Le Temps … 7 février, 2021
Posté par hiram3330 dans : Recherches & Reflexions , ajouter un commentaireLe Temps
Le temps
La Déesse Neith ….
(Inscription au fronton du temple de Saïs)
« Je suis ce qui est, ce qui a été, ce qui sera,
Nul n’a jamais soulevé mon triple voile noir.
Le fruit que j’ai en engendré est le « Soleil » »
Le compagnon de Neith est Oupouaout, l’ouvreur des chemins … Avec Neith nous sommes dans la sphère des « Shemsou-Hor » et dans la mouvance des Grands anciens …
L’apprentie, Noen, dans le Temple du Rite Ancien et Primitif de Memphis Misraïm, Voie Orientale, de sa colonne du septentrion doit tendre l’oreille, ouvrir les yeux, à chercher à comprendre par le cœur, par l’esprit … par la raison … Elle contemple cet espace considéré comme « sacré » … Son chemin parcouru depuis son statut de profane vers une « initiée ayant reçu la lumière » l’a conduit à se confronter à un ensemble de symboles. Chacun d’entre-eux parle à son cœur et à son âme et éveille en elle une connaissance particulière.
Il est à propos de dire « connaissance » car la « Franc-maçonnerie n’étant pas un système de transmission dogmatique », elle n’érige rien, à partir des messages qu’elle suggère, comme une vérité absolue ou devant être reçu comme telle » … son rôle : la révélation de soi … le « Connais-toi, toi-même et tu connaitras l’univers et les dieux » … ainsi la vérité exprimée par chaque Franc-maçon sera la vérité qu’il conçoit en son âme et conscience … Vérité qu’il apportera dans l’Athanor de la loge( ou de l’atelier) afin qu’elle se confronte aux miroirs de ses alter-égaux
L’Apprenti (Terme générique), après un parcours particulier « Profanum », aura été attiré par le « Naos », par la « circulation de la lumière » puis il aura côtoyé une démarche très instructive grâce à l’examen d’un « Compagnonnage particulier : celui de Platon » … un voyage, d’abord intérieur, s’il en est, au sein d’une ancienne Égypte qui reste, aujourd’hui d’une richesse absolue en ce qui concerne l’accès au « savoir » et à la « connaissance ». Quels autres éléments symboliques lui sont-ils suggérés dans le Temple qu’il côtoie, maintenant ?
Une juste apposition de la lune et du soleil, une Houppe dentelée suggérant 12 fenêtres dans la voute céleste, chacune d’entre-elles évoquant un symbole que tout profane associera à la représentation de l’infini … mais aussi, d’un événement Cosmique qui fut à l’origine de tout …
Voici, donc, deux éléments qui interpellent profondément l’apprenti. Sans doute a-t ‘il raison car voilà deux symboles qui lui parlent en profondeur et qui désignent, enfin, quelque chose de « vivant » … en un mot le « mouvement » …
L’un apporte la lumière et réchauffe la Terre et son absence détermine la nuit … l’autre rarement visible le jour trône la nuit … soulignant des phases que le psychisme humain identifie à diverses situations réglant sa vie de façon quasi intime … L’un rythmant jour-nuit et ensoleillement de toute la nature selon une judicieuse dilution orchestrée par les saisons … l’autre présidant à la germination … Oui, le couple « Soleil – Lune » nous parlent de Vie et de Cycle … de Cycle de vie … et d’alternance.
Noen sent que la nature est « palpitante », qu’elle pulse, qu’elle construit inéluctablement, qu’elle conduit une création suivant un ordonnancement, manifestement, sans faille …
Voici … qu’apparaît ce qui se succède, ce qui est simultané, ce qui est occurrent, ce qui disparait puis revient. Voici, alors, des séquencements d’événements de toutes natures d’où émerge l’idée d’une Horloge … le Calendrier et leurs phénomènes récurrents … Les Marées … le pouls humain … le souffle dont on dit qu’il peut être Cardiaque ou Mental … le rythme social … économique … politique … tout semble alternance …
Tout est mouvement et transformation quelle en est la cause ? Ou les causes ? …
… Le Temps …
Nécessaire ou inutile …. Présent ou Absent … Réel ou conceptions opportunes …
Le mouvement … Un concept claviculaire pour comprendre la Vie conduit à cette notion partageable par tous les chercheurs du Monde entier qu’ils soient scientifiques ou ésotéristes convaincus … car, en effet lorsque l’on évoque un mouvement il est difficile de ne pas le relier à un rapport « Espace / temps » voilà, un mouvement uniforme puis … un nouveau rapport entre le précédent rapport avec de nouveau le temps … né, par conséquent, l’accélération ou le mouvement uniformément varié sous l’action de forces, de gravitation (concept à l’œuvre dans tous les univers)… ainsi nous vient à l’esprit une nouvelle notion : « l’espace-Temps » … terme définissant les caractéristiques vivantes d’un lieu, partie du monde manifesté qui nous entoure.
Qu’est-ce que le temps ? Si d’aventure il est, assez, simple de définir « l’espace » (ce qui reste à démontrer) parler de la notion de « temps » est d’une grande complexité. Pour l’heure l’apprenti sentira naturellement qu’il faille, à son stade, faire appel à l’intuition.
La logique humaine nous fait concevoir que la cause d’un phénomène est, forcément, antérieure au phénomène, lui-même. Lorsqu’il se produit il est impossible de revenir en arrière … la flèche du temps a une origine et une seule direction !!! … peut-être, peut-être ?
Pourtant il y a le « temps objectif », le « temps subjectif » … derrière le terme « Temps » émerge une complexité de notions toutes aussi vraies et toutes aussi essentielles … qu’est-ce que : la simultanéité, la succession, la durée, le changement, l’évolution, la répétition, la « synchronicité » chère à notre frère Young … le devenir
Le temps crée, use, détruit, sans jamais reconstruire ce qu’il détruit … il élimine mais il construit … jamais la même chose … enrichit-il ? Adapte-t’il ? rend t-il adéquat ?
Le temps séquence les phénomènes (actions, réactions, rétroactions, évaluations, adaptations, …), la pensée, l’humanité … quel était le temps des civilisations disparues (le temps de l’Atlantide, le temps de la Mésopotamie, celui de l’Egypte ancienne, d’Alexandre le Grand), le temps de la chrétienté … celui de Saint Augustin, pas celui des Arabes ni celui des Chinois, le temps du moyen-âge. Il n’est pas le temps du Siècle des Lumières, ni celui du 20ième siècle … celui des ténèbres mais aussi des révolutions industrielles, le temps du 21ième siècle qui n’est pas le temps de la construction des pyramides ni celui des cathédrales … c’est celui du temps raccourci, de la communication, de l’inter-connectivité … celui des réseaux sociaux, de l’événement médiatique immédiat, des technologies mobiles, celui la prolifération mathématique et des espaces multidimensionnels …
Mais alors ce temps, que signifie-t-il ?, y a-t-il un temps absolu ? Un temps relatif ? Existe-t-il, seulement ? Ou est-il tout simplement multiple et associé juste à une configuration … locale ?
