navigation

Protégé : SOUS LE PAVÉ LA PLAGE… Dur… dur ! – 1°- 30 août, 2022

Posté par hiram3330 dans : Bleu,Chaine d'union,Contribution , Saisissez votre mot de passe pour accéder aux commentaires.

Cet article est protégé par un mot de passe. Pour le lire, veuillez saisir votre mot de passe ci-dessous :

Digression … 29 août, 2022

Posté par hiram3330 dans : Digression , ajouter un commentaire

Top 10 des idées reçues sur les samouraïs, les guerriers caricaturés

Par Timbo

le 20/08/2022

 
Catégorie : Histoire
 

Ce sont des guerriers qui nourrissent un tas de fantasmes depuis de nombreuses années, souvent caricaturés et transformés dans les films hollywoodiens ou la littérature. Mais les samouraïs n’étaient pas de simples guerriers qui défouraillaient leurs sabres à tout va pour buter tout le monde et boire du saké toute la nuit. On va donc casser quelques idées reçues tout de suite afin d’y voir un peu plus clair.

1. Les samouraïs étaient de simples soldats

Eh bien non, samouraï n’était juste un nom pour dire les soldats, c’était pas non plus un rang de l’armée japonaise. Samouraï était une classe sociale à part entière. Si le bushi (le guerrier) est bien un statut militaire, au départ le samouraï était celui qui servait la noblesse. Il s’agissait d’un statut prestigieux et respecté qui à son apogée représentait presque 10% de la population du Japon.

2. Les samouraïs étaient des nobles

Une autre idée reçue voudrait que s’ils n’étaient pas de simples soldats alors ils étaient tous nobles, ce qui est faux. Contrairement à nos chevaliers qui étaient généralement des seigneurs et ne se lavaient pas tous les jours, les samouraïs n’étaient pas forcément nobles. Le mot « samouraï » signifiant « celui qui sert » ça vous donne une indication, et s’il y avait beaucoup de nobles qui étaient samouraï ce n’était pas du tout une norme.

3. Les samouraïs étaient des mercenaires

Encore une fausse information, les samouraïs n’étaient pas des « sabres à louer » au plus offrant, ils servaient en général un maitre et lui obéissaient. Cependant certains pouvaient aussi changer de camp, ce n’étaient pas des esclaves mais des gens libres de faire des choix et ils n’étaient pas tous honorables et sympathiques.

Digression ...  dans Digression 630px-Samurai
Crédits photo (Domaine Public) : Felice Beato
 
 

4. Les samouraïs se battaient tous avec des katanas

L’enseignement de combat des samouraïs était extrêmement varié, et si la plupart avaient un enseignement complet qui leur apprenait à utiliser plusieurs armes, certains se « spécialisaient » avec le sabre, d’autres l’arc ou encore la lance. Il n’étaient donc pas tous des experts du katana et certains utilisaient même des armes à feu (mousquets) dans la période la moins ancienne de l’existence de la classe.

5. Les samouraïs étaient tous des hommes

Faux. Si les femmes n’étaient généralement pas des bushis au service d’un seigneur, elles pouvaient avoir un enseignement tout aussi complet que les jeunes garçons. On leur apprenait le maniement de plusieurs armes (lance, épée, arc) qui faisaient partie de l’arsenal des samouraïs masculins. Lorsque le guerrier quittait sa maison, la femme ou la fille en étaient les gardiennes.

6. Les samouraïs défendaient les opprimés

On a tendance à un peu angéliser les samouraïs mais il n’étaient pas des super héros. On peut parfois les présenter de cette manière mais comme ils représentaient presque 10% de la population pendant l’ère Sengoku du Japon vous imaginez aisément que tout ce monde là n’était pas uniquement composé de gens vertueux et honorables, d’autant qu’ils obéissaient bien souvent à leurs maitres qui n’étaient pas non plus que des gens biens.

630px-Japanese_Embassy_to_Europe_Members_in_Paris_1862 dans Digression
Crédits photo (Domaine Public) : Gaspard-Félix Tournachon (1820-1910). Nadar Atelier. Paris 1862.
 
 

7. Les samouraïs étaient loyaux jusqu’à la mort

Évidemment il y a des cas héroïques et honorables de samouraïs dévoués qui se faisaient seppuku (un suicide rituel) comme on vous le montrait avec les trucs à savoir sur les samouraï. C’est par exemple le cas des 47 ronins, véritables guerriers ayant vengé la mort de leur maitre et accepté de se suicider pour en payer le prix, mais tous les samouraïs n’étaient pas aussi loyaux. Plusieurs exemples historiques montrent au contraire des rébellions contre leurs maitres, comme la bataille de Sekigahara (1600) où des samouraïs ont changé de camp en plein combat pour renverser la tendance.

8. Les samouraïs n’étaient pas instruits

N’allez pas croire que les samouraïs étaient des illettrés qui ne savaient que tirer leur sabre pour se battre. Leur enseignement passait par l’apprentissage et la lecture de nombreux textes, ce qui en faisait des personnes très cultivées, raisonnées et bien éduquées. C’est par ce mode d’apprentissage qu’ils absorbaient la sagesse plutôt que la culture : il fallait vivre l’enseignement et pas seulement le lire. D’autre part certains pratiquaient des formes d’art variées, comme l’art du haïku, de la calligraphie ou de la peinture.

9. Les samouraïs n’abandonnaient jamais un combat

C’est également faux. Des preuves écrites rapportent plusieurs exemples de combats où les samouraïs battaient en retraite ou fuyaient le combat quand les choses se corsaient. Du coup oubliez les guerriers infatigables qui acceptent leur sort, ils n’étaient clairement pas tous comme ça.

630px-SaigoWithOfficers
Crédits photo (Domaine Public) : World Imaging
 
 

10. Les samouraïs ont inventé la sauce samouraï

Absolument pas. Enfin j’ai pas vérifié mais ça me semblerait vraiment chelou que ce soit eux qui aient inventé ça, d’autant que je les vois pas trop manger des kebabs sur le champ de bataille.

Sinon je vous conseille d’aller voir les gens qui ont gagné des guerres de façon improbable.

Sources : Butouken, Togishi Dojo, Le Monde, Interesting Facts, Inside Japan.

