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MENHIRS ET DOLMENS UNE CONNAISSANCE ANCESTRALE, UNE SCIENCE PERDUE 29 novembre, 2021

Posté par hiram3330 dans : Contribution,Recherches & Reflexions , trackback

MENHIRS ET DOLMENS

UNE CONNAISSANCE ANCESTRALE, UNE SCIENCE PERDUE

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Chacun le sait, les Celtes ont joué un rôle considérable dans notre histoire. Ils ont été plus qu’un peuple, une civilisation, la première qu’ait connue l’Europe de l’Ouest, avant l’arrivée des Romains. Dans notre pays, la tradition celte n’a cessé d’être évoquée et réaffirmée comme partie constitutive, voire fondamentale du génie national. « Nos ancêtres les Gaulois » constituaient un rameau tardif et d’ailleurs brillant de cette civilisation issue très certainement d’un centre dont nous ignorons la situation géographique précise.

 

Albert Grenier écrit : « Quand l’histoire commence, les Celtes dominaient partout ! Ils possédaient un art original, une littérature lyrique et épique, ainsi qu’une religion et une science, celles des druides. »

Les cathédrales gothiques sont les héritières directes de la grande connaissance des anciens âges.

 

Au cœur de l’immense forêt qui recouvrait la Beauce se dressait à l’époque des mégalithes, une cathédrale de pierre, c’est à dire un grand dolmen précédé d’une allée couverte. Pour avoir une idée exacte de cet ensemble, il nous suffit de visiter le dolmen de Bagneux, dans le Maine-et-Loire. Placé au sommet d’un tertre, la cathédrale mégalithique abritait une vierge noire. Cette déesse-mère était servie par un collège de druides. Les Celtes avaient succédé aux hommes de l’âge de bronze et ces Carnutes donnèrent leur nom à cette cité sacrée : « Carnutiis ou Carnut-Is selon les étymologies.

 

L’arrivée des Romains à Chartres fut suivie de la construction d’un temple. Toujours présente, la déesse-mère, la Vierge Noire continuait de recevoir l’hommage des populations beauceronnes. Aujourd’hui encore, cette reine des cryptes occupe deux cent cinq sanctuaires en France, dont cent quatre-vingt-dix existaient déjà au XIVe siècle.

 

Au début du Vie siècle les populations locales virent apparaître un curieux personnage qui parcourait tous les villages. Vêtu d’une robe de bure et portant un bâton en forme de croix, il détenait le don du verbe. Sous son impulsion les druides furent chassés et l’antique déesse-mère changea de robe. Elle se fit chrétienne. L’homme était saint Lubin, premier évêque de Chartres.

 

Divers monuments s’élevèrent sur l’emplacement du sanctuaire originel, mais tous furent détruits par le feu du ciel ou celui des hommes. L’église de Notre-Dame de Dessous-Terre, située sous l’actuelle cathédrale que l’on désigne à tort sous le nom de crypte, nous vient de l’église de Fulbert, ravagée en 1194. De 1194 à 1220, on édifia l’église gothique, celle qui fait encore notre admiration.

 

L’ÉNERGIE TELLURIQUE

 

Toutes les initiations primitives ont imaginé l’énergie tellurique sous la forme d’un serpent : d’un dragon. L’adepte doit obligatoirement vaincre cet animal mythique en ne succombant pas à ses tentations. Eliphas Lévi désignait dans son Dogme et Rituel de la Haute Magie cet agent magique sous le nom de « lumière astrale ».

Le serpent ou la lumière astrale agit sur l’être instinctif et toutes nos passions lui sont soumises. L’adepte doit se soustraire à l’action de ces forces fatales, il ne doit jamais affronter les puissances d’en bas, ni avoir la prétention de les détruire.

 

Le célèbre docteur Encausse, mieux connu sous le nom de Papus, enseignait dans La Science des Mages :

« L’agent universel est une force vitale subordonnée à l’intelligence. Abandonné à lui-même, il dévore rapidement comme Moloch, tout ce qu’il enfante et change en vaste destruction la surabondance de vie. C’est alors le serpent infernal des mythes anciens, le Typhon des Egyptiens et le Moloch de la Phénicie ; mais si la sagesse, mère des Eloïm, lui met les pieds sur la tête, elle épuise toutes ses flammes, qu’il vomit et verse sur la terre à pleine mains une lumière vivifiante ! »

 

Le Zohar enseigne, qu’au commencement de notre période terrestre, lorsque les éléments se disputaient la surface du monde, le feu semblable à un serpent immense, avait tout enveloppé dans ses replis et allait consumer tous les êtres, lorsque la clémence divine, soulevant autour d’elle les flots de la mer comme un vêtement de nuages, mit le pied sur la tête dus serpent et le fit rentrer dans l’abîme. Energies terrifiantes, les forces magnétiques de la Terre sont figurées par deux serpents. Ce sont eux que l’on découvre sur le caducée venant boire à la coupe d’or. L’analogie étant la loi qui régit les trois mondes, nous découvrons l’archétype du caducée dans les grandes énergies terrestres, dans la Kundalini et au cœur même de l’ADN.

 

Ce sont ces deux couleuvres du berceau d’Hercule. L’enfant en prend une dans chaque main, la rouge de la main droite et la bleue de la main gauche. Elles meurent alors, et leur puissance passe dans les bras du mythique héros.

