La véritable histoire de Jésus : ce que révèle l’archéologie 15 avril, 2023
Posté par hiram3330 dans : Recherches & Reflexions , ajouter un commentaireLa véritable histoire de Jésus : ce que révèle l’archéologie
La majorité des archéologues ne doute plus de l’existence du personnage historique de Jésus. Au fil des fouilles en Terre sainte, son portrait s’affine. Bienvenue dans un jeu de piste vieux de vingt siècles.
Cet article a été publié pour la première fois dans le magazine National Geographic.
Le bureau d’Eugenio Alliata à Jérusalem évoque n’importe quelle officine d’archéologue qui préfère le travail de terrain. Sur les étagères surchargées, des relevés de fouilles côtoient des mètres rubans et d’autres outils. Rien de bien différent des bureaux de tous les archéologues que j’ai pu rencontrer au Moyen-Orient, à deux détails près : Alliata porte l’habit couleur chocolat des franciscains, et son quartier général se trouve dans le monastère de la Flagellation. Selon la tradition de l’Église, le monastère fut bâti à l’endroit même où Jésus-Christ, condamné à mort, fut flagellé par les soldats romains et couronné d’épines.
La « tradition» : voilà un mot que l’on entend beaucoup dans cette partie du monde. Ici, des multitudes de touristes et de pèlerins sont attirés par les dizaines de sites qui, tradition oblige, sont considérés comme des étapes de la vie du Christ, de son lieu de naissance, à Bethléem, à celui de sa mort, à Jérusalem.
PHOTOGRAPHIE DE Simon Norfolk
L’archéologue devenue journaliste que je suis le sait : des cultures entières sont nées et mortes presque sans laisser de traces. Aussi, fouiller d’antiques paysages en quête de tessons de poterie qui éclaireraient la vie d’un seul personnage semble aussi vain que la chasse aux fantômes.
Au monastère de la Flagellation, le frère Alliata accueille chacune de mes visites et de mes questions avec patience et perplexité. Professeur d’archéologie chrétienne et directeur du Studium Biblicum Franciscanum, il participe à un projet franciscain vieux de sept siècles, consistant à entretenir et à protéger les anciens sites religieux de Terre sainte – et, depuis le 19e siècle, à en dresser des relevés scientifiques.
Le frère Alliata ne semble pas préoccupé par ce que l’archéologie peut, ou ne peut pas, révéler sur la figure centrale du christianisme : « Il serait très étonnant, voire étrange, de trouver des preuves archéologiques de l’existence de quelqu’un qui aurait vécu il y a 2000 ans. Cela dit, on ne peut pas nier que Jésus a laissé une trace dans l’histoire. »
Une Indonésienne, qui vient d’être baptisée dans le Jourdain, porte une robe représentant Jésus à l’issue du même rite, voilà 2 000 ans. La foi chrétienne, née dans une petite communauté juive, est devenue la religion la plus pratiquée du monde, avec plus de 2 milliards de croyants.
PHOTOGRAPHIE DE Simon Norfolk, Avec L’aimable Autorisation De YARDENIT
Les textes du Nouveau Testament sont, de loin, les traces les plus évidentes (et sans doute les plus controversées) de son passage sur terre. Mais quel rapport existe-t-il entre le travail des archéologues et ces textes anciens, rédigés dans la seconde moitié du ier siècle de notre ère, ainsi qu’avec les traditions qu’ils ont nourries ?
« La tradition vivifie l’archéologie, et l’archéologie vivifie la tradition, répond le frère Alliata. Parfois, elles concordent et, parfois, non. » Et il ajoute dans un sourire : « Ce n’est pas le moins intéressant. »
PHOTOGRAPHIE DE Simon Norfolk
Je me suis lancée sur les pas de Jésus afin de retracer son histoire telle que la racontent les auteurs des Évangiles et des générations d’érudits. J’espère comprendre en quoi les textes chrétiens et les traditions correspondent aux découvertes des archéologues, depuis un siècle et demi que ceux-ci passent la Terre sainte au peigne fin.
Mais, avant tout, une question explosive: est-il possible que Jésus-Christ n’ait jamais existé ? Quelques sceptiques défendent cette opinion avec véhémence, mais pas les savants, notamment les archéologues. « Je ne connais aucun chercheur important qui doute du personnage historique de Jésus, affirme Eric Meyers, archéologue et professeur émérite à l’université Duke. On pinaille sur des détails depuis des siècles, mais nulle personne sérieuse ne met en doute son existence. »
PHOTOGRAPHIE DE Simon Norfolk
Même son de cloche auprès de Byron McCane, archéologue et professeur d’histoire : « Je ne vois aucun autre personnage dont on nie l’existence alors qu’elle est si parfaitement établie par les faits. »
Même John Dominic Crossan, un ex-prêtre qui copréside le Jesus Seminar, un groupe de travail de spécialistes des études bibliques plutôt controversé, estime que les sceptiques purs et durs vont trop loin. Certes, les miracles attribués au Christ sont difficiles à appréhender pour nos esprits modernes. Ce n’est pas une raison pour conclure que la vie de Jésus de Nazareth relève de la fable.
« On peut toujours dire qu’il marchait sur l’eau et que, comme personne n’en est capable, c’est la preuve qu’il n’a pas existé, me dit Crossan. Mais il s’agit d’autre chose. Qu’il ait accompli certaines choses en Galilée, et d’autres à Jérusalem, et qu’il ait été condamné à mort pour ses actes, tout cela cadre parfaitement avec un certain scénario. »
PHOTOGRAPHIE DE Simon Norfolk, PANORAMA COMPOSÉ DE 7 IMAGES
Les chercheurs qui étudient la vie du Christ se divisent en deux écoles : il y a ceux pour qui le Jésus des Évangiles, auteur de miracles, est le véritable Jésus, et il y a ceux pour qui le véritable Jésus (c’est-à-dire l’homme qui a suscité le mythe) est, certes, l’inspirateur des Évangiles, mais aussi un personnage dont la vérité apparaîtra grâce aux recherches historiques et à l’analyse des textes. Les deux camps considèrent l’archéologie comme leur alliée.
Quel qu’il soit ou ait été (Dieu, un homme ou la plus grande supercherie littéraire de tous les temps), la diversité et la dévotion de ses disciples modernes éclatent dans toute leur splendeur quand on arrive à Bethléem, l’antique cité que l’on considère comme son lieu de naissance.
Sur la place Manger, je me joins à un groupe de pèlerins du Nigeria que je suis jusqu’à l’entrée, plutôt basse, de la basilique de la Nativité, dont les hauts murs disparaissent sous des bâches et des échafaudages. La basilique est en cours de restauration. Des conservateurs nettoient les mosaïques dorées du 12e siècle de la suie des bougies qui ont brûlé ici depuis tout ce temps. Nous contournons avec précaution une partie du sol qui révèle les plus anciens vestiges de l’église, construite dans les années 330 sur ordre du premier empereur romain chrétien, Constantin.
PHOTOGRAPHIE DE Simon Norfolk
D’autres marches nous conduisent dans une grotte éclairée à l’électricité, devant une petite niche creusée dans le marbre. En ce lieu, une étoile d’argent signale l’endroit même où, selon la tradition, est né Jésus-Christ. Les pèlerins s’agenouillent pour baiser l’étoile et toucher de leur paume la pierre froide et polie. Bientôt, un responsable les presse d’avancer pour laisser la place à de nouveaux arrivants.
La basilique de la Nativité est la plus vieille église chrétienne encore en activité. Mais tout le monde ne s’accorde pas pour dire que Jésus de Nazareth est né à Bethléem. Seuls deux Évangiles mentionnent sa naissance, et leurs récits en sont fort différents. Des historiens soupçonnent les évangélistes d’avoir fait naître Jésus à Bethléem pour établir un lien entre lui, paysan de Galilée, et une ville de Judée dont l’Ancien Testament annonçait qu’elle serait le berceau du Messie
L’archéologie est fort peu loquace à ce sujet. Quelle chance a-t-on de déterrer une quelconque preuve qu’un couple de paysans vivant il y a deux millénaires aurait été l’acteur d’un tel événement? Les fouilles dans la basilique et alentour n’ont révélé ni objet de l’époque, ni indice suggérant que le site était sacré pour les premiers chrétiens. Le premier témoignage incontestable de vénération remonte au 3e siècle. Origène, un théologien d’Alexandrie, observa : « À Bethléem, on peut voir la grotte où [Jésus] est né. » Au début du 4e siècle, l’empereur Constantin envoya une délégation en Terre sainte afin d’identifier les lieux associés à la vie du Christ et de les sanctifier par la construction d’églises et de sanctuaires. Ayant localisé ce qu’ils considéraient être la grotte de la Nativité, les délégués y firent bâtir une église, ancêtre de celle d’aujourd’hui.
PHOTOGRAPHIE DE Simon Norfolk
Nombre des chercheurs auxquels je me suis adressée ne se prononcent pas sur le lieu de naissance du Christ, faute de preuves matérielles. Selon eux, le vieil adage de l’archéologie est plus que jamais d’actualité : « L’absence de preuve n’est pas la preuve de l’absence. »
La piste pour retrouver le véritable Jésus est bien plus fructueuse à 105 km de là, en Galilée, région vallon née du nord d’Israël. Jésus fut élevé à Nazareth, une bourgade agricole. Les historiens qui voient en lui seulement un homme (que ce soit un réformateur religieux, un révolutionnaire social, un prophète de l’Apocalypse, voire un Juif fanatique) tentent, en juxtaposant les données économiques, politiques et sociales de la Galilée du 1er siècle, de mieux comprendre quelles forces furent le terreau de cet homme et de sa mission.
À cette époque, l’Empire romain est, de loin, l’acteur principal de la vie en Galilée. Les Romains avaient conquis la Palestine soixante ans avant la naissance de Jésus, et presque tous les Juifs devaient subir le joug de Rome, symbolisé par la lourdeur des taxes et l’adoration des idoles païennes. Selon beaucoup de chercheurs, les troubles sociaux profitèrent à l’agitateur juif, qui se fit connaître en dénonçant riches et puissants, et prenant le parti des pauvres et des laissés-pour-compte.
PHOTOGRAPHIE DE Simon Norfolk
D’autres avancent que l’influence de la culture gréco-romaine a façonné un Jésus moins juif et plus cosmopolite, héraut de la justice sociale. En 1991, un ouvrage fit sensation: The Historical Jesus, de John Dominic Crossan. Sa théorie : le véritable Jésus était une sorte de sage itinérant, dont les paroles subversives et le style de vie, à contre-courant des mœurs de son époque, résonnaient étrangement avec la façon de vivre des cyniques. Ces derniers, d’une école philosophique de la Grèce antique, n’étaient pas cyniques au sens moderne du mot, mais ne respectaient aucune convention sociale, comme le souci de rester propre, ou la quête de la richesse et du pouvoir.
Crossan se fondait, d’une part, sur les découvertes archéologiques révélant que la Galilée, longtemps décrite comme une campagne reculée et une enclave juive isolée, était bien plus urbanisée et romanisée à l’époque de Jésus que les spécialistes ne le croyaient, et, d’autre part, sur le fait que le domicile de Jésus enfant se trouvait à 5 km de Sepphoris, la capitale romaine de la province. Les Évangiles ne mentionnent pas la ville, mais l’ambitieux programme de construction lancé par le tétrarque Hérode Antipas aurait pu attirer des artisans qualifiés des villages alentour. Pour beaucoup, on peut tout à fait penser que Jésus, jeune artisan vivant près de Sepphoris, aurait pu y travailler, mettant la tradition religieuse qui était la sienne à l’épreuve de la vie.
PHOTOGRAPHIE DE Simon Norfolk
Par une belle journée de printemps, je retrouve les archéologues Eric et Carol Meyers dans les ruines de Sepphoris. Le couple fouille l’immense site depuis trente-trois ans. Celui-ci est désormais au cœur d’un débat passionné et théorique sur la judaïté de la Galilée et, par extension, de Jésus. Eric Meyers s’arrête devant un tas de colonnes. « Ça a été drôlement houleux », dit-il au souvenir des débats pour savoir dans quelle mesure une ville hellénisée avait pu influencer un jeune paysan juif. Au faîte de la colline, il désigne des murs dégagés avec soin. « Pour parvenir à ces maisons, nous avons dû creuser à l’emplacement d’un bivouac de la guerre de 1948, avec notamment un obus syrien non explosé. Et, sous la terre, nous sommes tombés sur les mikvaot ! »
Au moins trente de ces bains juifs rituels parsèment le quartier résidentiel de Sepphoris –soit la plus grande concentration de lieux privés jamais mise au jour par les archéologues. Outre de la vaisselle en pierre pour les rituels et l’absence d’os de porc (interdit de consommation par la loi juive), elles prouvent que cette cité d’une province de la Rome impériale était demeurée juive au temps de l’adolescence de Jésus.
Ces découvertes et d’autres indices issus de fouilles dans toute la Galilée ont conduit les chercheurs à réviser leur opinion, m’explique Craig Evans, spécialiste des origines du christianisme : « Grâce à l’archéologie, on est passé de Jésus l’hellénisant cosmopolite à Jésus le Juif pratiquant –un changement considérable. »
La chapelle copte de l’église du Saint Sépulcre s’orne de scènes de la vie du Christ. Plusieurs religions chrétiennes partagent le sanctuaire, non sans méfiance, chacune réclamant une partie de l’espace. Les clefs de l’église ont été confiées à une famille musulmane de la ville.
