Protégé : Loyauté, Obéissance, Fidélité – 1°- 30 novembre, 2024
Posté par hiram3330 dans : Bleu,Chaine d'union,Contribution , Saisissez votre mot de passe pour accéder aux commentaires.LA PEUR EST NOTRE ALLIÉE ! – LES FRANCS-MAÇONS ONT ILS PEUR ? 29 novembre, 2024
Posté par hiram3330 dans : Contribution , ajouter un commentaireLA PEUR EST NOTRE ALLIÉE ! – LES FRANCS-MAÇONS ONT ILS PEUR ?
La peur est une alliée, un stimulus naturel et presque toujours inconscient pour l’être humain. Parfois une réaction de survie. Ce qui ne devrait pas être est une limite à votre expression existentielle ; il faut le vivre comme un allié !
Ressentir la peur est souvent vécu comme un frein à la maturité et à l’épanouissement d’une personne. La société actuelle, avec ses diverses formes de pensée, nous pousse à croire qu’il est erroné ou négatif de s’y essayer. C’est exactement le contraire qui est vrai. Comme toute émotion, elle surgit pour nous aider. Chacun de ses signaux indique une route, un chemin, un nouvel objectif. A nous de l’ignorer ou d’y participer.
Imaginons la peur comme un feu rouge sur le trajet d’un train. Cela nous fait arrêter, cela nous fait ralentir, cela nous fait réfléchir. Cela nous montre qu’il est nécessaire de faire une pause pour rentrer à l’intérieur de nous-mêmes et voir ce que nous n’avons pas le courage de découvrir. Puis il recommence à courir sur les rails, avec encore plus de force qu’auparavant.
Cela se manifeste sur le plan émotionnel pour nous faire comprendre qui nous sommes et où nous allons.
Cependant, l’antidote le plus puissant est l’amour, la passion pour ses idéaux, la foi en ce que l’on dit et en ce que l’on fait.
Ce n’est qu’armés d’une « Volonté teintée d’une grande passion » que nous pouvons trouver la force d’affronter et de surmonter n’importe quelle difficulté.
Cela semble étrange, mais c’est exactement comme ça : la peur est une excellente occasion de reconnaître la beauté, la force et le courage qui sont en chacun de nous, mais que nous avons oubliés.
Mais les francs-maçons ont-ils peur ?
J’ai envie de répondre « oui », car, ayant été également laïc devenu par la suite « initié », je me souviens encore très bien du tremblement de mes mains et des battements accélérés de mon cœur ce soir-là où j’ai été admis au Temple. .
La peur m’a accompagné pendant une longue période de ma vie maçonnique et, d’une certaine manière, même par la suite.
Mais j’ai aussi envie de dire « non », car, à un moment donné, ma peur est devenue « connaissance », « amour », « force », « courage ».
J’ai essayé de mieux comprendre le mécanisme. J’ai découvert qu’il y avait en lui une grande force dont j’ai pris conscience, que j’ai accepté et fait mienne, ce qui en fait un grand allié pour moi dans mon chemin d’élévation.
J’ai vécu et vis la Franc-Maçonnerie avec « Courage ».
La « personne courageuse » est celle qui agit au « juste milieu », comme l’écrit Platon dans l’Éthique à Nicomaque, et c’est précisément le « Sage » qui sait rester au juste milieu, ou à ce point d’équilibre. , difficile à trouver, situé entre peur et insouciance.
Ce n’est qu’armés d’une « forte volonté et d’une grande passion » que nous pouvons trouver l’énergie nécessaire pour affronter et surmonter toute difficulté.
Les francs-maçons d’autrefois, bien que très différents les uns des autres selon la période et la tradition à laquelle ils appartenaient, avaient un point commun : faire connaître et expérimenter à l’initié ses peurs.
Pourquoi ? La peur est-elle vraiment l’ennemi à vaincre ? Est-ce une mauvaise chose d’avoir honte ? Ou est-ce un outil qui attend de nous être utile ? Un allié puissant sur le chemin de l’élévation ? Et si oui, comment devons-nous nous comporter face à cela ?
Il ne s’agit pas de combattre nos peurs, ni de ne pas les avoir. Il s’agit de les vivre, de les expérimenter et d’arriver peu à peu à les accepter, à les intégrer profondément en nous-mêmes. Tout comme le plomb se transmue en or grâce à la pierre philosophale, ainsi celui-ci se transforme et devient force, énergie, élévation. Et lorsqu’elle a été sublimée grâce à la pierre philosophale de l’amour et de l’acceptation, elle devient une force.
Toute la vie du franc-maçon, à travers les rites et les rituels, vise à expérimenter la mort dans la vie, à surmonter la plus grande des peurs, en l’interprétant plutôt comme un acte héroïque et réel, et en se fixant comme objectif final d’obtenir une conscience qui, après avoir abandonné le corps physique, on peut vivre comme une réalité autonome. Rien ne se crée, rien ne se détruit, tout se transforme !
