Digression … Les Playmobils complotistes 16 juillet, 2023
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Protégé : Les Francs Jardiniers – 1°- 15 juillet, 2023
Posté par hiram3330 dans : Bleu,Chaine d'union,Contribution , Saisissez votre mot de passe pour accéder aux commentaires.Vendredi 14 Juillet 14 juillet, 2023
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les Différents aspects du Martinisme 13 juillet, 2023
Posté par hiram3330 dans : Contribution , ajouter un commentaireles Différents aspects du Martinisme
les différents aspects qu’il a présentés et qui peuvent se renfermer en quatre grandes périodes ;
1° Le Martinésisme de Martines de Pasqually ;
2° Le Willermosisme de J.-B. Willermoz ;
3° Le Martinisme de Claude de Saint-Martin ;
4° Le Martinisme contemporain.
Il est impossible de se rendre clairement compte du caractère réel du Martinisme à toute époque, si l’on n’établit pas tout d’abord la différence capitale qui sépare les sociétés d’illuminés des sociétés de francs-maçons.
La société d’illuminés est liée à l’invisible par un ou plusieurs de ses chefs. Son principe d’existence et de durée prend donc sa source dans un plan suprahumain et tout son gouvernement se fait de haut en bas, avec obligation, pour les membres de la fraternité, d’obéir aux chefs, quand ils sont entrés dans le cercle intérieur, ou de quitter ce cercle intérieur.
La société de francs-maçons n’est en rien liée à l’invisible. Son Principe d’existence et de durée prend sa source dans ses membres et rien que dans ses membres ; tout son gouvernement se fait de bas en haut avec sélections successives par élection.
Les ordres d’illuminés se réfèrent toujours au Principe invisible qui les dirige. La vie privée, les œuvres publiques et le caractère des chefs de la plupart des fraternités d’illuminés montrent que ce Principe invisible appartient au plan divin, et qu’il n’a rien à faire avec Satan ou les démons
La Fraternité d’illuminés la plus connue, antérieure à Swedenborg, et la seule dont on puisse parler au monde profane, est celle des Frères Illuminés de la Rose-Croix, dont la constitution et la clef seront données dans plusieurs années. Ce sont les membres de cette fraternité qui ont décidé la création de sociétés symboliques, chargées de conserver les rudiments de l’initiation hermétique, et qui ont ainsi donné naissance aux divers rites de la Franc-Maçonnerie. Il ne peut donc être établi aucune confusion entre l’illuminisme, ou centre supérieur d’études hermétiques, et la Maçonnerie ou centre inférieur de conservation réservé aux débutants.
La mission de réalisation de Swedenborg, consista surtout en la constitution d’une chevalerie laïque du Christ, chargée de défendre l’idée chrétienne dans sa pureté primitive et d’atténuer, dans l’Invisible, les déplorables effets des concussions, des accaparements de fortune et de tous les procédés chers au « Prince de ce Monde », mis en œuvre par les jésuites, sous couleur de christianisme.
Swedenborg divisa son œuvre de réalisation en trois sections :
1° La section d’enseignement constituée par ses livres et le récit de ses visions ;
2° La section religieuse, constituée par l’application rituelle de ses enseignements ;
3° La section chargée de la tradition symbolique et pratique, et constituée par les grades initiatiques du Rite swedenborgien.
Cette dernière nous intéresse seule pour le moment.
Elle était partagée en trois sections secondaires : la première élémentaire et maçonnique, la seconde élevait le récipiendaire jusqu’à l’illuminisme, et la troisième active.
La première section comprenait les grades de : apprenti, compagnon, maître et maître élu.
La seconde section comprenait les grades de : apprenti Coën (ou maître élu illuminé), compagnon Coën, maître Coën.
La troisième section comprenait les grades de : 1° maître Coën délégué à la réalisation élémentaire ou apprenti Rose-Croix ; 2° chevalier Rose-Croix commandeur ; 3° Rose-Croix illuminé ou kadosch (Maître grand architecte).
