NE PAS PASSER DE NOUS À EUX. 31 juillet, 2024
Posté par hiram3330 dans : Contribution , ajouter un commentaireNE PAS PASSER DE NOUS À EUX.
Ne pas oublier ce que nous sommes, déjà Boèce [1]disait « Tu as oublié ce que tu es. » Nous regardons aujourd’hui trop habituellement l’autre à travers le prisme des crises migratoires, oubliant de ce que nous sommes. Par un glissement progressif de générations en générations nous passons du ‘Nous’ à ‘Eux’. On commence, par regarder le corps avec mépris et ne voir que nos différences. Oubliant que nos corps sont les demeures de nos âmes. La Franc-maçonnerie reprenant l’injonction du poète Pindare, qui nous demande de convertir notre regard et de « devenir ce que nous sommes, » en fait de redevenir ce que nous étions, ne pas oublier que nous sommes des humains d’une même terre, issus de l’humus. Que nous sommes aussi européens du sud des bords de cette mare nostrum qui charrie des cadavres.
Aujourd’hui une marée humaine universelle remplie les stades pour le meilleur, une trêve, un passage étroit, un moment loin des barrages, des frontières, des barricades idéologiques parce que le sport ne sait pas construire des murs, il est un pont entre les hommes une rencontre et un partage. Les hommes me direz-vous y sont en compétition, certes ils le sont mais pas pour des avoirs avant tout pour être.
Cela ne doit pas faire de nous des naïfs, des aveugles devant les dictatures, les despotismes, les intégrismes, les idéologies mortifères religieuses ou politiques que nous devons combattre de toutes nos forces. Nous ne devons aussi, nous garder d’en faire des alibis pour nos parties les plus sombres et rejeter autrui nos peurs, par peur. Cette peur qui génère la haine de l’autre et apporte son cortège de souffrances. Nous devons être « les gardiens de nos frères » c’est notre feuille de route en dépit de tout. Sinon, ce serait un repli sur soi, l’enfermement et nous serions des morts-vivants, des corps sans esprit, sans âme et sans cœur.
Les corps de nos athlètes olympiens irriguent la beauté parce qu’ils sont tissés dans le sacré, l’on discerne à travers leurs corps leur beauté intérieure cette beauté qui sauve le monde.
« L’état suprême de la beauté est la grâce, or dans le mot grâce, on entend la bonté, car la bonté est la générosité d’un principe de vie qui se donne indéfiniment. Donc à travers le mot grâce, beauté et bonté ne font qu’un. »[2] Le combat pour ne passer du ‘Nous’ à ‘Eux’ est un combat permanent intérieur et extérieur contre le mal radical, cette banalité du mal de Hannah Arendt, mais aussi décelé par François Cheng voici ce qu’il en disait lors d’un entretien à propos de son premier roman : Le Dit de Tyani.[3] Il dit : « J’ai surtout été bouleversé par le contraste entre la sublime beauté dont l’univers est porteur et le mal radical dont l’homme est capable. À 8 ans, je commençais à peine à me poser des questions sur la vie. Et là, ma jeune âme a découvert intuitivement qu’aucune vérité ne serait valable, si elle ne répondait pas à la question posée par la coexistence, dans l’existence terrestre, de ces deux extrêmes ; la sublime beauté et le mal radical.[4] Les Francs-maçons ont fait le même constat de cette coexistence du Bien avec le mal, de cette dualité dès le 1er degré de leur initiation.
Ils œuvrent en permanence avec persévérance et humilité sans être sûr de pouvoir résoudre ce dualisme qui déchire le monde, pour en faire un ternaire unitaire. Proclamant leur foi maçonnique en un principe supérieur mystérieux ce ‘Il’ capable de les aider à vivre en harmonie avec eux-mêmes et avec le monde, c’est leur folle ambition d’unir les hommes qui sans la Franc-maçonnerie ne se seraient pas connus, ni parlés et seraient restés dans l’ignorance du bonheur de connaître l’autre et d’en être responsable dans l’honneur. Ils rassemblent ainsi tous les contraires, ayant saisit que ‘Eux’ c’est aussi ‘Nous’.
Jean-François Guerry.
[1] Boèce 480-524. Romain, chrétien, philosophe traducteur d’Aristote et de Porphyre de Tyr.
[2] Henri Bergson.
[3] François Cheng- Le Dit de Tyani. Prix Fémina 1998.
[4] François Cheng – À la croisée des chemins. Rencontre avec François Cheng Page 54 dans le livre magazine Ultreïa ! Plus loin, Plus haut, sur les chemins de la sagesse. N°12 de Juillet et septembre 2017.
