Le Pavé Mosaïque au rite de Memphis Misraïm 25 juin, 2016
Posté par hiram3330 dans : Recherches & Reflexions , trackbackPar les 3 plans du monde, il divise le ciel en 12 secteurs et 12 signes du zodiaque.
Il comporte 108 cases. Sa réduction théosophique est 9 (1+8).
Il est formé de dalles carrées, noires et blanches, formant alternativement un damier de 9 x 12 de forme rectangulaire.
Le symbolisme de 9
o Dans les écrits homériques, ce nombre a une valeur rituelle. Déméter parcourt le monde pendant neuf jours à la recherche de sa fille Perséphone.
o Les neufs muses sont nées de Zeus, lors des neuf nuits d’Amour.
o Neuf semble-t-il est la mesure des gestations, des recherches fructueuses et symbolise le couronnement de l’effort L’achèvement d’une création.
o Les Anges sont hiérarchisés en 9 chœurs ou triades :
la perfection de la perfection
l’ordre dans l’ordre
l’unité dans l’unité
o Chaque monde est symbolisé par un 9 : triangle – le ciel, la terre, les enfers 9 est la totalité des 3 mondes.
o Les Francs-Maçons en ont fait le nombre éternel
de l’immortalité humaine et 9 maîtres retrouvèrent le corps et le tombeau d’Hiram. Dans la symbolique maçonnique le nombre 9 représente aussi dans son graphisme une germination vers le bas, donc maternelle, tandis que le chiffre 6 représente au contraire une germination vers le haut donc spirituelle.
o Dans l’ordre humain, le 9 est en effet celui des mois nécessaire à l’achèvement du fœtus. 9 étant le dernier de la série des chiffres, annonce à la fois une fin et un recommencement, c’est à dire une transposition sur un nouveau plan.
Le symbolisme du 12
D’après Jean CHEVALIER, 12 est le nombre des divisions spacio-temporelles.
est le produit des 4 points cardinaux. II symbolise aussi l’univers dans sa complexité interne.
12 représente aussi la multiplication des 4 éléments : l’erre — Eau Air — Feu.
Dans le symbolisme chrétien, la combinaison du 4 du monde spatial et du 3 mesurant le temps sacré donne le chiffre 12, qui est celui du monde achevé.
C’est celui de la Jérusalem Sacrée (12 portes, 12 apôtres).
C’est celui de l’année de 12 mois. 12 est le nombre de l’élection :
o les 12 lits de Jacob
o les 12 tribus du peuple hébreu
o l’arbre de vie porte 12 fruits
o 12 chevaliers de la Table Ronde
o 12 est le nombre d’un accomplissement, d’un cycle achevé.
Revenons au chiffre 108
Comme le démontrent de longs calculs ésotériques, il est 4 fois le nombre 27 trouvé dans la Tetraktys de PLATON.
II est surtout la périphérie d’un triangle basé sur le chiffre 37 et dont le total des côtés est 111 ( nombre christique).
Il symbolise le sommet qu’un homme peut atteindre sur le sentier pendant sou incarnation et il est ainsi le Nombre de l’accomplissement.
Le nombre 108 est surtout en rapport avec la loi des cycles et du temps ; ce chiffre sacré parle beaucoup pour l’Orient,
en effet :
o Au Ladakh (appelé aussi Petit Tibet) existe une lamaserie du nom de LAMAYUIW qui autrefois était occupé par un lac, lequel fut asséché grâce à un bouddhiste – et s ‘en suivit que le roi du Ladakh fit construire 108 temples dans tout le Tibet oriental.
o PADMA – SHAN,11iFIAVA, le grand guru tibétain, qui a rétabli l’ésotérisme du Tibet après la mort de BOUDHA, a préservé tons les écrits les plus sacrés qui furent révélés dans les mondes célestes (archives akashiques) et les cacha à la frontière du Népal, au nord du Tibet. Il y eu ainsi 108 ouvrages.
o existe en orient 108 faiblesses. Telles que
l’illusion, les désirs, la haine, l’attachement, l’orgueil etc… qui correspondent aux 108 grains du chapelet bouddhiste. Celui des Shivaïstes a aussi 108 grains.
Ces 108 faiblesses sont appelées les 108 liens kartniques.
o Dans le mandala Kango-Kaï des Japonais, dont
l’utilisation est identique à celle du labyrinthe de la cathédrale de Chartres, il existe 108 personnages appelés les honorables du VA1RABEIATU. Sans oublier qu’à Shambhala, il existe 108 grands initiés et maîtres.
Le pavé mosaïque
Emblème de la vie humaine partagée cistre le bien et le !rial (émulation), pavage du temple de Salomon.
11 prend la place du Sanctum Sanctorum, on ne peut entrer que le grand prêtre.