Aristote nous explique cela : « Puisque le passé n’est plus, puisque l’avenir n’est pas, encore. Puisque le présent n’existe déjà plus dès qu’il a commencé d’exister comment pourrait-il être … un « être temps » … Bergson, lui fera la distinction entre temps objectif et temps subjectif et dira « le temps est celui qui est vécu er ressenti par chaque être humain » …
Descartes, Kant professent l’idée que « le temps n’existe que selon l’esprit de l’homme ». Une manière de saisir l’ensemble des événements reposant sur la conscience humaine … l’homme non conscient serait-il, alors, hors temps ?
Mais revenons à Galilée qui nous confirme que « le temps est une valeur quantifiable susceptible de mesurer le mouvement » examinant la chute des corps il comprend, alors que la vitesse acquise est proportionnelle au temps de chute !!!! (Belle démonstration pour dire que le temps appliqué à lui-même nous projette dans un autre monde celui des forces d’attraction ou de gravitation et sa conséquence première : l’accélération des masses)
Newton mais aussi Stephen Hawkins évoquerons la théorie du temps absolu « avec une bonne horloge le temps devient le même pour tous »
Mais il existe un temps objectif … celui des objets célestes (-5000 Chine), celui des Clepsydres (horloge à eau) (-2500 Mésopotamie), celui des sabliers (1300), celui de l’horloge de Huygens qui utilisa le pendule (1656) … puis celui du balancier à spirale (1675) … l’invention du Chronomètre marine par John Harrison (1761) … les premiers chronographes au 10ième de seconde en 1821 … l’horloge Astronomique, horloge Atomique … Le temps de cosmologistes … qui détermineront l’origine de toutes existences (13,7 Milliard d’années pour notre univers … 4.5 Milliard d’année pour notre espace solaire et notre planète Terre, 3,5 million d’années pour voir apparaitre un bipède …
Avec Albert Einstein … le temps absolu n’existe pas … il est relatif et se définit dans une notion connue sous ne nom « Espace-Temps » (au moins trois dimensions + une pour simplifier). Il sera, alors, important de signaler le paradoxe des frères jumeaux de Paul Langevin. Pour ce dernier le temps n’est pas le même, lorsqu’il est évalué dans deux espace-temps en mouvement l’un par rapport à l’autre. Une horloge placée dans l’un et l’autre de ces deux espace-temps montrerait que l’une et l’autre se « désynchroniserait » … ce qui implique la valeur du temps dans l’un et dans l’autre des espaces-temps n’est plus la même !!!! (Phénomène parfaitement vérifié pour les satellites dont l’horloge embarquée détermine les résultats du système GPS). Il est, dès lors nécessaire des systèmes permettant la parfaite synchronisation avec notre planète Terre.
Enfin toute la famille des physiciens quantiques, pour les désigner … Planck, Einstein pour une part, De Broglie, Bohr puis Pauli, Heisenberg, Jordan, Dirac … et enfin Schrödinger, Born … tous ayant concouru à modéliser un monde subtil grâce à la description de « fables » permettant de décrire des réalités physiques expérimentées et évaluées selon des probabilités crédibles et de dire que le vide interstellaire et atomique est en fait un « plein » (nos ésotéristes nous l’avaient suggéré) un plein d’in-formation circulant à des vitesses qui sont de l’ordre de 20.000 fois la vitesse de la lumière ce qui démontre l’interrelation entre tous les éléments de l’univers, l’intrication de toutes formes de réalité, le principe de non localité, la croyance en la présence de multi-univers mais aussi d’un méta-univers produisant in-formation et processus de création ordonné … allant même à penser que la présence d’un champ A (Champs Akashique ?) pourrait être la référence de tout système d’où peut émerger vie et conscience … Qu’elle lien entre cet Akasha et les sources de l’âme ? … quel lien entre ce que l’on vient d’écrire et notre capacité à changer le vieil homme que nous sommes ?
Cette photo, particulièrement symbolique du lien entre l’homme et le cosmos, a été tirée du blog dont je mets, ci-dessous, le lien …
https://allevents.in/neuchatel/physique-quantique-et-loi-de-l’attraction/1134548449936857 …
Ainsi pour l’apprenti … lorsque le moment est venu … lorsqu’il se trouve sur les parvis … il accomplit le passage d’un monde profane vers un monde sacré … l’un semble mettre en œuvre de multiple façons d’évaluer les dimensions temporelles qui y sont attachées. Dans le temple d’autres dimensions temporelles se font, dès lors, jour … elles ont trait aux dimensions profondes qui construisent toute vie, toute création, au travers d’un souffle qu’il faudra sans doute découvrir. Dans tous les cas, son corps, son esprit, du fait de l’incarnation qu’il expérimente, ici et maintenant, devra prendre en compte ces deux espaces … son temple intérieur & son temple extérieur.
Le Rite Ancien et Primitif de Memphis Misraïm, Voie Orientale notamment, est un Rite dont la vocation est, dès le degré d’Apprenti, d’apprendre à intégrer de nombreux champs ou plans de réflexion … Symbolisme, Philosophie surement mais aussi Physique, Mathématique, Métaphysique, Hermétique … ainsi l’apprenti souhaitera devenir Compagnon car l’apprentissage des Arts Royaux lui sera d’un grand secours pour … entrer en lui-même … et intégrer tous les temps qui structurent sa propre vie.
Faire mourir le vieil homme qui est en nous pour se régénérer en Homme réalisé c’est-à-dire devenir un être conforme et incarnant en tout point l’harmonie universelle des forces primordiales
Noen, a appris que l’espace est remplit de l’Energie, de Matière … mais le Temps. Si la vie est Mouvement alors l’espace a besoin de Temps ……. le « Temps » … est-il discontinu ?, est-il linéaire ?, est-il cyclique ? Est-il relatif ? Est-il uniforme ?…
Notre Sœur Noen se rappelle de ses premiers cours de physique … lorsque relation était faite entre Espace et Temps
- Le mouvement uniforme … espace parcouru divisé par le temps qui déterminait la vitesse
- Le mouvement uniformément varié qui était la variation de vitesse divisée par le Temps et l’amenait à la notion d’accélération … s’il y a accélération alors elle devait imaginer « quelle force » était à l’œuvre pour cela puisse se produire.
Dès lors le facteur « temps » est de la plus haute importance à la fois sur le plan des différentes sciences dites objectives mais aussi sur le plan de l’organisation des sociétés (lorsque le temps des changements technologiques, des systèmies organisationnelles et même de l’évolution des savoirs ne sont plus en symbiose avec le temps individuel, intérieur du monde vivant et notamment de l’homme)
Que nous disent les anciens ?