 

SOURCE :    https://www.topito.com/top-idees-recues-samourais

Protégé : Le Compas – 1°- 22 août, 2022

Posté par hiram3330 dans : Bleu,Chaine d'union,Contribution , Saisissez votre mot de passe pour accéder aux commentaires.

Cet article est protégé par un mot de passe. Pour le lire, veuillez saisir votre mot de passe ci-dessous :

ARCANES OCCULTES – Mon témoignage ( Ludovic Richer – Arcana ) 21 août, 2022

Posté par hiram3330 dans : Recherches & Reflexions , ajouter un commentaire

 

 

Image de prévisualisation YouTube

Digression … TEMPLIERS VIKINGS ET CATHEDRALES – Le Film de divulgation qui change la donne – Pagans TV

Posté par hiram3330 dans : Digression , ajouter un commentaire

 

 

Image de prévisualisation YouTube

QUI ÉTAIT LA MORRIGAN DANS LA MYTHOLOGIE IRLANDAISE ?

Posté par hiram3330 dans : Contribution,Recherches & Reflexions , ajouter un commentaire

Druuis Auetos

 

QUI ÉTAIT LA MORRIGAN DANS LA MYTHOLOGIE IRLANDAISE ?

Par Viking-Celtic

 0_n

En tant que déesse de la guerre, de la royauté ou de la mort, la Morrigan est peut-être l’une des déesses les plus incomprises de la mythologie irlandaise. En fait, elle n’a peut-être pas été une déesse du tout.

Dans l’imagination moderne, la Morrigan est l’un des personnages les plus durables et les plus captivants de la mythologie irlandaise. On se souvient de la déesse de la mort et de la guerre pour sa brutale application du destin.

La Morrigan est perçue comme une séductrice et une métamorphe qui a mêlé le surnaturel, la sexualité et la violence d’une manière qui ne serait pas déplacée dans un film de fantasy ou d’horreur moderne.

Cependant, la façon dont elle était réellement perçue dans l’Irlande pré-chrétienne était probablement très différente.

Dans la mythologie irlandaise, la Morrigan est plus qu’une déesse séduisante au destin violent. En fait, son rôle était si complexe qu’on la considérait souvent comme trois déesses distinctes plutôt que comme un seul être.

·

LA MORRIGAN, UNE DÉESSE DE LA GUERRE

La Morrigan est le plus souvent décrite comme une déesse irlandaise de la guerre.

Dans ce rôle, elle prend souvent la forme d’un corbeau, bien qu’elle apparaisse également sous celle d’un loup ou d’une anguille.

Dans de nombreux mythes, la Morrigan semblait encourager les guerriers à accomplir de grandes actions de courage ou de force et pouvait frapper leurs ennemis pour leur accorder une victoire plus facile. Parfois, elle commençait la bataille, incitant les deux camps à la violence jusqu’à ce que les combats commencent enfin.

Dans les récits ultérieurs, la Morrigan, en particulier, était réputée prendre plaisir à se battre. Elle se délectait des effusions de sang et des souffrances et prenait un plaisir cruel à la mort des grands héros et des rois.

Dans d’autres cas, cependant, elle tentait d’aider les hommes à éviter les effusions de sang et exprimait ses regrets lorsqu’elle n’y parvenait pas. La Morrigan lui accordait parfois des faveurs ou l’annulait, mais elle était aussi un présage du destin.

La mesure dans laquelle la Morrigan a pu influencer le destin varie selon les histoires. Si elle semblait parfois servir de messagère, à d’autres moments, elle était capable de changer le cours des événements à elle seule.

Sous la forme du corbeau, ou badb, elle volait au-dessus de nos têtes comme un présage que le sang allait bientôt être versé. Dans certains récits, elle apparaissait dans une vision à ceux qui étaient sur le point de mourir, soit sous cette forme, soit en lavant leurs vêtements tachés de sang.

Cette image de la Morrigan a survécu dans les croyances populaires longtemps après que le peuple d’Irlande n’ait plus cru aux Tuatha Dé Dannan.

 

LE PRÉCURSEUR DES BANSHEE

Présage de mort et d’effusion de sang, la Morrigan a peut-être servi d’inspiration à l’une des créatures les plus emblématiques du folklore irlandais ultérieur.

Du vieil irlandais ben sidhe, le mot banshee peut être traduit par « femme du monticule de fées ». On dit que ces monticules, les sidhe, étaient l’endroit où les Tuatha Dé Dannan ont élu domicile après l’arrivée des rois gaéliques.

On dit qu’il y a beaucoup de banshee dans toute l’Irlande. Selon certaines légendes, chacune des vieilles familles irlandaises avait son propre signe avant-coureur de la mort.

Le banshee apparaissait avant la mort d’un membre de la famille, généralement sous la forme d’une femme courbée et vêtue d’une robe sombre. Ses gémissements et ses cris d’angoisse annonçaient une mort imminente.

De nombreux éléments indiquent que cette fée bien connue descend de la Morrigan.

Dans certains endroits, la banshee est appelée la badb, qui était à la fois le mot irlandais pour corneille et le nom alternatif de la Morrigan elle-même.

Les corbeaux peuvent être un indicateur réel de la mort car ils se nourrissent de charogne, mais il est peu probable que la comparaison avec la Morrigan et la banshee plus récente soit une pure coïncidence.

Le nom de ben sidhe pourrait également indiquer une ancienne croyance dans le personnage en tant que membre des Tuatha Dé Dannan. On dit que les anciens dieux d’Irlande ont perdu une grande partie de leur pouvoir lorsque les Milesians, le peuple gaélique, sont arrivés en Irlande.

Les Tuatha Dé Dannan se sont repliés sur leurs sidhe, les forts souterrains qui parsèment le paysage. Dans le folklore ultérieur, ceux-ci étaient considérés comme des monts de fées et les Tuatha Dé Dannan réduits à des esprits mineurs.

L’un des liens les plus révélateurs entre la Morrigan et les banshees est la façon dont la fée est représentée en Écosse, pays voisin.

Les mythologies et le folklore de l’Écosse et de l’Irlande sont étroitement liés, c’est pourquoi les Écossais ont leur propre version du banshee. Elle y est parfois connue sous le nom de « bean nighe » ou « bean nigheachain ».