Rester conscient après la « transformation » n’est pas le résultat de miracles ou de rituels magiques, mais seulement le résultat plausible d’un travail constant et pérenne effectué sur soi-même, capable de nous transformer toujours plus en êtres de vraie Lumière.
SOURCE : https://www.expartibus.it/author/rosmundacristiano/
Auteur Rosmunda Cristiano
À TOUS LES LAPINS, CHIENS ET SINGES ŒUVRIERS DU BÂTIMENT. 28 novembre, 2024
Posté par hiram3330 dans : Recherches & Reflexions , ajouter un commentaireÀ TOUS LES LAPINS, CHIENS ET SINGES ŒUVRIERS DU BÂTIMENT.
L’on désigne vulgairement par bâtiment toute construction destinée à servir d’abri et à isoler. Où encore ensemble des professions, des activités en relation avec la construction. Servir d’abri au premier degré est bien compréhensible, cela aussi, peut être interprété comme mettre à l’abri des regards de ceux qui n’ont pas à savoir parce qu’ils ne sont pas en capacité de comprendre dans l’instant.
Isoler peut-être aussi nécessaire pour méditer et comprendre. Cette définition est donnée par le dictionnaire Larousse dont le symbole est le souffle symbolique de la semeuse qui répand toutes les akènes d’un pissenlit, comme autant de mots emportés par le vent sur toute la surface de la terre. Il nous est souvent recommandé de ne pas prendre les mots pour idées et de chercher l’idée derrière le symbole. Les architectes ont dessinés des images, que les bâtisseurs ont façonnées dans la pierre ou le bois, comme symboles de principes de vie permettant une élévation spirituelle, ensemble il forme une morale sociale, ou une éthique spirituelle. Ainsi au-delà du visible apparaît l’invisible qui est le réel.
Le profane en franchissant la porte de certains édifices passe du monde profane au monde sacré. Pas si simple ! Le prix du péage se règle en exercices spirituels qui se décomposent en exercices de formation (et non d’information) et en exercices d’application. Il nous donc Savoir, pour Comprendre et ensuite Agir. Ce qui impose au postulant aux mystères cachés un travail, une discipline constante, une ascèse. Auparavant le postulant doit être prêt et préparés par des préparateurs attentifs et respectueux des règles communiquées de générations en générations dans leur pureté.
Je reviens un instant au symbole de notre Larousse : La semeuse des akènes de pissenlit est située dans le centre d’un cercle représentant le globe terrestre, elle disperse ces akènes du savoir, des savoirs, qui ne sont pas la Connaissance elles deviendront Connaissance en montant vers la sphère céleste, si le souffle de la semeuse est puissant, les akènes sont comme les mots de passe donnés par le Vénérable Maître au nouvel initié.
Les compagnons bâtisseurs (Lapins, chiens, et singes) ont soufflés dans leurs constructions, temples, églises, des traces pour savoir et comprendre, des clés, des fragments de leur art et de leurs pensées. Le badaud s’il n’est pas un simple nigaud, il s’arrête regarde, lève les yeux, regarde plus loin que l’extrémité de son doigt, il demande, cherche à savoir et à comprendre. Cela commence en général par un long silence interrogateur, puis une écoute, en effet il sait que ce n’est pas dans une basse-cour qu’il discernera peut-être la vérité. Il élève son regard vers les chapiteaux peuplés de symboles.
Certains édifices positionnés dans certains lieux ont une architecture cosmique, cette architecture se retrouve dans les édifices religieux qui font partie de notre patrimoine culturel et cultuel. Les symboles, burinés, gravés, polis, sont souvent universels et sacrés. Si l’on respecte certaines règles dans la visite de ces bâtiments, l’on ressent en nous une résonnance du sacré.
Cette résonance a été particulièrement bien décrite et étudiée par Georges Prat architecte et géobiologiste dans son ouvrage paru en 2004 Résonances du Sacré pour extrait : « Pour puiser l’énergie tellurique nos chapelles ou cathédrales se servent des rayonnements des métaux, tels que or, argent, fer, nickel. Les Temples millénaires eux, utilisent les rayonnements des métaux très rares comme le Platine, le Lithium, le Sélénium, le Palladium. »
Georges Prat a également repéré sur Terre : « Vingt cinq Temples qui possèdent une étoile à cinq branches virtuelles mais magistralement énergétiques, imprimée dans l’architecture par nos prédécesseurs avec leur seule force spirituelle ».