Qu’Il existe des enseignements issus des Egyptiens et datant du 1ier siècle, connu sous le nom de « Corpus Herméticum » … il exprime le fondement d’un système de croyances qui voyait une connexion entre le cycle des étoiles, celui des hommes et des choses terrestres … « Dieu organisa le Zodiaque en accord avec le cycle de la nature …. Et conçut une machine secrète (le Système Stellaire) associé au destin infaillible et inévitable auquel tout, dans la vie des hommes, de leur naissance à leur destruction finale, sera nécessairement soumis … et tout autre chose, sur Terre, dépendra également du fonctionnement de cette machine »
L’égyptologue Richard Wilkinson explique que jusqu’à des temps forts reculés trois grands thèmes : la structure cosmique originelle, la fonction cosmique dans le présent et la régénération cosmique … pouvaient être considérés comme récurrents dans le symbolisme des Temples Egyptiens ….
Rundle Clark précise que tous les rituels et les fêtes pharaonique de l’Ancienne Egypte étaient « la répétition d’un évènement ayant eu lieu au commencement des Temps » ….. « Les principes fondamentaux de la vie, de la nature et la société avaient été déterminés par des Dieux depuis longtemps, avant l’établissement de la Royauté … cette période, appelée Zep-Tepi « les premiers Temps » dura du moment où « le grand Dieu » fit son premier mouvement dans les eaux primitives jusqu’à l’intronisation d’Horus et la Rédemption d’Osiris … tous les mythes authentiques relatent des évènements de cette époque » … (Jubilée Heb-Sed …. Le Zep-Tepi Heb-Sed ou le Hed-Sed des premiers temps … Zep-Tepi Wahen Hed-Sed ou la répétition du Hed-Sed des premiers temps)
Ces fêtes Hed-Sed consacraient « Pharaon » apte à faire corrélation entre Ciel & Terre afin d’assurer Fertilité, Santé et Richesse
Ces fêtes étaient en relation avec ce que l’on appelle le « Cycle Sothiaque » …. Pharaon suivait, alors, le trajet du Dieu Soleil Rê-Horakhty (Horus de l’Horizon)
Le cyclique sothiaque correspond au temps qu’il faut pour que le temps présent revienne à l’identique lorsque l’on compte la longueur d’une année en 365 jours … alors que manifestement la révolution solaire telle qu’elle est calculée est de 365 jour 2422
En effet si l’on considère que le Soleil fait une révolution en 365 jours ¼ (soit 0,25 jour en plus) … l’on constatera, si nous ne prenons en compte que 365 jours, qu’il nous faudra 365/0,25 soit 1460 ans pour « resynchroniser » les deux calendriers … année civile & année Sothiaque ##
Le Cycle Sothiaque concerne le lever héliaque de Sirius à l’Horizon … si cet évènement fût constaté en l’an 139 ap JC … alors le Zep-Tepi devrait avoir eu lieu (139 -1460) 1321 Av JC …. Ou 2781 av JC …. Ou 4241 av JC … 5701 av JC …. … … 11541 av Jc
Ainsi une fois tous les 1460 des super Jubilé étaient célébré « le retour du Phénix » … les premiers temps » pourraient bien être à cet âge d’0r ou pour la première fois l’homme aurait vu Sirius pointer à l’Horizon … dans le livre « le Code Secret des Pyramides » (Robert Bauval) un chercheur utilisa le calculateur Starrynight qui utilisait un logiciel astronomique ultra performant dans la reconstruction du ciel cosmique en fonction d’une date donnée) et proposa que cet évènement aurait eu lieu en 11.541 avant JC !!!
« A ce moment Sirius émergeait au Sud de l’Egypte …. Un observateur tourné vers l’Est aurait vu, simultanément, le lever d’une autre légendaire constellation … l’astronome Nancy Hathaway décrit ce moment avec lyrisme « la constellation du Lyon ressemble à un animal dont elle porte le nom … un triangle d’étoiles trace le contour de la patte arrière …. L’avant de la constellation comme un point d’interrogation géant retourné, profile la tête, la crinière et les pattes avant … au pied du point d’interrogation de se trouve « Regulus », le cœur du lion » »
Sur le plateau de Guizeh il existe un Lion tourné vers l’Est que l’on nomme le Grand Sphinx …. Entre ses pattes se tient une grosse pierre couverte d’inscription dont celle-ci « ceci est le lieu Splendide du Premier Temps » …. (Message ésotérique du Sphinx selon Etienne Guillé : Savoir, Vouloir, Oser, se taire)
En 11541 ans avant JC … la voie lactée se trouvait, alors, dans l’axe du Nil …. « Ainsi les eaux d’en haut (la voie Lactée) fécondait les eaux d’en bas (le Nil) » …. Et notre rituel ajoute « en la même mystérieuse saison » … en ce temps, Sirius, le Phenix-Bennu s’était posé et avais mis en marche le « Temps »
Les Egyptiens de 2781 avant JC (date du Retour de Sirius … la réapparition du Phénix) fut le départ de la construction du complexe pyramidal de Guizèh et de l’implantation des Temples … cette disposition représentait dans son intégralité la cosmologie, le renouveau cosmique et l’autorité cosmique qui affectait les Egyptiens … les prêtres d’Héliopolis se mirent à mettre en œuvre l’aménagement de la région de Memphis et d’Héliopolis
Mais une autre forme de Temps peut être pointée par la raison : c’est le grand cycle Solaire … comme le cycle Sothiaque il est déterminé par le fait que une révolution solaire se fait en 365 jours et 0,2422 ou pour simplifier 0,243 jours … ainsi basée sur une année de 365 jours … le dit Cycle se régénère tous les 365/0,243 soit 1506 ans … ce sera le retour du jour de l’an au Solstice d’été … ce Cycle se nomme « le Grand Cycle Solaire »
Enfin le « symbole solaire » de notre Temple (et le luminaire du tous les mondes vivants) nous invite, toujours, en relation avec notre planète « Gaia » (Note Terre-mère) à prendre en compte une autre notion …. La « précession des équinoxes » qui fut bien comprise par les Egyptiens …. En témoigne la construction de temples de Satis bâtis en Eléphantine, les temples d’Horus construit sur la colline de Thot … les Temples d’Isis à Dendérath … ce cycle est de 25.960 ans … ce cycle sera nommé « la grande Année »
Précisons un peu :
S’agissant de la Grande Année … pour simplifier nous dirons que la précession des équinoxes fait croiser la route du soleil avec l’équateur de la Terre (« point vernal ») … avec un recul de 1° tous les 72 ans dans le champ Zodiacal …. Ainsi faudrait-il (72 ans * 30 soit 2160 ans) pour reculer d’un signe …. Pour l’exemple, selon les données astronomiques, l’Ere du poisson aurait débutée en -130 Av JC … et verrait sa fin en 2030 Ap JC …. Là commencerai l’ère du verseau !!! ….
