Protégé : La rose et la croix – 18°- 15 février, 2020
Posté par hiram3330 dans : Chaine d'union,Contribution,Rouge , Saisissez votre mot de passe pour accéder aux commentaires.Protégé : « Comment lier les notions de liberté et de devoir ? » – 4°- 14 février, 2020
Posté par hiram3330 dans : Chaine d'union,Contribution,Perfection.... , Saisissez votre mot de passe pour accéder aux commentaires.Message aux Grands Maîtres, aux Vénérables Maîtres et aux Frères et Sœurs constructeurs d’Harmonie 13 février, 2020
Posté par hiram3330 dans : Chaine d'union,Recherches & Reflexions , ajouter un commentaireMessage aux Grands Maîtres, aux Vénérables Maîtres et aux Frères et Sœurs constructeurs d’Harmonie
Mes très Chers Frères, Mes Très Chères Sœurs,
Sérénissimes Grands Maîtres Généraux et Grands Maîtres, Vénérables Maîtres,
Je ne voudrais pas laisser le temps filer sa toile sans que les Frères et les Sœurs de notre Ordre aient pu vous transmettre nos meilleurs Vœux pour cette nouvelle année.
Nous espérons, avec beaucoup de passion et de conviction, qu’elle pourrait, d’où que l’on vienne ou de quelle lumière nous soyons éclairés, être l’année du partage, de l’attention, de l’intérêt pour la façon dont nous combattons l’ignorance, pour les moyens que nous utilisons pour faire jaillir, en nous, la connaissance mais aussi pour faire connaitre les voies qu’utilise la vraie franc-maçonnerie pour atteindre cette universalité pleine et entière qui fait de l’homme et du vivant le magnifique témoignage d’une création si belle et si harmonique, car que nous soyons athées ou croyants en quelques forces spirituelles l’on ne peut qu’être étonné de la précision et la perfection avec lesquelles toute réalité est construite .
Notre humanité en a assombri les éclats. Sans doute revient-il à la Franc-maçonnerie, dans sa diversité, de faire que celle-ci prenne conscience de sa responsabilité et aborde un chemin de plus grand respect.
Dans cette optique nous formons le vœux que chacun, dans nos fonctions respectives, pourrait tisser des liens d’amitié pour le moins et … pour le mieux, établir de solides relations, sur le plan symbolique, philosophique et spirituel, en deux mots, de vrais échanges afin que notre rayonnement puisse instruire sur notre méthode et notre pertinence dans le but de faire évoluer notre monde vers plus de fraternité, encore pour le moins, et … pour le mieux vers plus d’Amour authentique.
Fraternellement Vôtre, par les nombres et les symboles qui nous sont connus
Gérard Baudou-Platon
Ordre Initiatique Ancien et Primitif de Memphis Misraïm
Présidence du Souverain Sanctuaire,
Solstice d’hiver 2018 et nouvelle année 2019
Comme l’évoque ma carte ci-dessus je fais le vœu, pour nous tous, de faire de 2019 le point de départ d’un réveil et d’une vaste prise de conscience pour tous les êtres que nous sommes.
Nous devons nous rendre compte que la nature et nous ne faisons qu’un … Le solstice de cette année est un rappel, par excellence, à cette exigence …
En reprenant ce qui était enseigné aux Compagnons nous découvrons, par l’astronomie, que cette année le solstice d’hiver a lieu, très exactement, le 21 décembre 2018 à 23H22’ 44’’ (heure de Paris) (*). Ce moment particulier, bien connu au premier siècle avant notre ère, fut décrit avec insistance, par Pline l’Ancien (Gaius Plinius Secundus). Personnage qui naquit en 23 Ap J.C. Il fut un grand naturaliste.(**), notion deux fois millénaires, qui semble oubliée, aujourd’hui, par les dirigeants de nos pays occidentaux plus prompts à la thésaurisation matérielle qu’à la grandeur de la connaissance philosophique.