PHOTOGRAPHIE DE Simon Norfolk
Vers 30 ans, Jésus s’immergea dans le Jourdain avec Jean le Baptiste, l’agitateur et prophète juif. Sa vie en fut bouleversée car, une fois baptisé, à en croire le Nouveau Testament, il vit l’Esprit de Dieu descendre sur lui « comme une colombe», et la voix de Dieu se fit entendre : «Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis tout mon amour.» Cette rencontre avec le Seigneur marqua le début de sa vie de prêcheur et de guérisseur.
Capharnaüm fut l’une de ses premières étapes. Cette ville de pêcheurs se situe sur la rive nordouest du lac de Tibériade. C’est là que Jésus rencontra ses disciples initiaux et qu’il établit son premier « quartier général ». De nos jours, les organisateurs d’excursions en Terre sainte désignent le lieu de pèlerinage qu’est devenu Capharnaüm comme « la ville de Jésus ».
Une haute barrière métallique entoure les lieux, propriété des franciscains. Derrière se trouve une église moderne, soutenue par huit piliers : le Mémorial de Saint-Pierre, consacré en 1990 en l’honneur d’une des plus importantes découvertes réalisées au 20e siècle par les archéologues travaillant sur le Jésus historique.
PHOTOGRAPHIE DE Simon Norfolk
Le centre de l’édifice attire tous les regards. Au-delà d’un garde-fou, à travers un sol vitré, les visiteurs peuvent apercevoir les ruines d’une église octogonale, bâtie il y a 1 500 ans. Quand les archéologues franciscains ont fouillé sous cette structure, en 1968, ils se sont rendu compte qu’elle avait été bâtie sur les ruines d’une maison datant du ier siècle. C’était la preuve que, en un court laps de temps, ce domicile privé avait été transformé en un lieu de réunion public.
Puis, vers la seconde moitié du 1er siècle, quelques décennies après la crucifixion de Jésus, les murs de pierre brute de ce domicile furent enduits de plâtre, et tous les ustensiles de cuisine remplacés par des lampes à huile – objets caractéristiques d’une communauté prenant ses quartiers. Enfin, au 4e siècle, à l’époque où le christianisme devint la religion officielle de l’Empire romain, la demeure fut transformée en une maison de culte soigneusement décorée. Depuis, elle est connue comme « la maison de Pierre ». Il est impossible d’établir si le disciple y vécut effectivement, mais beaucoup de spécialistes estiment que ce n’est pas impossible.
Il est dit dans les Évangiles que Jésus guérit de la fièvre la belle-mère de Pierre, chez elle, à Capharnaüm. La nouvelle se répandit aussitôt et, le soir, une foule de malades se pressait devant sa porte. Jésus guérit les malades et délivra ceux qui étaient possédés par des démons.
PHOTOGRAPHIE DE Simon Norfolk
Ces récits mettant en scène des foules venant chercher la guérison auprès de Jésus confortent ce que l’archéologie nous dit de la Palestine du ier siècle, une région où des maladies telles que la lèpre ou la tuberculose étaient monnaie courante.
Je prends la direction du Sud, longeant le lac de Tibériade, jusqu’à un kibboutz (ferme communautaire) qui, en 1986, fut le théâtre d’un événement sensationnel. Le niveau du lac avait considérablement baissé à cause d’une grave sécheresse. Deux frères du kibboutz ont remarqué une forme qui ressemblait aux contours d’un bateau. Les archéologues qui l’ont examinée ont trouvé des objets datant de l’époque romaine dans et près de la coque. Plus tard, le test au carbone 14 a confirmé l’âge du bateau : il était plus ou moins contemporain de Jésus.
PHOTOGRAPHIE DE Simon Norfolk, Photo PRISE AU MUSÉE ISRAEL, À JERUSALEM
Puis, il s’est mis à pleuvoir. Le niveau du lac a remonté. L’opération de sauvetage du bateau qui s’est déroulée alors constitue un exploit archéologique. Un chantier qui, en temps normal, aurait duré des mois pour être planifié et exécuté, a pris exactement onze jours.
Aujourd’hui, le précieux bateau est le joyau du musée du kibboutz situé non loin de l’endroit où il a été découvert. Large d’environ 2 m pour 8 m de long, il aurait pu embarquer treize hommes (bien que rien n’indique que Jésus et ses douze apôtres l’aient utilisé). Il ne paie pas de mine: un squelette de planches qui eurent leur compte de réparations, jusqu’à ce que plus rien ou presque ne subsiste de l’original.
« Il a dû être entretenu et réparé jusqu’à ce que cela ne serve plus à rien», constate John Dominic Crossan. Mais, aux yeux des historiens, ce bateau n’a pas de prix, souligne-t-il : «Quand je considère les efforts qu’il a fallu déployer pour le maintenir à flot, j’en apprends beaucoup sur le niveau de vie des pêcheurs galiléens à l’époque de Jésus. »
PHOTOGRAPHIE DE Simon Norfolk
Une autre découverte extraordinaire a eu lieu à 2 km au sud de l’endroit où a été trouvé le bateau, sur le site de l’ancienne Magdala, ville natale de Marie Madeleine, disciple de Jésus.
Les archéologues franciscains avaient commencé à mettre au jour une partie de la ville dans les années 1970, mais la moitié nord restait enfouie. Puis, en 2004, le père Juan Solana, initialement envoyé par le Vatican pour surveiller le fonctionnement d’un hôtel pour pèlerins de Jérusalem, a décidé de bâtir une retraite pour les pèlerins de Galilée. Il a récolté de l’argent et acheté des terrains sur les rivages du lac, dont des parcelles non encore fouillées de Magdala
En 2009, avant que ne débutent les travaux, une mission d’archéologie préventive est venue sur place, comme le veut la loi. Les sondages du sous-sol rocheux ont alors révélé les ruines enfouies d’une synagogue de l’époque de Jésus –la première du genre mise au jour en Galilée.
La découverte était de première importance, car elle réduisait à néant l’argument des sceptiques selon lequel les premières synagogues de Galilée apparurent plusieurs décennies après la mort de Jésus –une théorie incompatible avec le portrait que les Évangiles dressent de lui, celui d’un Juif pratiquant qui prêchait souvent et accomplissait ses miracles dans les synagogues.
PHOTOGRAPHIE DE Alessio Romenzi
Les fouilles ont livré des murs bordés de bancs (preuve qu’il s’agissait d’une synagogue) et un sol en mosaïque. Au centre de la pièce reposait une pierre de la taille d’une cantine militaire, sculptée des principaux symboles sacrés du Temple de Jérusalem. La découverte de la pierre de Magdala, comme on l’appelle désormais, a porté un coup fatal à la théorie naguère très répandue selon laquelle les Galiléens n’étaient que des rustauds impies, bien éloignés du foyer spirituel d’Israël.
La poursuite des fouilles a permis de découvrir toute une ville enfouie à moins de 30 cm sous la surface. Les ruines étaient si bien préservées que certains n’hésitèrent pas à surnommer Magdala la « Pompéi d’Israël ».
L’archéologue Dina Avshalom-Gorni me fait visiter le site. Elle me montre les vestiges de resserres, de bains rituels et d’un atelier où, peutêtre, on préparait et vendait le poisson. « Je peux tout à fait m’imaginer des femmes en train d’acheter du poisson dans le marché qui se trouve juste ici », me dit-elle en indiquant de la tête les fondations d’étals en pierre.
Le père Solana nous rejoint. Je lui demande ce qu’il dit aux visiteurs voulant savoir s’il est arrivé à Jésus de parcourir ces rues. « On ne saurait répondre à cette question, admet-il, mais on doit garder à l’esprit le nombre de fois où les Évangiles mentionnent sa présence dans une synagogue de Galilée. » Puis, tenant compte du fait que la synagogue de Magdala était fréquentée à l’époque du ministère de Jésus et ne se trouvait qu’à quelques encablures de Capharnaüm, Solana conclut: « Nous n’avons aucune raison de nier ou de douter que Jésus ait fréquenté ce lieu. »
À chaque étape de mon périple en Galilée, les traces de pas ténues laissées par Jésus semblent mieux se dessiner. Lors de mon retour à Jérusalem, elles prennent encore davantage de densité. Le Nouveau Testament dit que la cité antique est le théâtre de bon nombre de miracles et d’épisodes parmi les plus spectaculaires. Si les récits des quatre Évangiles divergent quant à la naissance de Jésus, ils sont bien plus proches au sujet de sa mort. Après être venu à Jérusalem pour assister à la Pâque, Jésus est conduit devant le grand prêtre Caïphe, qui l’accuse de blasphème et de menaces contre le Temple. Condamné à mort par le procurateur romain Ponce Pilate, Jésus est crucifié et enterré non loin de là, dans un tombeau creusé dans le roc.
L’emplacement traditionnel de ce tombeau, dans ce qui est devenu l’église du Saint-Sépulcre, est considéré comme le lieu le plus sacré du christianisme. En 2016, je me suis rendue à plusieurs reprises dans l’église pour me documenter sur la restauration historique de l’Édicule, le sanctuaire qui héberge le tombeau réputé être celui de Jésus. Aujourd’hui, pendant la semaine de Pâques, je suis de retour.
Debout, avec les pèlerins en vacances qui attendent leur tour pour pénétrer ans le minuscule sanctuaire, je me souviens des nuits passées dans l’église vide au côté de l’équipe de scientifiques chargée de sa restauration. Je suis émerveillée du nombre de découvertes archéologiques faites à Jérusalem et ailleurs au cours des ans et qui rendent crédibles les Écritures.
À quelques mètres seulement du tombeau du Christ, on trouve d’autres sépultures de la même période creusées dans la roche. Cela prouve que cette église, détruite et reconstruite deux fois, avait été bâtie sur un cimetière juif.
Je me souviens avoir été seule dans le tombeau après que la dalle de marbre avait été momentané – ment retirée. J’étais submergée par l’émotion en contemplant l’un des plus impor – tants monuments de l’histoire humaine –une simple banquette de calcaire que les gens révèrent depuis des millénaires, une chose qui n’avait peut-être pas été vue depuis un millier d’années.
PHOTOGRAPHIE DE Simon Norfolk
Aujourd’hui, lors de ma visite de Pâques, me revoici à l’intérieur du tombeau, pressée contre trois femmes russes. La dalle de marbre a été remise en place, protection indispensable du lit funéraire contre tous les rosaires et cartes de prière inlassablement déposés, sinon frottés, sur cette surface. La plus jeune des femmes implore Jésus de guérir son fils Evgueni, atteint d’une leucémie. À l’extérieur, devant l’entrée, un prêtre rappelle d’une voix forte que le temps accordé pour notre visite est écoulé, d’autres pèlerins attendant leur tour. À regret, les trois femmes se relèvent et quittent les lieux, une à une. Je les suis.
Je me rends compte que, pour les croyants sincères, les études entreprises par les chercheurs sur le Jésus historique, le Jésus terrestre, pure – ment humain, sont de peu d’effet. Cette quête produira d’innombrables théories contradic – toires, des questions sans réponse, des faits inconciliables. Mais, pour les véritables croyants, la foi dans la vie, la mort et la résurrection du Fils de Dieu est amplement suffisante.
Kristin Romey couvre les sujets civilisations et découvertes archéologique pour le magazine et le site National Geographic. Basé à Londre, le photographe Simon Norfolk s’est spécialisé dans la photographie d’architecture et de paysages.
SOURCE : https://www.nationalgeographic.fr/histoire/la-veritable-histoire-de-jesus-ce-que-revele-larcheologie?fbclid=IwAR2pKqtW5D19wlugOAep0xC-Wt6XKQIof9R0M1S84lXnpcMFmbX3hpNd3KY
Protégé : L’Oeuvre au Rouge – 18°- 14 avril, 2023
Posté par hiram3330 dans : Chaine d'union,Contribution,Rouge , Saisissez votre mot de passe pour accéder aux commentaires.UNE FRANC-MAÇONNERIE RAVAGÉE PAR LA DÉMAGOGIE PROFANE 13 avril, 2023
Posté par hiram3330 dans : Recherches & Reflexions,Silhouette , ajouter un commentaireUNE FRANC-MAÇONNERIE RAVAGÉE PAR LA DÉMAGOGIE PROFANE
Voici un article de Bruno Etienne paru dans le Monde daté du samedi 9 septembre 2000 intitulé « Une franc-maçonnerie ravagée par la démagogie profane » qui nous laissera sans aucun doute songeur…
Bruno Étienne est un sociologue et politologue français né le 6 novembre 1937 à La Tronche (Isère) et mort à Aix-en-Provence le 4 mars 2009. Il était spécialiste de l’Algérie, de l’islam et de l’anthropologie du fait religieux. Il était membre du Grand Orient de France.
La franc-maçonnerie est une bien curieuse institution. Elle présente en effet un certain nombre de caractéristiques qui expliquent, en partie, les fantasmes et les interrogations qu’elle suscite depuis sa création en Angleterre entre 1717 et 1723, par des huguenots français émigrés, admirateurs de Newton et manipulés par la Royal Society. Elle se présente comme une société de pensée caractéristique du XVIIIe siècle ébloui par la « scienza nuova ».
Mais elle est plus une communauté pneumatique qu’un club parce qu’elle prétend également assumer la transmission d’une double tradition : celle des maçons « francs » et donc du « mestier », tradition fondée sur l’interprétation du mythe d’Hiram, le constructeur du Temple de Salomon, couplée à l’autre versant du mythe fondateur, la chevalerie templière. L’histoire et l’évolution de cette double fonction permettent de comprendre la crise qu’elle traverse actuellement, surtout en France et plus particulièrement dans le cas du Grand Orient de France (GODF).