Il a remarqué une particularité une seule étoile fonctionne sans le support d’un lieu de culte. « Vingt-cinq lieux ont une étoile dite magique parce qu’elle correspond à un ensemble particulier de nombres, c’est-à-dire une vibration unique qui est note de musique et couleur. »
« Cinq lieux étoilés sont des portes cosmiques. » Vingt ans plus tard Bernard Rio spécialiste du patrimoine et de l’environnement, un écrivain et chercheur érudit ayant travaillé sur l’architecture des sites religieux, leur fondation, leur symbolisme. Il a écrit un ouvrage monumental Les Portes du Sacré. Il associe dans son ouvrage la géographie sacrée et la géobiologie, il met au jour l’esprit des bâtisseurs, il confirme la place de l’homme debout entre Terre et Ciel. Cet homme s’il franchit les Portes du Sacré avec méthode et rigueur, il reçoit les forces telluriques, ressent les courants d’eau, et les forces célestes. Toutes ces forces énergétiques mettent l’homme en capacité de parcourir un chemin initiatique qui n’a pas été choisis au hasard. Ce livre en main le chercheur de la Vérité, de la Lumière, de la Parole perdue, posséderas les clés pour visiter ou revisiter les lieux où rien n’a été fait par hasard. Badaud même attentif je reconnais être passé à côté parfois de l’essence de ces lieux, sans donc rien ressentir, voir sans voir faute de regarder où il faut. Les Portes du Sacré nous apprennent la langue des images, la langue des oiseaux, nous permettent de comprendre les légendes et les mythes fondateurs de la construction des Temples de l’esprit.
En découvrant l’importance et l’influence des courants d’eaux dans les édifices, l’influence des métaux. Cela nous rappelle que Hiram architecte du Temple de Salomon expert dans l’art des métaux, à construit la mer d’airain et les colonnes de bronze à l’entrée du Temple, est-ce un hasard ? La multitude des coïncidences mis au jour par Bernard Rio, finit de nous convaincre à la fois d’une méthode de construction qui ne laissa rien au hasard, ni à la facilité technique, mais orientée vers la spiritualité, méthode potentialisée par toutes les forces énergétiques regroupées dans les édifices. Ceux qui ont construits ces édifices guidés par leur foi religieuse, soit en les substituants à d’autres édifices plus anciens d’autres religions, soit en les créant ils ont tenu compte de leur géographie et leur emplacement et ont effectué une relation avec leurs dédicaces.
Je vous recommande particulièrement une visite effectuée hier en compagnie de Bernard Rio à la Chapelle Notre-Dame de Tremalo, certains trouveront leur bonheur avec la relation de la peinture de Paul Gauguin et son christ jaune. Mais surtout pour les autres, il faut voir absolument les 48 sablières de la charpente, où je vois pour ma part. Un véritable livre d’instruction imagé au deuxième degré de compagnon, faisant appel à nos sens pour donner un sens à notre vie, ce livre de symboles sculptés accessibles à tous les lapins et bien sûr aussi aux chiens et aux singes.
Jean-François Guerry.
LE LIVRE DE Bernard Rio « Les Portes du Sacré » Éditions AR GEDOUR www.argedour.bzh
Parution fin 2022. Déjà réédité 3 fois. 504 Pages illustrées Noir et blanc et couleur.
Sablières de Notre Dame de TRÉMALO
Bernard roi vidéo les portes du sacré – Google Search
SOURCE : http://www.lafrancmaconnerieaucoeur.com/2023/07/a-tous-les-lapins-chiens-et-singes-oeuvriers-du-batiment.html
Protégé : Le soleil ne se couche pas il se cache … ou est caché ? – 3°- 27 novembre, 2024
Posté par hiram3330 dans : Bleu,Chaine d'union,Contribution , Saisissez votre mot de passe pour accéder aux commentaires.L’espace est l’ordre des choses qui coexistent 26 novembre, 2024
Posté par hiram3330 dans : Recherches & Reflexions , ajouter un commentaire
Protégé : « As-tu franchi la limite ? J’ai été au delà du royaume des formes » – 30°- 25 novembre, 2024
Posté par hiram3330 dans : Chaine d'union,Contribution,Noire , Saisissez votre mot de passe pour accéder aux commentaires.Le Triangle en Franc-maçonnerie 24 novembre, 2024
Posté par hiram3330 dans : Contribution , ajouter un commentaireLe Triangle en Franc-maçonnerie
De notre confrère expartibus.it
Le triangle est l’emblème de l’achèvement, de la matérialisation, de la concrétisation du 3 comme chiffre de l’union entre l’esprit, l’esprit et le corps. On retrouve souvent la figure du triangle équilatéral avec un œil au centre, dont la signification ésotérique est la sagesse, la Divinité qui voit tout, est au-dessus de tout et pardonne tout.
A lui seul, il symbolise tous les principes de la trinité, du renversement, de la perfection, de l’Universel, de la connexion avec l’être suprême et les quatre éléments.
Ses 3 faces nous démontrent la divinité en nous, l’union du père, de la mère et de l’enfant et, donc, la manifestation dans le monde de la création, microcosme en macrocosme, et l’univers en nous, la tension de l’être humain vers la transcendance divine. , la protection universelle et divine envers l’humanité et la nature.
Dans la tradition pythagoricienne, où il apparaît sous le nom de Tétraktys, il indique l’ascension du multiple vers l’Un. Selon l’interprétation alchimique particulière, dans l’ordre des figures fermées, il est placé entre le cercle et le carré ; on peut donc en déduire qu’il représente une entité intermédiaire entre la substance presque abstraite et spirituelle, et la matière qui, au contraire, relève de nos sens.