SOURCE : http://www.lafrancmaconnerieaucoeur.com/2024/07/ne-passer-de-nous-a-eux.html?utm_source=_ob_email&utm_medium=_ob_notification&utm_campaign=_ob_pushmail
Hymne Olympique. Hymne Maçonnique !? 30 juillet, 2024
Posté par hiram3330 dans : Contribution , ajouter un commentaireHymne Olympique. Hymne Maçonnique !?
Publié par Jean-Laurent Turbet sur 26 Juillet 2024
Nous sommes aujourd’hui vendredi 26 juillet 2024 au matin à quelques heures seulement de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024.
Dans quelques heures se déroulera cette cérémonie que l’on nous dit qu’elle sera grandiose en présence de multiples artistes français et internationaux.
A cette occasion retentira l’Hymne Olympique.
Spýros Samáras le compositeur :
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Cette hymne a été conçu par un compositeur Grec, très connu à l’époque, Spýros Samáras (1861-1917).
En 1882, il se rend à Paris pour étudier au Conservatoire de Paris avec Jules Massenet. Parmi ses autres professeurs, on peut citer Léo Delibes, Théodore Dubois, et Charles Gounod. Excusez du peu !
Il reste à Paris pour y composer pendant trois ans
La réputation de Spýros Samáras, (à l’époque de la composition de l’Hymne Olympique en 1896) âgé de 35 ans, n’est plus à faire sur le continent européen. Dix ans plus tôt, son opéra en trois actes « Flora Mirabilis » a été joué à la Scala de Milan.
Très appréciés, ses opéras sont interprétés dans toutes les grandes villes d’Europe et du Moyen-Orient. Il est considéré comme l’égal des compositeurs italiens Giacomo Puccini, Ruggero Leoncavallo ou Pietro Mascagni, ses contemporains.
Les œuvres de Samáras, très appréciées de son temps connaissent une large diffusion. Ses opéras sont montés à Paris, Monte-Carlo, Cologne, Berlin, Vienne, Malte, Bucarest, Constantinople, Smyrne, Alexandrie, Le Caire, et bien sûr en Grèce et Italie. Il écrit quinze œuvres scéniques, dont trois sur des textes de Paul Milliet : Storia d’amore o La biondinetta (1903), Mademoiselle de Belle-Isle (1905) et Rhéa (1908).
L’Hymne Olympique :
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Le compositeur de renommée internationale se voit confier la tâche de donner une identité sonore aux premiers Jeux Olympiques de l’ère moderne, les Jeux d’Athènes 1896 qui se déroulent deux ans après la création du CIO par Pierre de Coubertin.
L’hymne olympique (en grec : Ολυμπιακός Ύμνος) est l’hymne des Jeux olympiques modernes, composé donc par Spýros Samáras avec des paroles écrites par son compatriotes grec Kostís Palamás.
L’hymne olympique est joué pour la première fois lors des Jeux de la 1ère Olympiade à Athènes en 1896.
L’hymne est alors joué par 9 orchestres philharmoniques et chanté par 250 choristes dirigés par le compositeur lui-même !
D’autres compositions musicales accompagnèrent les cérémonies d’ouvertures des jeux suivants jusqu’aux Jeux de Rome en 1960, pour lesquels est retenue la composition de Samáras-Palamás et ce définitivement : c’est l’hymne olympique officiel (décision prise par la session du Comité international olympique en 1958).
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Spýros Samáras le franc-maçon :
Certains mélomanes attentifs et initiés trouveront que l’hymne Olympique peut très convenir pour l’entrée en loge du Vénérable Maître et du Collège des Officiers. Et ils ont raison, cela fonctionne très bien car c’est quasiment fait pour !
Des esprits chagrins (il y en a aussi et même chez les francs-maçons…) diront soit « mais non ça n’a rien à voir » et d’autres « décidément ils sont partout« . Je les laisse à leurs pensées tristes !
Car Spýros Samáras était franc-maçon et un franc-maçon actif et passionné.
Spýros Samáras a été initié franc-maçon à 28 ans en 1889 au sein de la loge « Le Phénix » de Corfou alors sous les auspices du Grand Orient de France et suivant le Rite français.
Le Phénix est aujourd’hui de la plus ancienne loge active de Grèce.
Bien que cela embête beaucoup d’anti maçons (et je les comprends !), comme La Marseillaise, comme l’Internationale, comme l’Hymne européen, et bien maintenant ils apprendront que l‘Hymne Olympique est bien également l’œuvre d’un compositeur franc-maçon !