Selon toute réalité et Symboliquement d’une grande puissance, le solstice d’Hiver est le moment de l’année où la nuit est la plus longue et, par conséquent le jour est le plus court. Magnifique image où l’être rentre en soi pour en tirer une « substantifique moelle » … moment, aussi, où le monde vivant retient son souffle … le soleil disparaitra-t’il, enseveli par les ténèbres ? … Non, assurément. Pourtant, nous sommes au temps d’un étrange phénomène. Pendant, environ, trois jours notre astre si important pour toute vie suspendra sa descente … 22 … 23 … 24 … L’azimut du lever et du coucher du Soleil (Sol) semblent figés d’où le terme latin « Sistere » (s’arrêter, se retenir) … puis le 25 notre Soleil reprendra sa quête d’amplitude, redonnant Vie et réchauffant la nature endormie … ainsi, est-il invaincu (Sol invictus) !!! … un nouveau cycle de respiration lumineuse nous est, dès lors proposé.
Cette année, comme s’il fallait rappeler aux bipèdes que nous sommes, l’importance de la nature et du respect que l’on doit à l’espace qui nous construit et articule, nous a offert la conjonction de deux circonstances célestes.
- La première est une pluie abondante d’’Etoiles filantes conséquente dont on dit qu’elle serait liée à des corps célestes en provenance de la « petite Ourse » (les Ursides), lieu céleste avec la grande Ourse qui constitue le point d’équilibre de notre vie terrestre !!! … (Le 4ième pilier de certains cénacles philosophiques ? (***))
- La seconde est que le 22/12/2018 à 18h18’2’’ nous avons vu apparaître dans notre ciel une magnifique Pleine Lune, or … Source de lumière et lumière réfléchie unies dans un même élan en une sorte de mariage … alchimique
Levant les yeux vers le ciel chaque nuit au lieu de les voir rivés sur notre sort terrestre, voire pire sur notre propre nombril, … sans doute y verrons –nous une magnifique voie lactée … Il émergera, alors, de notre âme cette assertion curieuse « … Et comme les eaux du Nil fécondent la Terre de Memphis, dans la saison shâ et au mois de Thot, ainsi les eaux d’en haut fécondent le Temple intérieur de l’Homme en la même et mystérieuse saison ».
La symbolique du solstice d’Hiver serait, naturellement, incomplète, si dans notre monde, elle ne faisait pas répondance au Solstice l’été !!!
En, effet, les anciens égyptiens nous parlaient « du lieu du début des temps ». Ce temps où le premier lever héliaque de Sirius était visible à l’œil humain alors que quelque instant plus tard se levait lui, aussi, pour accomplir le voyage de la plus grande amplitude, le Soleil. C’était le moment où la crue Nil commençait son œuvre, où Sirius naissait, pour la première fois, dans la poitrine de l’animal représentant la constellation du Lion, et où la voie lactée était dans l’exact prolongement de l’axe du Nil … c’était en 11.541 avant JC … magnifique symbolisme céleste imageant nos origines et le pouvoir créatif des forces cosmiques (****).
Voici une symbolique forte reprise par les scientifiques (Physique Quantique, notamment), par toutes les religions, les philosophes et les Hermétistes de tout horizon … il n’y a pas de hasard … il n’y a que des certitudes … à nous de les découvrir et de les incarner.