 

UN PASSE EFFACE

 

Nous avons tous rêvé sur les bancs de l’école aux sublimes secrets des druides. Face aux pierres levées, ces secrets nous hantent et nous regrettons que la « paix romaine «, celle des envahisseurs, ait effacé à jamais dans un bain de sang, le savoir et l’âme celtes. Nos ancêtres, nous l’apprenons aujourd’hui, ont fait preuve, pour déterminer l’emplacement de leurs sites sacrés, de connaissances astronomiques stupéfiantes, ils ont couvert l’étendue des terres sous leur domination d’un réseau de mégalithes matérialisant au sol une cosmogonie magique.

 

Si l’on sait que les analyses au carbone 14, pratiquées sur les débris de bois provenant du tumulus Saint-Michel de Carnac, donnèrent comme origine 3 760 avant notre ère, nous devons reconnaître que les constructeurs de menhirs détenaient dès le début de notre ère, un savoir bien étrange. D’autres lots analysés par la même méthode donnèrent respectivement 6 650 et 7 030 av-J.C.

 

Il est probable que les techniques employées pour le déplacement de ces pierres gigantesques demeureront longtemps encore une énigme. Quelques monuments ont été élevés près de leur carrière. D’autres au contraire ont dû franchir de très longues distances avant d’atteindre leur point d’érection. Dans Belle-Ile-en-Mer, on voit deux menhirs : l’un est en quartz et se nomme Jean de Runello ; et l’autre est en granit, on le nomme Jeanne de Runello. Ce dernier a été renversé et brisé, il avait à l’origine 8 mètres de haut et pesait environ 25 000 kilogrammes. Mais il n’y a pas de granit dans l’île. Il a donc été arraché à un gisement du continent. Or la presqu’île de Quiberon est à 16 kilomètres de distance.

 

Ces deux aiguilles de pierre étaient faites pour rayonner l’une sur l’autre. Le quartz et le granit jouant des rôles différents mais bien réels.

 

Le tumulus de l’île de Gavr’Innis est bien connu des archéologues pour la richesse de ses pierres sculptées et des mystérieux dessins qu’on peut y découvrir. Ce tumulus est remarquable, car quelques-uns des blocs qui le composent sont d’un grain totalement étranger au sol de l’île. Pour se procurer ces pierres énormes, il a donc fallu chercher un gisement ailleurs, au plus près sur les terrains continentaux de Baden et d’Arradon. Leur placement et leur embarquement sur des radeaux solides, tout comme leur traversée sur l’océan doivent nous donner à réfléchir.. Cette constatation est également valable pour le menhir de Derlez-en-Peumerit, dans le Finistère, qui a été élevé à 3 kilomètres de sa carrière. En passant au peigne fin les carrières proches de Stonehenge, les géologues ont conclu que les chambranles de 40 tonnes avaient dû parcourir 40 kilomètres pour rejoindre le sanctuaire sacré. C’est en effet à Malborough que les monolithes du célèbre ensemble ont été extraits.

 

En 1931, Maurice Privat rapportait dans Les Documents Secrets l’étonnant récit que voici :

« Aux environs de Cluny, dont les moines sont restés célèbres, un dolmen gaulois s’érigeait dans un champ. Un cultivateur, qu’il gênait, le fit enlever. Il gît depuis parmi les chardons.

Il était orné de sept cupules. Elles servaient, disaient quelques érudits, à recueillir le sang répandu lors des sacrifices humains. Cette explication paraissait puérile et calomnieuse à un médecin de Cluny. La religion celtique était trop belle à son avis, pour que les dolmens fussent utilisés pour des fêtes sauvages. Il chercha si le dolmen de Cluny ne jouait pas un rôle dans les fêtes du ciel et dus soleil, le druidisme comme la plupart des cultes antiques, étant fondé sur les astres. Ayant versé de l’eau dans les cupules du dolmen, il eut la joyeuse surprise de constater, une nuit solstice d’été, pour la Saint-Jean aux mille feux, que chacune des sept étoiles du Grand Chariot se reflétait dans chacune des sept cupules.

 

Ainsi ce dolmen servait aux observations astronomiques. Certes d’autres dolmens portent des cupules semblables. Groupés, ne reproduisirent-ils pas, ou la carte des vastes ciels, ou le zodiaque ?

Il serait important de l’étudier.

 

UNE REPARTITION GEOGRAPHIQUE TROUBLANTE

 

Les Hébreux guidés par les Sages d’Israël partageaient avec les peuples implantés sur notre territoire une connaissance magico-scientifique de la pierre. Les juifs ont dressé des monuments semblables à ceux dressés par les Celtes.

Ils les nommaient BET-EL : LA MAISON DE DIEU. Sans doute ce terme était-il synonyme de condensateur d’énergie, réservoir de puissance. Des menhirs ont été dressés sur la rive du Jourdain après le passage du fleuve par les armées de Josué, le Capitaine du Seigneur. Il est toujours possible d’en découvrir à Gezer, entre Jérusalem et Jaffa. Comme à Carnac, les monolithes représentent des alignements mais également des cercles.

On montre près de Rabbat, l’actuel Amman, capitale de la Jordanie, un dolmen funéraire de basalte, enfermant un fort pourcentage de fer, il est donné pour « le lit du Géant ».

 

Partout dans le monde, et même au Japon, ces pierres levées offrent aux archéologues une passionnante énigme à résoudre. Ces bornes constituaient pour les Anciens des émetteurs d’énergie, pour ne pas dire d’ondes, des répartiteurs aptes à féconder la nature et l’esprit des hommes.

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Source : le net

Guy Tarade

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https://fr.wikipedia.org/wiki/Guy_Tarade

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