Alors vous toutes et tous mes sœurs et mes frères lorsque vous entendrez tout à l’heure retentir l’Hymne Olympique, ayez une pensée très émue et symbolique pour le frère Spýros Samáras qui vous entendra depuis l’Orient Eternel !
Décidemment, oui, « ils » sont partout (surtout là où l’on ne les attend pas!) ! Et c’est tant mieux !
Jean-Laurent Turbet
Nous pensons – comme souvent – que l’allumage de la flamme Olympique et son relais jusqu’au lieu des Jeux est un geste que les sportifs Olympiens font « de tous temps », et même depuis les Olympiades
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Les paroles de l’Hymne Olympique
Paroles en grec moderne
Αρχαίο Πνεύμα αθάνατο, αγνέ πατέρα
του ωραίου, του μεγάλου και τ’ αληθινού
Κατέβα, φανερώσου κι άστραψε εδώ πέρα
στη δόξα της δικής σου γης και τ’ ουρανού
Στο δρόμο και στο πάλεμα και στο λιθάρι
Στων ευγενών αγώνων λάμψε την ορμή
Και με το αμάραντο στεφάνωσε κλωνάρι
και σιδερένιο πλάσε και άξιο το κορμί. [×2]
Κάμποι, βουνά και θάλασσες φέγγουνε μαζί σου
σαν ένας λευκοπόρφυρος μέγας ναός
Και τρέχει στο ναό εδώ προσκυνητής σου. [×2]
Αρχαίο Πνεύμα αθάνατο, κάθε λαός. [×2]
Transcription dans l’alphabet latin
Arkhéo Pnévma athánato, aghné patéra
tou oréou, tou meghálou ke t’alithinoú
Katéva, fanerósou ki ástrapse edhó péra
sti dhóksa tis dhikís sou ghis ke t’ouranoú
Sto dhrómo ke sto pálema ke sto lithári
Ston evghenón aghónon lámpse tin ormí
Ke me to amárando stefánose klonári
ke sidherénio pláse ke áksio to kormí. [×2]
Kámbi, vouná ke thálasses féngoune mazí sou
san énas lefkopórfiros méghas naós
Ke trékhi sto naó edhó proskinitís sou. [×2]
Arkhéo Pnévma athánato, káthe laós. [×2]
Traduction libre en français
Esprit antique et éternel, créateur auguste
De la beauté, de la grandeur et de la vérité
Descends ici, parais, brille comme l’éclair,
Dans la gloire de la terre et de ton ciel.
Dans la course et la lutte et le poids
Des nobles jeux éclaire l’élan,
Prépare la couronne
Faite de la branche immortelle,
Et donne au corps la force
De l’acier et la dignité.
Les campagnes, les monts,
Les mers brillent autour de toi,
Comme un grand temple fait
De pourpre et de blancheur,
Et dans le temple ici accourent tous les peuples
Pour se prosterner devant toi,
Esprit antique et éternel.
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Protégé : ASSISTER A UNE INITIATION MAÇONNIQUE – 1°- 29 juillet, 2024
Posté par hiram3330 dans : Bleu,Chaine d'union,Contribution , Saisissez votre mot de passe pour accéder aux commentaires.L’Arbre divin (Mythologie celtique) 28 juillet, 2024
Posté par hiram3330 dans : Recherches & Reflexions , ajouter un commentaireExploration du Mysticisme de Gurdjieff
Posté par hiram3330 dans : Silhouette , ajouter un commentaireExploration du Mysticisme de Gurdjieff
Publié par Yann Leray sur 16 Juin 2024
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George Ivanovitch Gurdjieff était un mystique et philosophe arménien dont l’influence sur la spiritualité moderne est considérable. Sa pensée est souvent considérée comme complexe et multidimensionnelle, englobant des éléments de philosophie orientale et occidentale, de psychologie, de mysticisme et de musique, ce qui en fait un personnage fascinant dans l’histoire de la pensée mystique.
Gurdjieff, né dans les années 1860, a consacré une grande partie de sa jeunesse à des voyages exploratoires profonds qui ont grandement façonné ses enseignements ultérieurs. Les régions qu’il a explorées — Asie Centrale, Égypte, Iran, et Inde — étaient des carrefours de civilisations et de croyances spirituelles diverses. Ces voyages étaient fondamentaux, car ils lui ont permis de s’immerger dans des traditions ésotériques et mystiques variées, et de rencontrer des maîtres spirituels qui ont eu une influence déterminante sur le développement de sa pensée.
