore, quel intérêt y-a-t-il à ce que chaque génération reproduise les erreurs du passé ? Quelles solutions nos ancêtres ont mis en place pour s’assurer la pérennité de leurs connaissances ?
Et, plus important, pourquoi ces solutions ?
Pourquoi ne pas vivre dans l’insouciance du lendemain, pourquoi toujours en vouloir tant et plus ?
Voilà la question à laquelle ce dossier s’efforce de répondre. »
Comment, et pourquoi, transmettre le savoir de l’Autre ?
La transmission du savoir
Dossier de CCSH sur l’Autre et l’Ailleurs
24/05/2008
Introduction
L’Homme a toujours cherché à améliorer sa connaissance, de façon à maîtriser son avenir.
Cette amélioration des connaissances se fait souvent par le biais des expériences : ne dit-on pas que « l’on est la somme de nos actions » ?
Cependant, il semble impossible de maitriser tout le savoir du monde simplement par l’expérience : l’homme a une durée de vie bien trop limitée pour cela. Pire encore, quel intérêt y-a-t-il à ce que chaque génération reproduise les erreurs du passé ? Quelles solutions nos ancêtres ont mis en place pour s’assurer la pérennité de leurs connaissances ?
Et, plus important, pourquoi ces solutions ?
Pourquoi ne pas vivre dans l’insouciance du lendemain, pourquoi toujours en vouloir tant et plus ?
Voilà la question à laquelle ce dossier s’efforce de répondre.
A propos de la mise en page.
Des notes apparaissent tout au long du dossier, leur signification est présente en fin de dossier.
Point de vue historique
Avant de réfléchir sur le « Pourquoi », un bref retour sur le « Comment » semble s’imposer. Bref retour en arrière donc…sur quelques pages, nous allons tenter de parcourir des millénaires.
La transmission orale
Transmission orale Au commencement, l’Homme transmettait son savoir directement, de façon orale. L’exemple le plus connu est sans aucun doute l’Ancien Testament, (ou tout du moins les cinq livres constituant le Pentateuque), qui furent transmis pendant des générations de père en fils.
De nos jours encore,
L’éducation religieuse d’un enfant juif repose d’abord sur la transmission orale. La Thora, c’est à dire l’ensemble des cinq livres formant le Pentateuque, se lit à haute voix.1
Les premiers livres
Transmission écrite. Rapidement, on s’aperçut que cette tradition orale ne pouvait suffire. Elle présentait en effet de nombreux problèmes : tout d’abord, elle dépendait directement de la mémoire du « gardien du Savoir » : qu’il meure avant d’avoir pu la transmettre, et l’information était définitivement perdue.
De plus, l’information pouvait ne pas s’implanter durablement chez le receveur : si, par exemple, on lui enseignait comment s’occuper d’un animal particulier, et que le jeune devenait religieux, son savoir non exploité disparaissait avec lui, car il n’avait pas vu l’intérêt de le transmettre à sa progéniture.
Sans compter l’instabilité importante : de génération en génération, la connaissance se déformait, parfois jusqu’à en perdre sons sens original.
C’est dans ce contexte qu’apparut l’écriture : elle permettait de fixer les choses de façon durable, et permettait aussi une diffusion plus large que le cadre familial. Cependant, cette méthode ne permit pas à tout un chacun d’avoir accès à une bibliothèque2 ; le coût d’un livre étant bien trop élevé pour le commun des mortels. Cependant, l’idée fit son chemin, et avec le temps, le livre se démocratisa, sous l’influence du Livre, la Bible :
Le mot « bible » vient du grec ancien biblía, qui signifie « livres » au pluriel neutre, par l’intermédiaire du latin (bíblia). Le sens était : « Les Livres (saints) » ou « la bibliothèque (sacrée) » en désignant l’ensemble du corpus religieux.3
Plusieurs techniques se succèdent pour propager le savoir. Les Assyriens écrivent sur des tablettes d’argile, les Égyptiens sur des rouleaux de papyrus et les Chinois sur des livres de bois et de soie. Les Romains adoptent le parchemin et emploient le livre non roulé reprenant la forme des tablettes. Plus facile d’emploi, cette forme reçoit le nom de codex. Certaines initiatives commencèrent à se mettre en place, avec pour but de sauvegarder la mémoire commune de l’humanité : on citera entres autres la bibliothèque d’Alexandrie
La naissance de l’imprimerie.
