Liberté, Égalité, Fraternité : de l’idéal au réel en Franc-maçonnerie ? 16 juin, 2024
Posté par hiram3330 dans : Contribution , ajouter un commentaireLiberté, Égalité, Fraternité : de l’idéal au réel en Franc-maçonnerie ?
Liberté, égalité, Fraternité. Ces 3 mots qui représentent des valeurs humanistes fortes, partagées par plusieurs pays ou institutions qui en ont fait leur devise, ont une origine historique incertaine : maçonnique pour certains, révolutionnaire ou républicaine pour d’autres. En effet, les recherches engendrées par le Bicentenaire de la Révolution montrent que l’antériorité maçonnique de la devise Liberté, Égalité, Fraternité n’a aucun fondement concerté au sein des obédiences et des rites maçonniques de l’époque considérée.
De nombreuses anecdotes peuvent expliquer les rivalités d’attribution de l’origine de la devise. On a retrouvé à la Bibliothèque Nationale une trace de la création, par le GODF, d’une loge militaire portant le titre distinctif «Liberté, égalité, Fraternité» sise à l’orient de la Légion franche étrangère. Cette loge a été installée le 14 mars 1793 par la Respectable Loge «Amitié et Fraternité» (Orient de Dunkerque). Certes, il s’agit d’un titre distinctif, d’un nom de loge ; or, ce titre de la loge est évoqué à chaque tenue, au moins deux fois, à l’ouverture et à la fermeture des travaux comme aujourd’hui. De là à en faire une devise… la chose est d’autant plus facile qu’une loge militaire se déplace et reçoit de nombreux visiteurs.
Portées par la Renaissance, ces trois valeurs se sont retrouvées au sein de différents courants de pensée humaniste soucieux de lutter contre l’injustice et l’arbitraire. La maxime «Liberté, égalité, Fraternité» puise ses origines au XVIIIe siècle, le siècle des Lumières.
La devise liberté-égalité-fraternité
En 1755, dans une ode à la gloire du gouvernement helvétique, Voltaire associe implicitement les 3 termes : «La Liberté ! J’ai vu cette déesse altière avec égalité répandant tous ses biens…Les états sont égaux et les hommes sont frères». Mais c’est Rousseau qui, dans son Discours sur l’économie (1755), propose cette triade comme une des bases du Contrat social.
La devise n’est toutefois pas officiellement constituée en 1789 et, contrairement aux idées reçues, elle ne devient pas une création officielle de la Révolution, bien qu’elle en incarne certaines valeurs clefs. Seuls les deux premiers termes ont été associés dans la Déclaration des Droits de l’homme du 26 août 1789 : «Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droit.»
C’est en 1790 qu’Antoine-François Momoro, second couteau sanguinaire, révolutionnaire de la Terreur, qui finira sur l’échafaud avec son compagnon de route Jacques Hébert, propose comme devise au Club des Cordeliers, liberté, égalité, fraternité. Ce slogan, pétri de chimères, sera repris par Lamartine comme principe de la République et sera inscrit pour la première fois dans le préambule de la Constitution du 4 novembre 1848. Pour d’autres, la première triple association est attribuée à Robespierre à la 16ème proposition de décret dans son discours prononcé en décembre 1790 lors de la création des Gardes Nationales : «Elles[les gardes nationales] porteront sur leur poitrine ces mots gravés : Le Peuple français, & au-dessous : Liberté, égalité, Fraternité». Les mêmes mots seront inscrits sur leurs drapeaux, qui porteront les trois couleurs de la nation». Cette expression a accompagné l’aventure révolutionnaire de Juin 1793 jusqu’au Consulat en 1799. À partir de 1793, les Parisiens, rapidement imités par les habitants des autres villes, peignent sur la façade de leur maison les mots suivants : “unité, indivisibilité de la République ; liberté, égalité ou la mort”. Mais ils sont bientôt invités à effacer la dernière partie de la formule, trop associée à la Terreur… Comme beaucoup de symboles révolutionnaires, la devise tombe en désuétude sous l’Empire. Elle réapparaît lors de la Révolution de 1848, empreinte d’une dimension religieuse : les prêtres célèbrent le Christ-Fraternité et bénissent les arbres de la liberté qui sont alors plantés. Lorsque rédigée la Constitution de 1848, la devise ” Liberté, Égalité, Fraternité “est définie comme un ” principe” de la République. Sans avoir été devise officielle, l’expression a tout de même marqué les esprits et s’est imposée comme le symbole des acquis politiques et sociaux révolutionnaires, comme un programme politique et, à terme, comme un point de ralliement pour les républicains.
De 1790 à 1830, la devise n’est plus utilisée ; suivent des années de grande tension sociale et politique qui aboutissent à la Révolution de février 1848.
La IIe République consacre l’expression après que le gouvernement provisoire l’ait employée dans sa première déclaration le 24 Février 1848. Cette année-là voit l’apparition de la devise sur le drapeau français, Lamartine, qui n’était pas franc-maçon (mais qui adhérait à l’idéal libéral maçonnique), proclama la IIe République et déclara : «Sur le drapeau national sont écrit ces mots : République Française, Liberté, égalité, Fraternité, mots qui expliquent le sens le plus étendu des doctrines démocratiques dont le drapeau est le symbole, en même temps que ses couleurs en continuent la tradition». L’importance du mot liberté à cette époque est à comprendre comme l‘abolition de l’esclavage qui promeut tout individu au niveau d’un être humain; il ne sera plus un objet mais un sujet.
Boudée par le Second Empire, la devise finit par s’imposer sous la IIIème République. La IIIe République coïncide avec la renaissance de l’expérience républicaine et la réactivation de la devise triptyque en 1871. C’est dans son ouvrage de 1875 intitulé Le droit et la Loi que Victor Hugo écrit : «Liberté, égalité, Fraternité… ce sont les trois marches du perron suprême. La liberté, c’est le droit ; l’égalité, c’est le fait ; la fraternité c’est le devoir».
Cependant, il faut attendre la révision constitutionnelle de 1879 pour que soit prise la décision de réinscrire les trois mots à tous les frontons des bâtiments officiels. On observe toutefois encore quelques résistances, y compris chez les partisans de la République : la solidarité est parfois préférée à l’égalité qui implique un nivellement social et la connotation chrétienne de la fraternité ne fait pas l’unanimité.
La devise est réinscrite sur le fronton des édifices publics à l’occasion de la célébration du 14 juillet 1880.
Le périple de la triade s’achève glorieusement puisque la Constitution du 4 octobre 1958 l’impose comme la devise constitutionnelle de la République française. Elle fait aujourd’hui partie intégrante de notre patrimoine national. On la trouve sur des objets de grande diffusion comme les pièces de monnaie ou les timbres.
L’usage maçonnique de la devise
En franc-maçonnerie, la devise va progressivement devenir l’acclamation (dans certains rites seulement)
Un des plus anciens documents où l’égalité et la liberté sont formellement présentées comme points principaux de la doctrine maçonnique est un ouvrage (cependant antimaçonnique écrit par l’Abbé Larudan) de 1747, Les francs-maçons écrasés où on peut lire p.299 : « le portier l’ouvre et demande à l’aspirant : s’il a vocation à la liberté, à l’égalité, … ? Il « répond que oui, on l’introduit ». Plus loin p. 313 « le soir de sa réception, on ne lui dit autre chose, sinon que la liberté& l’égalité sont l’unique but de la Société».