La nigheachain d’Écosse apparaît comme une lavandière qui frotte les vêtements et l’armure de ceux qui sont sur le point de mourir au combat. C’est la même forme que prend la Morrigan dans l’un de ses mythes irlandais les plus connus.

·

LA MORRIGAN ET CÚCHULAINN

L’une des histoires les plus célèbres de la Morrigan se déroule dans un recueil de légendes connu sous le nom de Cycle d’Ulster. Celles-ci racontent l’histoire de Cúchulainn, dit être l’un des grands héros de l’Irlande du 1er siècle.

Beaucoup de ces histoires concernent les raids de bétail effectués par les dirigeants locaux des royaumes irlandais de cette époque. Le bétail était à la fois un symbole de richesse et de pouvoir, aussi, dans l’histoire comme dans la légende, ces raids et les efforts pour protéger les troupeaux de valeur prenaient souvent la forme d’une guerre totale.

Avant un de ces raids, Cúchulainn a rencontré une femme dans la forêt qui chassait une génisse. Il l’a insultée, l’accusant de vol.

Lorsqu’elle a pris la forme d’un oiseau noir, Cúchulainn l’a reconnue comme étant la Morrigan. Il lui dit qu’il ne l’aurait pas insultée s’il avait su qui elle était, mais la déesse lui dit qu’il était trop tard pour regretter son ignorance et qu’il paierait cher pour ce geste.

La Morrigan est apparue devant Cúchulainn avant un autre raid et lui a offert son amour, mais il l’a rejetée. Insultée à nouveau, la déesse prit les formes d’une anguille, d’un loup et d’une vache, comme elle l’avait dit.

Cúchulainn l’emporte cependant et survit au raid. Il a même réussi à blesser la Morrigan une fois dans chacune des formes qu’elle a prises.

Peu après le raid, une vieille femme est apparue devant Cúchulainn, menant une vache. Elle lui offrit trois verres de lait et, épuisée par la bataille, elle la bénit pour chaque verre.

La vieille femme était de nouveau la Morrigan déguisée, et à chaque bénédiction que Cúchulainn lui donnait, une de ses blessures était guérie.

Il finit par la reconnaître et regretta ses bénédictions lorsqu’elle lui rappela qu’il avait juré une fois et trois fois qu’il ne la guérirait jamais. En réponse, Cúchulainn s’est fait l’écho de ses précédentes excuses en disant qu’il ne l’aurait jamais fait s’il avait su que c’était elle.

Avant sa dernière bataille, Cúchulainn revit la Morrigan. Elle apparaissait comme une sorcière flétrie, lavant ses vêtements ensanglantés dans la rivière alors qu’il passait par là.

À la fin de la bataille, Cúchulainn fut mortellement blessé. Il s’est attaché à une pierre debout pour pouvoir mourir debout, mais il ne mourut pas avant qu’un corbeau ne se pose sur son épaule.

·

NOMS DE LA TRIPLE DÉESSE

Dans l’histoire de Cúchulainn, la Morrigan est apparue devant le héros avant trois batailles et a pris trois formes pour l’attaquer. En retour, elle fut blessée à trois reprises et reçut trois bénédictions.

Le nombre trois était important dans la religion celtique d’Irlande, et était particulièrement associé à la Morrigan.

Selon de nombreux témoignages et interprétations modernes, la Morrigan n’a jamais été une divinité individuelle. Elle était une triple déesse, bien que les trois parties individuelles qui composaient son caractère étaient souvent sujettes à débat.

Dans de nombreux cas, elle n’a été nommée que sous le nom de Morrigan. Sous ce nom, elle pouvait apparaître comme une seule déesse ou comme l’une des trois.

Dans d’autres cas, le nom de Morrigan était donné à une autre collection de trois déesses.

Les déesses nommées comme faisant partie de la Morrigan étaient incluses :

- Badb

- Nemain

- Macha

- Anand

- Fea

Il n’y avait pas de liste définitive des trois déesses qui composaient le collectif Morrigan ou Morrigna.

Parfois, ces noms pouvaient être utilisés de manière interchangeable. Par exemple, la Morrigan était parfois appelée Badb, le Corbeau, même lorsqu’elle n’était pas clairement référencée comme faisant partie d’une trinité.

La triple nature de la Morrigan était également apparente dans les trois rôles qu’elle jouait dans les légendes de l’Irlande ancienne.

Si la Morrigan est le plus souvent évoquée comme une déesse de la guerre, de la mort et du destin, elle jouait également d’autres rôles. Sa triple nature n’était pas seulement évidente dans ses différents noms, mais aussi dans sa domination sur la terre et la royauté ainsi que sur la mort.

·

LA MORRIGAN, DÉESSE DE LA SOUVERAINETÉ

Les histoires de la Morrigan qui apparaissent dans des ouvrages tels que le Cycle d’Ulster et le Cycle mythologique la montrent comme étant plus qu’une déesse sanguinaire de la violence ou un présage de mort.

De nombreux historiens interprètent ces histoires comme montrant la Morrigan sous la forme d’une déesse protectrice.

Par exemple, les raids de bétail du cycle de l’Ulster étaient intrinsèquement liés à la prospérité agricole. Le bétail représentait la fertilité de la terre et sa capacité à nourrir son peuple.

Dans cette interprétation de la Morrigan, elle ne se préoccupait pas des combats pour le bétail simplement par amour du carnage que de telles batailles provoquaient. Elle s’est impliquée dans les rafles de bétail parce qu’elles étaient liées à la terre, à sa fertilité et au bien-être de son peuple.

Plus évident que son rôle de déesse de la terre était la domination de la Morrigan sur la souveraineté et la royauté.

La mythologie irlandaise contient de nombreux exemples de déesses de la souveraineté. Par leurs faveurs, y compris les mariages rituels, elles donnaient symboliquement du pouvoir aux rois de la terre.

Dans le cycle mythologique, l’un des principaux événements est la guerre entre les Tuatha Dé Dannan et les Fomoriens, les précédents dirigeants de l’Irlande.

Avant la bataille décisive, la Morrigan emmène le Dagda, le chef des Tuatha Dé Dannan, sur les rives d’une rivière. Après leur rendez-vous, elle promet de l’aiderà vaincre les Fomoriens.