En Asie Centrale, Gurdjieff est entré en contact avec les traditions soufies, qui mettent l’accent sur la quête intérieure et la réalisation de l’union avec le divin à travers l’amour et la dévotion. Les pratiques soufies de méditation, de récitation de mantras et de danse (comme le Sema des derviches tourneurs) ont pu influencer ses propres méthodes de méditation et ses mouvements sacrés.
L’Égypte, avec son riche héritage de mysticisme ancien, a également marqué Gurdjieff. Il a été particulièrement intéressé par les pratiques des prêtres et des initiés égyptiens, qui utilisaient des symboles ésotériques et des rites initiatiques pour transmettre des connaissances secrètes. Ces éléments se retrouvent dans la manière dont Gurdjieff structurait ses enseignements autour de symboles complexes comme l’Ennéagramme.
En Iran, Gurdjieff a probablement été exposé à d’autres aspects du soufisme, ainsi qu’à la philosophie de l’école de pensée de Mulla Sadra, qui combine des éléments de théosophie, de platonisme, et de mysticisme islamique. La conception de la transsubstantiation de l’existence et la primauté de l’expérience spirituelle directe dans les enseignements de Sadra pourraient avoir trouvé un écho dans la quête de Gurdjieff pour un « réveil » spirituel.
En Inde, Gurdjieff a été exposé aux enseignements yogiques et à la philosophie védique. Les concepts de karma, de réincarnation, et de moksha (libération) sont des thèmes que l’on retrouve sous différentes formes dans ses écrits. De plus, les pratiques de concentration et de méditation profonde (dhyana) ont influencé ses techniques de travail intérieur.
Ces voyages n’étaient pas simplement des explorations géographiques mais aussi des quêtes de savoir ancestral et de sagesse transculturelle. Les enseignants et les traditions qu’il a rencontrés ont contribué à façonner une vision du monde où l’interconnexion entre divers systèmes de pensée était fondamentale. Cette approche synchrétique a permis à Gurdjieff de développer un système de pensée qui, tout en étant enraciné dans des traditions spécifiques, était aussi universellement accessible et applicable aux défis spirituels modernes.
Au centre de la philosophie de George Ivanovitch Gurdjieff réside la notion provocatrice que la plupart des humains vivent dans ce qu’il décrit comme un état de « sommeil psychologique. » Selon Gurdjieff, cet état de sommeil se caractérise par une automatisation de nos pensées, émotions et actions, où nous fonctionnons en grande partie de manière inconsciente, réactifs aux stimuli externes sans une véritable prise de conscience de nos actions ou de nos véritables potentialités.
Gurdjieff considérait le « réveil » de cet état de sommeil comme une nécessité vitale pour le développement spirituel et l’accomplissement de soi. Ce réveil n’est pas simplement un moment éphémère de réalisation, mais plutôt un processus long et ardu, nécessitant un engagement profond et continu. Il voyait l’éveil comme une émergence progressive à une conscience de soi plus complète et authentique, où l’individu commence à vivre avec intentionnalité et conscience de sa propre nature divine.
Ce processus de réveil est ce que Gurdjieff appelait « le Travail ». Ce terme englobe diverses pratiques et disciplines qui visent à transformer la conscience de l’individu de l’intérieur. Parmi les éléments essentiels du Travail, on trouve :
Méditation et Attention : Gurdjieff enseignait des techniques de méditation qui visaient à augmenter la sensibilité et l’attention de l’individu à ses propres processus internes — pensées, sentiments, et sensations physiques. Cette pratique constante de l’attention devait aider à rompre le cycle de l’automatisation psychologique.
Mouvements et Danses Sacrées : Sont une série de mouvements délibérés et complexes que Gurdjieff développait et enseignait à ses élèves. Ces exercices, souvent exécutés en groupe, nécessitent une grande concentration et coordonnent le corps, l’esprit et les émotions. Ils sont conçus pour aider les praticiens à expérimenter et intégrer des états de conscience supérieure.
Observation de soi : Une partie cruciale du Travail est l’observation minutieuse et continue de soi-même. Gurdjieff encourageait ses élèves à observer sans jugement leurs comportements, habitudes et réactions automatiques. Cette pratique d’auto-observation vise à accroître la conscience de soi et à identifier les aspects de leur personnalité qui maintiennent leur état de sommeil psychologique.
Souffrance Consciente et Effort Intentionnel : Gurdjieff affirmait que le véritable changement nécessite ce qu’il appelait la « souffrance consciente » — un effort volontaire pour affronter et transcender les aspects les plus difficiles de l’expérience humaine. Cela implique souvent de défier les tendances confortables et habituelles de l’esprit et du corps, et d’embrasser l’inconfort comme un moyen de croissance spirituelle.