En plagiant les anciens Égyptiens avec leur calendrier en 360 jours et 5 Jours Épagomènes « Osiris », « Horus », « Seth », « Isis », « Nephtys », il me vient à l’idée que notre Solstice d’Hiver 2018 (nombre 11) nous suggérerait bien un changement complet de cap et de comportement. Voici une petite méditation à l’aube de la nouvelle année 2019 …
- Faisons du 25 une conviction que tout est UN … Que tout est lié, inter-relié … Que tout dépend de Tout … Tout est interdépendant … -1-
- Du 26 … que le Un devient Multiple … et que le Multiple est Unitif … que tout est polarisation et que celle-ci mène à la diversité Physique, philosophique et spirituelle … -2-
- Du 27 sachons que tout est Trinitaire … (Energie, Matière et Information), (Amour-Sagesse, Intelligence-Action et Volonté), (Sagesse, Force, Beauté) … -3-
- Du 28 Savoir que l’homme incarne un « Espace-Temps » précis et que « fini » et « Infini » s’abreuvent à la même source … -4-
- Du 29 apprenons que toute réalité est le fruit de notre propre vision et que toutes nos actions sont le résultat de que ce que nous devenons. Dès lors il convient de comprendre que vouloir changer le monde c’est, avant tout, se changer soi-même… -5-
- Du 30 prenons conscience qu’aucune action ne peut être juste si elle ne procède pas d’une harmonie entre le Visible et l’Invisible … la Terre ne peut vivre sans son « Ciel »… -6-
- Du 31 … surgit le nombre « 7 » rien n’existe, s’il ne s’inscrit pas dans un contexte évolutif. Toute réalité physique, philosophique, métaphysique, sociale et même économique se transmute, se transforme, est soumise à des cycles qui exigeant une nécessaire adaptation aux conditions imposées par de nouvelles émergences … -7-
La nouvelle année 2019 fait suite au 31. Elle est donc associée au nombre 8 qui symboliquement est associé à la notion du Fondement.
Forts de cela, que cette nouvelle Année soit la construction d’un espace-temps propice à la construction d’un futur basé sur une réelle harmonie entre toutes les formes de vie, qu’elle soit le foyer de la concorde, l’expression d’une Justice établie dans la sagesse et la compassion , que les richesses soit équitablement réparties et que le respect habite les hommes et les femmes qui foulent le sol de notre magnifique planète.
Avec mes chaleureuses pensées
Prenez soin de vous
Gérard Baudou-Platon
(*) Soit 07h22’44’’ à Gifu Japon – le 22/12/18 & 17Hh22’’44’’ à Montréal Canada … si pour le phénomène solsticial il se passe en même temps pour tous (Temps universel) il ne se situe pas un moment selon où l’on vit la nuit chez nous … au lever du Jour le lendemain pour nos amis Japonais et « at the tea times » ou en milieu d’après-midi le même jour pour nos amis canadiens
(**) Il mourut lors de l’Irruption Vésuvienne. Un graffiti en fixerait définitivement la date de ce dramatique phénomène au 24 Octobre 79 et non en Août de la même année.
(***) Les Anciens Égyptiens considéraient ce lieu comme étant le centre régulateur de l’univers, là où Maât régnait en Maître. Pharaon se devait d’être conscient de cela car il en était le garant de son application sur Terre. Tous les Temples et Edifices Sacrés étaient fondés sur cette relation … Thot et Seshat étaient ses référents …
(****) Si le symbole n’est pas la réalité mais peut donner un vrai sens à la compréhension de la vérité, la réalité peut devenir un vrai symbole … il en est ainsi du soleil et de la voie lactée qui viennent d’être évoqués. Après moult péripéties nous savons, maintenant, que la Voie l’actée contient des centaines de milliards d’étoiles toutes liées entre-elles par la gravitation. Sa forme serait « un mince » disque plat de Cent mille années-lumière de diamètre et de Mille années-lumière d’épaisseur … Dans ce disque notre Soleil effectue son périple à mi-distance du centre de la voie lactée et sa « frontière la plus extérieure » à une distance de 26.000 années-lumière à la vitesse de 220 km/s depuis sa naissance, il y a 4.55 Milliard d’années !!! … le système solaire ne représentant, lui, qu’un Cent millionième de la taille de la galaxie. Alors voici émerger un nouveau symbole : celui du pentagramme étoilé, qui nous suggère toute relativité dans notre façon de concevoir notre réalité, rien n’est le centre de rien, nous sommes à la fois acteur et observateur, il y a peu de chance, pour nous, d’être les seuls à pouvoir nous émerveiller d’une si belle création…
En partage … Un lien … Un calendrier
…
Un autre lien pour les institutions maçonniques … Bonne lecture et bonne écoute … …
10 clés pour comprendre le soufisme
Posté par hiram3330 dans : Recherches & Reflexions , ajouter un commentaire10 clés pour comprendre le soufisme
Longtemps enseigné dans des cercles d’initiés, il sort de la confidentialité au point de se hisser au sommet des ventes en librairie. Entre dogme ésotérique et nouvelle philosophie new age, le point sur ce courant mystique sujet à toutes les interprétations.