L’égalité et la liberté sont également invoquées avec insistance comme principes régulateurs, dans la première circulaire du Grand Orient. Celle de 1775 les présente comme «l’apanage précieux des francs-maçons».
Dans sa circulaire de 1791, la Mère Loge du Rite Écossais Philosophique, St Jean du Contrat Social on peut lire :« Bien des siècles avant que Rousseau, Mably, Raynal, eussent écrit sur les droits de l’Homme et eussent jeté dans l’Europe la masse des Lumières qui caractérisent leurs ouvrages, nous pratiquions dans nos Loges tous les principes d’une véritable sociabilité. L’égalité, la liberté, la fraternité, étaient pour nous des devoirs d’autant plus faciles à remplir que nous écartions soigneusement loin de nous les erreurs et les préjugés qui, depuis si longtemps, ont fait le malheur des nations. »
Le premier Compte rendu lors de la reprise des travaux de la GLDF le 24 juin 1795 commence par cette devise.
En 1877, le pasteur Frédéric Desmons propose la formulation suivante qui va être adoptée «La Franc-maçonnerie est une institution essentiellement philanthropique, philosophique et progressive, elle a pour objet la recherche de la vérité, l’étude la morale universelle, des sciences et des arts et l’exercice de la bienfaisance. Elle a pour principe la liberté absolue de conscience et la solidarité humaine. Elle n’exclue personne pour ses croyances. Elle a pour devise Liberté, égalité, Fraternité».
«Que la Liberté soit l’assise du Temple, Que l’Égalité en soit la Clé de Voûte, Que la Fraternité soit le Ciment du Temple» comme il est dit au Rite Français Philosophique, 2017.
La liberté comme base, l’égalité comme moyen, la fraternité comme but.
En 1849 : au niveau du GODF, l’acclamation devient Liberté, égalité, Fraternité en lieu et place de vivat, vivat, semper vivat.
En ces temps, Adolphe Crémieux, franc-maçon et membre du Gouvernement Provisoire, reçut une délégation des Loges maçonniques et prononça au nom du Gouvernement, la phrase suivante : «Dans tous les temps, dans toutes les circonstances, sous l’oppression de la pensée comme sous la tyrannie du pouvoir, la maçonnerie a répété sans cesse ces mots sublimes : Liberté égalité, Fraternité !» Jules Barbier de la délégation maçonnique a ajouté : «Nous saluons des acclamations les plus vives le Gouvernement républicain qui a inscrit sur la bannière de la France cette triple devise qui fut toujours celles de la Franc-maçonnerie: Liberté, égalité, Fraternité».
Pour le Rite écossais, Adolphe Crémieux, devenu Souverain Grand Commandeur du Rite écossais ancien et accepté en 1869, entreprit de refondre les Règlements Généraux du Rite qui dataient de 1846. Entre autres propositions, il souhaitait inclure à la fin de l’article II, la phrase : «l’Ordre Maçonnique a pour devise Liberté, égalité, Fraternité…» Sur ce point précis, point d’opposition ; le blocage portait sur l’invocation au GADLU. Ce blocage suivi de la guerre franco-allemande, de la surveillance des loges par la police (1874), du début des actions anticléricales ont détourné les préoccupations des francs-maçons du Rite écossais. Finalement, la devise maçonnique fut affirmée dans un décret datant du 2 décembre 1873 avec effet le 1er mai 1874. Le GODF explicite que cette triple devise est la transformation logique, naturelle et progressiste des devises anciennes : foi, espérance, charité (Cahier des grades capitulaires (du 4e au 18e degré) : Rituel des Chev[aliers] Rose-Croix, 1890).
Au REAA, après les batteries, on retrouve les acclamations Houzza Houzzé Houzzé, ou bien Liberté Égalité, Fraternité. Au RER, Vivat–vivat–semper vivat. Au ROPM : Vie ! Force ! Santé ! L’acclamation est doublée avec le ternaire Liberté, Égalité, Fraternité. Au Rite MM, l’acclamation Liberté, égalité, Fraternité est souvent suivie ou «couverte», en France, par une seconde acclamation « Unité, Continuité, Stabilité » en hommage à l’Ordre. Spécifiquement au Rite de Misraïm, l’acclamation qui remplace ou couvre Liberté est « Adonaï, Adonaï, Adonaï », du nom d’un des aspects de la divinité dans la tradition israélite. Il est des obédiences, telle le OITAR, qui ont remplacé la devise, lorsque cela se présente, par « Liberté Équité Amitié » ou par «énergie, émulation, altruisme ».
Il est à l’honneur de la Franc-maçonnerie française, et latine en général, d’avoir nourri cette devise, d’en avoir perçu le caractère fondateur et d’en avoir favorisé la synthèse dans le temple et dans le monde profane. Pour le franc-maçon, cette devise possède une force symbolique intrinsèque dont il prend la mesure lorsqu’il la prononce en loge après l’acclamation écossaise.
Cette devise est le «principe de la véritable sociabilité maçonnique». Alors comme le dit notre TCF Christian Roblin : devisons gaiment
LA FRANC-MAÇONNERIE EST UNE SPIRITUALITÉ DE LA LIBERTÉ
«Nous sommes des Maçons libres, c’est-à-dire, pour qui sait l’entendre, des artisans de notre propre bonheur, qui sans porter de rebelles atteintes aux lois civiles et religieuses, travaillons sur des plans tracés par la nature et compassez par la Raison, à reconstruire un édifice moral dont le modèle exécuté dans les premiers âges du monde, nous est conservé par l’idée universelle de l’Ordre» (l’Almanach des Cocus ou amusemens pour le beau Sexe pour l’année MDCCXLII auquel on a joint un recueil de Pièces sur les Francs-Maçons, 1742, comportant, outre la Réception d’un Frey-Maçon du chevalier Hérault, une suite de discours prononcés en loge à l’occasion de rencontres entre Ateliers ou pour servir à l’instruction des Apprentis).
L’expression « libre et accepté » est adoptée dans la deuxième édition du Livre des Constitutions dites d’Anderson, en 1738, dont le titre devient Le Nouveau Livre des Constitutions de l’Ancienne et Honorable Fraternité des Maçons Libres et Acceptés. Dans la première édition de 1723 le titre était, Les Constitutions des francs-maçons. Le titre plus récent continue à être utilisé par la Grande Loge d’Angleterre, suivi par celles de l’Écosse et l’Irlande ; une majorité des Grands Loges aux États-Unis ont adopté le même style et se disent Grand Loges de Maçons libres et acceptés. Mackey dans son Encyclopédie de la Franc-maçonnerie explique les termes, libre et accepté, à partir des anciens textes utilisés en Angleterre qui donnent le récit suivant de leur origine : Les maçons qui furent choisis pour construire le Temple de Salomon furent simplement déclarés libres et furent exemptés, avec leurs descendants, des droits et des impôts. Ils avaient aussi le privilège de porter des armes. Au cours de leur déportation à Babylone, Cyrus leur donna la permission d’élever un second Temple, les ayant mis en liberté à cette fin. C’est de cette époque que nous portons le nom de Maçons Libres et Acceptés [sic].