Comment a-t-elle pu surmonter toutes les excommunications, condamnations et accusations justifiées ou pas ? Comment a-t-elle pu survivre par-delà ses errements et ses erreurs, ses nombreux avatars et multiples sectes, à tous les régimes politiques, y compris ceux qui l’ont martyrisée ? Certainement pas par ses prises de positions contingentes mais parce qu’elle a d’archétypal et de paradigmatique, c’est-à-dire en l’occurrence ses rites, ses mythes et surtout son système initiatique.
Elle est en effet une des rares sociétés initiatiques qui proposent, en Occident, une voie pour vaincre la mort. Cette méthode particulière est fondée sur le symbolisme et le raisonnement par analogie. Ce sont là ses vraies valeurs universelles qui la rattachent à ce que Jacquart appelle « l’humanitude ».
En France, elle a produit deux maçonneries qui cohabitent, volens nolens, depuis trois siècles mais qui semblent sur le point d’éclater aujourd’hui. La première a pour slogan « liberté, égalité fraternité » et entend participer activement à la construction de la société idéale. La seconde a pour devise « force, sagesse, beauté » et préfère travailler à la construction du Temple de l’Humanité à partir de la construction du temple intérieur par la maîtrise de l’ego.
L’une est extravertie, progressiste, mondaine ; l’autre est tournée vers l’intérieur, progressive, mystique. Certains ont cru pouvoir, sans schizophrénie excessive, appartenir aux deux tendances. Aujourd’hui, cela ne me paraît plus possible au Grand Orient de France.
En effet, celui-ci, en s’appropriant le monopole de l’interprétation républicaine, en s’identifiant à la seule République moniste, en se déclarant le dernier rempart contre la barbarie pluraliste, est devenu un profane qui ne fait que parodier les clivages de la société française. Comme celle-ci, il se raidit dans son incapacité à gérer le nouveau pluralisme culturel et religieux.
On trouve donc au sein du GODF des enragés de la République, des intégristes de la laïcité, des « athées stupides », selon la formule d’Anderson, le rédacteur de la première Charte maçonnique, des souverainistes et des fédéralistes minoritaires et même des spiritualistes plus discrets que les haut-parleurs médiatiques.
En ce sens, le GODF est un bon baromètre de l’état dans lequel se trouve la société française. Il est donc lui aussi à la croisée d’un cheminement et doit prendre des résolutions drastiques. Soit devenir un club politique comme les autres avec peu de chance de concurrencer ceux qui sont déjà en place si j’en juge par la médiocrité insigne de ses productions publiques. Soit proposer au contraire une réforme radicale qui permette à la franc-maçonnerie de répondre à un certain nombre d’angoisses de nos contemporains sur le plan de la spiritualité par la voie initiatique. L’importance des travaux de recherche des loges, surtout provinciales, qui ne viennent jamais à la surface, me convainc de cette possibilité. Dans ce dessein, il faut renoncer à un certain nombre de pratiques qui ont conduit les obédiences maçonniques à devenir des machineries administratives gérées par des professionnels dont la maîtrise est inversement proportionnelle à leur ego. Le GODF a étalé sur la place publique ses dissensions autour de six « Grands Maîtres » en moins de dix ans. Cela fait un peu désordre pour une « société secrète ».
Mais comment gérer neuf cents loges autrement ? Ce ne sont pas des conventions annuelles, manipulées par des professionnels, qui peuvent prendre des décisions aussi difficiles. Il nous faut donc nous retirer du système.
Tout simplement revenir aux Constitutions d’Anderson, à la loge libre (le GODF est une fédération de loges et des rites, pas une institution magistérielle centralisée), en reprenant nos travaux discrets, en étant dans la société civile et non dans l’Audimat, en acceptant la progressivité du parcours pour ensuite, forts des vérités acquises à l’intérieur, les proposer au monde, qui d’ailleurs n’en demande pas tant.
Les temps sont sans doute venus de repenser les structures qui ne produisent que de l’entropie et de la gratification de l’ego pour ceux qui veulent être califes à la place du calife. Ce sont d’ailleurs les apparatchiks élus selon un système complexe à plusieurs niveaux qui parlent le plus de « transparence démocratique ». Les temps sont venus parce que, dans le cadre européen, nous ne pourrons plus garder des obédiences nationales. Il faut donc imaginer et constituer d’autres ensembles, par le bas, par affinité, par localisation, par choix réfléchi.
Il faut commencer par dissocier la gestion du Grand Orient de France comme association de la loi de 1901 et celle de la progression initiatique. En ces temps de Jubilé où l’on met tout à plat, le GODF pourrait distribuer un patrimoine immobilier excessif aux démunis et permettre ainsi aux frères de revenir à plus de discrétion : nous n’avons pas à nous étaler sur la voie publique, ni à avoir pignon sur rue.
Mais les temps sont venus, surtout, de relire notre rituel sur la mort du maître Hiram. Le GODF a atteint ce degré de putréfaction où « la chair quitte les os » et donc pour que « l’acacia refleurisse » et que l’Ordre maçonnique survive, il nous faut renoncer aux structures des obédiences centralisées. Il nous faut renoncer à agir à tout prix pourvu qu’on agisse. Il nous faut renoncer aux déclarations publiques, intempestives, sans effet réel. Il nous faut renoncer à suivre la démagogie profane et audimatiste. Il nous faut reprendre le chemin de notre propre initiation, car seul le progrès individuel de chacun d’entre nous peut contribuer à l’amélioration de la société qui nous héberge.
Autrement dit, il nous faut remettre la charrue derrière les bœufs et nous remettre au travail par ascèse et herméneutique. Vivat ! Vivat ! Semper vivat.
© Le Monde daté du samedi 9 septembre 2000
Bruno Etienne, franc-maçon, est professeur de sciences politiques à l’Institut universitaire de France.
SOURCE : https://www.gadlu.info/une-franc-maconnerie-ravagee-par-la-demagogie-profane/
Digression … Allons-nous trouver la théorie du tout ? | 42, la réponse à presque tout | ARTE 12 avril, 2023
Posté par hiram3330 dans : Digression , ajouter un commentaire
Protégé : LE Q.I., COEFFICIENT INITIATIQUE – 2°- 11 avril, 2023
Posté par hiram3330 dans : Bleu,Chaine d'union,Contribution , Saisissez votre mot de passe pour accéder aux commentaires.Médecine, santé et ésotérisme 10 avril, 2023
Posté par hiram3330 dans : Recherches & Reflexions , ajouter un commentaireMédecine, santé et ésotérisme
Si le médecin d’aujourd’hui est devenu un technicien, il reste l’héritier du sorcier-guérisseur des temps antiques où il était aussi le médecin des âmes et celui qui connaissait le mieux les mystères de l’initiation.
La fonction du sorcier-guérisseur dans le modèle tribal
On ne peut comprendre la complexité du concept de l’initiation, avec la part d’ambiguïté de certaines interprétations, sans faire référence aux grandes fonctions sociales qui permettaient au groupe tribal de fonctionner ; classiquement, on en dénombre trois, qui se retrouvent sous différents formats selon la culture de la tribu :
- Les processus de socialisation,
- La nécessité d’assurer l’épanouissement intellectuel et moral des individus,
- Le besoin d’organiser l’expression des membres du groupe afin que le consensus règne dans la tribu.
La nécessité d’assurer l’épanouissement intellectuel et moral se déclinait dans différents chapitres ; l’un d’entre eux concernait la prise en compte du besoin de spiritualité ; c’était la fonction du sorcier-guérisseur. C’est lui qui savait apaiser les esprits et sacraliser les grands événements.
C’est le Sorcier qui apportait les réponses aux interrogations fondamentales :
- D’où vient-on ?
- Que sommes-nous ?
- et Où va-ton ?
C’est lui aussi qui était le medium entre la tribu et le monde des mystères ; il savait mettre en œuvre les pratiques rituelles nécessaires pour assurer la protection spirituelle du groupe tribal.
C’est lui également qui était capable de comprendre les dysfonctionnements du corps et de l’esprit ; pour les réguler, il savait utiliser aussi bien les rituels de guérison que la pharmacopée traditionnelle.
Pour cela, il disposait d’un corpus de légendes et de mythes dont il était le dépositaire et qu’il savait utiliser le moment venu et selon des modalités adaptées aux circonstances.
En quelque sorte, le sorcier-guérisseur était le médecin du corps et des âmes.
Sous la conduite du sorcier-guérisseur de la tribu, les grands adolescents accédaient au statut d’adulte, lors d’une cérémonie d’initiation, véritable rite de passage destiné à accueillir et à transmettre une responsabilité collective que les nouveaux initiés auront à assumer.
C’est ce qui explique que, dans son essence même, ce type d’initiation est d’abord un acte de socialisation.
Cette modélisation de la fonction du sorcier-guérisseur dans la société tribale se retrouve dans d’autres sociétés antiques avec naturellement des particularismes qui leur sont propres.
Une évolution à prendre en compte même si un besoin demeure !
L’évolution des sociétés humaines et la progression des connaissances ont abouti à une quasi-disparition du fonctionnement tribal. Si les initiations persistent dans certains villages, en particulier en Afrique, elles sont pratiquées sous une forme édulcorée, moins impliquante, et le sorcier-guérisseur en est devenu le maître des cérémonies.
La complexification des savoirs a aussi abouti à une spécialisation des fonctions sociales ; ainsi est née la profession de médecin (le terme renvoie à celui qui donne des remèdes ou médicaments) qui elle-même s’est diversifiée en une multitude de spécialités.
Au total, aujourd’hui, dans la société contemporaine, où la technicité est devenue expertise, le médecin n’a plus aucune fonction qui rentre dans le champ du sacré.
Mais si le fonctionnement tribal a disparu, il n’en demeure pas moins que les besoins essentiels du groupe humain persistent, que ce soit le besoin de socialisation, l’épanouissement intellectuel et moral des individus ou la nécessité du consensus pour acquérir la cohésion et la pacification des populations.
Le développement économique, la multiplication des échanges, la vulgarisation des savoirs, la réalité démographique et l’existence de multiples pôles du pouvoir expliquent que les sociétés humaines contemporaines ont, malgré une apparente réussite insolente, un problème de cohérence et de nombreuses fractures internes.
Si les performances des sociétés contemporaines sont remarquables en matière économique avec l’accès à un confort et à la sécurité matérielle pour une grande partie de la population, les désordres de toutes natures qui défraient la chronique des actualités montrent bien la réalité d’un mal-être sociétal lié en partie à l’angoisse existentielle, à l’absence de consensus et à une quête morale insatisfaite.
Au niveau individuel, dans chaque famille, dans chaque petite communauté, les êtres humains recherchent autour d’eux des réponses. C’est en particulier le cas pour les questions essentielles concernant la cause des événements apparemment incompréhensibles.
Spontanément, et c’est en quelque sorte une preuve de la filiation avec l’époque des groupes tribaux, les réponses recherchées se retrouvent, pratiquement toujours, dans ce qui est de l’ordre de la pensée magique.
Si, officiellement, le médecin n’a plus la fonction du sorcier-guérisseur, il n’en demeure pas moins que, dans le colloque singulier entre le médecin et son patient, la dimension magique existe encore aujourd’hui dans notre société occidentale, le plus souvent en filigrane ; il faut savoir la déchiffrer au travers des mots employés.
Ayant eu l’opportunité d’exercer la médecine aussi bien en France, qu’en Afrique ou en Océanie, dans des milieux urbains ou villageois, dans des milieux culturels complètement différents, je peux témoigner que, lorsque les conditions de confiance et de secret sont réunies, les êtres humains, quels que soient leurs environnements, interrogent le médecin, dans le registre de la pensée magique, en étant persuadés que sa qualité de médecin lui donne « l’expertise » d’apporter une réponse crédible.
Qu’importe pour eux qu’une maladie ait une origine virale ?
- « Docteur, depuis que je vois cette personne, cela ne va pas bien pour moi ! »
- « Docteur, votre main m’a guéri ! », « Continuez, faîtes ce qu’il faut ! »
- « Docteur, je l’ai vu dans votre regard, vous m’avez compris ; je suis envouté (ou marabouté) ! »
L’essentiel de la pensée magique pourrait se résumer dans la problématique de « la protection ». La personne malade est convaincue que son mal est d’origine extérieure et que l’absence de « protection » a permis à celui-ci de faire son œuvre. Le médecin, comme le sorcier-guérisseur d’autrefois, a seul le « pouvoir » d’assurer une « protection » car lui, en qualité « d’initié » sait !
Ces confidences issues du dialogue singulier entre des patients et un médecin sont naturellement exceptionnelles dans le cadre de l’exercice médical. Mais leurs existences dans des conditions très différentes ne peuvent laisser indifférent. Elles apportent aussi une compréhension à ce qu’est vraiment l’initiation dans la pensée populaire traditionnelle.
Des différentes catégories d’initiation
Dans la pensée populaire, il existe clairement deux grandes catégories d’initiation :
- Ce que l’on pourrait appeler la « grande » initiation : elle concerne celle des anciens sorciers-guérisseurs, que d’aucuns ont aussi appelé les grands prêtres ou encore « les grands initiés». Dans la société tribale, c’était le plus souvent une initiation familiale avec la transmission du pouvoir magique lors d’un rituel très particulier. Elle participait de ce qu’on appelle aujourd’hui l’initiation ésotérique : L’initié initie un individu qu’il a choisi et celui-ci sera plus tard amené à faire de même pour transmettre. On voit bien que la notion de transmission est un important facteur de légitimité ; c’est par elle que le nouvel initié acquière son pouvoir !
