Digression … Le temps n’existe pas … 30 juillet, 2017
Posté par hiram3330 dans : Digression , ajouter un commentaireProtégé : La notion de guide au 15ème, 16ème, 17ème et 18ème degré – 18°- 29 juillet, 2017
Posté par hiram3330 dans : Chaine d'union,Contribution,Rouge , Saisissez votre mot de passe pour accéder aux commentaires.Protégé : Les sphères… – 2°- 27 juillet, 2017
Posté par hiram3330 dans : Bleu,Chaine d'union,Contribution , Saisissez votre mot de passe pour accéder aux commentaires.Sciences : La mesure du temps : une invention des Sumériens qui perdure encore aujourd’hui 25 juillet, 2017
Posté par hiram3330 dans : Recherches & Reflexions , ajouter un commentaireOn pourrait se demander pourquoi diviser les heures en 60 minutes et les jours en 24 heures – pourquoi pas un multiple de 10 ou 12 ? Pour le dire simplement, la réponse est parce que les inventeurs de la mesure du temps n’utilisaient pas un système décimal (base 10) ou duodécimal (base 12) mais un système sexagésimal (base 60). Pour les anciens inventeurs sumériens ayant divisé pour la première fois les mouvements des cieux en des intervalles mesurables, 60 était le nombre parfait.
L’utilité du nombre 60
Le nombre 60 peut être divisé par 1,2,3,4,5,6,10,12,15,20 et 30 parties égales. De plus, les anciens astronomes croyaient qu’il y avait 360 jours en une année, un nombre dans lequel 60 entre justement six fois. L’empire sumérien n’a pas duré. Néanmoins pendant plus de 5000 ans, le monde a continué leur délimitation du temps.
La fameuse tablette mathématique babylonienne Plimpton 322.
Le passage du temps
De nombreuses civilisations anciennes avaient une mesure approximative du passage du temps. Le jour commençait bien sûr avec le lever du soleil et la nuit débutait avec le coucher du soleil. Le passage des semaines, des mois et des années était d’une certaine façon moins évident, et ont également été arrondis par les peuples anciens. Un mois était la mesure de temps d’un cycle lunaire complet, et une semaine était la mesure de temps pour une phase du cycle lunaire. Une année pouvait être estimée en se basant sur le changement des saisons et la position relative au Soleil. Une fois que le zénith du Soleil était déterminé, les érudits pouvaient compter le nombre de levers et des couchers du Soleil se passant jusqu’à ce qu’il atteigne de nouveau le zénith. De cette façon, les anciens Égyptiens, les Mayas et les Babyloniens, parmi d’autres, ont déterminé que l’année avait 360 jours. Ce sont pourtant les astronomes et les mathématiciens sumériens qui ont pour la première fois divisé systématiquement le passage du temps. Leur travail a été largement accepté et s’est répandu à travers l’Eurasie.
Les anciennes civilisations regardaient les cieux pour marquer le passage du temps.
Le système décimal n’était pas le premier système pour compter
Le système décimal est aujourd’hui la base arithmétique la plus couramment utilisée. C’est un système pour compter tout de suite prêt à l’emploi, étant donné que les hommes ont 10 doigts sur lesquels compter. Ainsi on trouve différentes origines possibles à l’invention du système décimal, de façon notable les Grecs (vers 300 av. J.-C.), les Chinois (premières traces vers 1400 av. J.-C.) et les Indiens (vers 1000 av. J.-C.). On connaît moins les origines du système duodécimal, bien qu’il semble être apparu indépendamment dans les langues des anciens Nigériens, Chinois et Babyloniens, probablement en raison de la croyance aux 12 signes du zodiaque. Néanmoins, ils sont tous précédés par les anciens Sumériens qui ont établi leur système sexagésimal au 3ème millénaire av. J.-C.