L’imprimerie. Même si le livre gommait beaucoup des imperfections de la tradition orale, sa diffusion était lente et coûteuse : ainsi, certains moines copistes passaient leurs journées à reproduire des enluminures, rendant le livre tellement précieux qu’il n’était jamais consulté.
C’est dans ce contexte qu’au XVI° siècle, Johannes Gensfleisch, plus connu sous son nom francisé Gutenberg, invente la presse à imprimer : il est alors possible, pour une somme relativement faible, de recopier des centaines de fois un livre. Cependant, le coût de diffusion, même s’il chute drastiquement, reste trop élevé pour le petit peuple. En revanche, un livre acheté est dorénavant lu, et non plus gardé précieusement comme preuve de sa richesse.
On oublie souvent de le préciser, mais Gutenberg (en allemand, on ne note pas de m devant le b) était loin d’être le premier à avoir cette idée : en Asie, un million de textes bouddhiques chinois furent imprimés sur l’ordre de l’impératrice Koken entre 764 et 770, soit presque un millénaire avant Gutenberg !
De progrès en progrès.
La linotype. Même si l’imprimerie a évoluée parallèlement en Occident et en Orient, aucune révolution majeure n’arrive sur ces continents avant le XIX° siècle.
C’est uniquement en 1880 qu’enfin arrive une modification importante : la linotype (photo).
Jusqu’à présent manuelle, la composition des textes devient mécanique avec l’apparition de la linotype en 1886 qui permet de composer du texte à partir d’un clavier et de fondre automatiquement une ligne bloc sur une justification déterminée. Les recherches sur la chimie, les métaux et la lumière ainsi que les travaux de l’imprimeur Firmin Gillot (1820-1872) débouchent sur de nouvelles techniques photomécaniques pour préparer des formes imprimantes à partir d’images créées sur des films par photographie.
De nos jours encore, les polices utilisées par la linotype sont placées sous copyright, et utilisées dans certains cas.
Avec l’invention de la linotype, c’est l’ouverture d’une nouvelle ère de modernisation : les machines s’améliorent à un rythme soutenu : citer toutes les améliorations serait long et fastidieux.
La dématérialisation du savoir.
Le virtuel. La dernière évolution en date concernant le stockage du savoir est sans aucun doute l’ordinateur personnel. Désormais, nul besoin de stocker des ouvrages poussiéreux aux prix « exorbitants » quand tout ce dont on peut avoir besoin est disponible instantanément et de façon agréable !
On estime que quotidiennement, 40 Pétaoctets transitent sur le Web, ce qui représente l’équivalent de 10 000 000 000 000 (10^12) livres !
Devant une telle abondance, la possibilité d’effectuer des recherches devient un point important du développement : en quelques mots clés, on peut trouver un correspondant parfaitement au point des techniques actuelles.
Et demain ?
Au vu des extraordinaires progrès dans le domaine du stockage du savoir effectués ces dernières années, on est en droit de se demander si le titre de cette partie doit être pris au propre ou au figuré. Dans tous les cas, qui peut imaginer comment évoluera un système vieux de plusieurs siècles, et sur lesquels se sont penché d’innombrables générations ? Peut-être serait-il prétentieux de vouloir prédire l’avenir.
Alors laissons de côté le point de vue historique pour entrer dès à présent dans le vif du sujet : Pourquoi ?
Pourquoi tant d’efforts ?