Martines considère si bien la Franc-Maçonnerie comme une école d’instruction élémentaire et inférieure que son « Maître Coën » dit : J’ai été reçu maître Coën en passant du triangle aux cercles. Ce qui veut dire, en traduisant les symboles : « J’ai été reçu maître illuminé en passant de la Franc-Maçonnerie à la pratique de l’Illuminisme ». De même on demande à l’apprenti coën : « Quels sont les différents mots, signes et attouchements conventionnels des Élus Maçons Apocryphes ? »
Et il répond : « Pour l’apprenti Jakin, le mot de passe Tubalcaïn ; pour le compagnon Booz, le mot de passe Schiboleth, pour le Maître Makbenac, le mot de passe Giblim ».
Il fallait donc posséder non pas trois, mais au moins sept des grades de la Maçonnerie ordinaire pour devenir cohen.
l’œuvre capitale de Willermoz sera l’organisation des congrès maçonniques ou Convents, qui permirent aux Martinistes de démasquer, par avance, l’œuvre fatale des Templiers et qui présentèrent le Martinisme sous son caractère véritable d’Université intégrale et impartiale de la Science hermétique.
Quand Martines commença son initiation, Willermoz était vénérable régulier de la loge la Parfaite Amitié de Lyon, poste qu’il occupa de 1752 à 1763. Cette loge dépendait de la Grande Loge de France.
En 1760, une première sélection avait été opérée et tous les membres pourvus du grade de Maître avaient constitué une Grande Loge des Maîtres de Lyon avec Willermoz comme Grand Maître.
En 1765, une nouvelle sélection fut opérée par la création d’un Chapitre des Chevaliers de l’Aigle-Noir, placé sous la direction du Dr Jacques Willermoz, frère cadet du précédent.
En même temps, Jean-Baptiste Willermoz quittait la présidence de la Loge ordinaire et de la Loge des Maîtres qui était placée sous la direction de f∴ Sellonf, pour se mettre à la tête de la loge des Élus Cohens, formée avec les meilleurs éléments du Chapitre.
ce que nous pouvons affirmer dès maintenant, c’est que la spiritualité la plus grande, la soumission la plus entière aux volontés du Ciel et les prières les plus ardentes à N.-S. Jésus-Christ n’ont jamais cessé de précéder, d’accompagner et de terminer les séances présidées par Willermoz. Le Willermosisme, comme le Martinésisme et le Martinisme, a toujours été exclusivement chrétien, mais n’a jamais été clérical, et pour cause. Il rend à César ce qui est à César et au Christ ce qui est au Christ ; L’« Agent ou Philosophe Inconnu » avait dicté 166 cahiers d’instruction, desquels Claude de Saint-Martin avait pris connaissance et dont il avait copié quelques-uns de sa main. Sur ces cahiers, 80 environ furent détruits dans les premiers mois de 1790 par l’agent lui-même, qui voulait éviter de les voir tomber aux mains des envoyés de Robespierre, qui firent des efforts inouïs pour les atteindre.
En 1778, le 12 août, Willermoz annonçait la préparation du Convent des Gaules qui fut tenu à Lyon du 25 novembre au 27 décembre.
Ce convent avait pour but d’épurer le système écossais en détruisant tous les mauvais germes qu’y avaient introduits les Templiers. Pour comprendre la nécessité de cet effort vers l’union, il faut se souvenir que le monde maçonnique était en pleine anarchie.
Le Grand Orient de France était né en 1772, grâce à l’usurpation de la Grande Loge de France par Lacorne et les siens, dirigés en sous-main par les Templiers qui, après avoir établi le Chapitre de Clermont, s’étaient transformés, en 1760, en Conseil des Empereurs d’Orient et d’Occident, puis en Chevaliers d’Orient (1762), et enfin étaient entrés au Grand Orient à la suite de Lacorne.
Grâce à leur influence, le système des loges fut profondément modifié ; partout le régime parlementaire avec élections successives de tous les officiers remplaça l’ancienne unité et l’autorité hiérarchique. Toujours, jusqu’à sa mort, il a voulu établir la Maçonnerie sur des bases solides en lui donnant comme but la pratique de la vertu pour ses membres et de la charité envers les autres ; mais il a toujours tendu à faire des loges et des chapitres un centre de sélection pour les groupes d’Illuminés. La première partie de son œuvre était patente, la seconde occulte ; c’est pourquoi les personnes peu informées peuvent voir Willermoz autrement que sous son véritable caractère.
Si Willermoz fut surtout chargé du groupement des éléments martinistes, et de l’action en France, Claude de Saint-Martin reçut la mission de créer l’initiation individuelle et de porter son action aussi loin que possible. À cet effet, il fut admis à étudier complètement les enseignements de l’« Agent inconnu » et nous possédons, dans les archives de l’Ordre, plusieurs cahiers copiés et annotés de la main de Saint-Martin.