Symbole de la dualité que l’on retrouve souvent en loge. Représentation des différences marquées (philosophie, opinions, caractères, sexes, couleurs, races etc .. . ) qui finissent par s’harmoniser en se respectant.
Le pavé mosaïque prend toute sa force lorsqu’il entoure les 3 piliers egzek, (colonnettes) Sagesse – Force – Beauté.
Le pavé mosaïque symbolise pour RADON, l’union de tous les maçons du globe unis par un même serment symbolique ; malgré les différences de couleurs, de races, de religion. Ces pierres blanches et noires sont une image du bien et du mal qui pavent les chemins de la vie.
Pour PLANTAGENET, le pavé mosaïque continue dans le. Temple le binaire des 2 colonnes et on peut en déduire que le Maçon, comme le profane est soumis aux rigueurs de la loi des contrastes, confirmation du caractère relatif qui peut sc révéler au néophyte en loge d’Apprentis.
La symbolique du pavé mosaïque généralement admis est en effet celui du bien et du mal inhérent à l’existence terrestre niais c’est aussi te corps et l’esprit unis niais non confondus. Ténèbres et Lumières sont liées dans le pavé mosaïque, si l’on considère les rangées de dalles. Mais les traits virtuels qui les séparent forment un chemin rectiligne avant le blanc et le noir tantôt à droite, tantôt à gauche, en haut, en bas.
Ces lignes sont la vie de l’initié qui doit non pas rejeter le monde ordinaire, niais s’élever au-dessus d’elle. Ces lignes n’apparaissent pas aux yeux du profane. Il ne voit que les dalles blanches et noires et suivant la voie large, voie exotérique, il passe alternativement du blanc au noir et du noir au blanc. L’initié, au contraire, suit la voie étroite (ésotérique), plus line que le 111 du rasoir et passe entre le blanc et le noir. L’étroitesse du chemin indique assez par elle-même que ce chemin ne peut être celui du profane.
Au cours de la réalisation du « Grand Œuvre des Alchimistes », la matière changeait plusieurs fois de couleur. Ces couleurs apparaissent les unes après les autre dans un ordre invariable, leur succession régulière indiquait que l’œuvre était en bonne voie. On peut en effet diviser les couleurs de l’œuvre en 2 classes :
o Les couleurs principales, au nombre de 3 ; dont tous les alchimistes parlent, qui sont : le noir, le blanc, le rouge.
o Les couleurs secondaires ou intermédiaires, qui servent de transition pour passer du noir au blanc et du blanc au rouge.
Les philosophes hermétiques ont donné plusieurs noms au noir: la noirceur, signe de putréfaction ; les adeptes l’ont appelé occident, ténèbres, éclipse, tête de corbeau, mort.
Le noir était l’indice de l’opération appelée putréfaction par quoi tout commençait.
Commencement de l’œuvre devait être corruption, putréfaction ; après quoi la matière vivifiée évoluait et se perfectionnait jusqu’au rouge. De plus la putréfaction est le symbole de la mort d’où jaillira la vie.
Ainsi du point de vue de l’art hermétique, le pavé mosaïque pourrait-il aussi symboliser la voie étroite que doit emprunter l’initié dans son voyage qui le conduira du noir de la mort au blanc, lumière de la vie.
Pour Oswald Wirth, le pavé mosaïque est l’image de l’objectivité, car les contrastes créent le constatable et sans eux l’uniformité nous échapperait et su confondrait avec le néant.
Les distinctions retournent souvent tout au long de sa carrière maçonnique dans la bienfaisante ambiance du cabinet de réflexion. Il ne faudrait pas cependant qu’il tombe dans l’excès de se préoccuper uniquement de lui-même, ce qui, à la longue, développerait un complexe narcissique qu’il faut à tout prix éviter car il devient difficile par la suite de réduire les complexes de quelque nature qu’ils soient.
Quand à la fin des épreuves, après avoir fait l’inventaire de nos forces et de nos faiblesses, le Vénérable Maître intime l’ordre de faire tomber le bandeau noir, nous recevons comme un choc psychologique. Après les ténèbres, nous voici ébloui par l’illumination de la Loge et face à des symboles qui permettent d’explorer toute la symbolique universelle. Et comme disait Hermès Trismégiste : «Tout ce qui est en haut est comme ce qui est en bas », l’initié apprend donc par le microcosme que constitue la loge, le macrocosme qui est la dimension de l’univers.
La connaissance de soi passe aussi par la souffrance : « L’homme est un apprenti, la douleur est son maître, et nul ne se connaît tant qu’il n’a pas souffert », disait Alfred de Musset.
Nous naissons effectivement dans la douleur.