Sa symbolique universelle se retrouve dans toutes les traditions, car elle est la manifestation du retour à l’unité primordiale et est donc liée aux différentes symboliques du ternaire.
Il communique le dynamisme et sert d’indicateur de direction et, avec ses trois côtés et ses trois pointes, représente la complétude et l’origine de toute évolution, harmonie, proportion.
Si dans le christianisme il fait allusion à la trinité, dans les civilisations orientales celui dont le sommet pointe vers le bas fait référence au féminin, celui qui pointe vers le haut au masculin.
En même temps, il représente également l’esprit, le corps et l’esprit de l’ésotériste, qui doit apprendre à réaliser une union équilibrée de toutes ses parties pour les réunir dans un nouvel être, un Surmoi qui guidera mieux et avec plus de puissance l’être. celui qui a atteint cet état interne.
Les quatre éléments sont reproduits au moyen du triangle équilatéral : s’il a le sommet en haut, c’est un symbole de feu ; s’il est traversé par une ligne horizontale, cela indique de l’air ; s’il a le sommet en bas, il fait référence à l’eau ; s’il comporte un trait horizontal, il fait cependant référence à la terre mère.
C’est la Parole parfaite, car elle présuppose un principe intelligent, un principe parlant et un principe parlé. L’absolu qui, à travers la parole, se révèle, lui donne un sens égal et en crée lui-même un tiers ; c’est ainsi que le Soleil, par sa lumière, se manifeste et rend cette apparition effective par la chaleur.
Il est tracé dans l’espace par le point culminant du ciel, l’infini en hauteur, qui se rejoint par deux lignes divergentes de l’est et de l’ouest.
Ce triangle visible s’oppose cependant à un autre invisible, égal au premier, qui a la profondeur pour sommet et dont la base inversée est parallèle à la ligne horizontale qui joint l’est à l’ouest. Tous deux, réunis en une seule figure, forment une étoile à six rayons, signe sacré du sceau de Salomon, qui exprime l’idée de l’infini et de l’absolu.
La grammaire a attribué trois personnes au Verbe : la première est celui qui parle, la seconde est celui à qui on le dit, la troisième est celui dont on le parle.
Le GADU, le Grand Architecte de l’Univers, en créant, parle de lui-même et de lui-même : c’est l’explication du ternaire et l’origine de la Trinité.
Même le dogme magique est un sur trois et trois sur un. Ce qui est en dessous ressemble ou est identique à ce qui est en haut. Ainsi deux choses qui se ressemblent, avec la Parole qui exprime leur similitude, en font trois. Le ternaire est le dogme universel.
En magie, c’est principe, réalisation, adaptation ; en alchimie azote, incorporation, transmutation ; dans la théologie chrétienne, il devient Dieu, incarnation et rédemption, Trinité, archétype de la structure triadique de l’être, qui prend forme de pensée, d’amour et de pouvoir ; dans l’âme humaine, c’est pensée, amour, action ; dans la famille, c’est le père, la mère et le fils.
En tant que symbole maçonnique, il est présent dans le temple sous le nom de delta lumineux et doit être interprété avant tout comme un vecteur directionnel, dans la verticalité apicale duquel il symbolise l’Œuvre destinée à la gloire du GADLU.
Il y a trois points qui désignent symboliquement le franc-maçon et expriment également les concepts « Passé – Présent – Futur », « Liberté – Égalité – Fraternité ». Ils font également référence à la boussole ouverte, dont la pointe principale exprime le Soleil, donneur de vie, et les deux autres la double polarité universelle. Ils représentent également les trois Personnes qui forment l’unité en Dieu. Enfin, ils rappellent les trois facultés de raison, de mémoire et de volonté ; l’actif, le passif et le neutre.
On a très bien dit que si les triangles faisaient un Dieu, ils lui donneraient trois côtés.
Charles-Louis de Montesquieu, Lettres persanes, 1721
Les Francs-Maçons sont les bâtisseurs idéaux par excellence et perpétuent la transmission symbolique des « outils » et des « produits architecturaux » de leur Art. Il y a donc dans la franc-maçonnerie une tension ininterrompue pour « soulever », « élever », « rétablir », mais pas exactement pour « terminer », pour « conclure », pour « achever », car le chemin latomistique reste toujours ouvert. , en constante évolution, aussi fascinant que stimulant au point d’être considéré comme « impossible » selon la mentalité profane et bornée.
Les francs-maçons s’identifieront toujours au triangle, l’évoquant continuellement ; il faudra toujours un « triangle » pour donner vie à une nouvelle loge, car c’est de lui que tout prend naissance.
SOURCE :
LE NOMBRE D’OR : PI ET PHI
Posté par hiram3330 dans : Recherches & Reflexions , ajouter un commentaireLE NOMBRE D’OR : PI ET PHI
Nous avons tous entendu parler du nombre Pi .
C’est l’irrationnel le plus célèbre de l’histoire, qui représente le rapport constant entre le périmètre d’un cercle et son diamètre. Il équivaut à : 3.14159265358979323846264… et est communément appelé : 3.1416.
A ne pas confondre avec le nombre Phi qui correspond à 1,618.