Il conviendra de noter que l’Ere du Poisson, nommée « ère de César » …. A vue épopée Christique se développer sous le symbole même du Poisson : l’évangéliste Luc en sera témoin et porteur du symbole …
Pour parcourir l’écliptique dans sa totalité, c’est à dire les douze constellations, le temps serait de 2160 * 12 soit 25920 ans
Profitons d’en être à ce point pour compléter une définition naturelle du découpage temporel de notre espace Terre. De façon classique que cela soit dans l’hémisphère Sud comme au Nord au niveau du +- 45° parallèle lorsque le Soleil passe au point Vernal, il déterminera un point « Zéro » pour nos saisons … entre le 19 et le 21 Mars ce sera, pour l’hémisphère Nord le « Printemps » (en 2016 le 30/03/ à très exactement 5H30’11’’) … puis l’Eté … Puis l’Automne … enfin l’Hiver … (et l’inverse pour l‘hémisphère Sud) Il n’y a pas lieu de préciser plus mais il nous sera facile de comprendre que les énergies et la lumière associées à ces saisons orchestreront la magnificence de la création sur notre Planète Terre
De même rappelons qu’un autre effet et non des moindres !!! sera mis en œuvre par un autre Symbole : « La Lune » … avec son cycle de 28 jours en moyenne … au moment de l’équinoxe de printemps 2016 … la pleine lune était le 23/03 …
Sur le plan astronomique :
- Nouvelle lune le 09 Mars
- Premier quartier le 15 Mars
- Pleine Lune le 23 Mars
- Dernier quartier le 31 Mars
- Nouvelle lune le 7 Avril
Là, encore, inutile de préciser, ici, toutes les conséquences tant elles sont nombreuses sur notre environnement et même en médecine !!!
Voilà la magie des Cycle … mais revenons, quelques instants, à l’ancienne Egypte … lors de l’écoulement d’une année le fait important sera la crue du Nil … de cet événement s’amorcera le début de la nouvelle année …. Moment de la fécondation du Nil par les eaux d’en haut …. et sa conséquence bienfaisante … la crue du Nil charriant les limons nécessaires pour la nourriture des hommes et des animaux
La montée des eaux commençait fin juin (21 Juin) … et se terminait fin Septembre..
… en l’an 2781 av JC qui était un nouveau début du Cycle Sothiaque soit une image des « premier temps » Sirius avait disparu 70 jours avant … le 21 Juin, jour du Solstice d’été … il réapparait, juste avant le lever du Soleil … les astronomes égyptiens n’ont pas pu s’empêcher de remarquer une triple coïncidence : Levé héliaque de Sirius dans la constellation du Lion, Solstice d’été, le début de la saison de la crue du Nil …. Ainsi les Egyptiens voyaient dans les mystérieux 70 jours qui précédaient la renaissance du Nil une période de transformation magique du « Douat souterrain » menant de la mort à la renaissance ….
Ainsi s’établissait la première saison : « Akhet » (Inondation) … Comprenant 4 mois (Thot, Phaopi, Athyr, Choiak) … puis la saison « Peret » (émergence) comprenant 4 mois aussi (Tybi, Méchir, Phamenoth, Pharmaouti) …. Enfin la saison « Shemou » de 4 mois également (Pachons, Payni, Epiphi, Mesori)
Suivaient … les jours épagomènes …. – le jour d’Osiris – d’Horus, – de Seth, – d’Isis, – de Nephtys, … la crue du Nil … le jour suivant ce sera le premier jour du mois de Thot … en ce temps-là cela devait être le 19 juillet
Dès maintenant l’Apprenti notera que toutes ces « intuitions » sur la notion de temps seront présentes partout, dans toutes les civilisations, dans toutes les religions, dans toutes les sensibilités initiatiques, mais aussi dans tous les calendriers profanes !!!!
Concernant notre Ordre, l’OIAPMM, notre Calendrier a retenu le décodage scientifique du symbole …. crue du Nil le 19 juillet …. Adombrement de Terres de Memphis après la gestation du Nil – 29 Aout (+ 40 jours) …. Retrait des eaux le 30 Septembre
Dans ce cas : Les jours épagomènes que nous avons retenus …. – 24 Aout :: Osiris – 25 Aout :: Horus, – 26 Aout :: Seth, – 27 Aout Isis, – 28 Aout Nephthys, … puis Le 29 Aout la Maturation/Accouchement du Nil … le 29 Aout, ce sera le premier jour du mois de Thot …
Les deux Calendriers sont, pourtant, éminemment intéressants sur le plan symbolique … :
- le premier fait partir la nouvelle année au jour présumé de la montée du Nil … ainsi la nouvelle année commence immédiatement (le 19 juillet) par la gestion d’un processus nouveau … d’abord intérieur puis extériorisé ….
- Alors que le second exprime symboliquement que la nouvelle année commence lors de l’accouchement du Nil des limons nécessaires à la production de la vie … en effet la disparition de Sirius pendant 70 jours préfigurerait la construction de la première trame présidant à la constitution de l’acte d’amour nécessaire à la production de toute action dans le visible … ce qui deviendra visible ce sera le début de la crue du Nil …. Le Nil accouchera, alors, de toutes les potentialités nécessaires à la production des richesses et que 40 jours plus tard … ce sera l’accouchement … le 29 Aout des terres fécondées par les substances célestes et du Nil Terrestre … cette date, alors enclenche un nouveau cycle annuel …
Les Anciens égyptiens ne semblaient pas vouloir établir une chronologie de référence et laissaient de côté la chasse au temps qui nous préoccupe tant, aujourd’hui. Seuls les cycles les intéressaient puisqu’ils rythmaient à ceux-ci leurs vies et leur richesse …. L’alpha et l’Omega du temps leur étaient indifférents … Tout était au temps de l’an 000.000.000 de la Véritable Lumière … c’est-à-dire un temps de l’indéfinissable « origine du temps »
Une convocation à une tenue du 22 Octobre 2016, par exemple, se traduira au sein de notre rite par le texte suivant :
« J’ai le grand plaisir de vous informer que le 25 du mois de Paophi de la Saison Sha de l’an 000.000.000 de la V...L... soit l’an13.557 du « Zep Tepi » Vous êtes cordialement invités à venir partager nos Travaux Fraternels, en Tenue de Loge dans un lieu empli de Mystères, très éclairé par la Lumière d’Egypte ». Sachant que le Zep-Tepi fut évalué à l’an -11541 … et la nouvelle année commençant le 1ier Jour de Thot soit le 29 Aout dans notre Calendrier.
D’autres sensibilités utilisant notre Rite utiliseront d’autres dates … le choix des « origines » et dès lors significatifs sur le plan initiatique, philosophique, politique ou sociologique … le temps ne « compte » pas seulement, il situe un peuple dans sa référence historique
- L’accès au trône de Ramses II : -1292 av JC
- Réunification de l’Egypte par Menès : – 3150 av JC
- Mise ne place de l’année Héliaque : -2800 av JC
- Construction de la Première Pyramide : -2628 av JC Djoser
Au sein de l’année égyptienne, encore des Rythmes (cf. Supra).