En résumé, la quête du réveil selon Gurdjieff est loin d’être un chemin facile ou direct. Elle demande un engagement total à se transformer de façon continue, à vivre consciemment et à développer une compréhension plus profonde de la réalité. Son approche reste une invitation audacieuse à explorer les profondeurs de l’existence humaine, à démanteler les illusions de l’ego, et à s’éveiller à une vie pleinement vécue dans la vérité de son être intérieur.
Gurdjieff a élaboré une compréhension unique des chemins spirituels à travers sa conceptualisation des « quatre voies », chacune représentant une méthode distincte d’approche du développement spirituel. Ces voies sont empruntées traditionnellement par ceux cherchant l’éveil ou la réalisation spirituelle, mais chacune possède ses propres défis et techniques.
La voie du fakir se concentre sur le contrôle et la maîtrise du corps physique à travers des pratiques ascétiques rigoureuses. Les fakirs s’engagent dans des pratiques extrêmes de renoncement et de résistance à la douleur, souvent pour atteindre un état transcendantal à travers la maîtrise physique.
La voie du moine est centrée sur la foi, la dévotion et la prière. Elle implique souvent une vie retirée du monde séculier, consacrée à la méditation, à la contemplation et à l’adoration religieuse, cherchant la connexion avec le divin à travers l’abandon émotionnel et spirituel.
La voie du yogi est axée sur la maîtrise de l’esprit. Elle comprend une série de disciplines mentales et physiques, notamment le yoga et la méditation, destinées à unifier le corps et l’esprit, et à réaliser l’auto-libération à travers cette harmonisation.
Gurdjieff propose une alternative à ces trois voies traditionnelles avec ce qu’il appelle la « Quatrième Voie », qui diffère fondamentalement en ne nécessitant pas de retrait du monde. Au contraire, elle permet à l’individu de poursuivre son développement spirituel tout en restant engagé dans la vie quotidienne. Cette voie n’exige pas la renonciation aux responsabilités familiales, professionnelles ou sociales, mais encourage plutôt à les utiliser comme matériel pour la croissance intérieure. Les pratiques de la Quatrième Voie sont conçues pour être intégrées dans les activités quotidiennes, où l’élève apprend à rester émotionnellement et mentalement présent et engagé tout en accomplissant des tâches ordinaires.
Un autre pilier important de l’enseignement de Gurdjieff est l’Ennéagramme, un diagramme symbolique qui illustre les interactions et les interdépendances des forces universelles et individuelles. L’Ennéagramme est utilisé par Gurdjieff non seulement comme un outil de développement personnel mais aussi comme un moyen de comprendre les dynamiques plus larges de l’univers. Il a enseigné que l’Ennéagramme révèle les lois cachées derrière les transformations physiques et spirituelles et peut être utilisé pour diagnostiquer des aspects spécifiques de la personnalité et du comportement, offrant des perspectives sur les voies potentielles de développement personnel.
L’un des aspects les plus provocateurs et profonds de l’enseignement de George Ivanovitch Gurdjieff est son approche de la souffrance et de la difficulté comme des instruments essentiels de la croissance spirituelle. Cette vision s’inscrit dans une perspective qui peut sembler, à première vue, stoïque, mais elle est profondément ancrée dans une compréhension du rôle actif que l’individu doit jouer dans sa propre évolution.
Gurdjieff différenciait entre la souffrance inutile, que nous expérimentons souvent de manière passive et réactive, et la « souffrance consciente », qu’il considérait comme cruciale pour le développement spirituel. La souffrance consciente implique une acceptation volontaire des défis et difficultés de la vie comme moyen de transformation intérieure. Au lieu de fuir la douleur ou de s’en plaindre, ses adeptes sont encouragés à l’observer attentivement et à l’utiliser comme un levier pour la croissance personnelle et l’auto-transcendance.
Le concept de travail volontaire chez Gurdjieff est étroitement lié à cette notion de souffrance consciente. Il ne s’agit pas simplement d’accomplir des tâches ou des exercices physiques, mais d’engager consciemment chaque aspect de son être—mental, émotionnel et physique—dans des activités qui sont intentionnellement conçues pour être difficiles et exigeantes. Ce travail n’est pas une punition mais une opportunité d’éveil et de renforcement de la volonté intérieure, visant à briser les habitudes de pensée et de comportement automatiques qui maintiennent l’individu dans un état de sommeil spirituel.