Le nombre Phi (lettre grecque prononcée « fi »), bien que moins connu, a une signification beaucoup plus intéressante.
Depuis des années, l’homme recherche la beauté parfaite, la proportion idéale.
Les Grecs créèrent alors le rectangle d’or. C’était un rectangle dont on extrayait une proportion : le plus grand côté divisé par le plus petit côté. Et c’est à partir de cette proportion que tout a été construit. C’est ainsi qu’ils ont réalisé le Parthénon : la proportion dans les rectangles qui forment les faces centrale et latérale ; profondeur divisée par la longueur ou la hauteur ; tout suivait un ratio idéal de 1,618.
Les Égyptiens faisaient de même avec les pyramides : chaque pierre était 1,618 plus petite que celle du dessous, c’est-à-dire que celle du bas était 1,618 plus grande que celle du haut, qui était 1,618 plus grande que celle de la 3ème rangée et ainsi sur.
Pendant des millénaires, l’architecture grecque classique a prévalu. Le rectangle d’or était standard. Mais, après une longue période, la construction gothique est arrivée avec des formes arrondies, qui n’utilisaient pas le rectangle d’or grec.
Cependant, en 1200, Leonardo Fibonacci, un mathématicien qui a étudié la croissance des populations de lapins, a créé ce qui est probablement la séquence mathématique la plus célèbre, la série de Fibonacci.
À partir de 2 lapins, Fibonacci a compté leur augmentation. Après avoir reproduit plusieurs générations, on a atteint une séquence où un nombre est égal à la somme des deux nombres précédents : 1 2 3 5 8 13 21 34 55 89.
- 1+1=2
- 2+1=3
- 3+2=5
- 5+3=8
- 8+5=13
- 13+8=21
- 21+13…et ainsi de suite.
Voici la 1ère « coïncidence » : la proportion moyenne de croissance de la série est… 1,618 (le nombre Phi). Les chiffres varient, parfois un peu plus élevés, parfois un peu plus bas, mais la moyenne est de 1,618, exactement la proportion des pyramides égyptiennes et du rectangle d’or grec.
Cette découverte de Fibonacci a ouvert une nouvelle idée d’une telle ampleur, au point que les scientifiques ont commencé à étudier la nature en termes mathématiques et ont commencé à découvrir des choses fantastiques.
Par exemple:
- Le rapport abeilles femelles/abeilles mâles dans une ruche est de 1,618 ;
- La vitesse à laquelle la taille des spirales d’un escargot augmente est de 1,618 ;
- La vitesse à laquelle le diamètre des spirales des graines de tournesol augmente est de 1,618 ;
- La proportion dans laquelle les feuilles d’un arbre diminuent à mesure que l’on augmente en hauteur est de 1,618 ;
Et cette proportion ne se retrouve pas uniquement sur Terre. Dans les galaxies, les étoiles sont réparties autour d’une étoile principale selon une spirale obéissant au rapport de 1,618.
Par conséquent, le nombre Phi est devenu connu sous le nom de… LA PROPORTION DIVINE.
Pourquoi les historiens religieux décrivent-ils que c’est la beauté parfaite que Dieu a choisi pour créer le monde ?
Vers 1500, avec le retour de la Renaissance, la culture classique revient à la mode. Michel-Ange et, surtout, Léonard de Vinci, grands amateurs de culture païenne, ont inclus cette proportion naturelle dans leurs œuvres. Mais Da Vinci est allé encore plus loin : lui, en tant que scientifique, a utilisé des cadavres pour mesurer les proportions du corps humain et a découvert que rien d’autre n’obéit plus à la PROPORTION DIVINE que le corps humain… Le chef-d’œuvre de Dieu.
Par exemple:
- Mesurez votre taille puis divisez-la par la hauteur depuis votre nombril jusqu’au sol : le résultat est 1,618 ;
- Mesurez l’ensemble de votre bras puis divisez par la taille depuis votre coude jusqu’à votre doigt : le résultat est 1,618 ;
- Mesurez votre doigt entier divisé par la distance du pli central à la pointe ou du pli central à la pointe divisée par le deuxième pli : le résultat est 1,618 ;
- Mesurez toute votre jambe et divisez par la taille, depuis votre genou jusqu’au sol. Le résultat est 1,618 ;
- La hauteur de votre crâne divisée par la distance entre votre mâchoire et le sommet de votre tête donne 1,618 ;
- De votre taille à votre tête puis juste votre poitrine : le résultat est 1,618 ;
(Toujours tenir compte des erreurs de mesure avec la règle ou le ruban à mesurer, qui ne sont pas des instruments de mesure précis)
Tout, chaque os du corps humain, est régi par la proportion divine.
Les lapins, les abeilles, les escargots, les constellations, les tournesols, les arbres, l’art et l’homme, choses théoriquement différentes, sont tous liés par une proportion commune.
À ce jour, cette proportion est considérée comme la plus parfaite.