Ainsi que nous l’avons dit précédemment, le livre des Erreurs et de la Vérité est presque entièrement dû à cette origine invisible, et c’est là qu’il faut voir la cause de l’émotion provoquée, dans les centres d’initiation, par l’apparition de ce livre,
Outre ses études se rattachant à l’Illuminisme, commencées auprès de Martines et poursuivies avec Willermoz, Claude de Saint-Martin s’occupa activement d’hermétisme pratique et un peu d’alchimie. Il avait à Lyon un laboratoire organisé à cet effet. C’est l’Ordre de Saint-Martin qui, ayant pénétré en Russie sous le règne de la Grande Catherine, obtint un tel succès qu’une pièce fut jouée à la cour, entièrement consacrée au Martinisme qu’on cherchait à ridiculiser. C’est à l’Ordre de Saint-Martin que se rattachent les initiations individuelles rapportées dans les mémoires de la baronne d’Oberkierch ; enfin l’auteur classique de la Franc-Maçonnerie, le positiviste Ragon, qui n’est cependant pas tendre pour les rites d’Illuminés, décrit pages 167 et 168 de son Orthodoxie maçonnique les changements opérés par Saint-Martin pour constituer le Martinisme
« La seule initiation que je prêche et que je cherche de toute l’ardeur de mon âme est celle par où nous pouvons entrer dans le cœur de Dieu et faire entrer le cœur de Dieu en nous, pour y faire un mariage indissoluble, qui nous rend l’ami, le frère, et l’épouse de notre divin Réparateur. Il n’y a pas d’autre mystère pour arriver à cette sainte initiation que de nous enfoncer de plus en plus dans les profondeurs de notre être, et de ne pas lâcher prise, que nous ne soyons parvenus à en sortir la vivante et vivifiante racine ;
« Lorsque nous souffrons pour nos propres œuvres, fausses et infectées, le feu est corrosif et brûlant, et cependant il doit l’être moins que celui qui sert de source à ces œuvres fausses ; aussi ai-je dit, plus par sentiment que par lumière (dans l’Homme de désir), que la pénitence est plus douce que le péché. Lorsque nous souffrons pour les autres hommes, le feu est encore plus voisin de l’huile et de la lumière ; aussi, quoiqu’il nous déchire l’âme et qu’il nous inonde de pleurs, on ne passe point par ces épreuves sans en retirer de délicieuses consolations et les substances les plus nourrissantes. »
« Je crois que la parole s’est toujours communiquée directement et sans intermède depuis le commencement des choses. Elle a parlé directement à Adam, à ses enfants et successeurs, à Noé, à Abraham, à Moïse, aux prophètes, etc, jusqu’au temps de Jésus-Christ. Elle a parlé par le grand nom, et elle voulait si bien le transmettre elle-même directement, que, selon la loi lévitique, le grand prêtre s’enfermait seul dans le Saint des Saints pour le prononcer ; et que même, selon quelques traditions, il avait des sonnettes au bas de sa robe pour en couvrir la prononciation aux oreilles de ceux qui restaient dans les autres enceintes.
Autrement dit nommer les trois royaumes que l’école désignait « naturel, spirituel et divin », en naturel, astral et divin ?
De même que Martines avait adapté le Swedenborgisme au milieu dans lequel il devait agir, de même que Saint-Martin et Willermoz avaient aussi créé les adaptations indispensables, de même le Martinisme contemporain a dû s’adapter à son milieu et à son époque, mais en conservant à l’Ordre son caractère traditionnel et son esprit primitif.
L’adaptation a surtout consisté à unir étroitement l’œuvre de Saint-Martin à celle de Willermoz.
Ne demandant à ses membres ni cotisations, ni droits d’entrée dans l’Ordre, n’exigeant non plus aucun tribut régulier de ses loges au Suprême Conseil, le Martinisme est resté fidèle à son esprit et à ses origines en faisant de la pauvreté matérielle sa première règle.