- Et la « petite » initiation : cette catégorie regroupe aussi bien les rites de passage que les rites corporatifs ; l’initiation maçonnique rentre aussi dans cette catégorie. Ce sont des initiations « d’appartenance » qui consistent, en quelque sorte à délivrer une « autorisation » d’exercer. L’initié est reconnu ou « accepté » du fait de ses qualités et de son savoir mais, contrairement à la « grande » initiation, il n’acquerra aucun pouvoir.
Le point commun de ces deux catégories d’initiation se retrouve dans ce qui pourrait être une définition : l’initiation aboutit à l’acquisition soit d’un pouvoir, soit d’un savoir. Dans la grande initiation, il s’agit du pouvoir relatif à l’intervention sur ce qu’on appelait autrefois « les mystères » ; dans la petite initiation, il s’agit d’un savoir-faire, en particulier pour les initiations opératives, ou d’une connaissance de l’indicible pour les initiations spéculatives.
Dans la pensée populaire, la « grande » initiation jouit d’un respect considérable mais provoque aussi un certain effroi lié à la peur d’une influence non souhaitée.
C’est ainsi, que dans des circonstances particulières, l’être humain recherche « le grand » initié qui saura le sauver, et c’est cette recherche que l’on peut percevoir dans certaines consultations médicales.
Il est très difficile d’y répondre mais le simple fait de la comprendre et de ne pas la rejeter est très important pour la personne en souffrance.
Dans la démarche mystique, il n’y a pas à proprement parlé « d’initiation » ; on entre dans le registre de la « révélation » ou de la « possession », avec une relation directe entre le postulant et Dieu (ou son équivalent). La qualité mystique n’a pas, elle, vocation à avoir une dimension sociale si ce n’est dans un désir d’apologie et de glorification d’un Dieu (ou son équivalent).
Comme l’écrit Mircéa Iliade dans « Initiation, rite, sociétés secrètes »,, les religions ont bannies l’initiation !
« On a souvent affirmé qu’une des caractéristiques du monde moderne est la disparition de l’initiation. D’une importance capitale dans les sociétés traditionnelles, l’initiation est de nos jours pratiquement inexistante dans la société occidentale. Certes, les différentes confessions chrétiennes conservent, dans une mesure variable, des traces d’un mystère initiatique. Le baptême est essentiellement un rite initiatique ; le sacerdoce comporte une initiation. Mais il ne faut pas oublier que le christianisme n’a justement triomphé et n’est devenu une religion universelle que parce qu’il s’est détaché du climat des Mystères gréco-orientaux et s’est proclamé une religion de salut ouvert à tous. »
Quand les fake-news témoignent du mal-être sociétal !
Cette réflexion donne aussi une explication au phénomène des propos plus ou moins délirants qui circulent sur les réseaux sociaux. Il est tentant, pour certains, de les dénigrer, de les condamner voire de s’en moquer ou de les catégoriser de complotistes.
En fait c’est une autre forme d’expression de la pensée magique. Il faut savoir la respecter, la comprendre et aussi y répondre, non pas en utilisant une logique rationnelle mais en apportant des réponses crédibles à cette inquiétude existentielle qui taraude les populations.
Digression … Mieux vaut en rire ! 9 avril, 2023
Posté par hiram3330 dans : Digression , ajouter un commentaireMieux vaut en rire !
Le rire, propre de l’homme, reste sous bien des aspects, un mystère ! Si nous sommes des êtres « désirants », nous sommes également des « riants ». Quelle fut l’intention du Grand Architecte de l’Univers, en l’occurrence un tantinet farceur, qui nous a dotés de la faculté de rire, et même de sourire ? Seule chose certaine, l’homo sapiens sapiens est le seul animal « rieur ».
Incontestablement, le rire, à la fois langage et manifestation physique extérieure qui ouvre les traits du visage et découvre les dents, dilate et illumine les yeux, déride le front et empourpre les joues, est bien de l’ordre du plaisir : il indique, sans paroles mais avec des sons spécifiques, une satisfaction interne, une forme de bonheur momentané, qui invite les autres à rire à leur tour. Le rire est communicatif, donc il est communication. En voyant rire quelqu’un, nous comprenons, nous ressentons son état d’âme : il est dans la joie, l’une des quatre émotions fondamentales (joie, peur, colère, tristesse).
Le rire a aussi cette faculté de « désarmer » à la fois le rieur et ses spectateurs, sur le champ contaminé, parce que le rire est contagieux ! Il fait tomber les défenses, apaise, « désangoisse » même, en nous ramenant à l’allégresse et l’innocence de l’enfant.
A noter que le verbe rire est issu du latin ridere (se moquer), qui a donné « ridicule » (ce qui provoque le rire), mais aussi le désuet ris, après risée et risette, risible. Et encore risorius qui désigne un muscle labial. Il est amusant de remarquer que le verbe rigoler s’est formé en français. Puis, nous autres gaulois avons introduit dans notre langue dérision et dérisoire, pour évoquer la moquerie précitée. Créatifs s’il en est, nous avons également inventé ricaner et rictus, inaugurant ainsi une nouvelle famille étymologique.
Mais revenons à la notion de plaisir, caractéristique du rire. Curieusement, notre maître d’école nous a souvent empêché de rire en classe… raison même pour transgresser l’interdit, et pouffer à gorge déployée derrière nos cahiers ! De plus, ne nous le cachons pas, le rire est aussi lié au sexe. Celui-ci, en dehors de sa consommation, provoque toujours le rire au café du commerce, ou ailleurs (que ledit rire soit fin, gras, nerveux, sous cape, etc.) en forme, évidemment, de gauloiseries. Depuis toujours, l’homme qui courtise une femme utilise le rire, l’humour, la plaisanterie, car il sait « qu’une femme qui rit est sur le chemin du lit ». De la sorte, la religion ne peut permettre le rire (qui est en soi licence), en tout cas, elle recommande le rire discret ! « L’insensé donne de la voix quand il rit, c’est à peine tout bas que rit l’homme sage ! » dit l’ancien testament. Pour sa part, le nouveau testament est carrément menaçant devant le rire : « Malheureux, vous qui riez maintenant, car vous serez dans le deuil et dans les larmes ! » Et ce n’est pas pour rien que Clément d’Alexandrie, écrivant à son disciple Origène, dit « Rire et faire rire ne convient guère à des chrétiens ».
Il est amusant de noter que Jésus, lui, ne s’est jamais privé de rire, et pas gêné pour le recommander à ses disciples !
Nous-mêmes, francs-maçons, n’ignorons pas que le rire est très souvent en loge un outil « de bonne tenue ». En tout cas, une chose est sûre aujourd’hui, c’est que le rire est excellent pour la santé. La médecine a récemment découvert qu’une succession d’éclats de rire et même les fous-rires, déclenchent dans l’organisme une sécrétion d’endomorphines qui détendent le système musculaire, provoquent un bien être général et même apaisent la douleur ! Qui dit mieux ?!
Nous serons ainsi d’accord avec Chamfort, quand il dit : « La plus perdue de toutes les journées est celle où l’on a pas ri! »
Force est de constater toutefois, nous le disions d’entrée, que le rire n’a pas encore livré tous ses secrets ! Si finalement il rapproche les hommes, credo même de l’Art Royal, ne reste-t-il à découvrir, question lancinante…pourquoi rit-on lorsqu’on nous chatouille ?
SOURCE : https://450.fm/2023/04/02/mieux-vaut-en-rire/
Digression … Le Vaudou, religion ou sorcellerie
Posté par hiram3330 dans : Digression , ajouter un commentaire
si l’apôtre Jean celui des « loges de saint Jean » devait écrire sa « Révélation » à destination du XXI° siècle, quel en serait le contenu ? Pierre QUADER
Posté par hiram3330 dans : Contribution,Recherches & Reflexions , ajouter un commentaireBonjour,
Je me suis posé la question suivante : si l’apôtre Jean celui des « loges de saint Jean » devait écrire sa « Révélation » à destination du XXI° siècle, quel en serait le contenu ? Voilà le résultat. Bonne lecture et salutations fraternelles,
Pierre QUADER
Apocalypse XXI
L’apôtre Jean, auteur de l’Apocalypse, dernier livre du Nouveau Testament, est aussi la référence des loges maçonniques, dite « loges de saint Jean ». Quel serait le contenu de l’Apocalypse, au sens de révélation, en ce début du troisième millénaire ? C’est à cette question que veut répondre la présente planche.
Concordance
Cette monographie repose sur l’exercice relatif à la vision de l’avenir et le contact avec les archives akashiques.
En concordance avec cette monographie, il est proposé un extrait de l’ouvrage de Léonard de Vinci, « Prophétie » (Éditions Mille-et-une-nuit, 1997, Page 9) :
« Ô nature pourquoi es-tu si injuste ? mère affectionnée et attentionnée pour les uns, et pour les autres cruelle et impitoyable marâtre : je vois tes fils livrés à d’autres, sans jamais aucune sorte d’avantage, et au lieu de récompenses pour les services rendus, je les vois payés d’un épouvantable martyr, épuisant leur vie entière au bénéfice de leur tourmenteur ». [Ânes que l'on bastonne].
Et une extrait de l’ouvrage de Louis Claude de Saint-Martin, « Lettre à un ami ou considérations politiques, philosophiques et religieuses sur la révolution française » (Paris, L’an III, BNF-Gallica, début de la Lettre) :
« Rassure-toi, mon ami ; il est encore des Français qui, loin de penser que les vérités religieuses aient eu à souffrir du renversement de la ci-devant église, sont persuadés qu’elles ne peuvent qu’y gagner infiniment. Je suis du nombre de ces Français : tu verra même, dans cette Lettre, à quel degré je porte la confiance sur ce point ; et d’avance, je t’avoue que je crois voir la Providence se manifester à tous les pas que fait notre étonnante révolution ».