Pourquoi une telle soif, une des plus grandes et plus longues que le genre humain a engendrée ?
Le pourquoi.
Explications de la démarche
Nous venons de voir comment le stockage de la Connaissance s’est développé avec l’histoire de l’humanité. Nous allons maintenant nous intéresser aux racines plus profondes ; i.e. aux raisons d’un tel stockage.
Selon Darwin, l’homme n’est qu’un animal parmi tant d’autres. Mais l’Homme est bien plus que cela : c’est un être pensant doué de parole. Peut être y a-t-il là matière à réflexion ? Cela sera la première partie de notre explication.
Cependant, l’Homme seul n’est rien. C’est la société qui le rend humain, qui lui confère sa capacité à penser et à évoluer. Et pour cela, la société à besoin d’outils performants de communication !
Ceci s’avère de plus en plus crucial ces dernières années, ou la possession de la bonne information au bon moment est devenue une clé du pouvoir.
Trois points de départs pour une réflexion qui nous amènera à considérer la nature propre de l’Homme….explorons sans plus tarder le premier point.
Un animal, et bien plus encore.
L’Homme est-il différent d’un animal ? Il serait présomptueux de vouloir répondre à cette question en quelques lignes alors que des générations de philosophes se sont acharnées sur la question. Et cet acharnement prouve par les actes ce qu’on ne saurait expliquer par les mots : après tout, aucun autre animal ne s’est jamais posé cette question !
C’est cet acharnement envers la Connaissance et le Savoir qui nous ramène au sujet initial. Car chaque génération de « Chercheurs de l’âme » n’est pas repartie de zéro ! Chacune profitait des acquis précédents. Et c’est cela qui a aidé à concevoir la pyramide technologique dont nous sommes le sommet. Si personne ne profitait du savoir ancien, quelque soit le vecteur de transmission (oral, écrit, voire même virtuel), alors rien n’évoluerait ! Prenons l’exemple des mathématiques. C’est en utilisant les travaux de Pythagore qu’Euclide posa les bases de la géométrie. Gauss partit des travaux d’Euclide pour les inclure dans un tout encore plus large. Des générations plus tard, Mandelbrot s’inspira des travaux de Gauss pour imaginer le monde des fractales.
L’homme n’est pas éternel : sa durée de vie moyenne est de 70 ans ! Sans transmission, aucun de ces chercheurs n’aurait pu progresser, chacun aurait dépensé temps, argent et énergie pour revenir en arrière et recréer les bases. Ce qui prouve bien la nécessité des moyens de transmissions…sans eux, pas de civilisations, pas d’évolution ! L’exemple des mathématiques se transpose aisément dans d’autres cas : littérature, politique…l’école elle-même est un vecteur de transmission : le savoir de base d’une société est passé de personne en personne, de façon à former rapidement et sûrement les élèves.
A la lecture de ces arguments, peut-on réellement considérer l’homme comme un animal ? Non ! Et comme on le voit, c’est grâce aux architectures de Transmission que l’Homme, « d’un animal stupide et borné » devient « un être intelligent et un homme ». Cette situation de Rousseau, certes sortie de son contexte, vient du Contrat Social. Nous allons justement examiner maintenant les aspects sociaux de la problématique de ce dossier.
La vie en société.
De nos jours, il semble inconcevable d’imaginer une entreprise composée d’un unique employé.
Certaines entreprises vont même jusqu’à compter plusieurs milliers d’employés ! Dans ces cas là, la communication devient un point crucial : si deux personnes travaillent sur la même chose au même moment, c’est une perte de temps et d’argent pour l’entreprise. Et il semble tout aussi inconcevable que chaque employé s’exprime quotidiennement devant toute l’entreprise afin d’exprimer ses progrès…la solution est simple : utiliser les vecteurs de communication mis en place par la société : documentation, archives…toute cette architecture facilite le travail en groupe.