Par La Rédaction

Si l’islam est un corps, le soufisme en est le cœur”, écrit cheikh Khaled Bentounès dans Le soufisme, cœur de l’islam. Communément appelé mystique musulmane, le soufisme est un chemin spirituel balisé par des maîtres, qui permet par la purification de l’âme et l’expérience de l’amour, de l’humilité et de la fraternité, d’accéder à un état de grâce divine. Ce parcours initiatique s’achève inexorablement par un retour à soi-même, à travers la découverte que Dieu, les hommes et l’univers ne font qu’un. Aujourd’hui, alors que la spiritualité suscite un regain d’intérêt, la littérature du soufisme fascine et séduit. Preuve en est par exemple le succès commercial de Soufi, mon amour, l’histoire d’une bourgeoise américaine blasée qui découvre l’amour soufi à travers une biographie consacrée à Rumi, grand poète perse du XIIIe siècle, puis dans la relation cyber-épistolaire qu’elle entretient avec l’auteur de l’ouvrage. à mi-chemin entre le conte philosophique type L’Alchimiste, et la spiritualité facile d’un Eat, Pray, Love, le best-seller d’Elif Shafak est prenant, excitant, même un peu “dangereux”. Dangereux dans le sens où il peut réduire le soufisme à une sorte de thérapie spirituelle à la mode, plus exotique que mystique.
1. L’amour du divin
Le message d’amour au centre du soufisme est souvent source d’incompréhensions. En réalité, il est exclusivement amour de Dieu. Pour le mystique perse Al Hallaj, l’amour est un renoncement à soi, un “effacement du sujet en Dieu”. Il s’agit d’aimer Dieu puisque seul Dieu est. Pour ce faire, il est nécessaire de se connaître soi-même, de se délester de la jalousie, de l’intérêt, de l’intolérance et de la haine. Dans l’imaginaire soufi, le cœur est un miroir. Il faut le polir, le nettoyer, l’entretenir, pour espérer y voir le reflet du divin. à travers cet enseignement, le soufisme nous apprend ainsi à mieux aimer.
2. L’amour de l’autre
On retrouve la métaphore du miroir dans l’amour de l’autre. Pour le philosophe andalou Ibn Ârabi, l’amour se rapproche d’une idée de survivance en Dieu. En d’autres termes, Dieu se manifeste dans chacune de ses créatures, et l’amour tel qu’il existe entre les hommes n’est autre que celui de la présence de Dieu. Par conséquent, la beauté dans le soufisme est un reflet du divin, un indice qui oriente l’homme dans sa quête de la Vérité absolue, celle de l’Unité transcendantale entre les hommes et l’univers, et a fortiori le divin.
3. L’amélioration de soi
La finalité du soufisme est la purification de l’âme et la réalisation de soi en tant qu’homme universel, c’est-à-dire le dépassement d’un ego primaire, illusoire, en proie au vice et au mal, au profit d’un ego pacifié qui renoue avec son origine divine “primordiale”. Le soufisme prêche ainsi un équilibre entre l’expérience de la vie humaine et la quête de Dieu. L’accomplissement de l’homme universel nécessitant d’éprouver et de comprendre le positif et le négatif chez l’humain afin de quitter cette opposition et accéder au divin. Loin de prêcher un ascétisme primaire, le soufisme invite plutôt à prendre part dans la vie sociale, sans se laisser aliéner par les choses matérielles. “Manipuler la vie matérielle avec les mains sans jamais la laisser rentrer dans les cœurs. Les mains se lavent, mais pas les cœurs”, résume cheikh Khaled Bentounès, le guide spirituel algérien très respecté de la confrérie soufie Alawiya.