apocalypse vingt-et-un
I
au commencement de la soirée du quinze août deux mille seize vers dix-neuf heures
je me suis assoupi aux pieds d’un chêne et je fais un songe
je suis près d’une montagne
voila qu’apparaît un être de lumière d’une taille immense vêtu d’une robe blanche
il a une dimension qui englobe tout le cosmos et contient tout
il a deux visages l’un celui d’un vieillard auguste et l’autre celui d’un adorable adolescent
voila que le vieillard aux cheveux et à la barbe blancs
d’une voix tonitruante s’adresse à moi et me dit
« écrit sois mon scribe fidèle communique cela à tes frères et sœurs humains ceci est le message de ce qui est réservé aux hommes pour les années qui viennent
tout est consommé avant la fin du siècle
seules la repentance et l’action peuvent empêcher cela
cela concerne ton pays la France mais aussi le reste du monde
le peuple de France dont les ouvriers les paysans pauvres et le peuple travailleur ouvre la voie royale et montre l’exemple afin d’élever la spiritualité et de parvenir à des vibrations de hautes valeurs qui préservent l’être la vie et le mouvement
si ce n’est pas le cas si le peuple de France se dérobe alors il est mis fin à la présente dispensation de par la faute des hommes car chacun récolte ce qu’il sème
allez vers plus de justice et c’est la paix et le socialisme
si l’effort n’est pas fourni dans ce sens alors c’est la barbarie la guerre la maladie et la fin de la présente humanité
reçois note et transmets
la bourgeoisie doit libérer mon peuple mettre fin à son exil lui permettre de se régénérer et d’accéder à la nouvelle société plus libre plus égalitaire plus fraternelle démocratique enfin
pour cela le peuple dirigé par le prolétariat doit prendre en charge tous les pouvoirs et après cette révolution économique et sociale prendre toutes les dispositions pour créer un nouvel état socialiste »
puis l’auguste vieillard fait intervenir les quatre cavaliers qui sont ses quatre lieutenants les archanges raphaël gabriel michel et uriel
il me commande de les suivre ajoutant
« ensemble vous allez parcourir les épisodes du livre de la vie où tout est écrit afin d’examiner ce qui va se produire si l’orientation actuelle est poursuivie »
ce premier voyage se fait dans un fracas de tonnerres et d’éclairs de pleurs et de gémissements je ne peux retenir mes larmes tout au long de ce voyage en voyant toute cette misère ainsi que la fin inévitable et tragique
ceci étant dû à l’égoïsme général à l’individualisme et à la domination exacerbée d’une minorité la classe bourgeoise
je pénètre dans une caverne au pied de la montagne caverne qui s’enfonce sous terre
l’archange ouvre le livre celui où est écrit le passé le présent et l’avenir
l’antéchrist c’est l’ego le petit je créé dès le début du monde il doit disparaître se manifestant dans sa plus grande expression dans le modèle bourgeois et laisser la place au soi voilà qu’est venue la fin de l’ego afin que naisse l’homme nouveau et l’humanité fraternelle
le moment du passage est difficile car il faut rompre les amarres et ne garder que l’essentiel
l’ego fait tout pour tirer en arrière vers le passé et la bestialité
la France a une mission universelle ouvrir la voie à la « liberté égalité fraternité » en achevant le grand œuvre commencé par la révolution de mille sept cent quatre vingt neuf
une double voie est ouverte
soit c’est la voie du pire et les super riches les monopoles capitalistes et la grande bourgeoisie sont maintenus au sommet de la société alors c’est le début d’une guerre le règne de l’anarchie et de la désolation c’est la voie de la barbarie
soit les ouvriers et les classes populaires prennent violemment le pouvoir à la bourgeoisie mettant fin au vieux monde pour créer un monde nouveau c’est la voie du socialisme
il n’y a pas de place pour l’entre-deux les tièdes et les mous
soit moloch et l’argent soit le soi et l’amour
car l’antéchrist l’ego l’égotisme et l’égoïsme sont déjà vaincus
s’approche à grande vitesse la fin de l’humanité exploiteuse
la bourgeoisie est éliminée et rayée du livre de la vie la nouvelle aristocratie doit être retranchée de la surface de la terre
II
voici venue la fin du cycle commencé en mille sept cent quatre vingt neuf
la bourgeoisie a fait son œuvre et a rempli pleinement son rôle historique
elle a construit une société avec des monopoles gigantesques et monstrueux tout en accaparant égoïstement la plupart des richesses économiques
le temps est donc venu pour elle de disparaître afin de rendre à la société ces richesses et les socialiser
le dilemme est le suivant
soit la bourgeoisie maintient sa présence à la surface de la terre et ceci marque la fin de l’humanité
soit la majorité du peuple se soulève et reprend la réalité du pouvoir anéantissant la bourgeoisie et c’est là la seule condition de la survie
de l’humanité en cette fin d’ère
les hommes ont entamé une nouvelle chute en raison d’un développement et d’une excroissance sans retenue de l’ego du « moi je » au-delà de toute limite raisonnable
l’humanité s’enfonce dans la matérialité la plus noire
il en résulte la nécessité d’un nouvel exode
laissez aller mon peuple vers le socialisme vers les sommets là où l’air est vivifiant
si rien n’est fait rapidement en particulier par l’action de la classe prolétarienne et les éléments les plus clairvoyants et éclairés de la classe bourgeoise alors en application de la loi de compensation qui fait que chacun collectivement et individuellement récolte ce qu’il sème le sort de l’humanité est une fin brutale la fin de la présente dispensation et l’attente d’une nouvelle dispensation pour permettre à l’humanité ailleurs et plus tard de reprendre son cheminement et son évolution vers la perfection
les bourgeois se prennent illégitimement pour les nouveaux rois et les nouveaux nobles
présidents députés sénateurs maires ils occupent les palais d’autrefois rebaptisés les palais de la république
ils sont bientôt des fantômes
barbare bourgeoisie
le nazisme idéologie de la bourgeoisie extrémiste allemande tout comme le fascisme idéologie de la bourgeoisie extrémiste française et italienne se traduisent aujourd’hui en France par le front national
c’est pourquoi il ne faut pas oublier ce passé
ni les exactions des nazis en France ni les exactions des fascistes et collaborateurs qui ont été un peu vite épargnés et « passés à l’as » à la libération du territoire par de Gaulle et la classe bourgeoise qui veut contrebalancer le poids des communistes en s’alliant avec les représentants cachés des fascistes et en s’appuyant sur les alliés anglo-américains
le prolétariat français est éduqué à la fois par le passé long (esclavagisme féodalisme) mais aussi par le passé court et récent (commune de paris première guerre mondiale front populaire deuxième guerre mondiale soixante-dix années de bourgeoisie triomphante)
cela a donné lieu à l’extorsion des biens économiques des juifs exterminés
il s’en est suivi une forme de négationnisme officiel car les libérateurs n’ont pas pu aller jusqu’au bout dans le jugement et la condamnation des criminels français
il convient aujourd’hui de réécrire cette histoire en tenant compte véritablement de la vérité objective et de démasquer le rôle d’occultation qu’ont joué les historiens bourgeois
rien n’interdit aujourd’hui de condamner aux yeux de l’histoire les traîtres mêmes morts à la nation et à la classe ouvrière
sans craindre également de mettre en exergue les défauts propres au prolétariat lui-même forcément imprégné « imbibé » de la crasseuse idéologie dominante bourgeoise
ceci afin de l’émanciper
depuis la commune de paris la bourgeoisie a su éviter l’émergence d’un véritable mouvement communiste cohérent fort et massif afin de préserver ses intérêts particuliers et sauvegarder ainsi les bases de la société capitaliste
mais aujourd’hui le terme de cette possibilité est atteint
avec l’écocide les atteintes à la biosphère (terre eau air) la barbarie et le retour de la bestialité la terre va vers le bout du rouleau la fin de la gloire du monde bourgeois et la fin de tout ceci est inéluctable
si le prolétariat et le peuple n’interviennent pas avec force et vigueur et prennent rapidement les rênes du pouvoir dans le cadre de la dictature du prolétariat vers le socialisme et une nouvelle société basée sur des principes et des valeurs nouveaux
c’est d’ores et déjà ici et maintenant la question de la survie de l’espèce de la préservation de la vie en général sur la terre y compris des végétaux et des animaux
les élections bourgeoises sont insignifiantes et antidémocratiques car le peuple
dans son ensemble est tenu à l’écart et dans l’ignorance des décisions importantes et de la gestion publique des affaires
ceci contribue à démobiliser les électeurs
seuls les candidats politiques participent véritablement à la vie publique
le suffrage universel est donc détourné de ses intentions et ne sert qu’à maintenir la domination d’une extrême minorité sur la majorité de la société
seuls doivent bénéficier des voix populaires les hommes politiques qui rendent le pouvoir de participer aux affaires citoyennes au peuple permettant véritablement de donner son avis au peuple
les seuls hommes politiques reconnus sont ceux qui développent véritablement leur programme et qui une fois élus appliquent ce programme en rendant compte des résultats positifs et négatifs obtenus dans ce cadre
il est vrai que l’immense majorité des hommes politiques bourgeois de gauche comme de droite sont tous menteurs et « tous pourris »
leurs pensées et leurs paroles ne sont pas cohérentes avec leurs actions
le seul critère de vérité est la pratique
la dépolitisation des masses est refusée mais tout le pouvoir doit être délégué à
des représentants qui s’engagent à faire de chaque personne un citoyen actif
ayant la truelle dans une main et le fusil dans l’autre main
les révisionnistes traîtres au socialisme et au communisme se sont placés dans une orientation bourgeoise
ils visent les places et non la lutte des classes souhaitant occuper les fonctions lucratives bourgeoises et petites-bourgeoises être ministres d’un gouvernement
bourgeois de gauche être maires ou présidents de collectivités locales etc.
ils ne visent pas la prise de pouvoir prolétarien pour édifier une société nouvelle après avoir détruit la société ancienne
les représentants de la classe bourgeoise par diverses combinaisons indignes et des tricheries ont seuls accès aux postes sociaux de responsabilité en matière de gestion et d’administration
seuls leurs représentants font véritablement de la politique et accaparent les richesses enfonçant à leur suite toute l’humanité dans la plus noire matérialité
il en résulte un taux de vibrations de plus en plus bas qui conduit à abaisser l’humanité et la terre vers la pire bestialité et l’animalité la plus féroce celle de l’homme dégénéré
c’est pourquoi son règne est clos
les quatre cavaliers sont en marche et annihilent la fausse puissance barbare et cela se produit avant que le présent siècle soit fini
c’est la fin de la fausse puissance du monde
il n’est plus possible de tolérer un tel seuil d’hypocrisie et d’infatuation
les valeurs les plus belles sont foulées aux pieds
le travail est dévalorisé
le peuple doit s’éveiller sortir de sa torpeur somnambulique et triompher sous la
conduite du prolétariat
voilà que l’involution s’inverse et que l’évolution reprend sa marche inexorable en avant
III
dorénavant le peuple doit se réveiller et se libérer de la classe bourgeoise qui le garrotte
la révolution prolétarienne est violente et cruelle
voici la relation entre la classe bourgeoise d’une part et le peuple d’autre part
la bourgeoisie est une vieille femme ronchonneuse et versatile menteuse et pleine de morgue elle ignore le peuple par lequel pourtant elle veut se faire servir honteusement
le peuple quant à lui est un domestique affable naïf et obéissant devant la maîtresse il doit la servir sans rechigner
pour être présent à tout moment il porte une couche dans laquelle craintif il fait ses besoins il sert sans défaillir
la classe des « élus » censée représenter tout le peuple est en réalité au service des grands monopoles qui détiennent tous les leviers politiques et économiques
seule dirige la catégorie des hyper riches
le bourgeois et le prolétaire ne peuvent être libres simultanément
si le bourgeois est libre notamment pour exploiter autrui alors le prolétaire est esclave
inversement pour que le prolétaire et le peuple soient libres le bourgeois doit être bridé sa liberté doit être supprimée afin de l’empêcher d’exploiter autrui
le peuple seul détient les clés de la survie de l’humanité
la nature entière crie et appelle à l’aide
les plantes souffrent les animaux se plaignent de leur maltraitance
l’homme doit revenir à de meilleurs sentiments à l’égard de ses frères et sœurs inférieurs et prendre pleinement conscience de ses responsabilités
même les pierres réclament justice
la bourgeoisie a deux ailes
à droite les sadducéens les conservateurs durs en affaires hautains et prétentieux il faut les réduire à néant et rabattre leur morgue ce sont de beaux parleurs et des chaussures luisantes mais des patrons de petites vertus
à gauche la nouvelle bourgeoisie les socialistes au caviar les nouveaux riches les hypocrites les pharisiens ils portent les belles cravates qui doivent les pendre
enfin lorsque la liberté se manifeste voilà que la bourgeoisie fasciste se réveille sociale en paroles mais tyrannique dans les faits eux aussi sont terrassés
encore faut-il que la classe ouvrière s’éveille et choisisse d’affirmer son destin et de faire son devoir avec passion avec joie et avec enthousiasme
trop longtemps elle a été endormie par des illusions et des songes creux
le voile se lève et elle voit ce qui lui est demandé
à elle de choisir sa route
les temps sont courts
elle doit dès aujourd’hui commencer sa marche hors de l’Égypte vers la terre promise hors du capitalisme vers le socialisme