La déclaration du Convent de Lausanne en septembre 1875 (qui réunit les Suprêmes Conseils de onze pays) proclame la liberté comme le bien le plus précieux : «la liberté, patrimoine de l’humanité tout entière, rayon d’en haut qu’aucun pouvoir n’a le droit d’éteindre ni d’amortir et qui est la source des sentiments d’honneur et de dignité.»
La liberté n’est pas de refuser des obligations auxquelles le franc-maçon consent (la Franc-maçonnerie est un Ordre, ses membres s’engagent, par serment, à observer scrupuleusement les prescriptions de la Constitution internationale, les statuts, les Règlements généraux et à défendre l’Ordre) mais de mesurer avec sa liberté de conscience s’il peut continuer à s’obliger, à adhérer, face aux contraintes de l’autorité de tutelle. Il ne peut renverser sa dépendance en liberté pour se rendre à son tour maître de sa situation qu’à la condition de reconnaître en conscience la pleine valeur de cette liberté et de se tenir pour responsable de ce qu’il met en œuvre pour la conquérir.
Dans l’étude lexicographique des rituels, c’est à partir de 1840 que l’on voit l’utilisation du concept de liberté prendre de l’importance .
Certaines personnes se battent concrètement pour leur liberté, leur choix et leurs engagements, défiant les obstacles, les dangers et les lourdeurs de l’habitude. Elles accomplissent de nouveaux horizons pour se transformer et transformer aussi le monde qui les entourent.
La démission de tout membre de la Franc-maçonnerie, son retrait demeure sa liberté absolue.
La liberté juridique ou civile consiste dans le droit de faire tout ce qui n’est pas défendu par la loi. Elle se présente comme une prérogative ouvrant à son bénéficiaire, lorsqu’il le désire, un libre accès aux situations juridiques qui se situent dans le cadre de cette liberté. Une liberté est en principe non définie ni causée (susceptible non pas d’abus, mais d’excès) ; elle est également, en principe, inconditionnée (ainsi se marier ou non, contracter ou non, acquérir ou aliéner, tester, faire concurrence à d’autres commerçants…). Cette liberté personnelle est cependant à compléter par la reconnaissance de celle de l’autre: ce que vous voulez que les autres fassent pour vous, faites-le aussi pour eux (Luc;6,31). Alors ma liberté commence là où commence celle de l’autre .«Car pour être libre, il ne suffit pas de se libérer de ses chaînes, il faut vivre en respectant et en augmentant la liberté des autres.» (Nelson Mandela).
Le franc-maçon transforme sa liberté en autonomie et responsabilité.
La liberté de conscience est irréductible en Franc-maçonnerie
On peut en trouver l’expression dans l’article 18 de la Déclaration universelle des droits de l’Homme de 1948 : «Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion ; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction seule ou en commun, tant en public qu’en privé, par l’enseignement, les pratiques, le culte et l’accomplissement des rites.» Cette Déclaration consacre l’article 11 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du citoyen du 26 août 1789 : «La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi.».
Toutefois cette déclaration n’était qu’une résolution de principe non obligatoire.
À l’opposé, la Convention de sauvegarde des droits de l’Homme et des libertés fondamentales, communément appelée Convention européenne des droits de l’Homme, signée à Rome le 4 novembre 1950 a un caractère obligatoire à travers les sanctions et le fonctionnement de la Cour européenne des droits de l’Homme. Dans son article 9, cette Convention précise de façon explicite la liberté de conscience :
- Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion ; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction, ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction individuellement ou collectivement, en public ou en privé, par le culte, l’enseignement, les pratiques et l’accomplissement des rites.
- La liberté de manifester sa religion ou ses convictions ne peut faire l’objet d’autres restrictions que celles qui, prévues par la loi, constituent des mesures nécessaires, dans une société démocratique, à la sécurité publique, à la protection de l’ordre, de la santé ou de la morale publiques, ou à la protection des droits et libertés d’autrui.
Encore faudrait-il définir la conscience !
Cette liberté s’étend aux convictions morales et philosophiques qui découlent des choix faits, à la liberté d’opinion, en particulier politique. Toutefois, l’Administration, qui ne peut pas écarter les convictions politiques, peut éventuellement prendre en compte l’extériorisation de ces convictions.
Les clauses de conscience sont de plus en plus nombreuses à la lumière de la diversité sociale (par exemple, des dispenses peuvent aussi être accordées pour que des personnes ne travaillent pas un jour religieux).
Le rite permet à tous les francs-maçons de concilier liberté de conscience et Art royal ; la liberté de conscience a pour corollaire la Tolérance sans laquelle la Franc-maçonnerie adogmatique ne pourrait se revendiquer en tant que Centre de l’Union. La liberté de conscience ouvre la possibilité d’adhérer ou non selon son libre arbitre à telle ou telle religion. La liberté de conscience, au sens strict du terme, s’inscrit donc dans la sphère de la question de la liberté religieuse. La liberté de penser, plus large encore, confère à l’homme la possibilité d’user de sa raison pour pousser sa recherche du vrai jusqu’où il le peut sans rencontrer aucune entrave, fût-elle religieuse. Ainsi du XVIIe siècle au XVIIIe siècle où les défenseurs de la liberté de conscience comme Bayle et ceux de la liberté de penser comme Spinoza s’inspirent soit de références bibliques soit de la critique scripturaire naissante pour affirmer non seulement le droit à la liberté de conscience et de penser mais encore la nécessité de cette liberté pour le progrès de l’homme. L’originalité de la maçonnerie spéculative consiste précisément à affirmer cette double nécessité mais dans le cadre d’une quête spirituelle. Ce n’est qu’au convent du GODF de 1877 que sera abandonnée la référence au Gadlu. L’après-Convent de 1877 conduit à des retouches plus hardies. En 1879, le Grand Collège des Rites, chargé par le Conseil de l’Ordre du Grand Orient, fait disparaître des rituels les formules trop ouvertement religieuses, comme la référence au Grand Architecte de l’Univers, les devoirs envers Dieu au 1°, l’explication métaphysique de la lettre G au 2° et l’invocation à Dieu du signe d’horreur au grade de maître. En 1886, une commission de 12 membres, présidée par l’avocat Louis Amiable (1837-1897), procède à une nouvelle révision adoptée en Conseil de l’Ordre les 15-16 avril. Le nouveau rituel français, qui prendra le nom de son principal rédacteur, est accompagné d’un Rapport sur les nouveaux rituels pour les loges rédigé par Amiable lui-même. Ce codicille explique que le nouveau texte, en partie inspiré des rituels du Grand Orient de Belgique, se réfère grandement au positivisme. Sa philosophie générale est la “neutralité entre les diverses croyances” et le fait que les données certaines fournies par l’état actuel de la science devaient être par nous mises à profit».