Ce n’est pas un hasard s’il est utilisé aujourd’hui par des personnes « intelligentes » dans notre quotidien : mesurez votre carte bancaire, largeur/hauteur, votre livre, votre journal, une photo développée. N’oubliez pas de toujours tenir compte des éventuelles erreurs de mesure avec la règle ou le ruban à mesurer.
On retrouve également le nombre Phi dans des symphonies célèbres comme la 9e de Beethoven, et dans bien d’autres œuvres.
Et… est-ce une simple coïncidence ?…
« Les ignorants affirment, les sages doutent, les sensés réfléchissent »
Aristote
SOURCE : https://www.gadlu.info/le-nombre-dor-pi-et-phi/
Le Rite Suédois 23 novembre, 2024
Posté par hiram3330 dans : Contribution , ajouter un commentaireLe Rite Suédois
Le Rite Suédois est peu connu des francs-maçons de la majeure partie du monde, mais il est le plus pratiqué dans les pays nordiques : Suède, Danemark, Norvège, Islande et Finlande. Il est également pratiqué d’une manière un peu différente par quelques Loges en Allemagne et en Espagne. D’inspiration strictement chrétienne, le Rite Suédois est un Rite mystique et illuministe qui, dans l’esprit, présente des analogies avec le Rite Écossais Rectifié. Mais en dépit de ses ressemblances avec d’autres Rites maçonniques, le Rite Suédois est unique dans son rapport à la monarchie, et débouche sur un Ordre qui est à la fois un ordre honorifique de la Couronne et une dignité maçonnique. Quelles sont donc les origines du Rite Suédois et quelles sont ses spécificités ?
Les débuts de la franc-maçonnerie en Suède
La franc-maçonnerie qui s’implanta en Suède à partir de 1735 était d’origine française. Contrairement à ce qui se passa dans la plupart des États européens, Londres n’y joua aucun rôle. La première Loge fut fondée à Stockholm en 1735 par le comte Axel Wrede-Sparre (1708-1772), qui avait reçu en France les trois grades de la franc-maçonnerie symbolique. Trois ans plus tard, le baron Carl Frederik Scheffer (1715-1786) revenait en Suède après un séjour en France, muni d’une lettre signée en 1737 par Lord Derwentwater, alors Grand Maître de la Grande Loge de France : cette lettre l’autorisait à créer et administrer des Loges sous juridiction de la Grande Loge de France, dans l’attente d’avoir assez de Loges pour élire un Grand Maître pour la Suède. Le roi de Suède Frédéric Ier (1676-1751) s’inquiéta de cette nouvelle société et l’interdit en 1738, sous peine de mort. Mais il ne tarda pas à recevoir l’hommage officiel des francs-maçons et leva l’interdiction après quelques mois seulement.
La Grande Loge de Suède fut créée en 1761, sous le protection du roi Adolphe-Frédéric (1710-1771), avec des patentes de la Grande Loge de France et des rituels d’origine française, et le premier Grand Maître fut le baron Scheffer. Elle fut reconnue par la Grande Loge de Londres en 1770.
Les premiers hauts grades pratiqués en Suède venaient également de France. En 1743, de retour d’un nouveau séjour en France, le baron Scheffer rapportait des rituels de hauts grades français et créait un premier Chapitre Écossais à Stockholm. Puis en 1754, un certain Dr Engelhardt recevait une patente du comte de Clermont, Grand Maître de la Grande Loge de France pour la pratique des hauts grades. Il fonda une Loge et un Chapitre à Gothenburg en 1757. Et finalement en 1759, le comte Hirn rapporta d’autres hauts grades de Metz, qui ne deviendra française qu’en 1766, mais était déjà largement influencée par la France.
Les origines de Rite Suédois
Tant par la mentalité que par la culture et la religion, les francs-maçons suédois se sentaient plus proches de leurs Frères des États allemands protestants que des francs-maçons français. Ils ne tardèrent pas à créer leur propre système, teinté de mysticisme, de rosicrucianisme et de légende templière. Le médecin et Conseiller à la Chancellerie Carl Frederik Eckleff (1723-1786) fonda en 1759 un Chapitre de hauts grades influencé par le mysticisme de l’École du Nord, et en particulier du mystique suédois Emmanuel Swedenborg (1688-1772). À la fondation de la Grande Loge de Suède en 1761, il en devint Grand Maître Adjoint et s’appliqua à retravailler ses rituels pour les faire adopter par la nouvelle Obédience.
Carl Eckleff
Le nouveau Rite s’empara de la légende templière de la Stricte Observance Templière allemande, alors à son apogée, et décréta que, si l’Allemagne représentait bien la VIIe Province de l’Ordre, le Danemark en était la VIIIe et la Suède la IXe. Le Rite Suédois se donnait donc mission de restaurer ces Provinces, comme la Stricte Observance l’avait fait en Allemagne. Les deux Ordres entrèrent donc en une relation faite autant d’alliance que de rivalité. Les relations furent compliquées en 1764 par un transfuge de la Stricte Observance qui, ayant acheté les grades suédois à Eckleff, en tira sa propre version, qu’il diffusa en Allemagne. C’est le Rite de Zinnendorf, du nom de cet ambitieux franc-maçon allemand, Johann Wilhelm Kellner von Zinnendorf (1731-1782).