L’invention sumérienne du système sexagésimal
Les Sumériens ont d’abord favorisé le nombre 60 car il était facilement divisible. Il y avait non seulement quelques restes en travaillant avec le nombre 60 et ses multiples, les restes qui apparaissaient n’avaient pas de décimales répétées (ex. 1/3 = 0,333…), un concept que les Sumériens ne pouvaient pas traiter à l’époque. La terre des Sumériens a été conquise en 2400 av. J.-C. par les Akkadiens puis les Amorrites (également connus comme Babyloniens) en 1800 av. J.-C. Chaque puissance subconséquente au pouvoir a également adopté le système sexagésimal simple d’usage et l’a incorporé dans ses propres mathématiques.
La tablette babylonienne YBC 7289 montre le nombre sexagésimal 1 ;24,51,10 approximativement √2.
La notion de diviser le temps en des unités de 60 a donc persisté et s’est répande vers l’Est en Perse, en Inde et en Chine aussi bien que vers l’Ouest en Égypte, à Carthage et à Rome. Le système s’accommodait bien à la découverte des Chinois des 12 heures astronomiques des étoiles (une découverte principalement théorique étant donné que la plupart des gens vivaient avec le Soleil). Il fonctionnait également avec les stratégies militaires impériales, particulièrement la division de la veille de nuit en de multiples part égales. Les Égyptiens ont maintenu trois veilles chaque nuit, les Romains en avaient quatre.
Avec des innovations grecques et islamiques en géométrie, il a été découvert que 360 était non seulement la mesure du temps de l’orbite idéale de la Terre mais également la mesure parfaite d’un cercle. Le système sexagésimal a ainsi commencé à solidifier sa place dans l’histoire en devenant essentiel pour les mathématiques et la navigation (la Terre étant divisée en degrés de longitude et de latitude). Enfin avec l’apparition de l’horloge au XIVème siècle, sa présentation circulaire était divisée en des quadrants sexagésimaux clairs donnant à chaque minute 60 secondes.
Cet article a été republié avec l’autorisation d’Ancient-Origins.net, voir la version originale ici
et aussi : http://www.epochtimes.fr/mesure-temps-invention-sumeriens-perdure-aujourdhui-43296.html#prettyPhoto
Avec l’autorisation de la SOURCE : http://www.epochtimes.fr/a-propos-de-nous
Agapé et Agapes 24 juillet, 2017
Posté par hiram3330 dans : Recherches & Reflexions , ajouter un commentaireAgapes est relatif au Repas fraternel collectif qui suit les tenues, moment obligatoire pour les Mac :. quelque soient leurs grades car elles font partie intégrantes du cérémonial.
En fin de tenue au RER, le Vénérable s’exprime ainsi « Je vous invite tous à un banquet frugal et fraternel, venez y gouter dans une société de frères, les charmes de l’égalité ».
Les Agapes sont d’une importance considérable. Méconnues, voire mésestimées par certains, contribuant pourtant fondamentalement à la cohésion de tous les frères. Car c’est surtout pendant ces Agapes que se nouent et se développent les liens forts, qui unissent les frères.
Après le formalisme des tenues, le temps des agapes permet de retrouver un intimisme propice aux échanges entre les frères et sœurs, qui se découvrent mieux les uns les autres et le repas, ce qui le compose, n’a pas d’importance, eu égard au plaisir qu’il procure lorsque chacun se sent bien avec ceux qu’il aime.
Les agapes permettent aussi à l’Apprenti de se « libérer » de l’astreinte au silence qu’il observe très longuement sur sa colonne du Nord ; il trouve ainsi la possibilité de se libérer de la tension accumulée durant la tenue. L’apprenti a également l’opportunité, de questionner ses ainés sur ce qui lui pose un problème, et ainsi obtenir des éléments de réponse.
Et le F:. Surveillant quant à lui, pourra mettre aussi à profit ce moment-là, pour délivrer ces consignes, ou des compléments d’instruction …. expliquer ou analyser les commentaires et observations des frères dont il a la charge, et répondre utilement aux questions doctrinales ou initiatiques qui peuvent être formulées.