La Franc-maçonnerie offre une voie spirituelle qui est une voie spécifique en dehors de tout dogme et de toute doctrine, qui permet à chaque homme de poursuivre son chemin vers la Connaissance. La Franc-maçonnerie propose un idéal de liberté, de tolérance et de fraternité dans le respect des opinions de chacun, laissant à l’homme une liberté de travail qui lui permet de poser son propre rythme et de reculer constamment ses limites sur le chemin de l’élévation spirituelle et morale n’acceptant aucune entrave dans sa recherche.
La liberté de conscience est le fondement de la laïcité. S’il était besoin de le démontrer, écoutez notre TCF Christian Roblin dans le podcast de France Culture enregistré le 18 avril 2021, Liberté de conscience et laïcité
On ne confondra la liberté de conscience avec la libre pensée. «La libre pensée est un courant de pensée diffus qui refuse tout dogme et milite en faveur d’une pensée libre où aucune idée révélée, décrétée, ou présentée comme une certitude, ne fait autorité, en particulier dans les questions religieuses. La réflexion est guidée par la raison et les religions révélées sont vues comme des obstacles à l’émancipation de la pensée. Par extension, le terme est utilisé lorsqu’on s’affranchit de toute croyance religieuse.»
Un franc-maçon ne saurait être seulement libre, il doit, aussi, être de bonnes mœurs
En effet, ce sont les deux qualités nécessaires à tout profane qui souhaite entrer en Franc-maçonnerie.
Au début du XVIIIe siècle, l’instruction, le pouvoir, la représentativité étaient uniquement masculins et l’on doutait encore à cette époque qu’une femme puisse avoir une âme ; en fait, elle était considérée comme légalement mineure, donc non libre de l’autorité de leur père ou du mari. Alors comment imaginer une femme en Franc-maçonnerie? On comprend mieux pourquoi, dans les Constitutions fondatrices, la Franc-maçonnerie lui était interdite. La Franc-maçonnerie était le reflet de la société de l’époque. À remarquer qu’en ce temps, il n’y avait naturellement pas de Juifs en Maçonnerie, puisque ceux-ci, comme les femmes, étaient privés de droits civiques avant la Révolution Française. Aucun règlement maçonnique n’avait besoin de préciser ce qui allait alors de soi.
Dans le contexte du Royaume d’Angleterre, au début du XVIIIe siècle, «être libre» était en fait très précis et lié :
- aux Liberties des Cités face à la Couronne, notamment de la Cité de Londres, écrite dès 16 juin1215 dans la Magna Carta,
- aux privilèges des guildes (Liveries aujourd’hui, et toujours en usage) d’affranchir des hommes pour en faire des freemen dans les Cités et Bourgs.
- aux Charges attribués aux Freemen élevés au statut de Liverymen, chargés de réglementer les affaires de la Cité ou du Bourg (édicter de nouvelles lois et taxes locales, régler des actes de Justice).
Pour être un freeman, deux possibilités principales étaient offertes :
- obtenir rédemption par achat et après 7 années d’apprentissage minimum obligatoire auprès d’un Freeman,
- obtenir rédemption par achat (mais plus cher bien sûr).
Être Freeman permettait de monter une affaire et d’être autorisé à travailler dans la Cité ou le Bourg, plus une zone d’exclusivité et réglementée de quelques miles autour (de 1 à 8 miles selon la Guilde/Livery). Il s’agissait d’une règle de Corporations dont ils se portaient également garant de la qualité des produits et services (surveiller par les Maîtres et Surveillants des Liveries). Il y avait un aspect protectionniste des marchés économiques et des savoir-faire, puisqu’il était interdit dans les Liveries d’embaucher des apprentis qui n’étaient pas fils de freeman (pas d’étrangers, pas d’esclaves). Dans le plus ancien texte connu des Devoirs anglais, le Manuscrit Regius (ou Halliwell), daté de la fin du XIVe siècle, il y est clairement spécifié que «le maître doit bien veiller à ne pas prendre de serf comme apprenti, ni à en engager un par obstination, car le seigneur à qui le serf est lié peut venir le chercher où qu’il se trouve». Il y est encore dit que «l’apprenti doit être bien né, de naissance légitime». Ainsi, ces constitutions laissaient clairement entendre qu’il fallait être fils de freeman. James Anderson l’était d’ailleurs, puisque fils d’un Maître verrier d’une Loge de la Cité d’Aberdeen (il fut d’ailleurs Maître de Loge et a reconstitué le Livre des Marques des membres de la loge).
Les tout premiers textes de la maçonnerie opérative il était écrit : «né libre et de bonnes humeurs» qui devient «libre et de bon renom» ensuite, et pour insister sur les valeurs morales, est devenu «libre et de bonnes mœurs». Les deux notions fréquemment accolées de mœurs et de coutumes perdurent de l’Antiquité jusqu’au XIXe siècle. Si la première regarde les manières d’être comme implicitement structurées par des systèmes de valeurs, la seconde désigne des habitudes, et donc des systèmes de pratiques.
À la première fête solsticiale d’hiver qui suivit la fondation du Grand Orient, le 27 décembre 1773, un discours sur le caractère et le rôle de la Franc-maçonnerie fut prononcé par le F. Henrion de Pensey. On remarquera ce qu’il dit des «bonnes mœurs» : «Les [bonnes] mœurs, aussi bien que les lois, sont les colonnes sur lesquelles repose la prospérité des empires. Avec des mœurs on se passerait de lois. Sans les mœurs, les plus sages règlements sont inefficaces.»
Aux exigences des bonnes mœurs citoyennes, la Franc-maçonnerie ajoute des exigences qui lui sont propres parmi lesquelles l’esprit du lien fraternel. À la morale coutumière, la Franc-maçonnerie associe une morale transcendantale, un idéal moral développé dans les catéchismes devenus mémentos et dans les rituels à travers questions et réponses. Ainsi viendront, suivant les grades, des propositions d’élévation morale.
C’est avec un regard malicieux que notre TCF Fouqueray nous demande si l’application de la devise par les frères et sœurs est bien réelle !
Les trois fêtes de pèlerinage à Jérusalem, prescrites par la Torah sont pour la Liberté (Pessa’h), pour l’Égalité (Souccot) et pour la Fraternité (Chavouot).
SOURCE : https://450.fm/2023/07/14/liberte-egalite-fraternite-de-lideal-au-reel-en-franc-maconnerie/
Obédiences ? Pourquoi ? Pour faire quoi ? 15 juin, 2024
Posté par hiram3330 dans : Recherches & Reflexions , ajouter un commentaireObédiences ? Pourquoi ? Pour faire quoi ?
S’il est un besoin irrépressible de la meute humaine, c’est, à l’instar des autres animaux de meute, de se regrouper selon une forme que la nature a sanctifiée. C’est ce que j’appelle dans mes livres et mes conférences l’« organisation pyramidale ». Or notre première exigence dès la naissance est d’apprendre à se conformer à vivre avec les autres, selon les lois inflexibles et inchangeable de cette organisation, la meute.
En fait je prétends qu’il y a un au-delà de nos histoires personnelles, individuelles de notre enfance qui décideraient de tout ce que nous sommes, selon les psychologies et autres psychanalyses. Une pression bien plus forte s’incrusterait dans nos têtes :la manière dont la plupart des mammifères ont de vivre ensemble.