Le prince Charles de Sudermanie (1748-1818), second fils d’Adolphe-Frédéric, qui règnera sur la Suède entre 1809 et 1818 sous le nom de Charles XIII, joua un rôle important dans l’histoire du Rite Suédois, mais aussi de la Stricte Observance Templière. Féru de mysticisme et plutôt crédule, il fut reçu dans le Chapitre d’Eckleff en 1770. Eckleff, comprenant tout le profit qu’il pourrait tirer de ce personnage important, lui laissa sa place à la tête des hauts grades, lui vendant fort cher toute la documentation nécessaire pour administrer le Rite. Charles rajouta deux degrés aux neuf qu’avait créés Eckleff, renforçant ainsi la dimension templière et rosicrucienne du Rite, et fut aussi reçu dans l’Ordre Intérieur de la Stricte Observance Templière.
En Allemagne , le Convent de la Stricte Observance Templière tenu à Kohlo en 1772 désavoua le baron de Hund et Charles se présenta pour lui succéder, mais le Convent lui préféra Ferdinand de Brunswick-Lunebourg (1721-1782) comme Grand Supérieur de l’Ordre. Cet échec de Charles fut certainement une chance pour le Rite Suédois, qui aurait probablement disparu comme la Stricte Observance Templière si les deux Ordres avaient fusionné.
Les spécificités du Rite Suédois
Le Rite Suédois est divisé en trois classes :
Loge de St Jean
- Apprenti
- Compagnon
III. Maître
Loge de St André
IV/V. Apprenti et Compagnon de St André
- Maître de St André
Chapitre
VII. Haut Illustre Frère, ou Chevalier de l’Orient
VIII. Très Haut Illustre Frère, ou Chevalier de l’Occident
- Frère Illuminé
- Frère Haut Illuminé
Le tout est couronné par un XIe grade, administratif : le Frère Très Haut Illuminé, Chevalier et Commandeur de la Croix Rouge.
On constate d’emblée que le Rite Suédois se place sous le patronage de deux Apôtres, St André et St Jean. St André est cité dans plusieurs hauts grades dits Écossais, car il est le saint patron de l’Écosse. Mais ici, il est plutôt vu comme celui qui introduit auprès de Jésus, car selon l’Evangile, il fut le premier disciple à suivre Jésus, et c’est lui qui présenta son frère Simon (le futur St Pierre) à Jésus. Et St Jean est important dans le Rite Suédois non pas tant comme Évangéliste que comme visionnaire et auteur de l’Apocalypse, annonciateur de la Nouvelle Jérusalem. Comme on le constate, le Rite Suédois est résolument et chrétien, et seuls des chrétiens peuvent y être reçus.
Mais contrairement à la plupart des Ordres maçonniques ou para-maçonniques du XVIIIe qui se réclamaient de l’héritage rosicrucien, le Rite Suédois ne se préoccupa ni d’alchimie ni d’occultisme pratique. Il se concentrait uniquement sur la théurgie, cherchant ainsi un contact mystique direct avec la Divinité. En cela, il rappelle l’héritage martinéziste du Rite Écossais Rectifié et la tradition martiniste.
Une autre spécificité du Rite Suédois est sa très profonde relation avec la Couronne suédoise. Depuis Charles XIII, qui régna de 1809 à 1818, tous les rois de Suède furent statutairement Grands Maîtres de la franc-maçonnerie suédoise. Seul le roi actuel, Carl XVI Gustav (né en 1946) a rompu avec cette tradition, tout en restant Protecteur de la franc-maçonnerie dans son pays. La Grande Maîtrise n’appartient plus désormais à la famille royale.
Le signe le plus remarquable de ce lien privilégié entre la franc-maçonnerie suédoise et la Couronne suédoise est l’Ordre de Charles XIII, instauré par Charles XIII en 1811. Il s’agit d’un véritable Ordre chevaleresque honorifique de la Couronne, qui ne peut compter que 33 membres, et peut être conféré à des francs-maçons méritants, pour autant qu’ils aient reçu le XIe degré du Rite.
Source : 18 mars, 2024 — Ion Rajalescu
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ÊTRE HUMANISTE : QUE CELA VEUT IL DIRE ? 22 novembre, 2024
Posté par hiram3330 dans : Contribution , ajouter un commentaireÊTRE HUMANISTE : QUE CELA VEUT IL DIRE ?
L’humanisme : qu’est-ce que c’est ? Quelles sont les valeurs humanistes ? Qu’est-ce qu’un comportement ou un mode de pensée humaniste ?
En philosophie, l’humanisme est une théorie qui accorde une valeur fondamentale à la personne humaine. C’est l’amour des hommes et de l’humanité tout entière.
Mais cette définition peut sembler utopique, tant il semble difficile d’aimer tout le monde au vu de ce que l’on constate au quotidien : égoïsme, malveillance, haine, conflits, crimes, guerres… S’il est facile d’aimer ceux qui nous respectent et nous veulent du bien, il semble impossible et contre-nature d’aimer les autres…
Mais alors, que signifie vraiment être humaniste ? Faut-il renoncer à être humaniste ? Peut-on encore être humaniste aujourd’hui ?