Gurdjieff voyait les épreuves et les défis non pas comme des obstacles à éviter, mais comme des catalyseurs essentiels à l’évolution personnelle. Chaque difficulté rencontrée est une invitation à se dépasser, à explorer les limites de sa résilience et à développer une compréhension plus profonde de soi-même. Cette perspective transforme les luttes de la vie en occasions précieuses d’apprendre et de grandir.
Bien que les idées de Gurdjieff puissent rappeler le stoïcisme par leur emphase sur la maîtrise de soi et la persévérance, elles sont distinctes dans leur but ultime. Pour les stoïciens, l’objectif est souvent de maintenir une certaine tranquillité face aux vicissitudes de la vie. Pour Gurdjieff, cependant, l’objectif est plus dynamique : il s’agit de transcender les limitations personnelles et de réaliser un potentiel supérieur. Cette transformation est perçue non seulement comme un processus de purification mais aussi comme une ascension vers un état de conscience plus élevé.
En somme, Gurdjieff réhabilite la souffrance et la difficulté en les plaçant au centre de la quête spirituelle. Il ne les glorifie pas pour elles-mêmes, mais les considère comme des outils indispensables pour atteindre une plus grande liberté intérieure et une réalisation plus profonde de notre nature essentielle. Ce faisant, il offre une voie qui, bien qu’exigeante, promet une récompense inestimable : la possibilité d’une vie pleinement consciente et vibrante.
En méditant sur les enseignements de George Ivanovitch Gurdjieff, nous sommes invités à envisager un voyage spirituel qui transcende les simples notions de confort et d’auto-satisfaction pour s’orienter vers une quête profonde de révélation et de transformation. Ce voyage, riche en défis et en récompenses, nous rappelle que chaque pas sur le chemin spirituel est une opportunité pour un éveil plus profond, un appel à reconnaître et à réaliser notre véritable potentiel.
Dans cette exploration, nous découvrons que notre propre éveil n’est pas un moment isolé de réalisation, mais un processus continu, un flux ininterrompu d’expériences qui façonnent et définissent la trame de notre existence. Comme les eaux d’un fleuve qui sculptent lentement mais inévitablement le paysage à travers lequel elles s’écoulent, notre voyage spirituel est une série d’interactions dynamiques entre notre soi intérieur et les forces de la vie qui nous entourent.
L’éveil, dans la vision de Gurdjieff, devient alors un art vivant, un acte créatif de participation consciente à la symphonie de l’existence. Chaque moment de souffrance consciente, chaque effort délibéré dans le travail intérieur, est une note dans cette mélodie, une étincelle de lumière dans l’obscurité de l’inconscience. Nous ne sommes pas de simples spectateurs dans notre quête spirituelle, mais des co-créateurs de notre réalité, sculptant notre destinée avec les outils de notre attention, de notre intention et de notre volonté.
Ainsi, le chemin spirituel selon Gurdjieff n’est pas seulement un chemin de découverte de soi, mais une invitation à participer activement à l’évolution de notre conscience. C’est un appel à embrasser pleinement la complexité de l’existence, à transformer les défis en opportunités de croissance et à voir dans chaque épreuve une porte ouverte sur des possibilités infinies.
En fin de compte, le mysticisme de Gurdjieff nous enseigne que notre plus grand potentiel réside dans notre capacité à vivre pleinement éveillés, à reconnaître dans le miroir de notre vie quotidienne le reflet de quelque chose de profondément sacré et extraordinairement ordinaire. C’est dans ce paradoxe que nous trouvons la clé de notre libération spirituelle, où chaque instant devient un lieu de rencontre avec l’infini, un sanctuaire de la présence divine.
Yann LERAY @ 2024
SOURCE : https://www.lesamisdhermes.com/2024/06/exploration-du-mysticisme-de-gurdjieff.html?utm_source=_ob_email&utm_medium=_ob_notification&utm_campaign=_ob_pushmail
Les mystères du son OM …
Posté par hiram3330 dans : Contribution , ajouter un commentaireProtégé : PSYCHANALYSE OU PSYCHOSTASIE – 18°- 27 juillet, 2024
Posté par hiram3330 dans : Chaine d'union,Contribution,Rouge , Saisissez votre mot de passe pour accéder aux commentaires.HISTOIRE DU DIEU HERMES DANS LA MYTHOLOGIE GRECQUE 26 juillet, 2024
Posté par hiram3330 dans : Silhouette , ajouter un commentaireAlbert Einstein croyait-il en Dieu? Quelle était sa religion? 25 juillet, 2024
Posté par hiram3330 dans : Silhouette , ajouter un commentaireLe Corps Imaginal 24 juillet, 2024
Posté par hiram3330 dans : Recherches & Reflexions , ajouter un commentaireLe Corps Imaginal
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La Porte des Dimensions Profondes de l’Être Humain
Depuis les temps anciens, les civilisations ont reconnu l’existence de plusieurs couches ou dimensions de l’être humain. Au-delà du corps physique, les traditions spirituelles et philosophiques identifient généralement plusieurs « corps » ou « enveloppes » qui constituent notre être dans sa totalité. Ces enveloppes incluent les corps instinctif, émotionnel, et mental. Mais il existe un cinquième corps, souvent moins reconnu, appelé le corps imaginal. Cette dimension ouvre une fenêtre sur des réalités plus profondes, mais elle peut également, si elle n’est pas bien comprise, devenir une source d’illusions et de déséquilibres.