Sans que cela, jusqu’à aujourd’hui, ne soit vraiment dénoncé : la pyramide est, de toute évidence, pour le marmot, la seule façon de vivre en groupe : la meute !
Les lois de la meute sont depuis toujours considérées comme d’une évidence d’airain. Sauf pour les anarchistes, qui méritent, à eux seuls, des articles dans les revues maçonniques. Pourquoi ? Parce que l’Ordre se targue de prôner la liberté et de l’enflammer de vertus en toutes circonstances .
Pourtant force est de reconnaître l’évidence : Les guerres sont un effet délirant de la panoplie de l’organisation pyramidale : « Un pour tous, tous pour un ». Et tout est dit, même dans nos démocraties. Car le serpent de la soumission à la pyramide est omniprésent, omni fluctuant et dictatorial, partout où des vertébrés de meute sévissent. Nous, les humanimaux, comme le dit D. Béresniak, sommes des mammifères de meute.
Pour rappel voici les caractéristiques de ce type d’organisation : En deux mots, les éthologues l’ont observé : tout en haut, couronné de pouvoirs, au moins de lustres, le « mâle alpha » ; puis autour de lui, les « lieutenants » qui le vénèrent et chopent la partie de pouvoir que le mâle dominant concède. Puis, au fur et à mesure que l’on descend, de plus en plus nombreux, les inféodés… le peuple… Mais aussi, à un degré moindre mais bien réel, les Frères, les Sœurs, enivrés de cette soumission révérée par tous. Elle les conforte dans leur sécurité, exigence première du vivant. Avec l’organisation pyramidale, rien ne fout le camp, tout est à sa place, chacun € a un rôle à jouer.
Bref et sans tomber dans l’invective sarcastique comme mes phrases peuvent amener à le croire, la nature s’est bien débrouillée pour que survivent les animaux de meute. Et cela fonctionne bien.
En quelques mots, l’organisation pyramidale est le nec plus ultra pour paître en tranquillité, pour jouir de la soumission dite « librement consentie » (une formule maçonnique !). Toute la vie des mammifères se plie sans broncher et sans la moindre conscience, à cette manière de vivre en groupe. Les maçons, évidemment aussi !
Or notre franc-maçonnerie s’enorgueillit de ne jamais se reposer là où des libertés sont menacées. Nos déclarations officielles, nos serments en loges attestent de notre croyance forte en cette valeur de base, la liberté. La réalité est inverse ! En fait, sans s’en douter le moins du monde, les maçons se plient en quatre, en huit, sous les férules de l’organisation pyramidale de l’obédience et de leur loge. C’est le comble pour une association qui clame l’indépendance d’esprit, la tolérance, et la libre pensée !
Bref et sans tomber dans l’invective sarcastique comme mes phrases peuvent amener à le croire, la nature s’est bien débrouillée pour que survivent les animaux de meute. Et cela fonctionne bien.
Il ne nous viendrait pas à l’idée de remettre en cause les soubassements idéologiques in conscients qui nous gouvernent. Nous sommes coulés, roulés, moulés dans ce modèle de vie groupale. 90% des obédiences, (pas toutes) ne se posent pas la question du substrat sociologique, qui les modèle et les aligne. Surtout celles où les initié(e)s chantent la liberté de pensée, dans l’égalité, en garant(e)s de la fraternité. Des plus petites aux plus grandes. Et je n’évoque pas la Maçonnerie anglo-saxonne (Emulation, York) : la soumission pyramidale y est vécue comme la chantaison harmonieuse du vivre ensemble.
Nous voici donc devant l’irrésolu, le contradictoire, l’hypocrisie inconsciente des méandres neuronaux. Nous dénonçons sans cesse les saignements des blessures à la liberté. Mais tout en nous conformant à la loi dictatoriale mais tout à fait naturelle de l’organisation pyramidale. C’est ainsi que naissent les obédiences : dans ce mot, geint une évidence : « Ob » pour obéir et « ience » pour silence !
La critique fuse partout, de tout temps : Dans un monde insensé où serait dénoncés nos présupposés animaux de la vie en meute, la vie deviendrait le fruit insupportable de l’anarchie.
Tout ce que je viens de développer, n’est pas nouveau : les refus de la pyramide des pouvoirs et la disposition en triangle, fut, et est encore, dénoncé par quelques initié (e)s. Les anciens se rappelleront, parmi d’autres, Léo Campion, ce frère gentil et anarchiste qui dénonçait, cette soumission. Quelques émules. Et aujourd’hui même des Frères, des Sœurs osent porter l’étendard de l’anarchie. Mais les obédiences ne les tolèrent pas et ne cessent de les dénoncer en loucedé ou -en déclarations hostiles.
Pourtant, en France, il existe toujours des « cordées » de quelques loges qui ne dépendent ni d’un quelconque règlement principiel, ni de sonores déclarations de vertus. J’en connais trois ou quatre : les Loges sont en relations fraternelles et sans dépendance les unes des autres. Pas de mots d’Ordre, pas de clairon ni de fanfare sur les grandes et belles valeurs prétendument défendues.
L’anarchie est ce trublion au cœur des agitations cervicales, toujours socialement apaisées : Lisons la définition de Wikipédia : << anarchie, ou société libertaire, est une société fondée sur la démocratie directe sans système de pouvoir vertical tel qu’un gouvernement non soumis au peuple (les anarchistes prônent le mandat impératif et le référendum d’initiative populaire), une économie d’exploitation (refus de l’existence du salariat, des monopoles, des cartels, du capitalisme d’État) ou une religion d’État. C’est la situation d’un milieu social où il n’existe pas de rapports de pouvoir verticaux et qui est de ce fait dépourvu de classes sociales.>>
Moi, j’aime beaucoup le très bref : l’anarchie « C’est l’ordre dans le pouvoir ».
Les obédiences ont une mise en organisation spontanée et qui fonctionne dans les perspectives de la grande symphonie de la soumission. Dans leur vocation proclamée, dans les déclarations des loges et des mâles alpha (femelles aussi), les règlements et tout le tintouin qui les organisa en pyramide de pouvoirs jugulés, toujours pareil : Les obédiences sont remises en cause avec prudence et par de rares initié(e)s peu patenté(e)s.
Mais pour autant tout cela fonctionne bien, voire avec harmonie. Alors pourquoi chercher des poux dans les têtes couronnées de ces obédiences ? Pour rien puisqu’il apparaît que le mode d’organisation verticale des pouvoirs soit fait de nature et non choix car les meutes sont soumises à l’intemporalité. Alors que faire, quand nous nous agenouillons devant les réponses à nos désirs libertaires ? A mon sens, rien de fondamental. Sauf à prendre conscience des rets qui nous entortillent parfois à l’excès. Peut-être est-ce là notre possibilité de tentative anarchique pour ceux, celles qui rêvent, d’un autre monde, comme l’on dit ! Nous serions, nous, Maçons, les gardiens de la Loi. Certes ! Mais d’une Loi qui déclare à cris rares, préserve, cajole la folle inventivité sociale de quelques-uns-es.