Remémorons-nous encore notre passage du cabinet de réflexion fi notre entrée clans k Temple en passant par la porte basse. Ce geste pourrait très bien être assimilé à une renaissance : le cabinet de réflexion représentant la matrice où se développe le germe, la corde que nous portons autour du cou nous rappelant le cordon ombilical qui nous retient à la Terre mère. En pénétrant ainsi dans le temple, nous entrons dans la vraie vie et c’est à ce moment précis que le profane se trouve transformé en apprenti, c’est -à -dire en enfant viable.
En conséquence, l’initiation maçonnique place bien l’homme face à la connaissance de lui-même, à cette connaissance subtile et profonde des composants intrinsèques de sa personnalité.
L’homme est dans sa composition, son fonctionnement et sa finalité,, à l’image de l’univers cosmique dans lequel il évolue. Sa connaissance pour lui-même passe par sa dimension spirituelle et par sa relation avec le divin.
En cherchant à s’intégrer dans le divin, il prend conscience de lui, il s’analyse et se regarde. Dans le miroir du cabinet de réflexion, le futur initié dépasse la contemplation de sa propre nature pour s’intégrer clans la nature divine ; mais il ne peut voir Dieu. 11 voit donc sa propre forme à travers la contemplation divine. Le miroir lui renvoie une image qui déjà n’est plus la sienne. Dans un miroir matériel, on ne considère plus la glace, mais la forme réfléchie tout en sachant que le reflet n’est dû qu’au miroir. Ainsi, l’Etre suprême joue le rôle miroir, il est Ici révélation, celui qui permet que l’on prenne conscience de soi, niais on continue d’ignorer ce miroir divin. Le miroir n’a pas d’existence objective, .et il reste cependant indispensable puisqu’il permet notre propre reflet.
Les mystiques, nos prédécesseurs, dans les antiques écoles de mystères affirmaient déjà sans aucune connotation religieuse, que l’homme est triple dans sa constitution, c’est- à -dire qu’il a un corps, une âme et un esprit.
Nous autres cherchants qui pratiquons un rite déiste et spiritualiste, comprenons aisément que l’émancipation et la libération de l’homme passe par la prise de conscience de cette trilogie.
La connaissance de soi-même implique donc la prise en compte de l’aspect universel qui existe cri chaque être.
Mais, la connaissance de soi, est-ce seulement un besoin vital chez l’homme ? Est-ce que, à la différence des animaux et des végétaux, l’homme a-t-il besoin seulement de survivre ? N’a-t-il pas également besoin de connaître le inonde dans lequel il vit ? Et comment connaître ce monde ? Ici encore les stratégies sont multiples.
On peut penser que, malgré la diversité humaine, il a forcément beaucoup de traits communs entre tous les hommes. C’est vrai qu’il existe entre nous des différences de caractère, de race de religion, de civilisation, mais une fois cette barrière franchie, nous admettons cette réalité : c’est qu’il y a quelque part en nous une nature humaine qui tait que tous les Hommes sont des I tommes et que si on connaît un, or les connaît tous dans leur unité.
C’est exactement cette démarche qu’a suivi Aimé Césaire dans sa recherche de la négritude qui se voulait non pas le contraire d’un quelconque racisme, mais le point de départ de la connaissance du monde. Dans son œuvre : « Cahier d’un retour au pays natal », il dit « Vous savez que ce n’est point par haine des autres races que je m’exige bêcheur de cette unique race, que ce que je veux, c’est ta faim universelle pour la soif universelle ». fin de citation.
Ouvrons donc nos barrières et partons à la connaissance de l’Univers, car ne connaître que soi-même peut engendrer des inconvénients tels que : tomber dans l’ethnocentrisme, le repli sur soi, le nombrilisme. « Vérité en deçà des Pyrénées, erreur au-delà ! » disait Pascal. Cette pensée ne traduit-elle pas le risque qu’encourent ceux qui ne s’arrêtent qu’à la connaissance de leur moi, à savoir le rejet de l’autre, de l’étranger ?
Comment éviter l’ethnocentrisme, le repli sur soi ou le nombrilisme ?
Le rituel nous l’apprend. Nous devons continuer l’Œuvre au-delà du temple. Aller vers l’autre, côtoyer « d’autres soi – même ». D’abord ceux de son entourage pour finir par le monde entier. Qu’est ce qui crée le racisme et la xénophobie ? C’est la différence des autres par rapport à nous, leur étrangeté, le l’ait qu’il ne parle pas la même langue que nous, ne s’habille pas comme nous, ne mange pas comme nous. En fréquentant ces étrangers de plus près, en apprenant à les connaître, nous constatons qu’il y a parmi eux des gentils, des méchants, des intellectuels, bref, ils deviennent des individus distincts qu’on aime ou qu’on n’aime pas en fonction de Ictus qualités propres et non plus à cause de leur appartenance à une race ou à une civilisation.