L’existence humaine a toujours été façonnée par sa capacité à voir au-delà du tangible, à imaginer et à rêver. Le corps imaginal joue un rôle essentiel dans cette capacité en agissant comme un point d’ancrage pour nos visions, rêves et imaginations. Il est important de bien comprendre les concepts liés à l’imaginaire pour saisir toute la profondeur du corps imaginal.
L’imagination n’est pas seulement le reflet de la réalité, elle est la force qui crée et redéfinit cette réalité. On distingue deux formes d’imagination :
L’imagination reproductive : Elle représente notre capacité à se souvenir et à revivre des scènes, sensations ou situations antérieurement vécues. Elle fonctionne en rappelant des éléments connus de notre expérience passée.
L’imagination créatrice : Elle est l’expression de notre potentiel d’innovation. Elle nous permet de conceptualiser et de visualiser des choses qui n’ont jamais été vues ou ressenties auparavant, comme les mondes lointains de la science-fiction ou les abstractions philosophiques.
L’imaginaire est l’expression tangible de notre imagination. Il s’agit du produit de nos pensées, rêves et visions. Les images créées par notre esprit peuvent influencer profondément notre perception, notre comportement et même notre physiologie. La puissance de l’imaginaire est d’ailleurs utilisée en psychothérapie et en hypnose pour initier des changements profonds dans la psyché.
Présenté par Henry Corbin comme un espace intermédiaire entre le sensible et l’intelligible, l’imaginal est ce domaine où l’homme peut accéder aux aspects les plus profonds et subtils de la réalité. En plongeant dans l’imaginal, on s’ouvre à la dimension transcendante de notre existence, à la convergence du matériel et du spirituel, et on reconnaît l’interconnexion entre soi et l’univers. C’est ici que l’homme transcende son ego et touche à la conscience supérieure, à son Soi authentique.
En somme, le corps imaginal est une fenêtre sur les possibilités infinies de l’expérience humaine. Il nous permet non seulement de concevoir le monde tel qu’il est, mais aussi de l’envisager comme il pourrait être. Il nous rappelle que nous ne sommes pas de simples spectateurs de la réalité, mais des co-créateurs actifs, dotés du pouvoir d’imaginer, de rêver et de réaliser ces rêves.
Lorsque nous explorons le monde de l’imaginal et de l’inconscient collectif, nous pénétrons dans une dimension où le personnel et l’universel s’entrelacent, créant un tissu riche et multidimensionnel de significations et de connexions. Pour comprendre cette relation complexe, il est essentiel de plonger dans les contributions de plusieurs penseurs.
C.G. Jung a jeté les bases de cette discussion avec sa notion d’inconscient collectif, une couche profonde de la psyché humaine qui n’est pas le produit de l’expérience individuelle, mais plutôt un héritage universel. C’est le foyer des archétypes, des formes primordiales ou des « motifs universels » qui guident nos pensées, nos émotions et nos comportements. Ces archétypes, selon Jung, sont des images ou des symboles qui émergent dans les rêves, les mythes, les contes de fées et les religions du monde entier.
Fleury, dans ses réflexions, évoque la notion d’histoires communes et de destins partagés. L’imaginal, pour lui, n’est pas seulement une série d’images ou de visions individuelles, mais un réseau complexe de récits qui reflète notre humanité partagée. Il souligne l’importance des trajectoires communes et des récits partagés, suggérant que notre psyché individuelle est le reflet d’un tout plus vaste.
G. Durand, d’autre part, voit l’imaginal comme le miroir de l’âme humaine. Pour lui, les dieux, les héros et les panthéons ne sont pas de simples créations de l’esprit, mais des « réalités de l’âme », des expressions de l’imaginal. Durand reconnaît l’influence profonde de l’inconscient collectif jungien, en particulier comment il donne vie aux contenus des traditions mystiques et théosophiques de l’Orient.