Heureusement, des obédiences ont sourdement ingéré la discordance entre le baryton de pouvoir et les flûtes insolentes de quelques Loges. Loin des commissions officielles qui sont des outils pyramidaux, de ci de là, des Loges s’ébattent, pour se pâmer devant des organisations de meute nouvelles et créatives. J’ai évoqué tout à l’heure, ces quelques cordées de Loges qui s’aiment, sans autre dépendance que les relations affectueuses et la floraison des richesses spontanées, dans leurs relations et leurs tenues parfois partagées. Oui, les rites peuvent vaciller. Quelle horreur pour ces références intangibles sacralisés par le passé et les grands causeurs ! Mais qu’importe ?
Un rite, selon moi, n’est pas une prison consentie mais une embrassade de la socialité humanimale !
Que la dépendance qui plaît tant à nos inconscients s’incline enfin devant la reliance.
J’entends s’écrier : « Mais avec ce qu’il dit, tout va foutre le camp, aller dans tous les sens, les repères vont éclater, » Au bout du compte, la belle et grande unité humaine maçonnique que nous défendons, va se fracasser sur les humeurs caillouteuses de ces réflexions hasardeuses et saignantes. Adogmatique, libérale, parfois libertaire c’est ce que chantèrent quelques initiés, comme Oswald Wirth, Léo Campion et d’autres, aujourd’hui encore. Relisons Jules Le Gall : anarchiste (1881-1944). Franc-maçon, libertaire et libre-penseur. Je salue ce Frère visionnaire ou aliéné. Mais peu m’importe !
La grande majorité des maçons de style français, (selon mon expérience de maçon bien ancien !), jubile en entendant ces qualificatifs. Il reste à oser, en chassant l’ignorance, l’hypocrisie et le fanatisme : Sous leurs comptines planquées au fond de moi torpillent des rafales d’air frais. Elles feraient basculer l’opiniâtre organisation pyramidale.
Pour terminer cet appel à la prise de conscience de ce qui nous enchaîne, éclatons de rire ou de sarcasmes en nous rappelant bêtement que le symbole de la Maçonnerie est un triangle. Il avoue tout ! Serions-nous donc une espèce de meute soumise ? Une meute, bien sûr ; la nature nous a forgés ainsi. Mais soumise ? Oui les animaux de meute recherchent la calmante et sécurisante soumission. Ne pourrions-nous pas trouver la troisième voie ? Pour devenir vraiment des humanimaux ? Nos descendants modèleront peut-être, à partir de leur pâte initiale, ce nouveau cheminement. Après sans doute des cataclysmes, des terreurs, des envolées, des folies ; et vers des horizons régénérés. Inventons-les !
SOURCE : https://450.fm/2024/06/13/obediences-pourquoi-pour-faire-quoi/
Protégé : Les grades de vengeance et leur légende – 12°- 14 juin, 2024
Posté par hiram3330 dans : Chaine d'union,Contribution,Perfection.... , Saisissez votre mot de passe pour accéder aux commentaires.J ai pardonné des erreurs presque impardonnables 13 juin, 2024
Posté par hiram3330 dans : Contribution,Silhouette , ajouter un commentaireJ’ai pardonné des erreurs presque impardonnables
j’ai essayé de remplacer des personnes irremplaçables et oublier des personnes inoubliables.
J’ai agi par impulsion, j’ai été déçu par des gens que j’en croyais incapables,
mais j’ai déçu des gens aussi.
J’ai tenu quelqu’un dans mes bras pour le protéger
J’ai ri quand il ne fallait pas
Je me suis fait des amis éternels
J’ai aimé et l’ai été en retour, mais j’ai aussi été repoussé
J’ai été aimé et je n’ai pas su aimer
J’ai crié et sauté de tant de joies,
j’ai vécu d’amour et fait des promesses éternelles,
mais je me suis brisé le cœur, tant de fois !
J’ai pleuré en écoutant de la musique ou en regardant des photos
J’ai téléphoné juste pour entendre une voix,
je suis déjà tombé amoureux d’un sourire
J’ai déjà cru mourir par tant de nostalgie et…
…J’ai eu peur de perdre quelqu’un de très spécial (que j’ai fini par perdre)…
Mais j’ai survécu !
Et je vis encore ! Et la vie, je ne m’en passe pas …
Et toi non plus tu ne devrais pas t’en passer. Vis !!!
Ce qui est vraiment bon, c’est de se battre avec persuasion,
embrasser la vie et vivre avec passion, perdre avec classe et vaincre en osant,
parce que le monde appartient à celui qui ose
ET LA VIE EST BEAUCOUP TROP pour être insignifiante !
CHARLIE CHAPLIN
♥ ♥ ♥
SOURCE : https://www.gadlu.info/charlie-chaplin-j-ai-pardonne-des-erreurs-presque-impardonnables/
« 39-45, la face cachée du Vatican » : la correction 1/2. Avec Annie Lacroix-Riz (2018) 12 juin, 2024
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Un peu d’Histoire !!! 11 juin, 2024
Posté par hiram3330 dans : Recherches & Reflexions , ajouter un commentaireUn peu d’Histoire !!!
« Belteine, Beltaine ou Belltaine (…) signifie « mois de mai ; jour du Premier Mai », (…) Le Glossaire de Cormac explique le nom par « feu de Bel* » beil-tine .i. tene Bil, du nom d’un dieu païen. L’étymologie par *bhel « briller » est contredite par l’absence de syncope dans -lt- (qui pourrait toutefois s’expliquer, analogiquement, par le sentiment que Belteine contient le nom du feu). (…) Beltaine est une appellation spécialisée, sans doute issue du rituel, de Cétsoman « début de la période *samon- ».
Célébrée à Uisnech (…), Beltaine est marqué par des rites où le feu occupe la première place. (…). C’est à Beltaine que Midhe, éponyme de la province centrale, alluma un feu de six années pour les enfants de Nemed et coupa la langue des mauvais druides, image de la controverse menée par le Feu de la parole. »
Bonne fête Bellenos !
Le 1er mai est une des quatre grandes fêtes religieuses dans le calendrier gaulois correspondant au passage de la saison sombre à la saison claire.
La fête de Bellenos est la troisième fête de l’année chez les Gaulois, après la fête de Samonos le 1er novembre (correspondant aujourd’hui à la Toussaint), et la fête d’Imbiuolcaia le 1er février (correspondant aujourd’hui à la Chandeleur, commémorant la présentation de Jésus au Temple).
La fête de Lug le 1er août clos le calendrier religieux gaulois avant le début d’un nouveau cycle avec la fête de Samonos le 1er novembre.
La fête du 1er mai est donc le troisième temps fort de l’année religieuse chez les Gaulois.
Signifiant littéralement « brillant », « éclatant », ou « resplendissant », Bellenos est le surnom d’un dieu solaire et guérisseur, assimilé à Apollon par les historiens grecs de l’Antiquité.
La trace la plus ancienne de ce culte est attestée par Poséidonios d’Apamée lorsqu’il réalise son voyage de la Gaule vers -100.
Associé au ministère des druides, le culte de Bellenos est probablement pratiqué en Gaule depuis au moins les années -300.