A propos de cette démarche, rappelons-nous ce qu’en disait déjà Pascal à son époque pour qui le moi était haïssable : « Si l’Homme s’étudiait le premier, il verrait combien il est incapable de passer outre. Continent se pourrait-il qu’une partie connût le tout »
Son objection mérite toute notre attention. La connaissance de soi-même sans erreur est forcément empreinte de subjectivité et ne donne pas ipso facto la garantie d’accéder à l’universel. Or, nu des principes que nous apprend l’universel, c’est la relativité des choses, et par, là même, la tolérance envers ceux qui sont différents de nous.
La chitine d’union nous enseigne que nos différences, loin de nous séparer doivent nous rapprocher car elles nous complètent et nous fortifient. lei, aucun de nous ne délient la vérité dans son entier niais seulement une ou deux des innombrables facettes qui la composent. Et comme le disait Diderot : « Si nous exigeons que vous cherchiez la vérité, par contre, nous ne pouvons exiger que vous la trouviez ».
En conclusion, si « Connais-toi toi-même » est le premier pas vers la connaissance de l’Univers et de ses dieux, il ne peut ni ne doit être le seul.
C’est la conjugaison de la connaissance des autres confrontée à la connaissance de soi-même, qui permettra de comprendre le inonde dans son unité, dans sa diversité, et qui nous permettra de prêcher ainsi la tolérance.
· 108 est le nombre de l’homme
· 32 et 76 sont les nb de la Terre et du ciel
· Selon les rosicruciens, il symbolise le sommet qu’un homme peut atteindre sur le Sentier pendant son incarnation et il est ainsi le nombre de l’accomplissement.
· Nombre Universel, en tant que produit de 9, nombre de Finition, et de 12, nombre Cosmique.
· Blanquart fait remarquer que de la fête des Morts – 2 novembre – 25 décembre – il y a 54 jours et 54 nuits, c’est-a-dire 54 unités positives et 54 unités négatives: 54 + 54 = 108. En ce sens, 108 symboliserait le cheminement des ténèbres vers la lumière.
· René Guénon a qualifié le 108 de nombre cyclique.
Symbolisme de 32
· Selon R. Allendy, « c’est la différenciation apparaissant dans le monde organisé ». Il ne serait pas la génération créatrice comme 23, qui est l’inverse de 32, mais plutôt le plan, le schéma, des diverses formes de créatures modelées par le Créateur. Il serait aussi la libération karmique via les épreuves de la loi naturelle, 8 x 4 = 32.
· Représente l’ensemble des hommes sur la terre.
· Nombre inspirant à l’homme la vérité et lui apprenant comment la vivre.
· Symbole de justice, selon les pythagoriciens.
Général
· Dans les révélations faites par Jésus à Gemma, dans son livre « Parole d’amour », Jésus affirme que sur la croix, Il avait 32 os de fracturés.
· Le monde a été crée par 32 voies et ils forment les 32 sentiers mystérieux de la Sagesse selon la Kabbale, formé par les vingt-deux lettres de l’alphabet hébreu et les dix Sephirot – singulier: sephira – de l’arbre sephirothique, qui sont des attributs du nom divin.
· Les 32 chapitres de l’Apocalypse d’Abraham – 80-100 après J.C. – dans lesquels sont racontés la chute de l’homme et l’idolâtrie des descendants d’Abraham, la fin des temps et que les nations païennes seront bientôt punies, et enfin le Messie qui viendra rassembler son peuple et passer ses ennemis au feu.
· C’est le nombre de lettres de l’alphabet que Dieu aurait enseignées à Adam. Certaines d’entre elles se seraient perdues. On prétend en effet que le visage de Dieu serait formé de 32 lettres qui n’ont pas toutes été découvertes, ni déchiffrer et ordonner. Si cela avait été le cas, l’homme aurait retrouvé sa dignité de fils de Dieu. Les évangiles ont réussi à déchiffrer 24 lettres, le Pentateuque 22 et le Coran 28.
· Selon la tradition bouddhiste, la mère de Bouddha observa 32 mois d’abstinence et se devait de disposer de 32 qualités. C’est ainsi que Bouddha possédait dit-on 32 vertus caractéristiques.
· Un des exercices fondamentaux de méditation consiste à orienter son attention successivement sur les 32 parties du corps.
· La bouche contient normalement 32 dents: 16 à la mâchoire supérieure et 16 à la mâchoire inférieure.
· En degrés Fahrenheit, c’est le point de congélation de l’eau au niveau de la mer.
· Aux échecs, la quantité totale de carrés noirs sur l’échiquier, la quantité totale de carrés blancs, et la quantité totale de pièces (blanches et noires) au début de la partie.
SOURCE :
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