En dehors du cadre professionnel, existe aussi le problème de la vie familiale. Une journée ne dure que 24 heures, dont une partie est dépensée en sommeil. Ce la laisse peu de temps pour la communication à l’intérieur d’une famille…et pourtant, il faut bien trouver le temps de s’exprimer et de s’informer…quelle maison ne possède pas son stock de petits papiers, dédiés à la communication de petits mots ou de problèmes importants à résoudre instamment ?
Bien entendu, une personne lâchée seule dans la nature survivrait sans outil de communications. Cependant, elle serait incapable de réaliser ne serait-ce que les bases de notre société, et sa vie serait extrêmement complexe en comparaison avec la vie communautaire qui est la notre.
Une nouvelle fois, la vie nous prouve que l’Homme a besoin de son prochain pour (sur ?)-vivre.
La transmission à l’heure de la mondialisation
Il faudrait avoir vécu sur une planète étrangère pour ne pas avoir entendu parler de la mondialisation…
Ce terme passe partout est désormais employé partout. Avant de commencer cette partie, une définition s’impose donc.
Mondialisation : Terme définissant l’homogénéisation dans différents domaines (comme l’économie, la culture, ou la politique) de modèles communs provoquant une interdépendance entre différents ensembles géographiques.5
Depuis l’émergence de cette culture globale qu’est la mondialisation, le monde entier est presque instantanément lié ! (Le mot exact est hypermonde, un néologisme de Régis Messac repris par Pierre Berger pour désigner « l’espace immatériel créé par la convergence des technologies de l’information. »)
Les informations relayées par le journal du 20h sont suivies par des millions de personnes ! De plus, avec l’avènement d’Internet, c’est l’abolition des distances : toute personne est virtuellement joignable instantanément.
C’est dans ce contexte de rapidité de communication que l’information, et sa transmission, sont devenues importants : les cours de la Bourse, la guerre…la possession rapide d’une information fiable est devenu l’un des principaux moteurs de notre société.
Cela conduit malheureusement à certains excès : nous allons maintenant les examiner.
En toutes choses l’excès nuit…
Comme on l’a vu, la communication et la transmission se sont révélés des points capitaux pour nos sociétés passées, présentes et futures.
Malheureusement, cette hégémonie du Savoir et de sa transmission ne va pas sans causer quelques problèmes…
Les informations : phénomène de société
On vient de le voir, le monde entier ressent un besoin incoercible d’être constamment informé des moindres faits et gestes du réseau mondial. Malheureusement, ceci crée une relation hypocrite : les journalistes ont alors tendance à vouloir faire du profit pour le profit, et non des informations pour des informations, en parlant de choses faciles et joyeuses, et en laissant de côté les informations plus graves mais pour lesquelles peu de documents ont filtrés. L’exemple actuel de la Birmanie semble s’imposer : plusieurs milliers de morts, mais les infos font leurs unes sur le festival de Cannes…fort heureusement, ce manque d’objectivité des médias dits traditionnels est de plus en plus compensé par la vague (légèrement) plus objective du Web, qui peut se permettre (dans une certaine mesure) de critiquer sans avoir de conflits d’intérêts.
Mais pourquoi une telle soif d’informations ? Pourquoi un homme semble-t-il fasciné par la souffrance des autres, pourquoi s’intéresse-t-il à un people mexicain qu’il ne rencontrera, selon toutes probabilités, aucune fois dans sa courte vie ?
Plusieurs réponses à cette question complexe :
Un certain sadisme à voir souffrir son prochain. Cela peut paraitre cruel à dire, mail il est cependant reconnu que la vue d’une personne encore plus malheureuse que soi peut être conçu comme un exutoire à sa propre souffrance. Indirectement, « cet enfant qui souffre me remonte le moral, et j’ai besoin de cela pour survivre… » (belle société que celle dans laquelle nous vivons…)
Le besoin de s’informer. Cela pourra ainsi amener à une discussion le lendemain avec des amis ou des collègues, permettant d’exprimer son point de vue, et plus important, d’entendre l’opinion des Autres. Cela permet aussi de donner des points de départs à des conversations entres différentes cultures (l’Autre et l’Ailleurs). Ce partage d’opinions est, comme nous l’avons vu dans le premier point, une des caractéristiques de l’humain : ceci en est une nouvelle fois la preuve.