aller vers le socialisme français avant de bousculer toutes les vieilles habitudes pour aller vers le communisme mondial
tous les gouvernants bourgeois ceux des pays de l’aigle et de l’ours et aussi de l’Arabie sont démasqués et ont des cauchemars
leur or puéril et leur argent vain leur volonté de dominer le monde sont mis à bas
« tuez la bête dit le lumineux vieillard et évitez que les cornes ne repoussent »
pendant des années ces pseudo élites n’ont jamais su mettre leurs paroles en œuvres
c’est pourquoi le prolétariat doit prendre lui-même l’avenir en charge et se défaire de ces « mouches du coche »
si cela n’est pas fait maintenant l’humanité court à sa perte
alors ce sont des guerres des misères et des maladies sans fin
alors tout concoure à ce que l’environnement la terre l’eau et l’air se délabrent et finissent par se retourner contre l’homme
la raison et la sagesse prolétariennes et populaires deviennent dominantes afin de reprendre tous ces éléments en charge
il n’y a que cette alternative
barbarie accrue avec la domination bourgeoise
ou bien socialisme réel avec la domination prolétarienne
pour arriver à cet objectif est déclarée pendant de nombreuses années une guerre populaire pour défaire le camp impérialiste et faire triompher le camp socialiste
voilà que la nuit obscure a duré depuis la fin de la seconde guerre mondiale
la taupe se réveille et fait de nouveau trembler toute la terre
les initiés savent car ils ont consulté les archives de l’univers mais ils devront faire preuve de courage pour choisir le bon côté celui de la vie de la lumière et de l’amour
à quoi bon prêcher sans relâche en paroles des idéaux en sachant que rien n’est fait pour les mettre en œuvre
« je suis le Un l’unique sans second » dit le vieillard au sceptre royal « chacun de vous est un de mes atomes et vous devez en prendre conscience
les religions sont des créations humaines trop humaines
comprenez bien que chaque être vivant tend vers moi et vers moi seul
quiconque exploite le plus petit d’entre vous est mon ennemi à jamais
ne vous ai-je pas tous créés égaux et semblables à moi-même
allah yahvé jéhovah dieu etc. tout cela ce sont des noms des formes des idoles
moi seul suis en mouvement et en être éternellement
rejetez toutes les religions et en particulier lorsqu’elles mettent en œuvre des actions de haine de division et de mort
ma seule religion c’est l’amour l’unité la vie
c’est à ce signe et à ce seul signe que vous reconnaîtrez mes véritables adorateurs disciples et enfants
nous sommes arrivés à la fin de la préhistoire
une fois que vous en aurez fini avec la bourgeoisie avec sa culture et son idéologie commence le début du règne de l’humain de la lumière de la vie et de l’amour
encore vous faut-il très vite avant qu’il ne soit trop tard chasser les enfants des ténèbres
il n’y a pas d’autre issue et aucune autre solution n’est envisageable »
l’homme ne peut rester égoïste à la manière du bonhomme bourgeois et négliger la progression des diverses vagues de vie tant celles qui l’ont précédées que celles qui le suivent (animaux végétaux et minéraux)
IIII
voici les sept lettres adressées aux dominants afin qu’un petit reste soit sauvé en se plaçant sous les ailes du prolétariat
lettre au parti des sadducéens
« voilà plusieurs siècles que vous trompez le peuple
que vous avez contribué à mettre en place une société inique
maintenant la majorité des citoyens sous un joug ignoble et indigne
sans cesse vous faites
couler le sang de l’innocent
vous habitez de belles maisons et occupez les palais de la république bourgeoise
sournois vous abreuvez les enfants des prolétaires d’une éducation au rabais afin de les maintenir sous le joug affligeant
vous occupez tous les postes du pouvoir et vous vous appuyez sur l’argent pour que rien ne change
vos représentants les girondins Cavaignac Thiers de Gaulle ont sans cesse intrigué pour diviser le peuple maniant la carotte et le bâton
maintenant ainsi votre règne
voilà que votre heure est arrivée
vous connaîtrez le même sort que les « sangs bleus » et les « talons rouges » car le règne de l’argent et de moloch est arrivé à son terme
c’est en hurlant de détresse que vous quitterez
la scène de l’histoire pour entrer dans le néant »
lettre au parti des pharisiens
« vos ancêtres sont héroïques et bien intentionnés
les montagnards dont Robespierre et Saint-Just ont de bonnes intentions et veulent vraiment réformer la société en imposant véritablement les principes de « liberté égalité fraternité »
mais depuis vous avez goûté au lucre et vous n’avez cessé de trahir les plus beaux principes
lançant traîtreusement des couteaux dans le dos du prolétariat
vos paroles sont devenues mensongères et vous ne cessez d’être l’artisan dans les faits des volontés de vos maîtres la bourgeoisie
vos représentants n’ont plus aucun principe et sont toujours prêts à trahir une fois parvenus au pouvoir Gambetta Jaurès léon Blum françois Mitterrand
vous servez dans les faits les intérêts d’une fraction de l’impérialisme français avec sur la bouche des mots hypocrites de solidarité et de fraternité
vous aussi vous devez disparaître dans le néant
car il n’y a ni paix ni justice dans le monde tant que vos prévarications peuvent se manifester »
lettre au parti des fascistes
« vous croyez pouvoir relever le sceptre de la bourgeoisie et ainsi faire tourner la roue de l’histoire à l’envers
mais le sort réservé à vos ancêtres dont adolf Hitler et benito Mussolini vous attend aussi
encore une fois l’armée rouge va se mettre en mouvement et vous broyer dans un océan de sang et de feu
vous avez devant vous quelques années pour pérorer puis vous gagnez l’enfer pour de nombreux siècles afin de revenir ensuite travailler pour vous améliorer et devenir enfin sociables votre retour se fait sous de meilleurs augures
vos représentants ont fait long feu et illusion pour une courte durée les antidreyfusards antisémites l’action française de charles Maurras philippe Pétain et les collaborateurs
hélas après la seconde guerre mondiale les écuries d’Augias n’ont pas été nettoyées
vous avez subsisté et relevé la tête pour quelques temps n’ayant pas compris la leçon
mais n’attendez pas de seconde chance
pour avoir la paix et vous amener à de meilleurs sentiments le peuple va mettre un terme à vos vociférations et abréger la vie de vos féaux
ils se placent sous le patronage de Jeanne le cornu
ils savent bien ces sanguinaires sans principe adorateurs du veau d’or que Jeanne la pucelle est fille du peuple
il faut arracher leur masque»
lettre aux fanatiques
« le système capitaliste mondial tel qu’il est organisé a permis la subsistance
de diverses féodalités semi féodaux et semi coloniaux
il en est ainsi de l’église catholique en occident
avec la fin de l’ère se termine le règne de cette église
pierre le romain est le dernier pape de Rome
l’église catholique disparaît noyée sous les scandales de la pédophilie et de l’argent facile
cette église est devenue la succursale de Satan
l’église a failli et n’a pas su se mettre au service des pauvres des veuves et des orphelins
les évêques sont devenus des cadres bureaucratiques qui veulent mener une vie de nobliaux
il faut revenir vite au message fondamental de jésus le christ qui est pauvreté chasteté humilité et fraternité
l’église a terminé sa mission sur terre
les femmes deviennent prêtresses et sont enfin initiées
chacun de mes enfants a à mes yeux la même valeur
ils peuvent me contacter directement sans passer par une hiérarchie surannée
il en va de même de tous les faux musulmans qui interprètent le message de Mahomet à leur avantage
ils manœuvrent les esprits faibles pour accaparer les richesses
enfin que penser des soi-disant disciples de Mahomet qui tuent décapitent mettent en esclavage et diminuent l’être humain
ont-ils su créer une seule vie
comment osent-ils alors supprimer des vies amoindrir déclasser brûler et piller
éliminez les barbares
je suis le seul l’unique et le suprême
allah jéhovah dieu yahvé brahman tout cela ne sont que des noms et des formes je suis
je suis l’unique et mon message est « tous les hommes sont frères »
ceux qui prêchent la haine et la division sont mes ennemis et donc les ennemis du genre humain et doivent être traités comme tels
il faut les extirper de la société sans aucune
pitié
balayez cette pourriture»
V
lettre aux responsables des médias
« dans le système capitaliste pourri décadent et en décrépitude vous avez
abandonné toute déontologie en particulier la règle d’être au service de la seule vérité
vous vous êtes mis au service des maîtres actuels le un pour cent qui cumule avoir et pouvoir
de plus en plus vous apparaissez pour ce que vous êtes
des valets menteurs et corrompus prêts à vendre au plus offrant vos maigres talents
face à une industrie de la désinformation et du mensonge qui déforme à tout va la réalité afin de faire perdurer l’exploitation éhontée des hommes des femmes et des enfants par une minorité de possédants se multiplient les moyens écrits oraux et visuels de toutes sortes permettant à chacun de diffuser et de connaître la vérité»
lettre aux intellectuels et aux syndicats
« voilà trop longtemps que dure la trahison des clercs
vous avez tous les moyens pour vous mettre au service du peuple et des plus démunis et au lieu de cela vous avez aimé le lucre et vous vous êtes mis au service des puissants
vos œuvres médiocres vont brûler comme fétus de paille
avant qu’il ne soit trop tard réveillez-vous reprenez-vous et assagissez-vous
sinon votre sort est associé à celui de vos maîtres pharisiens sadducéens et fascistes
syndicalistes « jaunes » et corrompus retournez votre veste une dernière fois en la mettant du bon côté et en arborant le drapeau rouge du peuple en étant le fidèle serviteur de celui-ci
aidez-le à conquérir tout le pouvoir dans les entreprises
cessez d’être la cinquième colonne réformiste de la bourgeoisie et de l’impérialisme
il est plus que temps»
lettre aux pseudo humanistes
« vous avez la possibilité d’être initiés aux mystères
qu’avez-vous fait de ce droit
vous l’avez honteusement trahi pour être des prédicateurs en paroles mais des esclaves zélés des puissants de ce monde
les lèvres cousues vous êtes chassés du temple
d’autres prennent les outils et les symboles pour représenter et honorer les divins idéaux ceux qui sont nés du peuple et destinés au peuple
les pseudo humanistes qui se payent de mots comme fraternité amour etc. doivent percevoir la seule rémunération qu’ils méritent « du vent »
noires sont vos intentions mais impuissantes vos dernières actions
c’est pourquoi vous allez disparaître»
VI
voici le message adressé à la bourgeoisie
« laissez aller mon peuple vers un avenir plus radieux et plus resplendissant
libérez mon peuple de toute oppression et de l’esclavage salarié
laissez la nouvelle Jérusalem descendre sur terre et éliminez les obstacles que sont l’égoïsme le fanatisme et l’ignorance
laissez aller mon peuple vers le socialisme
laissez mon peuple sortir du capitalisme
laissez mon peuple mettre fin à la pauvreté et à la misère
si cela n’est pas fait voici les dix plaies qui s’annoncent avec fracas »
la première plaie
est le déchaînement du feu nucléaire
puisque vous avez mis en mouvement la scission nucléaire un incident gravissime dans une centrale nucléaire va atteindre de façon soudaine un dixième du territoire français vitrifiant toute vie pour des centaines d’années
une centrale nucléaire explose
ce premier signal étant imprévisible les femmes et les hommes politiques cherchent en vain à se dédouaner
une zone – le point zéro – est condamnée pour plusieurs centaines d’années
ce parc est un témoignage de la déraison des hommes emmenés par la classe bourgeoise ainsi que de la décrépitude et de la décadence auxquelles l’humanité est entraînée par une société capitaliste et impérialiste basée sur le profit immédiat accaparé par quelques-uns une minorité de super nantis
alors l’heure a sonné pour que la classe ouvrière organisée en parti communiste dirigeant l’armée rouge et le front populaire prenne la totalité du pouvoir et pour que la classe bourgeoise soit définitivement écartée
il est plus que temps pour que soient mis en œuvre de nouveaux principes de développement basés sur l’énergie du soleil et du vent principes qui respectent la biosphère
alors la dignité du réel est préservée
il est organisé une planification des moyens et des besoins dont tous les autres pays peuvent s’inspirer
mais si ce premier signe n’est pas pris en compte les autres signes suivent
si le prolétariat et le peuple ne prennent pas leurs responsabilités et si la bourgeoisie parvient à se maintenir au pouvoir par la force fasciste ou par la ruse c’est la deuxième plaie qui est mise en branle
horreur et désolation autour du point zéro
l’accent est mis sur la trahison des pseudo écologistes et le nécessaire respect de la nature
éveil et retour de l’ère du soleil avec son énergie bienfaisante
par la seconde plaie
l’eau va inonder dévaster et laver le sol rendant celui-ci improductif balayant toute impureté
l’eau s’élève au-dessus du niveau du continent et une partie des terres est inondée empêchant la vie et la culture sur une partie du territoire
cette eau de mauvaise qualité empoisonne l’herbe les arbres et les
animaux ainsi que les êtres humains
les hommes indignes se moquent et refusent de prendre en considération ce second avertissement
le peuple exige que des coupables soient désignés contraignant la force publique à ce que de nombreux femmes et hommes politiques soient décapités
ils sont tous cause d’opprobre et de honte et
ils se cachent devant les yeux du peuple de peur d’être mis en accusation et d’être mis à mort
de nombreux procès mettent en cause la façon dont la plupart se sont indûment enrichis sur le dos du peuple et la façon dont ils ont mené leurs mandats.