Lorsque la bataille a commencé, la Morrigan ne s’est pas délectée des effusions de sang et de la destruction. Au lieu de cela, elle s’est calmement placée au front et a prononcé un poème silencieux.

Aussitôt, la bataille fut brisée et les Fomoriens furent jetés à la mer.

En interprétant la Morrigan comme une déesse de la souveraineté, il est facile de voir comment son rôle se joue dans le cycle mythologique. En consommant son union avec la Dagda, elle l’a symboliquement oint comme roi et, une fois cela fait, la victoire de son peuple était destinée.

La rencontre de la Morrigan avec Cúchulainn peut être interprétée de la même manière.

L’offense du héros ne consistait pas seulement à insulter la déesse, mais aussi à ne pas reconnaître son rôle de déesse souveraine du pays.

Cúchulainn a laissé entendre que la vache que la Morrigan menait n’était pas la sienne, bien qu’en tant que déesse souveraine et déesse de la terre, tout le bétail de l’Irlande lui appartenait et qu’elle pouvait le donner et le prendre comme elle le souhaitait. De plus, il tenta d’obtenir des réponses de son compagnon masculin et se comporta comme si une femme lui avait répondu, niant encore plus le rôle de la Morrigan en tant que véritable souveraine.

L’offre d’amour de la Morrigan à Cúchulainn, même après ces insultes, peut être interprétée comme une offre de lui donner de l’autorité plutôt que de continuer à servir sous le roi d’Ulster. En la refusant, Cúchulainn a renoncé à toute possibilité de s’élever dans la hiérarchie.

Dans cette lecture de l’histoire, Cúchulainn était destiné à mourir non pas parce qu’il avait personnellement offensé la Morrigan. Au contraire, son offense était contre la terre d’Irlande elle-même et le concept d’autorité divine.

·

LES ORIGINES CONFUSES DE L’HISTOIRE DU ROI ARTHUR

Une croyance commune à l’ère moderne est que la Morrigan a survécu dans l’une des légendes les plus célèbres de Grande-Bretagne. Beaucoup pensent qu’elle est l’inspiration de Morgane le Fay, la sorcière de la légende arthurienne.

Morgane est identifiée comme le fay, un terme français à peu près analogue au mot irlandais sidhe.

Dans les premières versions des légendes arthuriennes, à commencer par la Vita Merlini de Geoffrey de Monmouth au 12e siècle, Morgane apparaît comme une reine de l’au-delà, dotée d’un pouvoir immense. Dans les contes ultérieurs, elle est devenue soit la sœur d’Arthur, soit son amant.

Dans les premières apparitions de Morgane le Fey, elle était une guérisseuse bienveillante et une conseillère du roi Arthur. Les récits ultérieurs, cependant, ont fait d’elle un personnage plus ambivalent.

Le lien supposé entre Morgane le Fey et la Morrigan est largement basé sur les œuvres d’écrivains français, qui ont développé les légendes du roi britannique et de sa cour.

Dans ces histoires, Morgane le Fey joue le rôle de la femme fatale. Elle devient une séductrice qui utilise à la fois sa féminité et ses connaissances magiques contre Arthur et ses chevaliers plutôt qu’à leur profit.

Cette représentation de Morgane le Fey est similaire aux histoires plus anciennes de la Morrigan, bien que le personnage arthurien travaille contre le roi plutôt que pour légitimer sa revendication. Comme la Morrigan, elle utilise l’amour et la magie pour imposer et changer le destin et déterminer la royauté.

Les similitudes, cependant, sont presque entièrement fortuites.

Le nom Morrigan vient de la racine indo-européenne mar, qui signifie terreur ou cauchemar. Son nom est souvent traduit par mar rignu, ou reine fantôme.

Morgan le Fay, cependant, est tiré de sources galloises. Le vieux mor gallois et breton faisait référence à la mer.

Morgan le Fay est dérivé d’une déesse galloise de la mer plutôt que de la déesse irlandaise de la guerre.

Bien qu’il y ait des similitudes entre les légendes galloises et irlandaises, les deux cultures étaient et sont encore bien distinctes. Comme leurs langues appartiennent à des branches différentes de la famille celtique, les similitudes entre les noms et les mots n’impliquent pas nécessairement une relation.

The Matter of Britain, l’ensemble des œuvres dont sont issues les légendes du roi Arthur, a été tiré de sources presque exclusivement galloises.

La plupart des ajouts ultérieurs étaient français. La sexualité de Morgan le Fay ne reflète pas le rôle de la Morrigan dans la mythologie irlandaise, mais l’attitude des Français du Moyen Âge à l’égard de la sexualité et du pouvoir féminin.

En fait, dans les légendes ultérieures, Morgane le Fey est plus fortement influencée par la sorcière grecque Médée que par la Morrigan. De nombreux récits qui mettent en scène sa trahison et sa cruauté rappellent les mythes irlandais, mais sont en fait inspirés de récits grecs plus anciens sur la femme meurtrière de Jason.

L’association entre la Morrigan et Morgane le Fey n’est peut-être pas factuelle, mais elle est restée dans l’imaginaire populaire. Bien que les personnages ne partagent pas la même racine, les récits modernes de la tradition britannique ont renforcé le lien car leurs auteurs voient des parallèles entre les personnages.

LA MORRIGAN ÉTAIT PLUS QU’UNE DÉESSE DE LA GUERRE

La Morrigan irlandaise est souvent considérée aujourd’hui comme une déesse violente et vengeresse qui a inspiré des sorcières ultérieures comme Morgane le Fay. En vérité, cependant, ces caractérisations ne sont pas tout à fait exactes.

Alors que l’imagination moderne considère généralement la Morrigan comme une déesse de la guerre violente et séduisante, son rôle réel dans la mythologie irlandaise était beaucoup plus compliqué.

La Morrigan était associée à la guerre. Elle a souvent servi de présage à la violence ou à la mort, et a inspiré le conte populaire ultérieur des banshees.

Si la Morrigan se réjouissait parfois de la violence, elle semble souvent avoir été impliquée dans un conflit dans un but bien plus large. En tant que déesse de la terre et de sa souveraineté, elle était liée à la guerre parce qu’elle était liée au destin de l’Irlande elle-même.