4. Soufisme et islam
Contrairement aux idées reçues, le soufisme n’est pas une voie dissidente de l’islam ni un syncrétisme né d’un métissage religieux mais le sens ésotérique (caché) d’une révélation exotérique (apparente) qu’est le Coran. Pour Icônes, Faouzi Skali, docteur en sciences des religions et président du Festival de Fès de la culture soufie, précise : “Le soufisme est une voie d’approfondissement spirituel liée à la tradition de l’islam. Elle n’est donc pas une voie (encore moins une secte) à côté, mais dans le prolongement intérieur de cette tradition”.
5. Dans la pratique
Il n’existe pas de soufisme sans une pratique des préceptes de l’islam. Le soufi est celui qui, en plus d’observer les règles de la Charia, en comprend le sens caché et y entrevoit un chemin qui le mènera vers la grâce. Organisés en confréries (tariqa), les soufis suivent des rituels initiatiques qui peuvent différer selon les régions du monde, mais qui comportent tous le “dhikr”. Pratiquée de façon individuelle ou collective, cette forme de litanie consiste à réciter de façon rythmique et répétée les noms de Dieu qui, d’après les soufis, contiennent toute la Vérité de l’homme, de Dieu et de l’univers.
6. Un message universel
Si dans certains pays comme le Maroc, le soufisme est très lié à l’islam, son intérêt spirituel ne se limite pas à une forme d’obédience. Ibn ârabi, dans un célèbre poème extrait de La Religion de l’Amour dit de son cœur qu’ “il est un temple pour idoles […] Il est les tables de la Torah / Et aussi les feuillets du Coran !”. Pour Icônes, l’écrivain et philosophe Driss Jaydane explique : “Le soufisme accueille bon nombre d’individus qui ne se reconnaissent pas dans le dogmatisme, ce qui ne veut pas dire que le soufisme n’est pas rigoureux. Le soufisme est une éthique de l’acceptation. Le soufi est trop préoccupé à se parfaire, à déjouer les pièges de l’ego, il prend tellement conscience de ses faiblesses, de ses imperfections, qu’il ne peut s’autoriser de juger son prochain.”
7. Soufisme “new age”
Si un proverbe soufi veut que le monde soit une institution médicale, et que nous soyons tous sur Terre pour soigner nos névroses et nos pathologies, le soufisme ne se résume pas pour autant à un simple mantra ou à une forme de thérapie personnelle. Néanmoins, il existe des rapprochements entre le soufisme et certaines disciplines thérapeutiques qui contribuent à populariser l’universalité de son message et de ses préceptes. La pratique du yoga par exemple est très liée à celle du dhikr dans ses exercices de respiration, de concentration et de recherche d’un noyau énergétique.
8. Art, soufisme et sensorialité
A travers la pratique de la musique, des chants et de la danse, il existe dans le soufisme une véritable passion, un débordement spirituel, une extase, qui participent à l’effort de communion avec le divin. Rumi, fondateur de l’ordre des derviches tourneurs en Turquie, en décrivant cette expérience, dit : “J’étais cru, j’ai été cuit, je suis consumé.” En effet, cette proximité avec Dieu, menée par l’ivresse et l’émotion de la musique et la danse, transforme le corps et l’âme dans une sorte de combustion, une union liturgique avec Dieu. Faouzi Skali explique que “comme la Turquie et les derviches tourneurs, le Maroc a aussi développé une tradition de danses, qui sont en réalité des mouvements du corps liés à des états spirituels, des chants et aussi une tradition de musique instrumentale. Historiquement, c’est précisément par le soufisme qu’il y a eu dans l’islam cette conjonction entre religion et culture, produisant ainsi une civilisation à la fois singulière et universelle avec un patrimoine littéraire, poétique, artistique, intellectuel et social très riche”.