James Hillman, avec sa perspective unique, voit l’âme comme une réalité ontologique – non pas comme une substance, mais comme une « perspective », un « point de vue sur les choses ». Pour lui, l’imaginal est une dimension où l’âme rencontre le monde, où les symboles et les images deviennent des ponts vers des significations plus profondes.
En somme, l’imaginal et l’inconscient collectif forment une mosaïque dynamique d’images, de symboles et d’histoires qui nous lient tous, malgré nos différences apparentes. Ils rappellent que, bien que nous puissions avoir des expériences individuelles uniques, nous sommes tous connectés par des fils invisibles d’histoires, de mythes et d’archétypes qui transcendent le temps et l’espace. En reconnaissant et en embrassant ces connexions, nous pouvons commencer à apprécier la profondeur de notre humanité commune et le potentiel illimité de l’imaginal dans nos vies.
Si le corps imaginal est une porte ouverte sur la richesse de l’expérience humaine, il peut aussi être une source de déséquilibre et d’illusion. Comme toute force puissante, il a ses côtés sombres.
Lorsque les images et visions générées par le corps imaginal ne sont pas ancrées dans une réalité saine ou sont déformées par des préjugés, des craintes ou des désirs, elles peuvent devenir trompeuses. Une illusion peut s’infiltrer et reprogrammer le corps instinctif, qui est le siège de nos réflexes et de nos instincts primaires. Par exemple, une personne peut percevoir une menace imaginaire et, même si cette menace n’est pas réelle, son corps instinctif peut réagir comme si elle l’était.
Les illusions peuvent avoir un effet en cascade. Elles déclenchent des réactions instinctives, qui peuvent ensuite perturber le corps émotionnel. Des émotions telles que la peur, l’anxiété ou la colère peuvent naître d’une menace perçue, même si cette menace est simplement une construction de l’esprit. Une peur irrationnelle peut ainsi provoquer une réaction en chaîne, déstabilisant la personne.
L’esprit et le corps sont intrinsèquement liés. Lorsqu’une personne est plongée dans un tourbillon d’émotions négatives, cela peut avoir des effets tangibles sur son bien-être physique. Les états de stress chronique ou d’anxiété intense peuvent affaiblir le système immunitaire, rendant le corps plus susceptible aux infections et autres maladies. De plus, un corps imaginal déséquilibré peut conduire à des comportements autodestructeurs ou à des décisions impulsives.
Le corps imaginal, souvent sous-estimé et incompris, se présente comme une lumière scintillante dans le firmament de notre existence. Le considérer comme notre « porte des étoiles » n’est pas qu’une simple métaphore ; c’est une invitation à embrasser le potentiel illimité qui sommeille en chacun de nous.
À travers cette porte, les barrières qui semblent infranchissables se dissipent. Des horizons auparavant inaccessibles s’ouvrent à nous, révélant des possibilités infinies. Là où la douleur et la souffrance semblent insurmontables, le corps imaginal nous offre la possibilité de la guérison. Face à la confusion et à la désillusion, il éclaire la voie de l’éveil. Dans un monde où la solitude peut parfois nous accabler, il nous rappelle notre profonde interconnexion avec les autres, avec la nature, et avec le cosmos.
Il ne s’agit pas simplement d’un échappatoire ou d’une évasion, mais d’un rappel puissant que la magie est en réalité à portée de main. Chaque pensée, chaque rêve, chaque espoir naît de cette dimension imaginaire qui transcende notre réalité matérielle.
En embrassant pleinement le pouvoir de l’imaginal, non seulement nous nous ouvrons à de nouvelles dimensions de l’expérience humaine, mais nous nous reconnectons également à l’essence même de notre être. Un être qui, malgré les défis et les tumultes de la vie, est toujours en quête de beauté, d’amour et de signification.
Alors que le monde traverse des temps incertains, où le doute et la peur peuvent parfois l’emporter, le corps imaginal se présente comme un phare, nous guidant vers des rivages plus lumineux. Laissons-nous porter par cette vague d’espoir, et rappelons-nous que chaque jour est une opportunité de redécouvrir la magie, de nous éveiller à notre véritable potentiel et de tisser des liens profonds avec le monde qui nous entoure.
Yann LERAY @ 2023
SOURCE : https://www.lesamisdhermes.com/2023/10/le-corps-imaginal.html?utm_campaign=_ob_pushmail&utm_medium=_ob_notification&utm_source=_ob_email