La sexualité de la Morrigan était une façon symbolique de légitimer le pouvoir d’un roi. Nombre des batailles auxquelles elle a participé ont été menées pour assurer le maintien de cette royauté.

En tant que déesse aux rôles multiples, la Morrigan était souvent considérée comme une collection de déesses plutôt que comme une divinité unique. La trinité des déesses qui composaient la grande Morrigan n’a jamais été fermement établie, mais les différentes divinités nommées illustrent les nombreux rôles de la Morrigan dans la mythologie irlandaise.

13428467_1074700412591763_120701775637245988_n

SOURCE : Le net …..

Digression … Le symbolisme ésotérique – La porte du mystère 20 août, 2022

Posté par hiram3330 dans : Digression , ajouter un commentaire

 

 

Image de prévisualisation YouTube

Protégé : Je n’enseigne pas … j’Eveille – 3°- 19 août, 2022

Posté par hiram3330 dans : Bleu,Chaine d'union,Contribution , Saisissez votre mot de passe pour accéder aux commentaires.

Cet article est protégé par un mot de passe. Pour le lire, veuillez saisir votre mot de passe ci-dessous :

TRANSMETTRE 18 août, 2022

Posté par hiram3330 dans : Bleu,Chaine d'union,Contribution , ajouter un commentaire

Robert Mingam

 

TRANSMETTRE

 283673_311592005596389_1772486531_n

Quoi, comment, à qui… et pourquoi !

D’aussi loin que remonte l’histoire de l’humanité, des vestiges nous parviennent, attestant d’une évidente volonté de transmission du savoir et des connaissances acquises par l’homme, plus particulièrement au cours des millénaires qui nous ont précédés.

L’Homme a toujours cherché à améliorer ses connaissances, afin de maîtriser son avenir. Cependant, la seule expérience de son propre vécu ne pouvant lui suffire, sa durée de vie étant bien trop limitée pour cela, l’homme a exploré les moyens d’acquérir et de transmettre le savoir de ses aînés. Que ce soit par des représentations graphiques peintes sur les parois de ses habitations ou directement de façon orale, il s’est appliqué à pérenniser ses connaissances pour les générations à venir. L’exemple le plus connu est sans aucun doute l’Ancien Testament, (ou tout du moins les cinq livres constituant le Pentateuque), qui furent transmis oralement pendant des générations de père en fils.

La naissance de l’écriture, puis de l’imprimerie par Gutenberg, marque un tournant décisif dans la transmission du savoir. Aujourd’hui, chacun peut immédiatement trouver ce qu’il cherche sur internet. Cependant, pouvoir profiter de la quasi-totalité des acquis des générations précédentes ne comporte pas que des avantages car certains documents peuvent être faux, corrompus, voir mal compris. D’autant que la science ayant ses limites, ses interprétations peuvent être multiples. C’est pourquoi la vérité n’appartient qu’à ceux qui inlassablement la cherchent.

Si la science peut être accessible à tous, la spiritualité, quant à elle, est individuelle, et ses moyens d’accès sont nombreux. Qu’elle soit guidée par la foi ou par une recherche personnelle, elle permet d’élever sa conscience en différents niveaux. Pour ce faire, toute spiritualité ayant son point d’ancrage, elle fait généralement référence à un évènement fondateur, parfois historique, parfois mythique et le plus souvent sur les deux.

Les évènements auxquels se réfèrent nombre de sociétés réputées ésotériques peuvent être appréhendés de plusieurs façons. Soit sur un plan strictement scientifique, c’est à dire par le constat de faits liés à des preuves matérielles ; Soit sur un plan symbolique, liant les faits à des valeurs propres à définir un corpus doctrinal. Si l’histoire peut apporter la preuve des évènements sur lesquels se fondent les traditions, ce sont les mythes qui transcendent la vérité des faits et véhiculent des valeurs spirituelles pouvant s’y rapporter.

Ces valeurs peuvent être d’ordre moral, spirituel, prophétique ou pratique selon qu’elles s’adressent à tel ou tel type d’individu, et sont généralement transmises par initiations successives. L’originalité de cette méthode est de garantir l’authenticité de ses filiations.

La franc-maçonnerie quant à elle, est réputée initiatique. C’est-à-dire qu’elle véhicule de façon ininterrompue, un certain nombre de traditions dont elle se considère dépositaire, soit par filiation historique soit par filiation spirituelle. Dans ce dernier cas, la transmission se fait lors de cérémonies d’ordination de type sacerdotal où les utilisateurs doivent s’engager à respecter rigoureusement l’esprit et la lettre des Rites qu’ils entendent utiliser, sous réserve de perdre leur légitimité en cas de manquement.

Ainsi, depuis que le Grand Orient de France a fait scission d’avec la Grande Loge d’Angleterre, deux courants de pensée sont apparus et ont divisé l’Ordre maçonnique, bien que revendiquant de part et d’autre leur légitimité à représenter l’idéal maçonnique dans sa pureté. Pour les uns qui considèrent que la tradition requiert une transmission sacralisée, c’est la préexistence d’une règle basée sur les Anciens Devoirs et l’Ancien Testament qui fait force de loi. Pour les autres, la tradition est un support ésotérique, sur lequel la qualité du Maçon s’inscrit pour son évolution spirituelle au sein de l’Ordre.

Ces sortes de divisions internes, s’exacerbent d’autant plus que d’importants bouleversements ébranlent la société. On parle alors de Maçonnerie régulière, c’est-à-dire attachée à une règle initiatique, et faisant référence au Grand Architecte de l’Univers, et de maçonnerie séculière travaillant au progrès de l’humanité. Pourtant ces différences sont compatibles entre elles, pour preuve les invocations et évocations que tous formulent au sein de leurs ateliers, à l’ouverture et à la fermeture de nos travaux.

Ceci, d’ailleurs, n’est nullement particulier aux rites initiatiques, mais s’applique tout aussi bien aux rites d’ordre exotérique ou religieux, qui ont pareillement leur efficacité propre. Nous retrouvons ce même schéma au sein du catholicisme où l’église séculière de Rome ne s’oppose pas à celle des monastiques qui suivent la Règle de Saint Benoît !