VII
pour la troisième plaie
les présidents perdent la tête puisqu’ils ont osé s’intercaler entre moi et le peuple
leur sort est celui de louis seize car les hommes politiques bourgeois interfèrent de façon tout à fait illégitime entre ma volonté et le peuple
ceux-ci seront honnis et poursuivis partout et ils n’ont aucun
lieu où se réfugier
le président a la bouche cousue ne pouvant plus parler ayant trop menti
souffrances atroces et regrets sempiternels
les animaux mal nourris avec un air et de l’eau pollués ont des maladies horribles et nouvelles qu’ils transmettent aux hommes
les hôpitaux sont largement sursaturés et ne peuvent pas faire face à ces épidémies
la quatrième plaie
rend les animaux impurs à la consommation
l’homme se détourne de la viande comme aliment de façon contrainte et forcée
voyant la France considérablement affaiblie l’ours l’ogre russe l’attaque avec
la plus grande férocité afin de la mettre sous son joug
la bourgeoisie profite de cette opportunité et de cette aubaine pour augmenter encore ses bénéfices et pressurer le peuple
la fraction la plus fasciste de la bourgeoisie s’allie avec l’occupant afin de tirer son épingle du jeu
pour le prolétariat guidant le front populaire l’unique solution est de mener à son terme la guerre populaire uni avec les autres peuples opprimés et noyant l’occupant et ses alliés dans un fleuve de haine et de sang
VIII
la cinquième plaie
est la guerre impérialiste
face à une France affaiblie celle-ci est la victime d’une guerre de rapines terrible opposant sur son territoire l’aigle impérial et l’ours impérial
une sorte de peste noire aide à l’extinction et à l’affaiblissement des barbares occupants mais n’épargnant personne sans que l’on puisse trouver de remède
pour la sixième plaie
une horrible maladie se diffuse parmi le genre humain n’épargnant ni les femmes ni les hommes ni les enfants
rien ne pourra s’opposer à sa propagation
VIIII
la septième plaie
voit la terre se soulever et trembler et le feu venant du sol vient lécher les grandes villes
c’est alors que la terre tremble depuis le japon jusqu’à l’Italie passant par la Turquie et bousculant tout le continent européen
les grandes villes vont se soulever et le tyran russe tente de noyer la dissension sous une fournaise nucléaire rasant paris et Lyon
pour la huitième plaie
Paris et Lyon sont le théâtre de luttes sanguinaires telles que la terre n’en a jamais connues auparavant et n’en connaît plus jamais de telles à l’avenir
la végétation déjà considérablement affaiblie et malmenée ne fournit plus assez d’alimentation créant le besoin et la famine
X
pour la neuvième plaie
la végétation va se rebiffer et refuser de produire de nouvelles semences créant une famine généralisée qui n’épargne ni les hommes ni les animaux
devant tant d’opprobre et d’injustice la terre va se retourner sur elle-même
c’est le boule-versement qui met fin une fois pour toutes à la dispensation actuelle
il faut attendre une nouvelle dispensation pour que l’humanité puisse poursuivre sa marche en avant
la dixième et dernière plaie
est le bouleversement de la terre c’est le versement de la boule
nord et sud devenant l’équateur le soleil se levant à l’ouest éclairant toujours plus du même côté c’est la fin de l’humanité actuelle jusqu’à la prochaine dispensation
XI
les initiés savent
seule la révolution dans les esprits et les cœurs peut empêcher ces dix plaies
l’homme de base doit enfin se prendre en charge et l’humanité doit s’amender
les mauvais enfants des ténèbres sont battus dans les cieux et jetés sur la terre pour mener le dernier combat ultime
l’archange Michel le combattant qui terrasse les dragons et les démons a en charge les armées célestes son arme est infaillible et sans faille il exécute
les décrets divins son armée revient triomphante du combat
il est suivi par l’archange Gabriel héraut et porte-parole de dieu sa voix tonne dans les airs faisant frémir les lâches et les hypocrites nul n’ose l’affronter
puis vient l’archange Raphaël qui sait instaurer la véritable justice et apporter la paix au monde
enfin voici l’archange Uriel qui écarte résolument tous les obstacles du chemin
l’alternative est soit la classe ouvrière s’empare de tout le pouvoir et le rend au peuple afin d’effectuer un saut qualitatif soit la bourgeoisie maintient son pouvoir exécrable et conduit prestement à la fin de la civilisation
laissez aller mon peuple vers le socialisme
que mon peuple soit libéré de l’esclavage salarié
mais les sadducéens bourgeois conservateurs et les pharisiens bourgeois réformistes sont sourds et aveugles
ils n’ont ni yeux ni oreilles
ils sont obtus et ne veulent pas comprendre
c’est pourquoi la contrainte est tellement nécessaire
tel un nouveau pharaon ils ne savent pas lire les signes
mais le présent siècle ne passe pas sans que tout cela s’accomplisse
laissez mon peuple aller vers la Jérusalem céleste
et pourtant ils ont été avertis songes et signes leur ont été fournis à profusion
la bourgeoisie se croit maligne et manipule les moyens d’information
XII
arrivé à la fin du premier voyage
de retour devant le bienveillant vieillard
celui-ci déclare «voici l’avenir scellé
qu’il en soit ainsi
si le prolétariat et le peuple ne font pas leur devoir et ne
prennent pas leurs responsabilités»
commence alors le second voyage présenté par la deuxième face du vaillant personnage le jeune homme au sommet de la montagne
«va maintenant pour le second voyage» me dit celui-ci
c’est un grand apaisement et j’entends une musique sainte et le chant d’un chœur divin
les quatre archanges apaisés m’emportent vers les cieux sur leurs ailes
l’être de lumière a ouvert une fenêtre
et j’ai vu que pendant un temps les barbares fanatiques et terroristes sont plongés dans le feu de l’enfer et dans leurs bouches grandes ouvertes les démons versent du soufre ils hurlent de douleur regrettant leurs actes passés
«soyez sans pitié avec ces lâches me dit l’être de lumière car leurs œuvres les ont condamnés»
puis il m’a montré une ribambelle de bourgeois de toutes sortes papes évêques imams banquiers professeurs d’université… aller vers les bas-fonds tristes et abattus
« il faut les remettre au travail dit l’être de lumière à la longue chevelure blanche afin qu’ils goûtent aux tâches les plus ingrates se rendent enfin utiles à la société et retournent sur le droit chemin regrettant toutes les mesures malsaines qu’ils ont infligés à autrui
fais leur subir autant que ce qu’ils ont fait subir à autrui ce n’est que justice et eux aussi ont le droit d’évoluer vers le bien »
XIII
seule la classe ouvrière dirigeant une France socialiste avec sagesse et justice guidée par le parti communiste peut empêcher le chaos
laissez aller mon peuple vers la Jérusalem céleste
rien ne peut empêcher l’instauration de cette Jérusalem céleste
la bourgeoisie a faibli et s’est inclinée devant le veau d’or
elle est prête à s’assujettir au fascisme si besoin pour maintenir son règne impie et inique mais elle a perdu son droit d’aînesse
les signes apparents ne trompent pas les sages et les veilleurs
mort aux sangsues
il n’est plus possible de tergiverser
il faut laisser aller mon peuple en avant-garde vers le paradis terrestre
il s’agit de l’ultime combat
tous les outils sont prêts et la route est tracée
la bourgeoisie doit accepter de disparaître volontairement et laisser aller mon peuple vers le socialisme
sinon c’est contrainte et forcée qu’elle devra parcourir la voie de la rémission
XIIII
prolétariat de France voici le signe sous lequel tu vaincs le drapeau rouge avec la faucille et le marteau
la France nation éclairée est le pilote et l’avant-garde des autres nations
elle montre l’exemple en s’engageant résolument sur la voie de la fraternité et de l’amour
c’est la première nation à se débarrasser de la sangsue exploiteuse
elle montre comment se débarrasser du joug de l’exploitation capitaliste et impérialiste conduite par le parti communiste nouveau moïse
elle s’en va vers la Jérusalem céleste
le bonheur de tous et l’intérêt général sont le moteur qui conduit tous les cœurs à l’unisson
laissez derrière vous le mensonge les médias vendus aux plus offrants et la
justice à deux vitesses
la France devient un facteur de paix d’entente et de coopération sur un pied égalitaire entre toutes les nations
elle ne veut plus des guerres injustes menées pour le seul profit des grands monopoles
laissez aller mon peuple
libérez le peuple de l’esclavage salarié
la bourgeoisie n’a aucune légitimité pour maintenir le peuple en esclavage
mon peuple doit s’émanciper et se libérer par tous les moyens dont la violence révolutionnaire car il a la maturité pour accéder à la démocratie réelle
tout le pouvoir pour le peuple aucun pouvoir pour la bourgeoisie
le travail de la lutte des classes est repris et l’idéal de la commune de paris est enfin réalisé
le parti du prolétariat doit manœuvrer de telle sorte que les trois fractions de la bourgeoisie soient battues aussi bien militairement que culturellement idéologiquement et socialement
ces dominateurs qui exploitent le peuple sans vergogne sont extraits de la société et placés sous le joug de la dictature du prolétariat
laissez aller mon peuple vers la société socialiste de fraternité et d’amour
deux conditions sont indispensables pour franchir l’étape actuelle c’est la création d’un parti communiste émanation des éléments les meilleurs de la classe ouvrière capables de constituer l’état-major qui guide l’ensemble du peuple vers l’avenir radieux et la création d’une armée rouge outil indispensable pour écraser une fois pour toutes la force de la réaction et maintenir une dictature implacable sur ceux qui refusent en pratique les valeurs de liberté d’égalité et de fraternité
lors de l’étape transitoire chaque élément du prolétariat fait preuve d’une morale d’acier qui sacrifie tous les intérêts personnels et égoïstes à la survie et à la gloire de la classe ouvrière dans son ensemble
seuls priment l’égrégore et la vie
le peuple français a traversé suffisamment d’épreuves et il connaît suffisamment son histoire pour y puiser une énergie et une force capable de renverser et de contenir les montagnes de la réaction
l’expérience vécue par le prolétariat français en particulier lors de la commune de paris du front populaire de la lutte contre le nazisme et les collaborateurs et lors des soixante-dix dernières années ainsi que les théories révolutionnaires développées par les penseurs du prolétariat surtout Marx Engels Lénine Staline Mao Tsé-Toung mais aussi l’expérience universelle de tous les opprimés de la terre notamment l’union soviétique de mille neuf cent dix sept à mille neuf cent cinquante trois et la chine populaire de mille neuf cent quarante neuf à mille neuf cent soixante seize dont la première grande révolution culturelle prolétarienne tous ces éléments de pratique et de théorie sont suffisants pour pouvoir s’appuyer dessus et créer la pensée guide propre à la France permettant à celle-ci d’accéder lors des prochaines années à un état socialiste digne de ce nom
XV
le prolétariat assume son rôle historique son devoir et sa responsabilité
la grande masse de la classe sort de la léthargie pour échapper à l’enfer capitaliste et conquérir l’idéal socialiste
sa main ne tremble pas et le courage est son guide
tout obstacle sur son chemin est lourdement frappé afin d’aplanir celui-ci
le vingt-et-unième siècle est le siècle d’une ère nouvelle du renouveau et de la vie renaissante ou alors c’est le siècle de la mort et de la nouvelle chute
si la barbarie l’emporte ainsi que l’apathie du prolétariat accompagnées du fascisme du fanatisme et de la finitude alors se mettent en route automatiquement en fonction de la loi de compensation les dix plaies
ce qui signifie la fin de l’actuelle dispensation
il faut dans ces conditions recommencer et attendre une nouvelle dispensation pour atteindre le but de « liberté égalité fraternité » entre tous les êtres vivants
plus la haute bourgeoisie va ressentir que le pouvoir lui échappe et qu’elle doit disparaître et plus elle va se tourner vers des solutions extrêmes afin d’assurer sa survie même temporaire
en réponse à cette barbarie les solutions révolutionnaires sont de plus en plus radicales
chacun doit compter sur lui-même et sur sa classe sociale
compter sur ses propres forces est la seule issue
car il n’existe aucun homme providentiel aucun sauveur
toute personne qui prétend à ce rôle est un usurpateur et il est foncièrement anti-social
il s’agit de faire une ligne de démarcation nette et définitive entre un représentant politique bourgeois et un représentant politique prolétarien
le représentant bourgeois représente les intérêts de la bourgeoisie tout en se donnant une image d’au-dessus des partis il est victime de l’appât du gain corrompu se servant de ses postes et mandats pour se protéger de toute répression y compris de la justice bourgeoise pourtant déjà bien clémente à son égard c’est un cumulard richissime qui place par népotisme ses familiers dans de bonnes places c’est un professionnel de la politique
par contre le représentant prolétarien accepte consciemment de représenter les intérêts de la classe ouvrière il a un revenu modeste correspondant à celui d’un salarié ouvrier humble il reflète dans son style de vie la morale prolétarienne il est au service du peuple et du bien commun en cas de faiblesse de trahison ou de manquement à ses devoirs il est automatiquement démis de ses fonctions et soumis aux sanctions les plus extrêmes de la justice prolétarienne il n’occupe qu’un seul mandat et rend compte autant que de besoin à ses mandants de la façon dont il s’adonne à ses activités et du bilan des résultats obtenus il est sans crainte et sans peur toujours prêt à donner sa vie pour la cause des plus pauvres et pour la justice prolétarienne
les sciences économiques et sociales ont suffisamment progressé et l’application de celles-ci permet d’instaurer une société plus juste
de grands penseurs ont posé les grandes lignes qui permettent à l’humanité de passer du stade préhistorique à l’étape historique celle du socialisme qui met fin à la bestialité
ces penseurs sont notamment Karl Marx Friedrich Engels Lénine Staline et Mao Tsé-Toung
des peuples comme les peuples soviétiques de mille neuf cent dix sept à mille neuf cent cinquante trois et les peuples chinois de mille neuf cent quarante neuf à mille neuf cent soixante seize ont ouvert la voie et montré l’exemple de l’édification d’une société plus juste et plus égalitaire
si ces derniers ont temporairement fait marche arrière eux aussi bientôt reprennent leur marche en avant
le contexte de la prise du pouvoir par le prolétariat ainsi que l’exercice de ce pouvoir dans le cadre de la dictature du prolétariat est variable
si ce contexte comporte toujours la lutte des classes âpre sanguinaire et pacifique violente et non-violente menée par l’état-major du prolétariat le parti communiste la classe ouvrière et le peuple contre la classe bourgeoise par contre le cadre peut être la paix relative et cela peut être aussi la guerre ouverte guerre civile à l’intérieur du pays et guerre inter impérialiste et contre les divers impérialismes à l’extérieur du pays
la bourgeoisie ne se prive pas pour défendre ses intérêts de mener diverses guerres à l’extérieur contre les peuples que ce soit au mali en libye en Irak en Syrie ou en Afghanistan
quel que soit le contexte guerre ou paix relative le prolétariat garde son autonomie par rapport à la bourgeoisie et lutte pour défendre ses intérêts propres
c’est là un des enseignements inexorables du vingtième siècle