9. Soufisme et créativité contemporaine
“L’imagination créatrice est très puissante dans le soufisme, dès lors que c’est une initiation, où tout est devant nous, et où la notion de transformation intérieure, de trajet vers une connaissance intérieure est imminente”, explique Driss Jaydane. Cette approche de la création artistique est d’ailleurs au cœur du travail de l’artiste franco-marocaine Najia Mehadji, dont les toiles reproduisent le mouvement des derviches et la révolution de l’ego telle qu’elle est enseignée dans le soufisme. Une relation entre art et spiritualité où il est davantage question de “révélation que de représentation, car la spiritualité est impalpable, invisible, abstraite, et demande donc une transposition qui se traduit pour moi à travers des formes lumineuses, épurées, essentielles, sublimées, qui se situent au-delà des significations et des limites imposées par les dogmes.”
10. Soufisme et modernité
Le message universel du soufisme apporte des réponses à la question de l’équilibre entre tradition et modernité, en prenant à la fois le contre-pied d’une tradition historiquement figée et d’une modernité éthiquement contestable. L’écologie, qui a priori n’a rien à voir avec la spiritualité, se retrouve spontanément dans l’idée de l’amour soufi qui s’applique à la création en général, au monde et à la nature en particulier. La problématique très moderne du dialogue inter-religieux est également une conséquence directe de l’éthique de l’acceptation de l’autre. Et dans le cadre particulier de la conception de l’islam, le soufisme constitue un paravent contre le fanatisme et la vitrine d’un islam paisible et fraternel. Pour Driss Jaydane, “le salafisme est l’ennemi juré du soufisme en réalité. Le salafiste ne parle de Dieu qu’au passé, alors que le soufi a compris que Dieu est présent”.
Par Houssine Benboubker.
Digression …Crystal Bowl 14 min Chakra Meditation~Notes CDEFGAB
Posté par hiram3330 dans : Digression , ajouter un commentaire
Protégé : Le Partage du pain et du vin au 14ème degré – 14°- 12 février, 2020
Posté par hiram3330 dans : Chaine d'union,Contribution,Perfection.... , Saisissez votre mot de passe pour accéder aux commentaires.Protégé : Le grade de Compagnon, fin du premier triptyque (…) – 2°- 8 février, 2020
Posté par hiram3330 dans : Bleu,Chaine d'union,Contribution , Saisissez votre mot de passe pour accéder aux commentaires.Protégé : La Voie Hermétique, dans la Quête du Principe – 18°- 7 février, 2020
Posté par hiram3330 dans : Chaine d'union,Contribution,Rouge , Saisissez votre mot de passe pour accéder aux commentaires.Livres … janvier 6020 6 février, 2020
Posté par hiram3330 dans : Livres , ajouter un commentaireLivres
Même ne sachant ni Lire, ni Écrire …
Ce mois ci j’ai épelé avec un grand plaisir, entr’autres :
Δ
le livre de BELLIVIER/BAUDOU-PLATON/GALLOIS/IMBERT/QUERUEL/ROUSSEL
» RÉPONSE A LA « DÉCLARATION SUR LES ASSOCIATIONS MAÇONNIQUES «
Δ
le livre de NICOLAS TELLOP
« UN SONGE DE CORTO MALTESE «
Δ
le livre PAUL, RENÉ ET CLAUDINE BOUCHET
« LES DRUIDES – SCIENCE ET PHILOSOPHIE «
Δ
le livre
« L’ATLANTIDE ET LES ATLANTES«
Δ
Chris
janvier 6020