Cependant, pour que ces rites soient efficients, il convient qu’ils soient accomplis selon des règles parfaitement établies, et par qui, en a reçu le pouvoir temporel ou spirituel, voir les deux. C’est là que la Franc-maçonnerie se divise vraiment. Les uns considèrent que le pouvoir spirituel ne peut se transmette que lors de cérémonies à caractère ésotérique, tandis que les autres se contentent du pouvoir temporel et limité, que leur octroie leur administration.

Mais quelle que soit l’option choisie, le rôle de celui qui confère l’initiation à un autre est bien véritablement un rôle de « transmetteur », au sens le plus exact de ce mot ; il n’agit pas en tant qu’individu mais en tant que support d’une influence qui n’appartient pas à l’ordre individuel ; il est uniquement un anneau de la « chaîne » dont le point de départ est en dehors et au-delà de sa propre humanité (d’où l’invocation au Grand Architecte de l’Univers). C’est pourquoi il ne peut agir en son propre nom, mais au nom de l’organisation à laquelle il est rattaché et dont il tient ses pouvoirs, ou, plus exactement encore, au nom du principe que cette organisation représente visiblement.

Encore faut-il que cette organisation ne soit pas manipulée par des idéologies préjudiciables à l’esprit d’indépendance et de liberté de conscience de ses membres. Réputée a dogmatique et apolitique, la Franc-maçonnerie ne peut, et ne doit pas souffrir de la vindicte populaire, sous le prétexte fallacieux d’être soumise, contre son gré, à l’autorité politique de ses dirigeants.

Les questions proposées à l’étude des Loges, qu’elles soient sociales ou sociétales, pour lesquelles les maçons sont annuellement sollicités, démontrent à quel point la diversité de leurs points de vue ne peut converger vers un consensus, voir sur une conscience politique. En conséquence, la franc-maçonnerie ne devrait transmettre que des valeurs morales susceptibles de s’épanouir au sein des diverses couches de la société. Mais, ce bel idéal de fraternité initiatique a son côté sombre, celui de ses réseaux d’influences qui polluent et desservent l’image de l’Ordre, encouragés par qui en tire un substantiel avantage. Bien que nul ne peut s’autoriser à parler au nom de la Franc-maçonnerie, sans immanquablement la trahir, certaines autorités au pouvoir régalien ne s’en privent pas. La réflexion philosophique, passée au crible d’une censure sélective est alors mise au service de l’action politique, ce qui est très éloigné de l’esprit de transmission initiatique de ses rituels.

L’ésotérisme, en Franc-maçonnerie, nous amène à considérer toutes les traditions comme étant les éléments constitutifs d’un archétype pour l’évolution de l’humain. Dépositaire d’aucun secret, la Franc-maçonnerie ne véhicule aucun dogme. Elle perpétue une technique dite initiatique, où chacun peut acquérir et transmettre ce qu’il reçoit en partage. La fraternité y joue un rôle prédominant, surtout dans ses premiers degrés, mais par le choix ciblé des symboles qu’elle propose, elle suscite un travail en profondeur qui permet d’élever la conscience spirituelle de ses membres.

Transmettre comment !

La Franc-maçonnerie est donc initiatique. C’est-à-dire qu’elle transmet ses valeurs au cours de travaux comparables à un éveil progressif de la conscience. Elle n’enseigne rien, elle suggère seulement des voies à explorer. Elle ne change pas les personnes qu’elle initie, elle leur permet simplement d’évoluer. Pour cela, elle utilise des Rites et des Rituels qui, en faisant vivre des traditions ancestrales sont porteurs d’un langage qui met en relation avec le sacré. C’est pourquoi il convient de transmettre fidèlement et sans trahir ce que l’on a reçu, en s’interdisant toute modification, toute invention, ce qui exige de grands efforts de compréhension, d’humilité et de respect. Aussi, pour transmettre ces valeurs sur lesquelles nous nous reconnaissons tous, encore faut-il les avoir acquises, bien comprises, et intégrées. Ce qui n’est pas toujours le cas chez certains Maîtres inexpérimentés, qui toutefois se proposent à des postes de responsabilité, sans toujours avoir la pleine conscience du devoir des charges qu’ils devront assumer. La maturité maçonnique n’est pas systématiquement proportionnelle au temps passé sur les colonnes. Aussi est-il utile, voir raisonnable, de s’assurer auparavant du bien-fondé de la motivation des postulants, et du sérieux de leurs engagements, avant de leur confier un office, car c’est par l’exemplarité de leur fonction qu’ils seront à même de faire vivre le rituel et de nourrir l’égrégore de leur loge.

Le rôle de la transmission dans un ordre initiatique est de permettre à chacun de naître et de renaître par étapes successives, de croître et de produire, trois fonctions correspondant aux degrés d’apprentissage, de compagnonnage, et de maîtrise, nécessaires pour agir au mieux dans la société. Aussi, rien ne se transmet dans l’anarchie, mais selon un processus organisé, fruit d’une tradition, et avec tout le cérémonial nécessaire.

L’initiation imposée au profane lors de sa première entrée dans le sanctuaire du temple est censée marquer une rupture avec son passé. Cependant l’initiation avec un grand I n’est jamais complètement acquise. C’est un combat permanent pour respecter les engagements contractés sur l’Autel des Serments. Honnêteté, probité, tolérance, fraternité etc, toutes ces valeurs qui font reconnaître un véritable franc-maçon. Ce combat nécessite un soutien, comme celui des Sœurs et des Frères associés à notre quête et témoins de nos efforts. C’est pourquoi il est souhaitable, voir nécessaire, de revenir souvent se ressourcer et partager les bienfaits d’une chaîne solide au sein d’un atelier où règne l’harmonie.

Transmettre à qui !

Parler de transmission initiatique à un profane n’a aucun sens: la transmission initiatique ne peut s’adresser qu’à des individus parfaitement préparés.

Dans un monde où règnent l’égoïsme et la course au pouvoir, très peu d’individus prennent conscience de leurs devoirs vis-à-vis de leurs semblables, et seraient prêts à s’engager bénévolement au progrès de l’humanité. C’est pourquoi la Franc-maçonnerie sélectionne par cooptation ses membres parmi des hommes et des femmes de bonne volonté, disponibles et susceptibles de pérenniser l’altruisme de ses valeurs.