Le calendrier gaulois surnommé « de Coligny » (correspondant au lieu où il a été retrouvé) qui a été réalisé vers 180 de l’ère chrétienne atteste que le culte de Bellenos se poursuit en Gaule après la conquête romaine.
Lors des fêtes du 1er mai, les druides prononcent notamment des incantations protectrices des épidémies pendant que les paysans font passer leur bétail entre des feux allumés pour l’occasion.
Car les feux de Bellenos sont associés à l’idée de purification qui est bénéfice si elle est associée aux incantations des druides.
Dans les îles britanniques où un peuplement celte s’est maintenu et a pu réaliser un syncrétisme avec la religion chrétienne, la fête de Bellenos s’appelle aujourd’hui la fête de Beltaine.
Le nom de Bellenos, et la volonté des Gaulois de se placer sous sa protection, se retrouve probablement dans le nom de nombreuses communes de France.
C’est le cas des toponymes dérivées de « Beaune » : Beaune en Côte d’Or, Beaune-la-Rolande dans le Loiret ou encore Beaune-d’Allier chez les Arvernes, aujourd’hui dans l’Allier.
L’évolution de la toponymie de Bellenos a pu également donner « Bligny » (qu’on appelait Beligny au Moyen-Age) ou Bellenot (Belllenot-sous-Pouilly, toujours en Côte d’Or).
L’îlot de Tombelaine à proximité du Mont-Saint-Michel pourrait également être associé à Bellenos dont les druides privilégiaient le culte sur des sommets.
Tombelaine serait en effet littéralement « Tombe-Bélen », soit le Mont (tombe) de Bellenos (Belaine).
On retrouve cette association de nom en Bretagne armoricaine avec la commune de Plougonvelin dans l’actuel département du Finistère, littéralement « Plou kuno Bélénos ».
Illustration : Un feu d’osier pour les fêtes de Beltaine à Butser Ancient Farm, près de Winchester aujourd’hui en Angleterre. Winchester était l’oppidum des Belges de Bretagne insulaire avant la conquête romaine, la ville s’appelait alors Venta Belgarum.
Source citation et pour aller plus loin : Philippe Jouët, « Dictionnaire de la mythologie et de la religion celtiques », Fouesnant, Yoran emb., 2012.
2124 très approximativement de date à date, 1er mai 100 avant Jésus-Christ.
Dr Ch. Soumah
Protégé : « La descente à travers les 7 cieux de la manifestation » – 30°- 10 juin, 2024
Posté par hiram3330 dans : Chaine d'union,Contribution,Noire , Saisissez votre mot de passe pour accéder aux commentaires.Dieu / Yahvé : Les mystères du Dieu de la Bible 9 juin, 2024
Posté par hiram3330 dans : Contribution , ajouter un commentaire
QUI ÉTAIENT LES CATHARES ?
Posté par hiram3330 dans : Recherches & Reflexions , ajouter un commentaireQUI ÉTAIENT LES CATHARES ?
Les Cathares étaient les adeptes d’un mouvement gnostique du 12ème au 14ème CE dans le sud de la France et en Italie. Ce, le catharisme, vient du mouvement grec katharoi, ou « purs ». Les érudits s’accordaient à dire que les personnes qui pratiquaient cette religion ne s’appelaient pas par ce nom ; en toute honnêteté, il semble difficile de savoir comment ils s’appelaient eux-mêmes, sauf « Les bons chrétiens ». Le mouvement s’est d’abord déployé dans la petite ville d’Albi, en France, et les adeptes étaient également connus sous le nom d’Albigeois , en particulier pour les catholiques . Les idées du catharisme existaient depuis des siècles avant que ce mouvement plus large n’ait lieu, et ont peut-être leurs racines dans ce qu’on appelle le paulicianisme.
Dans le système de croyance du Paulicianisme, les adhérents ne croient pas en la Trinité (Père, Fils et Saint-Esprit) et croient en fait que Jésus a été « adopté » par Dieu pour être son « fils » et endurer les épreuves nécessaires. Le paulicisme était dynamique entre le 7ème et le 9ème siècle de notre ère, en particulier en Arménie. Les cathares, comme les pauliciens, croyaient principalement en un système chrétien dualiste, dans lequel il y avait deux « dieux », un bon, un mauvais, ainsi que des concepts gnostiques plus profonds. Les tenants de base de la religion cathare semblent provenir d’un seul prêtre, Bogomil, pendant le Premier Empire bulgare au 10èmesiècle de notre ère en réponse à la montée du féodalisme. En d’autres termes, l’oppression et l’esclavage des idées féodales ont poussé ce prêtre et ses partisans vers un état d’esprit de libre arbitre et de valeur individuelle. Comme les cathares ultérieurs, le bogomilisme ne croyait pas à la hiérarchie ecclésiastique ni à la nécessité de construire des églises. En un sens, les bogomiles, puis les cathares, étaient une religion itinérante, propagée par des hommes et des femmes de l’élite ecclésiastique – les voyageurs.
La plupart de leurs croyances étaient radicales envers une difficulté de l’Église catholique encore en, et à une époque antérieure à Luther, les idées catholiques étaient le seul repas « chrétien » à avoir. L’église avait lutté pendant plus d’un millier d’années pour se « bien » et elle n’avait pas encore besoin d’un groupe de renégats de plus pour se mettre en travers de son chemin. Les cathares croyaient en la réincarnation des humains et des animaux et ne mangeaient pas la chaise des animaux pour cette raison. Ils avaient une tradition vibrante dans leurs troubadours et étaient des artisans itinérants de nombreux métiers.Les hommes et les femmes étaient principalement considérés comme égaux, bien que l’on pense que leur dernière incarnation devait être masculine pour être « proche de Dieu ». Leur Dieu Bon était le créateur de tout ce qui était spirituel, éthéré et pensé, tandis que le Dieu Maléfique était le créateur de tout ce qui était matériel. Ils ne croyaient pas à l’enfer, c’est la terre dans laquelle nous vivions actuellement, mais le ciel était peuplé d’anges et d’esprits accomplissant la volonté du Bon Dieu. En vivant leur vie esthétique, ils se croyaient les plus vrais chrétiens, là où l’Église catholique était une corruption de tous les enseignements chrétiens.
Les cathares avaient deux niveaux de connaissances, faute d’un meilleur terme, pour distinguer les enseignants du disciple laïc. Connus sous le nom de « Parfaits » ou « Parfaits », les hommes et les femmes pouvaient faire partie des élites et étaient tous deux connus pour voyager et répandre la doctrine. Cela semble imiter certaines premières sectes chrétiennes, qui ont également adopté le culte de Mithra, Bacchus et quelques autres écoles de mystère.
Ce qui est important à noter, c’est que pendant les 500 à 700 premières années de sa vie, le christianisme était loin d’être le mastodonte qu’il est devenu du 14e au 19e siècle. À partir des vestiges de l’Empire romain, l’Église catholique s’est réinventée pour redevenir cet empire, en utilisant la religion au lieu des soldats pour trouver son chemin. Il n’y a pas eu qu’un seul concile de Nicée, mais sept au cours de 400 ans.