Comme nous l’avons déjà évoqué, notre Rite avec ses 90 degrés initiatiques traditionnels doit nous mener vers une condition propice à l’éveil … ainsi dans la recherche d’une définition « du temps » nous avons pu appréhender le fait que rythme cosmique, Rythme terrestre et Rythme du vivant pourraient bien être lié de façon intime. La Médecine Traditionnelle Chinoise en est un exemple. C’est une médecine basée sur la maitrise des énergies, de la matière … et du Chi qui garantit les bons équilibres et les transformations nécessaires à l’entretien de cette vie si fragile dont la durée dépend de notre capacité individuelle à « s’adapter ». Elle nous enseignera que l’année Terrestre verra le siège, pour la biologie humaine, d’un cycle très précis qui conditionnera notre état de santé. En voici le découpage :
Le printemps : du 07/02 au 05/05 … 46 jours avant et 47 jours après notre Équinoxe du 21/03 … en ce temps-là ce sera le règne du « Air » (le Vent)
L’été : du 06/05 au 06/08 … 50 jours avant et 47 jours après notre Solstice d’été (environ 21 juin) … en ce temps-là ce sera le règne du « Feu » (la Chaleur)
L’Automne : du 07/08 au 06/11 … 47 jours avant et 46 jours après notre Équinoxe du 21/09 … en ce temps-là ce sera le règne du « Eau » (l’Humidité)
L’Hiver : du 07/11 au 06/02 … 47 jours avant et 42 jours après notre Solstice d’été (environ 21 Décembre)… en ce temps-là ce sera le règne du « Terre » (la sècheresse)
En « MTC, Médecine Traditionnelle Chinoise » Santé, source de maladie et traitement seront évalués en référence à ces différents cycles
Maintenant, tenter de placer la création dans une histoire cosmique nous amènera, encore pour l’exemple, à méditer sur le déroulement de l’œuvre cosmique selon les années divines (hindou) … selon une source … un jour de Brahma (le Kalpa) comprend 14 manvantaras …. Un Manvantara (nous sommes dans la 7ième) est composé de 64.800 ans … Ces 64800 ans ordonnées selon la relation mythique 4,3,2,1 ….
4/10 de 64.800 * 4 …. 25.900 ans c’est le Krita – Yuga ou « Sattwas » … l’âge D’or
3/10 de 64.800 * 3 …. 19.440 ans c’est le Treta –Yuga ou « Rajas » … l’âge d’Argent
2/10 de 64.800 * 2 …. 12.960 ans c’est le dwapara-Yuga ou « Tamas » … l’âge d’Airain
12.960 ans ce sera la grande Année selon des Grecs et les Perses
1/10 de 64.800 …. 6480 ans c’est Kali-Yuga ou « Tamas » …. L’âge de Fer …
Il sera aisé de constater que un Manvantara contient 5 Grandes années Grecques et Perses (12.960 * 5 = 64.800) … dans ce cas, si la fin du cycle est en 2030 …
- La première grande année : de -62.770 à -49.810 c’est celle de l’hyperboréenne et primordiale … c’est la disparition du peuple primordial … (Continents : Hyperboréen, polaire, Tula) celle peut-être représentée par « la lignée biblique de caïn » (élément Quinte-essence) …. Selon Guénon … le déluge Biblique -49.818 … ,
- La deuxième grande année : de -49.810 à 36.850 … (Continents : Asie, Océanie, Lémurie, Mu) (élément AIR),
- La troisième grande année : de -36.850 à -23.890 … (Continents : Afrique, Océanie, Gondwana) … (élément FEU) … destruction de la Lémurie,
- La quatrième grande année : de -23.850 à -10.890 … (Continent : Amérique, Atlantide) … disparition du continent de « Gondwana » … (éléments TERRE) et à l’Atlantide,
- La cinquième grande année : de -10.890 à 2070 … (Continent : Europe) … Disparition de la mythique Atlantide …. Naissance de notre monde … vie … et etenction (élément Eau).
Du point de chronologique, il y concordance quasi parfaite avec les récits de « Platon » figurant dans le « Timée et de Critias » …
La fin de l’ère du Kali-Yuga (âge de fer prévu en 2030 (une différence de 40 ans avec ce qui est écrit supra)) où il était prévu par les anciens un temps chaotique et de grandes catastrophes …
Qu’en pensons-nous ?
Voilà sans doute une belle démonstration de synchronisation des évènements sur notre planète … d’autres synchronisations sont proposées par l’histoire, plus conforme à des textes de grands initiés …
- Celle Swami Vishnu Tirtha qui nous propose une Grande Année Cosmique « Maha-Yuga de 4.320.000 ans terrestre (AT) … décomposées en 4 parties : Satya-Yuga (1728.000 AT), Treta-Yuga (1.296.000 AT), Dvapara-Yuga (864.000 AT) et Kali-Yuga (432.000 AT). La Grande Année cosmique serait, elle de 12.000 années Divines. 2000 Maha-Yuga constituerait 1 jours et une nuit de Brahma … Cette façon d’aborder le temps évoque « Manu » et le « Mahabharata » souvent évoqués dans la civilisation « Khmère » …
- Selon Shri Yukteshvar ce découpage ne serait pas exact et proposera une synchronisation plus parfaite avec les cycles Astrologiques … nous verrons tout cela lorsque l’Apprenti aura pris son bâton de pèlerin en devenant compagnon
- Approchons une civilisation plus proche de nous. Le peuple Celte produira une magnifique cohérence spatio-temporelle à partir des 3 Raies cosmiques plongeant le monde Celtes dans un cycle en huit phases … « Que la lumière d’OIV éclaire l’univers »
Tout d’abord « Samain » le 01 Novembre : « Cette heure n’est pas une période de l’année car il n’y plus d’année. La vieille année celtique s’achève, la nouvelle année commence. A Samain le Temps n’existe plus »
Ensuite « Alban Arthan » le 21 Décembre qui correspond au Solstice d’Hiver … « Par les Noms Sacrés de Lugh et de Koridwenn, Emanations Supérieures de l’Incréé, en vertu des liens existant entre vos Intelligences et le Tribann, nous nous inclinons respectueusement devant vous. Nous sommes au Solstice d’Hiver de l’Année des Humains. Nous sommes rassemblés Ici et Maintenant… afin de célébrer la Renaissance des Forces vives de la Terre – qui vient à nouveau de s’éveiller sous le Feu du Jeune Soleil. »
Puis, « Imbolc » le premier février … « Il est vrai que depuis la Nuit-Heureuse de la Fête du Gui qui marque le Solstice d’Hiver, tandis que les semences pointent leurs germes dans le sein de la tiède glèbe ; que la sève reprend avec lenteur son ascension dans le tronc des arbres et les tiges des plantes…le Jour grignotant la Nuit, a préparé la solennité de IMBOLC que nous célébrons ce soir. Et de cette Nuit-Heureuse jusqu’à celle triomphale de Lughnasad, le Char de Belen conduit par Berc’Hed va illuminer de plus en plus durablement le Ciel et la Terre… »
Suit, « AlBan Eiler » le 21 Mars soit vers l’équinoxe de printemps … « L’œuf d’Or est Equilibre entre les Forces Solaires et les Forces Lunaires ; équilibre entre la Vie et la Mort par le Souffle de Vie du dragon, le Grand Serpent-Vert. Cette Harmonie jaillit de GWENVED en cette saison des Semailles … »