J’ajoute que dans certaines loges, nul ne se soucie pendant l’Agape, des jeunes frères ou sœurs encombrés de tâches matérielles, comme le service de la table notamment …. Et ainsi ignorés les Apprentis ne peuvent s’intégrer, car isolés des autres frères ;
Aux origines, et dans la Bible… Agape, 1574 est emprunté au latin ecclésiastique Agape, du Grec Agapê « amour », qui en ce sens même, est également de la langue ecclésiastique, qui a pris, surtout au pluriel, le sens de « repas fraternel ».
« Agapê » provient du verbe Grec Agapan, dans la langue classique signifiant « chérir », mais non aimer au sens érotique, ce substantif appartient en propre à la littérature chrétienne. L’agapê est donc cet amour qui tend à l’offrande de soi au service de celui que l’on aime, non à la captation ou à la jouissance.
L’Agapê préside aux relations du chrétien avec Dieu (Jean 4,10), et des chrétiens avec eux, selon le commandement du Christ « À ceci, tous vous reconnaitront pour mes disciples : à cet amour que vous aurez les uns pour les autres (Jean 13,35) ».
Il est à noter que les repas pris en commun, distincts de la célébration de l’eucharistie, comptent parmi les manifestations de l’amour fraternel : ils sont devenus les « Agapes ».
Ainsi Les agapes représentent un temps essentiel des tenues des loges bleues, auxquelles elles sont indissociablement attachées.
L’agapê est l’expression de l’amour fraternel « Dieu est agapê » disait Jean, ce chemin vers la transformation de Soi, ce voyage sur le sentier menant à la Lumière, et le but auquel doit tendre le franc-maçon, « Agapê » préside à l’ouverture du cœur.
Source : l’excellent blog http://anck131.over-blog.com/
Protégé : Du profane au sacré… – 4°- 22 juillet, 2017
Posté par hiram3330 dans : Chaine d'union,Contribution,Perfection.... , Saisissez votre mot de passe pour accéder aux commentaires.Protégé : La Génération – 2°- 18 juillet, 2017
Posté par hiram3330 dans : Bleu,Chaine d'union,Contribution , Saisissez votre mot de passe pour accéder aux commentaires.PROPOS BADINS SUR L’INITIATION 16 juillet, 2017
Posté par hiram3330 dans : Recherches & Reflexions , ajouter un commentaireA travers les écrits de Jules Boucher notamment dans son livre La symbolique maçonnique j’ai tenté de comprendre ce que signifie le mot initiation que je rencontre dans tous les écrits émanant des frères à trois points. J’ai entrepris cette tentative de mise au point car elle s’avère être fondamentale dans toute recherche de la connaissance autre que la connaissance scientifique bien évidement. Aussi bien les Rosicruciens, que les Templier ou toutes sociétés ésotériques ce mot viens facilement à la bouche sans pour autant livrer sa signification profonde, réelle. J’ai posé la question à des Francs maçon sans obtenir de réponses satisfaisante où il était question d’un vague secret, ce qui a eu le don de me donner des boutons… Alors j’ai lu Jules Boucher pour savoir ce qu’il en pensait et tenter d’en tirer une définition satisfaisante pour le vulgum pecus dont je fais partie et dont les ésotéristes ne cachent pas mon appartenance avec un certain mépris.
Dans son avant-propos le célèbre Maçon ami de Fulcanelli écrit :
« La Franc-maçonnerie est une association qui garde bien vivantes certaines formes traditionnelles des enseignements secrets initiatiques »
Savez-vous que les contes tout comme certains aspect du folklore ne font pas autre chose ? Tel, par exemple, les contes de ma mère l’oie de Charles Perrault qui sont chargées d’enseignements « initiatiques » ? Nul n’ignore que Perrault était un ésotériste de grande valeur.