La transmission est avant tout un acte de communication et d’échange entre les êtres ; c’est aussi un acte d’Amour. On transmet la vie, on transmet un savoir, on transmet l’Amour d’un Art, on transmet une tradition…C’est perpétuer et organiser la continuité dans l’échange. Elle nécessite un choix et une responsabilité personnelle, voir collective dans la transmission de l’identité initiatique. Le sens de notre quête montre que notre vie de Maçon est liée à l’action.

C’est pourquoi il est de notre devoir à tous, de guider ceux ou celles que nous avons reconnus aptes à nous rejoindre, et de les accompagner sur le chemin de l’initiation. Pas seulement les officiers en charge d’enseigner par l’exemplarité de leur fonction, le processus initiatique du rituel ! Pas seulement les Surveillants qui accompagnent les Apprentis et les Compagnons durant les premières années de leur parcours maçonnique. Non, nous tous, qui par notre écoute, nos conseils et nos encouragements, les soutiendrons dans ce long cheminement qui les conduiront peut être un jour, à prendre des responsabilités et transmettre à leur tour ce que nous leur aurions possiblement apporté.

Car le maçon ayant ouvert sa conscience et son entendement par le cheminement initiatique, se doit de rentrer dans une dynamique de transmission de ses connaissances, de ses valeurs, de son éthique et de son expérience, pour remplir sa mission de rayonnement sur son entourage, et participer plus ou moins activement au progrès de l’humanité. Passeur de lumière, il est de son devoir de partager ses acquis avec toutes personnes susceptibles de les recevoir, et plus tard les transmettre. Ce n’est pas la moindre de ses responsabilités car le choix lui incombe la prudence et le discernement, lorsqu’il s’agit de sélectionner de nouveaux adeptes. Il existe un risque bien réel dans ce domaine, et l’on peut s’interroger sur les précautions ou attitudes à prendre et à observer.

C’est pourquoi, outre les différentes rencontres et enquêtes des profanes en instance, la Franc-maçonnerie a prévu trois degrés de transmission, trois niveaux d’intégration où le nouvel initié va se parfaire pour mériter la confiance de ses pairs.

Transmettre pourquoi !

Comme je l’ai dit précédemment, La Franc-maçonnerie ne transmet pas de secrets, mais une technique permettant progressivement d’acquérir des connaissances théoriques propres à créer l’harmonie universelle, ainsi qu’une certaine maîtrise permettant de les mettre en œuvre. Elle encourage ses membres à s’investir pour le progrès de l’humanité, tout en laissant à chacun de ses membres le soin de préciser, à sa convenance, le sens de ces mots.

La Franc-maçonnerie possède un patrimoine qu’elle se doit de préserver, celui du travail de ses pairs, ces premiers maçons spéculatifs qui nous ont légué cet esprit d’indépendance, de liberté, de tolérance et de fraternité qui nous anime aujourd’hui. C’est cette tradition initiatique, cette quête personnelle, ce désir de progresser et de comprendre pour agir, au-delà des opinions partisanes et des carcans sociaux, de la pensée unique, des clichés réducteurs et stériles, c’est cette tradition initiatique dis-je, qui nous permet de tendre vers l’idéal que nous nous sommes tous librement imposé : le perfectionnement spirituel, moral et matériel de l’humanité.

Par ses valeurs humanistes, ses traditions certes d’un autre âge, et son approche symbolique des mystères, le franc-maçon est parfois considéré comme un marginal un peu fêlé. Mais, comme l’écrivait si justement notre Frère Michel Audiard, « il faut bien être un peu fêlé pour laisser passer la lumière ».

J’ai dit

Robert MINGAM

sgvitruvian

mabulle

SOURCE  : https://www.francmaconneriemisraimite-mingam.fr/

Avez-vous déjà rencontré un maçon imparfait ? 17 août, 2022

Posté par hiram3330 dans : Contribution , ajouter un commentaire

Avez-vous déjà rencontré un maçon imparfait ?

1

On ne saurait tout comprendre, ce serait trop beau ! Nous avons des pans entiers d’ignorance… Nous en faisons tous l’expérience, et c’est même, entre autres raisons, pour travailler à combler ces manques que l’on se retrouve régulièrement en loge.

Ainsi, par ces savoirs qui, dans nos soirées studieuses, sautent d’une tête à l’autre, nous éclairons notre route et notre marche se fait moins hésitante.

Il y a, cependant, pour les uns ou les autres, et ce quels que soient notre ancienneté et nos grades en Franc-Maçonnerie, des points qui demeurent obscurs ; pour moi, c’est une phrase qui revient souvent entre nous, c’est cette maxime prêtée à Guillaume d’Orange lorsqu’il a affirmé, semble-t-il : « Il n’est pas nécessaire d’espérer pour entreprendre ni de réussir pour persévérer. » Et tout un chacun de répéter ce mot d’un air parfaitement entendu… prenant des mimiques de haute intelligence complice… Visiblement ces sœurs et ces frères savent de quoi ils parlent, et comprennent ce qu’ils se disent.

Eh bien moi, je n’entends rien à ce propos !

Dois-je être exclu de notre communauté ?

Enfin, je n’en comprends qu’une partie, la moitié, la seconde… seulement ce petit morceau où il est dit « il n’est pas nécessaire de réussir pour persévérer » Là, c’est très clair, pas besoin de se creuser l’esprit pour qu’il apparaisse que si l’on s’arrêtait au premier échec, voire au second, nous n’irions pas loin… Il en faut souvent de la persévérance et de l’obstination pour aboutir à la réussite d’un projet, même modeste… Il est rare qu’une œuvre, qu’un travail parfait, tombe tout rôti du ciel et que nous n’ayons plus qu’à nous mettre à table pour le déguster…

C’est là où l’on voit émerger la femme ou l’homme de valeur qui savent, sans se décourager, tailler, tailler encore, la pierre ingrate… et enfin, peut-être, réussir l’entreprise de leur vie… Il en est même qui ont buriné tout au long de leurs jours, sans voir le succès les récompenser… et « Cent fois sur le métier… » vous connaissez la suite. : « ont remis leur ouvrage » … L’exercice du travail apportant une joie aussi grande que le résultat, même si cela est raté.