Par là, il a pu éviter toutes ces irritantes questions d’argent qui ont causé tant de désastres dans certains rites maçonniques
Le Martinisme ignore les radiations pour non-paiement de cotisations, il ignore le tronc de la veuve et ses chefs seuls sont appelés à justifier leur titre en participant, suivant leur grade, au développement général de l’Ordre. Dérivant directement de l’Illuminisme chrétien, le Martinisme devait en adopter les principes. C’est donc par les chefs du Suprême Conseil que le Martinisme se rattache à l’Illuminisme chrétien.
L’Ordre dans son ensemble est surtout une école de chevalerie morale, s’efforçant de développer la spiritualité de ses membres par l’étude du monde invisible et de ses lois, par l’exercice du dévouement et de l’assistance intellectuelle et par la création dans chaque esprit d’une foi d’autant plus solide qu’elle est basée sur l’observation et sur la science. Le Martinisme constitue donc une chevalerie de l’Altruisme opposée à la ligue égoïste des appétits matériels
SOURCE : https://anck131.over-blog.com/2022/12/les-differents-aspects-du-martinisme.html
Protégé : Le Temple fut détruit par l’ennemi du dehors, mais celui-ci n’a pu s’en approcher que grâce à l’action de l’ennemi du dedans – 14°- 12 juillet, 2023
Posté par hiram3330 dans : Chaine d'union,Contribution,Perfection.... , Saisissez votre mot de passe pour accéder aux commentaires.Odin – Le Dieu Suprême de la Mythologie Nordique – Histoire et Mythologie en BD 11 juillet, 2023
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Protégé : LA QUÊTE DU MAÎTRE FRANC-MAÇON – 3°- 10 juillet, 2023
Posté par hiram3330 dans : Bleu,Chaine d'union,Contribution , Saisissez votre mot de passe pour accéder aux commentaires.Un point dans un Cercle 9 juillet, 2023
Posté par hiram3330 dans : Chaine d'union,Contribution,Recherches & Reflexions , ajouter un commentaireUn point dans un Cercle
18 Juin 2010 ,
Rédigé par Lurker
Publié dans #Miscellanées
A. That point within a circle from which every part of the
circumference is equally distant
Q. Why in the centre?
A. Because that is a point from which a M.M. cannot err. »
Hérité de pratiques animistes, plus particulièrement des religions anciennes et des cultes du phallus, ce symbole que l’on trouve sur les tableaux de Loge du premier degré du Rite Emulation nous vient probablement de la plus haute antiquité. Le point dans un Cercle est un symbole de grande importance pour le franc-maçon dans la mesure où, nous précise le rituel, « il est un lieu dans toutes les Loges Régulières depuis lequel nul maçon ne saurait se perdre…« . Il représente le lien entre nos rituels actuels et l’ancien symbolisme de l’Univers et de l’Orbe solaire. Tout les Apprentis d’ « Emulation » qui ont étudié leur rituel sont assez familiarisés avec le sens qui est habituellement attribué à cette représentation. On nous dit que le point représente l’individu humain et que le cercle désigne les limites de ses devoirs envers Dieu et les autres Hommes. Les deux lignes parallèles perpendiculaires qui représentent Moïse et Salamon, c’est à dire le dispensateur de la Loi et le bâtisseur de son Temple. Une tradition plus « modern » adoptée par certaines Loges (particulièrement les Loges US) et préférée des praticiens du REAA ou du RER, plus néo testamentaires, laisse à penser qu’il s’agit des deux Saint Jean pour ce qu’ils configurent, pour les uns, les solstices et pour les autres les deux piliers de la chrétienté…
Il est bien évident que ce symbole particulier est à placer auprès de celui du compas dont on a déjà parlé ici. Image du Monde, de la Création dans son ensemble tout aussi bien que celle du Dieu qui Crée… l’Unité qui fait complétude par le fait même qu’elle contient le Créateur et sa Création. Mais, de l’outil qui permet d’en délimiter les formes, à la représentation elle-même qui peut exister à main levée, combien d’images peuvent surprendre et dire le Monde.