Ce que J. B. appelle « certaines formes traditionnelle des enseignements » laisse supposer, avec le mot « certaines » que tout cela est incertain, vague. Une valeur aussi fondamentale ne devrait pas s’y complaire… A moins d’ignorer ce qu’est réellement l’initiation. Mais ne soyons pas cynique puisque notre auteur mesurant l’imprécision de son propos tente d’être plus précis :
« La Maçonnerie ouvre la voie à l’initiation – c’est-à-dire à la Connaissance – et ses symboles donnent au Maçons la possibilité d’y accéder »
La Maçonnerie permet donc d’accéder à la Connaissance par le biais des symboles. Au premier abord cela ne manque pas de clarté. Sauf que le mot Connaissance est pourvu d’une initiale majuscule et que la manière d’utiliser les symboles reste à définir.
Le livre lui-même, fort bien documenté, donne de multiples explications (qui font mon régal) des différents symboles Maçonnique, ce qui est heureux. Sauf si l’on considère que le mot Connaissance inclue, par sa majuscule initiale, la dimension spirituelle. Dans ces conditions nous avons un conflit car l’étude symbolique reste matérialiste et de ce fait ne saurait conduire à la spiritualité et donc à la Connaissance.
Triturez un symbole, donnez-lui le sens que vous voulez, vous n’en tirerez que des spéculations intellectuelles. Dans le meilleur des cas une salade spirituelle plus ou moins brillante l’accompagnera avec une sauce onctueuse. Et cette sauce ne seras pas plus relevée que le sermon d’un curé conditionné par ses longues années passées au Séminaire. Les mots ne remplacent jamais les faits, les actions.
D’ailleurs les ecclésiastiques ont vite compris que le mot initiation provient de initium qui signifie commencement, c’est-à-dire « mis sur le chemin ». De ce fait ils renommèrent le baptême « initiation », comme si un marmot pouvait bénéficier d’une mise sur le chemin… Pour cela il faudrait baptiser les adultes comme à l’aube du christianisme qui à cette époque possédait des valeurs spirituelles à rendre jalouses toutes nos sociétés initiatiques.
La compréhension de l’initiation repose sur la compréhension du mot Connaissance.
Qu’est-ce que la Connaissance ?
Evidemment il est possible de se noyer dans les diverses opinions des philosophes sans sortir de notre bourbier de baratin. Leur exposé est logique certes, il est brillant, quelque fois un peu grandiloquent…mais cela reste un jeu de l’esprit qui ne nous fait pas évader du plan horizontal matérialiste. Les symbolistes manquent souvent d’ailes pour s’élever au-dessus du plan horizontal, au-dessus du plancher des vaches…
La question est : comment sortir du plan horizontal qui nous emprisonne pour accéder au plan vertical qui non libère ?
Une seule façon de procéder est de changer notre manière de penser. C’est ce que le Nouveau Testament, dans sa version grecque initiale, appelle Métanoïa.
Vous me direz que vous avez changé votre manière de penser vis-à-vis de nombreux sujets de votre vie. Je vous réponds que c’est bien de faire preuve de souplesse d’esprit et d’ouverture, mais cela ne change en rien votre manière de penser. Il est une loi que les écoles de mystère les plus ancienne appliquait : Il est impossible de changer notre manière de penser par l’intermédiaire de la pensée.
- Vous pourrez me rétorquer : mais alors il est impossible de changer notre manière de penser !
- Erreur, nous pouvons changer notre manière de penser sans utiliser la pensée.
- Là, je donne ma langue au chat !
- On ne peut changer notre manière de penser que par l’intermédiaire du corps. Et c’est cette utilisation particulière du corps qui fut à la base de tout changement mental pour pouvoir accéder raisonnablement aux prémisses de la connaissance.
A partir de là la connaissance quitte le verbiage des philosophes et spiritualistes pour s’inscrire dans la non-pensée et dans la perception directe qui caractérise le rôle de notre encéphale cérébral droit. C’est pourquoi les anciens traduisaient cette connaissance par des images révélatrices.
Gravure d’après le Liber chronicarium, 1495. Hermann Schedel (1440-1514)
Cette gravure est suffisamment expressive pour donner une définition de la Connaissance.