La volonté d’omniscience : en étant au courant des moindres faits et gestes de toute personne sur la Terre (et même en orbite autour de la Terre), l’Homme a l’impression d’être un Dieu tout-puissant. Ce concept est justement à la base des émissions de téléréalités, mais là n’est pas le sujet de ce dossier.
La dépendance envers l’autre.
On pourrait croire que de pouvoir profiter de la quasi-totalité des acquis des générations précédentes ne comporte que des avantages. Malheureusement, c’est loin d’être le cas : deux inconvénients majeurs viennent salir ce beau tableau.
L’apprentissage corrompu
Comme on l’a vu dans la première partie, il est courant de s’inspirer d’une œuvre préexistante. Ceci n’est certes pas condamnable, mais peut tout de même poser certains problèmes : si le document d’origine est faux, corrompu, ou mal compris, alors le travail qui sera effectué dessus le sera aussi.
Ce cas est arrivé plusieurs fois dans l’histoire, ou pendant des générations, une poignée d’individus se sont fourvoyés dans des impasses : doctrines politiques, religieuses, militaires…des milliers de personnes ont eu à souffrir ou souffrent encore de ces doctrines corrompues.
La perte du sens critique
Le moine qui recopiait un livre le faisait sans réfléchir : il ne faisait que recopier les unes après les autres les phrases composant le livre.
De la même façon, recevoir en « prémâché »une œuvre n’aide pas à sa bonne assimilation.
Il faut fournir un minimum de travail pour réussir à la comprendre, et il en faut encore plus pour pouvoir la réutiliser de façon cohérente : tout comme on ne comprend pas un roman simplement en lisant la première et la dernière phrase, on ne peut pas profiter du savoir transmis s’il est transmis de façon brute.
Lire un ouvrage de façon passive n’est d’aucune utilité : il faut tenter d’éclaircir certains points, de comprendre le point de vue de l’auteur…seule une lecture active peut permettre la compréhension de l’œuvre.
De plus, profiter aveuglément d’une œuvre n’est pas forcément la situation idéale. Dans certains cas, il peut être utile de rebâtir les fondations d’un sujet, et de les bâtir d’une façon différente que celle(s) connue(s). C’est le cas de ce dossier : afin de ne pas biaiser le raisonnement, peu de sources externes ont été utilisées, afin de ne pas être trop influencé par des publications externes, excès condamnable et peu utile à une réflexion de l’esprit.
Conclusion
Ce dossier a tenté de répondre à certaines questions.
Partant d’un point de vue historique, nous avons progressé pour finalement entamer une réflexion plus profonde sur l’origine même de la transmission du Savoir : pourquoi une telle soif ? Telle était la question à laquelle tentait de répondre la seconde partie.
« Est-ce dangereux ? » était la question de la troisième partie.
Que retenir de ce dossier ?
Tout d’abord, que la transmission est vitale aux hommes : que ce soit dans notre société numérique actuelle, ou dans des temps plus reculés, la possession d’une information et son passage de générations en générations permettent à l’Homme de clamer son Humanité et son intelligence.
Ensuite, que la transmission de savoir ne se fait pas obligatoirement à travers le temps : l’exemple des entreprises a bien montré que chaque personne faisait partie d’un réseau, réseau dont elle est à la fois dépendante et bénéficiaire.
Enfin, il est très important de noter que même si cette transmission (ce réseau) profite souvent, cela ne doit pas se faire de façon aveugle : un minimum de discernement s’impose pour pouvoir utiliser un ouvrage à bon escient.