par son habileté manœuvrière la bourgeoisie en s’appuyant sur l’opportunisme et l’arrivisme des pseudo représentants de la classe ouvrière comme maurice Torez, georges Marchais et consorts a su atteler le wagon du prolétariat à sa propre locomotive lui faisant servir les intérêts de la bourgeoisie en arguant de valeurs « nationales » de la république « neutre » etc. c’est aussi ce à quoi ont servi les délégués « jaunes » des divers syndicats maisons faire servir les intérêts bourgeois au prolétariat trahissant les intérêts réels et vitaux du prolétariat qui sont la prise du pouvoir politique ceci afin de préserver la société bourgeoise
s’il est possible tactiquement de passer des alliances avec certaines fractions de la bourgeoisie de créer un front populaire à géométrie variable contre une cible à un moment donné le prolétariat et son parti communiste doivent toujours conserver leur autonomie luttant pour leurs intérêts stratégiques la prise de tout le pouvoir la destruction de l’état bourgeois l’instauration de la dictature du prolétariat pour aller vers le communisme au niveau de l’humanité
XVI
avec l’état socialiste c’est la fin de l’exploitation de la majorité par la minorité
tout est fait pour servir le peuple et améliorer son sort
les biens sont partagés de manière équitable et chacun en dispose en fonction de ses besoins
toutes les propriétés dont notamment les moyens de production les grands monopoles les banques les assurances les chemins de fer etc. sont transférés immédiatement et sans aucune compensation à la société toute entière
ces biens communs appartiennent déjà de fait à la société ayant été produits par celle-ci dans son ensemble mais pour être indûment accaparés par la minorité bourgeoise pour servir de moyen d’oppression et d’exploitation de la grande majorité du peuple
pour parvenir au socialisme puis au communisme il faut supprimer toute forme d’héritage qui crée des inégalités
à l’exception des biens nécessaires à la vie quotidienne il est aberrant injuste et inutile qu’à l’un des bouts de la société les uns possèdent trop ce qui caractérise une très petite minorité de très riches et qu’à l’autre bout de la société une grande majorité de citoyens soient privés de tout
il est également injuste qu’avec le dispositif de l’héritage les uns commencent dans la vie avec beaucoup plus de biens que le strict nécessaire d’autant plus que les grandes fortunes sont accaparées par le vol et l’exploitation et ne reposent plus jamais sur le travail personnel et honnête
notamment la nouvelle société doit éviter comme c’est le cas actuellement que les riches deviennent de façon éhontée et frauduleuse de plus en plus riches et les pauvres de plus en plus pauvres manquant du strict nécessaire
dans cette nouvelle société il ne peut y avoir ni de très riches ni de très pauvres ni châteaux ni chaumières et taudis
les sans domicile fixe sont prohibés et chaque ménage dispose d’un logement décent
les fuites fiscales sont impossibles et toute tricherie est sévèrement sanctionnée comme une atteinte intolérable à l’intérêt collectif
telle est la première béatitude
le travail tant manuel qu’intellectuel est sacralisé et obligatoire
il n’y a plus de différences exorbitantes entre les salaires créant des iniquités
tous les citoyens ayant l’âge requis doivent travailler en fonction de leur possibilité
personne n’est oisif et vit aux dépens des autres
le travail est à la fois un besoin et un plaisir partagé par tous
il n’y a plus de chômage et chacun est utilisé pendant une période raisonnable par la société afin de servir au mieux les intérêts de tous
telle est la seconde béatitude
XVII
l’éducation depuis les classes primaires jusqu’au niveau supérieur est gratuite et obligatoire
tous ont accès à une formation qui est scientifique et rigoureuse
c’est le droit à la formation tout au long de la vie
cette formation comprend les matières culturelles et sportives
l’éducation est accessible à tous
les sciences la technologie et la raison sont remises à l’honneur et leur développement est favorisé
les sciences ne sont plus au service du profit et les échanges entre savants sont fortement encouragés pour mieux connaître l’univers sous tous ses aspects
l’histoire doit être étudiée scientifiquement du point de vue des intérêts du prolétariat qui l’a servi qui l’a trahi
le sport n’est plus lié à l’argent
les compétitions tous azimut sont encouragées ainsi que l’émulation mais sans tricherie et sans dopage notamment dans les écoles les lycées et les universités
tous les types de sports sont pratiqués par toutes les classes d’âge
chacun doit pouvoir accéder gratuitement à tous les arts et aux divers musées sans être un consommateur béat et bovin
les divers palais de la république comme l’Élysée Matignon etc. deviennent des musées témoignage du passé capitaliste à l’image du musée du Louvre ou du palais de Versailles
le sacré-cœur de Paris devient le musée à la glorification de la commune de paris
il est mis fin au règne de l’argent et aux médias capitalistes qui formatent le cerveau du peuple
telle est la troisième béatitude
il n’y a plus deux systèmes de santé l’un réservé aux riches qui peuvent payer et l’autre plus précaire et au rabais destiné aux déshérités
la santé est un service unique gratuit et prioritaire de la naissance à la mort
les hôpitaux et les médecins sont répartis sur tout le territoire national dans le cadre d’un système unique social de santé
telle est la quatrième béatitude
XVIII
qu’enfin vienne le règne de la justice et que disparaisse la pseudo justice à deux vitesses qui n’est qu’injustice selon que l’on est riche ou misérable ce sont des principes différents qui s’appliquent les passe-droits pour ceux qui ont la répression et l’injustice pour les pauvres les humiliés et les sans dents
le monde doit être redressé remis sur ses pieds debout et à l’équerre
la justice est un système social exercé par des juges élus issus du peuple qui peuvent être démis en cas de manquement à leurs devoirs
ils exercent la justice au nom de la société dans le cadre d’un service gratuit
les prisons sont de véritables lieux de vie où l’homme peut se réhabiliter par l’étude et le travail afin de servir au mieux la société
la justice doit suivre son cours non seulement ici et maintenant mais aussi dans le passé
d’ores et déjà la véritable justice populaire peut être instaurée et exercée par des comités populaires qui prennent en charge les diverses causes si mal jugées par les tribunaux officiels de la bourgeoisie
par exemples chaque fois qu’un jeune des cités décède victime des menées fascistes chaque fois qu’un ouvrier meurt sur son lieu de travail un comité de vérité et de justice créé par les proches afin d’établir la réalité des faits prononce un jugement populaire équitable
c’est là l’embryon de la future justice populaire exercée par l’état socialiste par des juges élus et révocables issus du peuple en fonction des principes juridiques prolétariens
telle est la cinquième béatitude
les forces de l’ordre et de répression l’armée la police sont toutes issues du peuple gardant le contact avec celui-ci et placées sous son contrôle au service du peuple
ces forces assurent la sécurité et la paix de celui-ci
la défense des intérêts communs et collectifs prime la défense des intérêts individuels et personnels
la défense nationale est assurée par une armée rouge professionnelle issue du peuple encadrant le peuple en armes en cas de besoin
l’armée est placée sous la direction du parti politique du prolétariat
il faut que passent devant un tribunal de l’histoire les personnages mêmes morts car cela permet de tirer des leçons pour l’avenir
telle est la sixième béatitude
XVIIII
les représentants du peuple sont tous issus du peuple travailleurs ou anciens travailleurs
élus au suffrage universel ils ne sont pas des professionnels de la politique
une rotation est assurée permettant de favoriser l’accès du plus grand nombre aux responsabilités politiques tant au niveau national que dans les villes et les campagnes dans les divers lieux de vie de base de la société
bien évidemment le cumul des mandats est formellement interdit
chaque élu doit rendre compte aussi souvent que possible de la façon dont il exécute son mandat et des résultats obtenus
chaque élu défaillant peut être démis de sa fonction et éventuellement puni en cas de malversations
le politicien
prolétarien accepte d’être jugé en fonction de la même loi que celle qu’il prône pour condamner le politicien bourgeois
en cas de mise en cause d’un droit fondamental ou de la démocratie populaire il est reconnu au peuple le droit à l’insurrection
dès aujourd’hui tout homme politique qui n’agit pas pour abolir l’esclavage salarié ici et maintenant et qui ne lutte pas effectivement contre le chômage ici et maintenant est un menteur et un criminel et il doit être condamné comme tel sévèrement ici et maintenant
il ne doit sûrement pas recueillir les suffrages du peuple
telle est la septième béatitude
il est mis fin à l’antagonisme des campagnes et des villes
les paysans assurent l’alimentation de la société dans le plus grand respect de la dignité de la biosphère de la santé de la population et du respect dû aux animaux
que l’on mange de la viande soit
mais qu’il soit alors mis fin à la vie des animaux de façon digne et avec amour
tout est mis en œuvre pour que le niveau de vie des campagnes soit le même que celui des villes
la terre est mise intégralement à la disposition de ceux qui la cultivent étant considérée comme un bien commun appartenant à toute la société et aussi aux futures générations
elle est destinée à produire pour tous une nourriture saine et équilibrée à un prix raisonnable
la biosphère dont la terre l’eau l’air et tous les milieux vivants est respectée et préservée
tout être vivant est respecté dans sa dignité et il est mis fin à la cruauté à l’égard des animaux ceux-ci étant traités comme des personnes en devenir des frères et sœurs en voie d’évolution
telle est la huitième béatitude
XX
il règne la plus stricte égalité entre les hommes et les femmes ainsi qu’entre toutes les ethnies
toute ségrégation quelle qu’elle soit est formellement interdite et sévèrement punie
la liberté de croyance et de conscience est totale
toute différence non justifiée entre les personnes (valides handicapées malades…) est interdite
telle est la neuvième béatitude
la société socialiste doit se défendre tant à l’égard de l’ennemi intérieur (la bourgeoisie et les vieilleries restant du système capitaliste) qu’à l’égard de l’ennemi extérieur (l’impérialisme tant qu’il subsiste)
est prôné l’internationalisme prolétarien dans la lutte contre les terroristes notamment religieux de l’intérieur et de l’extérieur de la société
c’est le prolétariat et le peuple en armes qui constituent la meilleure sauvegarde de la sécurité des citoyens
cependant l’accent est toujours mis au niveau international sur la nécessité d’instaurer un climat de paix d’entente de respect mutuel et de bonne coopération entre tous les peuples
dans le cadre de la dignité et de l’égalité entre toutes les nations le socialisme est édifié avec une idéologie et une pratique internationalistes prolétariennes dans un cadre national jusqu’à la généralisation du socialisme dans toutes les nations ou au moins la grande majorité des nations
alors est instaurée le gouvernement mondial socialiste
telle est la dixième béatitude
XXI
de ces dix béatitudes résultent la fraternité et l’amour universels
l’humanité est une allant le plus rapidement possible vers un gouvernement commun et unique
comme Robespierre en son temps il convient d’être opposé en principe à la peine de mort car la société n’a aucun droit sur la vie de ses membres
cependant pendant un certain temps la peine de mort garde une réalité politique et s’applique notamment pour les hommes politiques réactionnaires et antisociaux tous ceux qui ont choisi sciemment de servir leurs intérêts égoïstes et personnels et de faire ainsi régresser l’humanité dans son entier
de tels individus ne sont pas amendables et de toute façon ils pourront revenir et se réincarner à nouveau ailleurs et plus tard après avoir tiré les conclusions de leurs comportements rétrogrades et avoir pris de meilleures dispositions afin de faire évoluer et progresser la fraternité et l’amour universels
c’est une aide à leur apporter et aussi agir de manière préventive pour préserver les intérêts communs de l’humanité
il y a deux façons antagoniques de définir la valeur suprême
soit la valeur suprême est l’ego ce qui est le cas pour les membres de la classe bourgeoise qui ne voit que magot et qui sacrifie tout ce qu’il y a de plus sacré amour paix patrie etc. à leurs intérêts privés
soit la valeur suprême est la vie et l’espèce l’universalité ce qui est le cas pour les membres de la classe prolétarienne
ces deux conceptions sont inconciliables
puis l’être de lumière m’a transporté dans les airs et m’a présenté un nouveau ciel et une nouvelle terre montrant ce qu’est l’avenir radieux avec un prolétariat vigoureux qui se met en mouvement jusqu’au bout jusqu’à la phase finale
qu’il a donc du courage et de la détermination
il a mis fin une fois pour toutes à la suprématie de la bourgeoisie et donc de l’hypocrisie et du mensonge et a supprimé tous les obstacles suivi par tous les peuples de la terre ancienne
l’être de lumière ouvrit une fenêtre et je vis un océan d’êtres humains hommes femmes et enfants bienheureux se réjouir de la vie nouvelle qui leur est donnée montant à l’échelle du progrès vers les plus hautes cimes vers l’infini et l’Un sans second
le peuple de France se retrouve au sommet de la montagne là où tout est Un bientôt rejoint par tous les peuples de la terre pour marcher d’un même pas vers le communisme radieux
XXII
la différence entre les deux premiers voyages l’un vers le bas l’autre vers le haut repose sur le libre-arbitre non seulement du prolétariat et du peuple mais aussi du petit reste de la partie la plus éclairée de la classe bourgeoise qui trahit les intérêts de sa classe renonçant consciemment à ses privilèges pour épouser résolument les intérêts du prolétariat et de l’avenir les valeurs de la lumière de la vie et de l’amour
l’un des archanges me dit alors « tout être humain qui le souhaite peut parvenir aux mêmes visions il suffit de prier et de se mettre en conditions j’ai dit »
c’est alors que commence le troisième voyage, qui est celui de la réalité choisie par mes sœurs et mes frères
une troisième figure invisible me parle elle se trouve entre le visage du vieillard et le visage du jeune homme entre le père et le fils le passé et l’avenir
l’esprit me dit « le chapitre vingt-deux est inscrit dans la réalité par les hommes et en particulier par les prolétaires et le peuple de France qu’il en soit ainsi
l’humanité est une une seule et même race
la dignité de chacun doit être respectée y compris celle de l’immigré qui est aussi un travailleur
chaque personne n’est-elle pas un passager sur cette terre
préparez les meilleures conditions pour rencontrer les sœurs et les frères d’autres mondes ailleurs et autrement
quelle honte si la rencontre se déroule aujourd’hui alors que la question des classes sociales n’est pas réglée et qu’une partie de l’humanité la grande majorité est l’esclave salarié d’une petite minorité
quelle indignité si la rencontre s’effectue alors que l’homme n’est pas entré dans l’histoire et demeure encore dans la préhistoire celle de la lutte des classes du racisme du fanatisme et de l’exploitation
ne vous ai-je pas créés égaux et à mon image
avez-vous le droit de faire des différences de races de sexes de classes etc. là où moi je n’en fais pas et vous traite tous avec équité
ceux qui ont passé le seuil du siècle vingt-deux savent quelle est le troisième voyage car ayant crié le nouveau monde ils ont atteint l’Un que je suis »
c’est alors que je me suis réveillé et sonnent les vingt-et-un coups de vingt-et-une heures dans le lointain à un clocher s’élançant vers les cieux
et le dernier coup clame « dans la lumière, la vie et l’amour vivez »
Digression … SAKKARA : PI et PHI sur le complexe de Djoser 8 avril, 2023
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