La doctrine de l’église n’était pas gravée dans la pierre – plutôt comme plusieurs affluents qui coulaient vers un seul grand fleuve. Il a fallu des centaines d’années et des milliers de discussions théologiques pour en arriver là où elle est aujourd’hui – encore fragmentée mais assez solide. C’est à l’époque des Bogomiles et des Cathares que nous voyons l’Église catholique prendre son propre pouvoir et affirmer son droit d’autorité divine sur les laïcs et la royauté dans toute l’Europe occidentale. Il est également important de se rappeler que c’était une époque antérieure à Luther – avant l’idée que l’humain pouvait venir à Dieu par d’autres moyens et non par son lien avec un prêtre. À cette époque,
De toute évidence, l’Église catholique avait de l’argent. Et la royauté. Il n’y avait pas grand-chose qui l’empêchait de devenir la force dominante en Europe occidentale. En fait, de nombreuses nouvelles idées de suppression ont été essayées sur les Cathares, des outils que l’Église catholique développeraient davantage au fur et à mesure qu’elle se déplacerait à travers l’Europe en son imposante volonté. L’Église catholique considérait les Cathares comme une secte hérétique; pourtant, ils ont débattu pour savoir s’ils étaient mêmes chrétiens. De toute façon, ils ne pourraient pas survivre.
En 1208, le pape Innocent III déclare une croisade sur la région albigeoise du Languedoc, qui ne fait pas alors partie de la France mais de son propre royaume. Connue sous le nom de croisade des Albigeois, ou plus tard sous le nom de guerres cathares, la tuerie d’êtres humains était aveugle. De nombreux catholiques, juifs et cathares sont morts dans ces guerres. Ce génocide a engendré la première utilisation de l’expression désormais courante : « Tuez-les tous. Dieu connaîtra les siens. C’était la première fois qu’une croisade était menée dans les limites de l’Europe occidentale conventionnelle, et selon tous les témoignages, l’Église catholique l’a qualifiée de succès.Cela a été suivi par ce qu’on appellerait la première Inquisition, après quoi la torture et la mort ont été utilisées pour forcer la conversation à revenir à la vraie religion, le catholicisme. La croisade elle-même s’est terminée en 1244, date à laquelle le château de Montségur est tombé aux mains des croisés. L’Inquisition s’est poursuivie jusqu’au XIVe siècle. La dernière élite cathare connue (appelée Perfect, comme c’était leur coutume) et fut brûlée en 1321 CE.
Les cathares ont continué à exister dans la clandestinité et, de l’avis de tous, ils ont finalement disparu en tant que secte permanente. Certains croient que des éléments de la religion cathare ont augmenté avec Luther et le protestantisme, mais il n’y a pas de véritables documents à l’appui ou de liens à cette supposition.
De plus, il y avait et il y avait une supposition que les Cathares détenaient un « trésor » secret qui a été emporté avant la chute de Montségur ; aucune preuve n’a été trouvée de ce trésor, bien que certains pensent qu’il s’agit de connaissances plutôt que d’un véritable trésor. Il y a aussi une idée que ce trésor est allé aux Templiers, qui a fourni juste d’être formé. En effet, le seul lien entre les Templiers et les Cathares était Bernard de Clarvaux, plus tard Saint-Bernard. Bernard est considéré comme ayant eu certaines des mêmes idées des Cathares, même s’il les considérait comme des hérétiques à éradiquer. Il avait continué la correspondance avec un évêque des Cathares et en effet visité.Bernard a également joué un rôle important dans la vulgarisation du culte de la Vierge Marie, ce qui était conforme aux croyances cathares.
Les Cathares étaient et sont une ramification intéressante de la religion chrétienne depuis ses débuts, et il est dommage qu’il n’existe pas plus de ses propres écrits. Beaucoup ont spéculé si les Cathares existent toujours et si oui, sous quelle forme. Ce n’est peut-être qu’une seule branche morte d’un arbre qui a ses racines dans des enseignements bien plus anciens et mystérieux. Il y a quelques livres sur les Cathares ; Celui de Malcom Barber, qui a également écrit sur les Templiers, est intéressant et factuel. Il existe également un autre livre sur une femme qui se souvient de sa vie passée en tant que cathare, au 13ème siècle de notre ère, intitulé « Les cathares et la réincarnation », par Arthur Guirdham.Il est relativement court avec quelques descriptions de lieux et des dessins qui leur sont associés. C’est une lecture divertissante et laissera au lecteur le soin de valider ses croyances propres sur l’histoire du conteur.site Web, qui contient de nombreuses références intéressantes pour tous ceux qui souhaitent en savoir plus.
SOURCE : https://www.gadlu.info/qui-etaient-les-cathares/
Plongée dans le secret de la triangulation maçonnique
Posté par hiram3330 dans : Recherches & Reflexions , ajouter un commentairePlongée dans le secret de la triangulation maçonnique
Imaginez ce que vit le nouveau Franc-Maçon.
Il entre dans un espace où chaque mouvement, chaque parole et chaque objet a un sens… Un sens caché ? Sans doute un sens à découvrir, plus dense, plus profond que ce que l’on entend habituellement.
C’est là que commence tout voyage dans la franc-maçonnerie. Découvrir un monde où la triangulation est au cœur de tout.
Dès les premiers pas dans la loge maçonnique, on est fasciné par la rigueur de la prise de parole. Ce n’est pas un simple échange de mots; c’est un ballet de communication codifiée. Les membres ne prennent pas simplement la parole. Ils la demandent, mais pas directement au dirigeant. Ils s’adressent à l’un des deux intermédiaires, le Premier et le Second Surveillant. C’est comme si chaque interaction se déroulait en trois étapes, créant une structure triangulaire.
Cette structure n’est pas que symbolique. Elle est au cœur de la manière dont les francs-maçons communiquent. Chaque détail, chaque objet dans le temple, est chargé d’information. Tout est à sa place, créant une harmonie parfaite.
Apprenti, plus je m’immergeais, plus je réalisais que cette structure n’était pas due au hasard. Elle était le résultat d’un système pensé, où chaque membre, tel un engrenage, joue un rôle crucial.
Ce qui m’a le plus intrigué, c’est la profondeur de cette triangulation. Plus qu’une simple méthode de communication, elle avait une portée psychologique, sociale et symbolique. Elle visait à dépasser les simples échanges individuels, à transcender les contraires. C’était comme si ce modèle cherchait à transformer chaque individu de l’intérieur.
Mais ce n’était pas tout. Au-delà de cette structure de communication, la franc-maçonnerie porte un message de fraternité et d’union. Des symboles tels que la « truelle », le « ciment » ou la « chaîne d’union » parlent d’un désir de connexion et de partage. Alors que notre société moderne est souvent fragmentée, la loge maçonnique m’a montré une manière différente, une voie vers une communication plus profonde et significative. Mon exploration de la franc-maçonnerie m’a révélé une chose: au cœur de nos rituels se trouve une invitation à grandir, à se transformer et à se perfectionner. Pour moi, cela a été une leçon sur la puissance de la communication et sur la manière dont elle peut nous unir de manière profonde et durable.
SOURCE : https://voix-libre.fr/plongee-dans-le-secret-de-la-triangulation-maconnique/