Suit, encore, « Beltaine » le premier Mai … « Nous venons d’assister à la Danse de l’Arbre de Mai effectuée sur la Musique des Druides : le «Jabadao». Danse et Musique sacrées qui nous mettent en relation avec le Cosmos, et se faisaient à l’origine dans une clairière dès la minuit passée, face au ciel étoilé. Les Anciens d’Hyperborée rendaient ainsi grâce aux Etoiles qui tournoyaient autour de l’Axe du Monde Celtique = la POLAIRE, faisant partie des deux OURSES, la Petite et la Grande. C’est pourquoi également le Roi Mythique s’appelait ARTUS (l’OURS). Ce puissant Symbolisme est toujours vivace de nos jours, et nous nous devons de le connaître au mieux.… »
Vient, « Alban Efin » le 21 Juin … près du Solstice d’été … « Nous sommes au Solstice d’Eté, Fête du Feu Nouveau, du Feu Purificateur. Nous sommes assemblés ici pour célébrer la Renaissance de la Nature, de notre Terre-Mère, en ce Jour le plus long, en cette Nuit la plus courte.… »
Puis « Lughnasad » le premier Aout … « Voici venu le Temps de la première Moisson. Les fruits mûrs tombent, les blés dorés seront fauchés et battus, le foin sera étalé pour sécher. C’est le moment où Gwion Bach fut avalé sous forme de graine ; c’est le moment où il est entré dans le noir de la Matrice du Monde.… »
Enfin, « Alban Elfed » le 21 Septembre ou près de l’Equinoxe d’Automne … « Enfants de la Terre, les Portes de la Nuit sont ouvertes. Effectuons nos provisions de nourriture pour nos survies ; effectuons nos provisions d’énergie pour nos esprits ; effectuons nos provisions d’amour pour nos cœurs. Attendons dans la Paix, le Printemps… »
- Mais aussi l’incontournable « calendrier révolutionnaire » cher à la révolution française …
Qui fut imposé par la Convention, le 5 Octobre 1793. Ce calendrier part du 22 Septembre 1792. Il est structuré de la façon suivante. 12 Mois de 30 Jours (soit 360 jours) … et 5 Jours particuliers, « les sans-culottides » correspondant à des valeurs Républicaines foncières : « Vertu », « Génie », « Travail », « Opinions », « Récompenses » …. Et enfin 1 journée supplémentaire tous les 4 ans … ce sera la « fête de la révolution ». Ainsi le Printemps sera composé du mois de Germinal (Germinations), de Floréal (Fleurs), Prairial (Prairies) … l’Eté du mois de Messidor (Moissons), Thermidor (Chaleur), Fructidor (Fruits) … l’Automne avec les mois de Vendémiaire (Vendanges), Brumaire (Brouillards), Frimaire (Frimas) … et enfin l’Hiver et ses mois de Nivôse (Neiges), Pluviôse (Pluies), Ventôse (Vents)
- Avant de conclure proposons à Noen une Mandala particulière, celle de quelques cycles humains que nous suggère notre Rite …
En haut le monde cosmique et ses influences planétaires … au centre des pulsations cardiaques … mystère des mystères où la matière s’anime et déclenche rythme et souffle … en dessous des biorythmes qui symbolisent un rythme interne qui semble contrôler les divers processus de toute biologie …
Selon les Grecs la vie de l’homme serait liée au nombre 7 et chaque « septénaire » fait l’objet d’un bilan « de pertes et d’acquisitions » … citons « Solon »
« Sept. L’enfant perd ses dents et d’autres les remplacent, et son esprit s’accroit
Sept, encore se passent et son corps florissant se prépare à l’amour.
Trois fois Sept, sa vigueur va grandissant, toujours, et sur sa fraiche joue un blond duvet se lève,
Sept, encore, il est mur pour les travaux du glaive. Son esprit et son corps sont tous deux accomplis.
Cinq fois Sept, il est temps que vers de justes lits, il tourne sa pensée et choisisse une femme.
Six fois Sept : il a su, enrichissant son âme, vivre, penser, combattre, obtenir, s’efforcer, et s’il le fallait, sans deuil il pourrait renoncer aux biens trop éloignés, au but peu accessible, content, dorénavant, de jouir du possible.
Sept fois Sept et huit fois Sept : il se connait soi-même,
Neuf fois sept : tout en lui a gardé sa fierté, mais sa voix au Conseil est désormais moins sûre. Il sent diminuer sa vieille autorité …
Dix fois Sept : de la vie il a pris sa mesure … il va pouvoir dormir avec sérénité »
Bien sûr nous laisserons Solon à sa limite de 70 ans … l’auteur de cette planche l’ayant franchi … Il peut, encore, certifier qu’en bon maçon il n’aspire point au repos !!!!
Pamela Levin, décrit, elle, les « cycles de l’identité » qui s’expriment par Six étapes de croissance et de développement jusque à l’âge de 19 ans. De la naissance à 6 mois : exister … de 5 à 18 mois : Faire … de 18 mois à 3 ans : Penser … de 3 à 6 ans : découvrir son identité … de 6 à 12 ans : Acquisition des compétences, pouvoir de réussir, se structurer … de 13 à 19 ans environ : donner une unité à sa personnalité, se socialiser ….
Conclusion … provisoire … provisoire !!!
Dès lors, pour l’apprenti un nouveau monde apparait, multiple, diverse, kaléidoscopique, multiforme et sans cesse en transformation sous l’injonction de multiple cycles de vie … des mondes dans des mondes, les espaces-temps encapsulés, interpénétrés … et lui abritant cette multitude ….
Il devra comprendre cela … et même vivre cela … car de cela est-il fait … « Compagnon » il devra pénétrer ces lieux car c’est, sans doute là que se situe … la réalité de son être …
J’ai buriné avec passion
Gérard Baudou-Platon
Clin d’Oeil
Le temps et le labyrinthe :
Tiré de Mr René Lachaud …
Il existait dans le Fayoun, au pied de la Pyramide d’Hawara, un gigantesque Temple funéraire à étages … les voyageurs de l’antiquité disaient que celui qui pénétrait dans ce Temple ne pouvait en sortir que grâce à l’aide des Prêtres … d’où son qualificatif de labyrinthe … Aujourd’hui ce temple est devenu invisible « à l’épreuve du temps » qui passe inexorablement … pourtant il est présent dans la mémoire … il est donc vivant au-delà de tout matérialité … il niche dans le cerveau au mille circonvolutions labyrinthiques … voyager en Egypte et en explorer les arcanes c’est accomplir une formidable exploration de la mémoire de l’humanité …. Et par conséquent l’histoire de notre propre mémoire … en progressant dans ce pays on a l’impression très nette de se déplacer dans un espace-temps qui échapperait à toutes les limitations … et mieux cerner « l’éternité » …
Le livre des morts Egyptiens :
« Je suis l’enfant d’hier qui marche sur le chemin de demain » ….