Comme beaucoup de symboles maçonniques, celui-ci se présente comme une résurgence de pratiques et de traditions des plus primitives en relation avec la vénération du Soleil et de la Lune. Rappelant les signes les plus anciens relatifs aux cultes de la Déesse Mère transmis à l’occident chrétien à la suite des pratique moyen-orientales du Sabaïsme qui consistait en l’adoration des étoiles, ou, comme il est dit dans les écritures… « seba schamaïm, omnes militias coeli ». On sait, que c’est par ces termes que les hébreux désignaient les astres et les étoiles et que c’est de là que provient le nom de sabéen. L’union du Phallus et de la Cteis, ou le Lingam et le Yoni dans une même combinaison se présente comme un objet d’adoration particulière dont le point à l’intérieur d’un cercle se présentait depuis longtemps comme la plus habituelle représentation. Aussi bien, les étoiles et leur énergie projetée sur Terre étaient l’image la plus courante de la Création du Monde par la dévotion qu’elle suscitait quant à la divinisation des pouvoirs prolifiques de la Nature. On sait que les plus anciennes divinités sont celles qui représentent la Grande Déesse dont les hommes sont les enfants générés par un Dieu disparu.
Ce point au centre d’un cercle est donc bien une référence phallique. Cela n’est pas surprenant dans la mesure où les sources de ces cultes sont restés d’une grande influence dans le symbolisme maçonnique où l’on retrouve indifféremment le « lingam » ( sous la forme des colonnes ou du Maître, selon les traditions ), le « Soleil » et la «Lune».
D’autres avis portent sur une origine qui se voudrait plus pragmatique. A savoir que le point serait le point de rotation d’un graphisme circulaire qui représenterait l’Univers, contenant et contenu. L’Homme des premiers âges aurait alors utilisé un pivot planté dans la terre pour en dessiner la forme conceptuelle à l’aide d’une autre tige ou d’une liane. Une cheville dans le sol, un pivot, un arbre comme « axis mundi »… Aujourd’hui on n’a pas encore trouvé mieux que cette méthode aussi simple qu’efficace et il n’y a pas de doute sur le fait que la pointe du compas reliant son axe de rotation à l’autre pointe soit son héritière. Cependant, même dans ce cas, il est bien évident qu’il s’agit encore d’une représentation phallique implicitement présente car le cercle « contenant » figurant la Création ne saurait exister sans lui… Il s’agit toujours, à l’instar du symbolisme des colonnes J et B, d’énergies, « contenante » et « contenue », «enveloppante» et «enveloppée», dont les significations se sont transformées avec le temps et les cultures en « masculine » et « féminine ». De nombreuses déités de l’antiquité païenne peuvent de la sorte être associées à ces concepts générateurs, « actif » ou « mâle », « passif » ou « femelle ». Ainsi les Dieux anciens étaient représentés en couples… Jupiter et Junon, Vulcain et Vénus, Osiris et Isis. Mais les anciens sont allés encore plus loin. Ils affirmaient que l’énergie de la procréation était la même que celle qui avait présidée à la fondation du Monde et de la Nature. C’est ainsi, en soulignant que cette force pouvait exister en un seul individu, qu’ils désignaient les premiers habitants du monde comme hermaphrodites, voir des créatures doubles ( Cf. Le Banquet de Platon ).
Mais revenons aux sources de la signification religieuse du symbole. Albert G. MacKey dans son ouvrage « The Symbolism of Freemasonry » insiste sur son grand intérêt et son importance et nous convie à le rapprocher de l’orbe du Monde et de son axe et c’est en cela que les tangentes des lignes parallèles perpendiculaires offrent les points solsticiaux du cycle. Néanmoins, il revient, à juste raison sur sa signification phallique première et ses liens avec les Grands Mystères. Pour les Egyptiens dont on dit souvent qu’ils sont à l’origine de nos symboles maçonniques, le Phallus était le symbole de la fécondité exprimée par le principe mâle générateur. Les mystères secrets liés à cette énergie et à ses conséquences profondes étaient transmis lors des initiations. Ce sont ces secrets intrinsèquement liés au culte d’Osiris dont héritèrent les mystères d’Eleusis. Le point était la source profonde de toutes choses caché au cœur de la Création et le placer dans un cercle revenait à en indiquer la source sacrée. Dans ce contexte, le cercle sans le point n’a aucune signification et sans le cercle, le point n’en a pas plus. C’est la raison pour laquelle les cultes monothéistes qui conservèrent ce signe en conservèrent aussi le sens depuis Akhenaton qui en fit le symbole de son Dieu.
SOURCE : http://truthlurker.over-blog.com/article-7015951.html
Digression … Fractal Geometry Journey – Hyperbolic Flower of Life
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Digression … Mais pourquoi il y a-t-il des castes en Inde ?
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