Le chercheur après un long périple finit par passer la tête à travers la voute étoilée pour découvrir le « mécanisme » de l’univers. Connaitre les lois de l’univers est le but ultime de la connaissance. Connaitre l’univers c’est se connaître soi-même et tout ce qui existe. La connaissance de soi n’a pas ici une connotation psychanalytique. Pourquoi ? Parce qu’elle procède par une introspection mentale, et le mental aliène notre pensée. Il nous empêche d’accéder au sur-rationnel grâce aux capacités particulières, je viens de le dire, de l’encéphale cérébral droit de notre cerveau.
La perception de la « mère l’Oie », pour employer l’expression de Perrault, est nécessaire. Qu’est-ce que la « mère l’Oie ? » Cabalistiquement c’est la « Loi mère », la loi fondamentale de l’univers. Remarquez en passant, qu’il n’y en à qu’une seule !
L’alchimiste Fulcanelli la traduit simplement en affirmant que :
« La chimie est la science des effets et l’alchimie la science des causes. »
En d’autres termes la Connaissance réside dans la causalité de tout ce qui nous entoure, y compris nous-mêmes.
De nos jours il devient plus facile d’en parler puisque les pionniers de la physique quantique confirment l’existence de cet océan des causes à l’origine et donc substrat, et génèse, de notre réalité. Elle est responsable des synchronicités qui sont des émergences ponctuelles, issues de cette causalité génésiaque, de cet océan des causes comme je l’ai dit précédemment. Les synchronicités perturbent notre réalité car elles ne s’inscrivent pas toujours dans le contexte normal de notre vie. Elles sont comparables à des récifs en plein océan. Leurs racines plongent dans tous les devenirs. Si elles s’inscrivent dans notre vie elles ont un sens qu’il nous appartient d’interpréter. N’oublions pas cependant que la langue de l’univers n’est pas la notre, n’est pas une langue vernaculaire. Que les cabalistes prennent note.
Cet océan des causes créateur de tout ce qui existe n’est pas une vue de l’esprit, ni un besoin des ésotéristes d’inventer des merveilles pour épater le chaland.
Voici ce qu’écrivait, en 1944, le père de la théorie quantique Max Plank :
« Toute matière provient d’une force et n’existe que par celle-ci. Nous devons présumer l’existence, sous cette force, d’un Esprit conscient et intelligent. Ces Esprit est ma matrice de toute matière »
Il s’agit donc d’un champ d’énergie universel unissant tout ce qui existe dans notre monde : les organismes vivants, les monts et les vallées de nos beaux paysages terrestres sans oublier l’espace et le temps et donc la vie et l’histoire de tout ce qui existe. Tout repose sur un canevas immatériel.
Mais Max Planck n’est pas le seul physicien à penser de la sortes, il en est de même pour David Bohm (1917-1992).
Comment voir les mécanismes de l’univers et donc accéder à la connaissance, comme le préconise la gravure précédente, si ce n’est en parvenant à ce canevas universel ? C’est cela le chemin de la connaissance et non celui des spéculations intellectuelles plus ou moins acrobatiques, plus ou moins brillantes !
La question que l’on se pose inévitablement est comment accéder à ce canevas qui nous permet d’accéder à la connaissance ?
Seule l’alchimie AU LABORATOIRE permet de répondre à cette interrogation. Les adeptes parlent de la nécessité d’œuvrer sur la matière première (invisible) et sur la première matière (visible, généralement un minerais). La matière première est appelée Esprit par Fulcanelli. Tout réside dans la captation et accumulation de cet esprit dans la première matière. C’est le premier pas de la connaissance qui aboutit à la pierre philosophale laquelle, dans une seconde étape, ouvre l’accès au canevas universel.
Tout ce qui précède est succin mais vrais, ce qui permet de dire que l’alchimie au laboratoire est plus spirituelle que tout ce qui se passe dans un oratoire qui n’est que la préparation à un face à face impitoyable avec l’invisible qui rejette bien des imperfections dont chacun de nous est abondement pourvu.
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