Mémoire vivace de « Kemet » … plongeant ses racines dans le terreau de notre devenir ….
Et de continuer en écrivant : « Le royaume d’Egypte … échappe aux conditionnements humains … agit comme un révélateur de ce que nous sommes réellement …
Isis retrouve Osiris,
Thot devient Frère avec Seth
Horus affronte encore ses limitations ..
Il existe en soi, un royaume blasonné par le Lys, le Papyrus, le vautour et le Cobra, le roseau et l’Abeille …
« Celui qui n’a pas expérimenté sais peu,
Celui qui a expérimenté a cru en sagesse,
Laisse le voyageur s’instruire encore » »
APERÇU DE LA FRANC-MAÇONNERIE A TRAVERS LA NUMISMATIQUE
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MENHIRS ET DOLMENS UNE CONNAISSANCE ANCESTRALE, UNE SCIENCE PERDUE
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MENHIRS ET DOLMENS
UNE CONNAISSANCE ANCESTRALE, UNE SCIENCE PERDUE
Chacun le sait, les Celtes ont joué un rôle considérable dans notre histoire. Ils ont été plus qu’un peuple, une civilisation, la première qu’ait connu l’Europe de l’Ouest, avant l’arrivée des Romains. Dans notre pays, la tradition celte n’a cessé d’être évoquée et réaffirmée comme partie constitutive, voire fondamentale du génie national. « Nos ancêtres les Gaulois » constituaient un rameau tardif et d’ailleurs brillant de cette civilisation issue très certainement d’un centre dont nous ignorons la situation géographique précise.
Albert Grenier écrit : « Quand l’histoire commence, les Celtes dominaient partout ! Ils possédaient un art original, une littérature lyrique et épique, ainsi qu’une religion et une science, celles des druides. »
Les cathédrales gothiques sont les héritières directes de la grande connaissance des anciens âges.
Au cœur de l’immense forêt qui recouvrait la Beauce se dressait à l’époque des mégalithes, une cathédrale de pierre, c’est à dire un grand dolmen précédé d’une allée couverte. Pour avoir une idée exacte de cet ensemble, il nous suffit de visiter le dolmen de Bagneux, dans le Maine-et-Loire. Placé au sommet d’un tertre, la cathédrale mégalithique abritait une vierge noire. Cette déesse-mère était servie par un collège de druides. Les Celtes avaient succédé aux hommes de l’âge de bronze et ces Carnutes donnèrent leur nom à cette cité sacrée : « Carnutiis ou Carnut-Is selon les étymologies.
L’arrivée des Romains à Chartres fut suivie de la construction d’un temple. Toujours présente, la déesse-mère, la Vierge Noire continuait de recevoir l’hommage des populations beauceronnes. Aujourd’hui encore, cette reine des cryptes occupe deux cent cinq sanctuaires en France, dont cent quatre-vingt-dix existaient déjà au XIVe siècle.
Au début du Vie siècle les populations locales virent apparaître un curieux personnage qui parcourait tous les villages. Vêtu d’une robe de bure et portant un bâton en forme de croix, il détenait le don du verbe. Sous son impulsion les druides furent chassés et l’antique déesse-mère changea de robe. Elle se fit chrétienne. L’homme était saint Lubin, premier évêque de Chartres.
Divers monuments s’élevèrent sur l’emplacement du sanctuaire originel, mais tous furent détruits par le feu du ciel ou celui des hommes. L’église de Notre-Dame de Dessous-Terre, située sous l’actuelle cathédrale que l’on désigne à tort sous le nom de crypte, nous vient de l’église de Fulbert, ravagée en 1194. De 1194 à 1220, on édifia l’église gothique, celle qui fait encore notre admiration.
L’ENERGIE TELLURIQUE
Toutes les initiations primitives ont imaginé l’énergie tellurique sous la forme d’un serpent : d’un dragon. L’adepte doit obligatoirement vaincre cet animal mythique en ne succombant pas à ses tentations. Eliphas Lévi désignait dans son Dogme et Rituel de la Haute Magie cet agent magique sous le nom de « lumière astrale ».
Le serpent ou la lumière astrale agit sur l’être instinctif et toutes nos passions lui sont soumises. L’adepte doit se soustraire à l’action de ces forces fatales, il ne doit jamais affronter les puissances d’en bas, ni avoir la prétention de les détruire.
Le célèbre docteur Encausse, mieux connu sous le nom de Papus, enseignait dans La Science des Mages :
« L’agent universel est une force vitale subordonnée à l’intelligence. Abandonné à lui-même, il dévore rapidement comme Moloch, tout ce qu’il enfante et change en vaste destruction la surabondance de vie. C’est alors le serpent infernal des mythes anciens, le Typhon des Egyptiens et le Moloch de la Phénicie ; mais si la sagesse, mère des Eloïm, lui met les pieds sur la tête, elle épuise toutes ses flammes, qu’il vomit et verse sur la terre à pleine mains une lumière vivifiante ! »
Le Zohar enseigne, qu’au commencement de notre période terrestre, lorsque les éléments se disputaient la surface du monde, le feu semblable à un serpent immense, avait tout enveloppé dans ses replis et allait consumer tous les êtres, lorsque la clémence divine, soulevant autour d’elle les flots de la mer comme un vêtement de nuages, mit le pied sur la tête dus serpent et le fit rentrer dans l’abîme. Energies terrifiantes, les forces magnétiques de la Terre sont figurées par deux serpents. Ce sont eux que l’on découvre sur le caducée venant boire à la coupe d’or.
L’analogie étant la loi qui régit les trois mondes, nous découvrons l’archétype du caducée dans les grandes énergies terrestres, dans la Kundalini et au cœur même de l’ADN.
Ce sont ces deux couleuvres du berceau d’Hercule. L’enfant en prend une dans chaque main, la rouge de la main droite et la bleue de la main gauche. Elles meurent alors, et leur puissance passe dans les bras du mythique héros.
UN PASSE EFFACE
Nous avons tous rêvé sur les bancs de l’école aux sublimes secrets des druides. Face aux pierres levées, ces secrets nous hantent et nous regrettons que la « paix romaine «, celle des envahisseurs, ait effacé à jamais dans un bain de sang, le savoir et l’âme celtes. Nos ancêtres, nous l’apprenons aujourd’hui, ont fait preuve, pour déterminer l’emplacement de leurs sites sacrés, de connaissances astronomiques stupéfiantes, ils ont couvert l’étendue des terres sous leur domination d’un réseau de mégalithes matérialisant au sol une cosmogonie magique.