Non, c’est l’amorce du propos qui me déroute et où, malgré mon application à réfléchir, je ne réussis pas à en percer le sens ; mais je persévère, je persévère, soyez-en sûr. 

Il est donc dit : « Il n’est pas nécessaire d’espérer pour entreprendre… » Je suis totalement fermé à la compréhension de cette affirmation, je la trouve même totalement fausse !

Certes, dit comme cela, un peu vite, cela semble avoir du sens, une certaine élégance, même, voire une possible grandeur… On n’espère rien et l’on fonce quand même ! On se sacrifie en pure perte… On prend les armes sans espoir de gagner… Cela fait de vous un héros, quelle beauté, quelle abnégation : Je n’espère rien et j’y vais !

Ne voyons pas si grands, n’envisageons pas d’ambitieux projets, soyons plus modestes, revenons à notre petit quotidien :

Si je me lève, le matin, si j’entreprends de poser un pied par terre : pas le gauche ! surtout pas ! c’est bien que j’espère quelque chose, ne serait-ce que le petit-déjeuner ? Sauf le grabataire déprimé, qui lui, je le comprends, n’espère plus rien et, par conséquent ne se lève pas… mais ce faisant, en ne se levant pas, c’est une décision qui n’est pas anodine, c’est bien qu’il espère un mieux-être, ou un moins mal-être, en demeurant couché plutôt qu’en se mettant debout…

Il entreprend de rester au lit, il fait ce choix car il en espère plus que s’il se levait et ce grabataire – imaginons-le au plus profond de sa désespérance – s’il s’accroche une pierre au cou et trouve la force de s’en aller se jeter dans la rivière, s’il consent à cet ultime effort, c’est bien qu’il nourrit l’espoir d’une solution… espoir sombre, négatif, certes, mais pourquoi l’espoir se peindrait-il toujours en rose ? Il espère donc quelque chose pour entreprendre ce trajet qui le conduit au pont qui surplombe le fleuve… Ou même, dans une moindre énergie, s’évitant de s’habiller, de sortir de chez lui, s’il va jusqu’à la salle de bain pour prendre en nombre les anxiolytiques cachés dans l’armoire à pharmacie.

On n’échappe pas, à l’espoir… le moindre de nos gestes est plein d’espoir… il est là, tapi, prêt à nous sauter dessus dès que l’on amorce la plus anodine action.

Si l’on se lance dans la rédaction d’une planche, c’est parce qu’en retour on en attend quelque chose… Pour certains ce sont des compliments (oui, je sais, il y en a qui font cela uniquement dans ce but) ou pour, d’autres, plus nombreux, je le souhaite, c’est continuer de débroussailler notre route commune ; ce n’est donc pas vide de tout espoir si l’on se pose devant son ordinateur… et si à cet instant, l’on nous demande : « Que fais-tu ? » On ne répond pas : « Non, rien, je n’ai aucun espoir, alors j’entreprends d’écrire. »

Le plus infime de nos actes est espoir de quelque chose… du plus futile au plus grand, de la salière que l’on saisit parce que l’on espère pouvoir rehausser la saveur de notre plat, à la caresse de sa bien-aimée à qui l’on veut faire comprendre qu’elle est le bien le plus précieux à notre cœur…  De se gratter le pied pour soulager une démangeaison soudaine, au projet de voyage pour l’été prochain, d’un repas proposé entre amis, à la révision de sa voiture… du cours que l’on prépare pour ses élèves, au dîner du soir que l’on confectionne.

Si nous n’avions aucun espoir nous n’entreprendrions pas de sortir régulièrement, plusieurs fois par mois, pour nous retrouver tous ensemble, nous ne nous donnerions pas ces travaux, ces recherches, ces astreintes au rituel, si nous n’avions l’espoir, un peu fou, mais stimulant, de travailler pour le progrès moral et intellectuel de l’humanité.

Toute entreprise est espoir d’un résultat… notre cerveau qui ordonne l’action d’entreprendre s’alimente au carburant de l’espoir.

Toute action, tout mouvement, toute pensée, dévoile que nous attendons quelque chose de cette action, de ce mouvement, de cette pensée… Seule la statue, qui trône au milieu du square et qui ressemble à un homme qui pense, est sans espoir… car cette statue est matière, seulement matière… mais elle est porteuse du message vivant que le sculpteur qui l’a pensé espère nous transmettre. Tout ce qui vit est espoir.

La fleur qui s’ouvre au soleil est espoir, le fruit qui tombe au sol pour devenir arbre est espoir, la source qui devient fleuve est espoir, l’insecte qui creuse son abri est espoir.

Est-ce que l’on peut entendre un chercheur dire : « Je démarre une recherche, mais c’est sans espoir de trouver. » Un auteur dire : « J’écris, mais c’est sans espoir d’être lu, joué, chanté. », un médecin dire : « Je soigne, mais c’est sans espoir de guérir. » Un compositeur dire : « Je me lance dans l’écriture d’un opéra, mais franchement, je n’en espère rien du tout ! ». Un archéologue dire : « j’entreprends de creuser mais c’est sans espoir de découvrir ». Et même lorsque l’on dit que l’on marche sans but… c’est qu’en fait on a le but de se laisser aller à entreprendre de marcher au grès des allées du jardin, de la jetée le long de la plage, au fil du temps, et de profiter de l’air qui passe, du bleu du ciel et du chant des oiseaux, pour l’unique bien-être d’un petit peu de rien.

Notre tête n’est jamais vide d’espoir car notre tête est le temple de l’espoir…

Non, décidément, je comprends mal -pas du tout en réalité- que des sœurs et des frères puissent faire leur cette formule attribuée au Prince Guillaume d’Orange… « Il n’est pas nécessaire d’espérer pour entreprendre » puisque vivre, c’est espérer… car l’homme est espoir.

Texte proposé par le F∴ J. T∴ – Grande Loge de l’Europe et de la Méditerranée.

SOURCE https://450.fm/2022/08/10/avez-vous-deja-rencontre-un-macon-imparfait/

Logoheader450FM

123

Atelier Ecrire Ensemble c&#... |
Au fil des mots. |
Spiralée |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | Attala Blog
| jepensedoncjesuis13
| Les chroniques d'Astéria