Si l’on sait que les analyses au carbone 14, pratiquées sur les débris de bois provenant du tumulus Saint-Michel de Carnac, donnèrent comme origine 3 760 avant notre ère, nous devons reconnaître que les constructeurs de menhirs détenaient dès le début de notre ère, un savoir bien étrange. D’autres lots analysés par la même méthode donnèrent respectivement 6 650 et 7 030 av-J.C.
Il est probable que les techniques employées pour le déplacement de ces pierres gigantesques demeureront longtemps encore une énigme. Quelques monuments ont été élevés près de leur carrière. D’autres au contraire ont dû franchir de très longues distances avant d’atteindre leur point d’érection. Dans Belle-Ile-en-Mer, on voit deux menhirs : l’un est en quartz et se nomme Jean de Runello ; et l’autre est en granit, on le nomme Jeanne de Runello. Ce dernier a été renversé et brisé, il avait à l’origine 8 mètres de haut et pesait environ 25 000 kilogrammes. Mais il n’y a pas de granit dans l’île. Il a donc été arraché à un gisement du continent. Or la presqu’île de Quiberon est à 16 kilomètres de distance.
Ces deux aiguilles de pierre étaient faites pour rayonner l’une sur l’autre. Le quartz et le granit jouant des rôles différents mais bien réels.
Le tumulus de l’île de Gavr’Innis est bien connu des archéologues pour la richesse de ses pierres sculptées et des mystérieux dessins qu’on peut y découvrir. Ce tumulus est remarquable, car quelques-uns des blocs qui le composent sont d’un grain totalement étranger au sol de l’île. Pour se procurer ces pierres énormes, il a donc fallu chercher un gisement ailleurs, au plus près sur les terrains continentaux de Baden et d’Arradon. Leur placement et leur embarquement sur des radeaux solides, tout comme leur traversée sur l’océan doivent nous donner à réfléchir..
Cette constatation est également valable pour le menhir de Derlez-en-Peumerit, dans le Finistère, qui a été élevé à 3 kilomètres de sa carrière. En passant au peigne fin les carrières proches de Stonehenge, les géologues ont conclu que les chambranles de 40 tonnes avaient dû parcourir 40 kilomètres pour rejoindre le sanctuaire sacré. C’est en effet à Malborough que les monolithes du célèbre ensemble ont été extraits.
En 1931, Maurice Privat rapportait dans Les Documents Secrets l’étonnant récit que voici :
« Aux environs de Cluny, dont les moines sont restés célèbres, un dolmen gaulois s’érigeait dans un champ. Un cultivateur, qu’il gênait, le fit enlever. Il gît depuis parmi les chardons.
Il était orné de sept cupules. Elles servaient, disaient quelques érudits, à recueillir le sang répandu lors des sacrifices humains. Cette explication paraissait puérile et calomnieuse à un médecin de Cluny.
La religion celtique était trop belle à son avis, pour que les dolmens fussent utilisés pour des fêtes sauvages. Il chercha si le dolmen de Cluny ne jouait pas un rôle dans les fêtes du ciel et dus soleil, le druidisme comme la plupart des cultes antiques, étant fondé sur les astres.
Ayant versé de l’eau dans les cupules du dolmen, il eut la joyeuse surprise de constater, une nuit solstice d’été, pour la Saint-Jean aux mille feux, que chacune des sept étoiles du Grand Chariot se reflétait dans chacune des sept cupules.
Ainsi ce dolmen servait aux observations astronomiques. Certes d’autres dolmens portent des cupules semblables. Groupés, ne reproduisirent-ils pas, ou la carte des vastes ciels, ou le zodiaque ?
Il serait important de l’étudier.
UNE RÉPARTITION GEOGRAPHIQUE TROUBLANTE
Les Hébreux guidés par les Sages d’Israël partageaient avec les peuples implantés sur notre territoire une connaissance magico-scientifique de la pierre. Les juifs ont dressé des monuments semblables à ceux dressés par les Celtes. Ils les nommaient BET-EL : LA MAISON DE DIEU. Sans doute ce terme était-il synonyme de condensateur d’énergie, réservoir de puissance. Des menhirs ont été dressés sur la rive du Jourdain après le passage du fleuve par les armées de Josué, le Capitaine du Seigneur. Il est toujours possible d’en découvrir à Gezer, entre Jérusalem et Jaffa. Comme à Carnac, les monolithes représentent des alignements mais également des cercles.
On montre près de Rabbat, l’actuel Amman, capitale de la Jordanie, un dolmen funéraire de basalte, enfermant un fort pourcentage de fer, il est donné pour « le lit du Géant ».
Partout dans le monde, et même au Japon, ces pierres levées offrent aux archéologues une passionnante énigme à résoudre. Ces bornes constituaient pour les Anciens des émetteurs d’énergie, pour ne pas dire d’ondes, des répartiteurs aptes à féconder la nature et l’esprit des hommes
Protégé : La Musique des Nombres – 2°- 6 février, 2021
Posté par hiram3330 dans : Bleu,Chaine d'union,Contribution , Saisissez votre mot de passe pour accéder aux commentaires.Protégé : LA VENGEANCE ET LA JUSTICE – 11°- 5 février, 2021
Posté par hiram3330 dans : Chaine d'union,Contribution,Perfection.... , Saisissez votre mot de passe pour accéder aux commentaires.Protégé : Ah! Seigneur, mon Dieu… – 3°- 4 février, 2021
Posté par hiram3330 dans : Bleu,Chaine d'union,Contribution , Saisissez votre mot de passe pour accéder aux commentaires.Protégé : La colonne d’harmonie – 1°- 3 février, 2021
Posté par hiram3330 dans : Bleu,Chaine d'union,Contribution , Saisissez votre mot de passe pour accéder aux commentaires.Protégé : BATTERIE – 1°- 2 février, 2021
Posté par hiram3330 dans : Bleu,Chaine d'union,Contribution , Saisissez votre mot de passe pour accéder aux commentaires.Livres … janvier 6021 1 février, 2021
Posté par hiram3330 dans : Livres , ajouter un commentaireLivres
Même ne sachant ni Lire, ni Écrire …
Ce mois ci j’ai épelé avec un grand plaisir, entr’autres :
Δ
le livre de LINA CHELLI
« VIBRATIONS KABBALISTIQUES «
Δ
le livre de JEAN-YVES LELOUP
« UNE FEMME INNOMBRABLE«
Δ
le livre de BERTRAND PORTEVIN
« HERGE DE PROFIL«
Δ
le livre de LIBER MIRABILIS N°119
« L’ENFER ET AUTRES MONDES «
Δ
Chris
janvier 6021