Être humaniste est utile
Être humaniste n’est pas évident. Notre nature nous pousse plutôt à nous méfier des autres et à nous protéger. C’est la raison pour laquelle les valeurs humanistes sont toujours fragiles et menacées.
On pourrait tout simplement renoncer à être humaniste. Mais le repli sur soi, le rejet et la haine des autres aboutirait à risquer d’être soi-même rejeté et haï. En effet, détester les autres leur fournirait un argument supplémentaire pour nous causer du mal. Nous arrivons donc à un premier constat : pour être aimé et respecté, il faut d’abord aimer et respecter les autres. Adopter les valeurs humanistes est donc indispensable pour pouvoir vivre en paix et en harmonie, bien que non suffisant.
On pourrait même se borner à être humaniste par utilité, ce qui reviendrait à respecter les autres afin d’éviter d’éventuels problèmes, tout en continuant à les haïr secrètement. Mais nous allons voir qu’il y a des raisons de développer un humanisme sincère et profond.
Aux sources de l’humanisme
Au quotidien, nous avons souvent l’impression que les autres sont mal intentionnés : nous ne manquons pas de les juger et de les critiquer. Il nous semble que chacun est responsable de ses actes : quoi de plus normal alors que de rejeter ceux qui commettent le « mal ».
Être humaniste consiste à voir les choses différemment. Il ne s’agit plus de juger, ni de séparer ce qui est bien de ce qui est mal, ni de trier entre les bons et les méchants, mais de comprendre l’origine des problèmes et des conflits. Car personne ne souhaite faire le mal a priori : chacun agit comme il peut, avec ses raisons, ses moyens et ses limites.
Pour Socrate (mais aussi Spinoza et Nietzsche), le mal véritable n’existe pas, puisque celui qui commet un acte néfaste est par définition contraint, inconscient ou ignorant : il ne peut faire autrement. Les problèmes de la société ne viennent donc pas des hommes, mais d’un ensemble de causes et de circonstances qui les obligent à agir tel qu’ils le font.
Ainsi, une société anti-humaniste fera la chasse aux individus eux-mêmes, alors qu’une société humaniste s’attaquera aux causes des comportements, en agissant sur la prévention, l’éducation, le soin et l’assistance.
Par conséquent, un humaniste se s’attaque pas aux pauvres, mais à la pauvreté. Il ne s’attaque pas aux clandestins, mais aux causes de l’immigration clandestine.
De même, dans une perspective humaniste, on ne peut lutter durablement contre la criminalité qu’en s’attaquant à ses causes : la misère, le déclassement, le manque d’éducation, etc. Si la sanction est nécessaire, elle comporte toujours un volet de soin et de réinsertion.
Le bon juge s’applique à condamner le crime sans condamner le criminel.
Sénèque
Précisons que l’humanisme n’est pas une faiblesse : il ne s’agit pas d’excuser les comportements ni de laisser-faire, mais au contraire de faire en sorte que ces comportements-là n’aient plus lieu à l’avenir, en les traitant à la racine.
L’humanisme est donc la réponse la plus efficace, à long terme, aux problèmes de la société.
Quel est le contraire de l’humanisme ?
Le contraire de l’humanisme est la misanthropie, c’est-à-dire la haine du genre humain. Mais un autre terme contraire, plus adapté, pourrait être ignorance, en l’occurrence l’ignorance des causes des phénomènes et des problèmes de la société.
Ne pas comprendre les causes conduit à haïr et à exclure. Au contraire, rechercher et connaître les causes permet de s’attaquer durablement aux conflits et aux désordres de la société, et d’instaurer la paix.
Être humaniste : qu’est-ce que ça veut dire ?
Au final, être humaniste consiste d’abord à chercher à comprendre au lieu de juger. Le comportement humaniste est donc fondé sur la raison, sur la science et sur l’ouverture de la conscience plutôt que sur une morale binaire qui sanctionne aveuglément.
Ceci demande un effort constant, d’abord un effort sur soi-même dans le but de vaincre ses préjugés et ses illusions. Il s’agit de se remettre en cause et de s’ouvrir aux autres, une posture qui permet le progrès de l’individu et de la société toute entière. Faire l’effort de comprendre permet d’instaurer la paix en soi-même, condition indispensable pour œuvrer à la paix dans le monde.
Ainsi l’humaniste s’informe, voyage, étudie, échange, dialogue, s’intéresse aux autres et les aide. Il apprend, éduque, transmet ce qu’il a compris.
Conclusion sur l’humanisme
Les misanthropes et les anti-humanistes pensent que la haine peut faire société. Mais en rejetant les autres, ils se rejettent eux-mêmes. En pensant se protéger, ils nourrissent les conflits et les guerres. En refusant de s’ouvrir et de comprendre, ils se mettent en danger et provoquent le chaos.
A l’heure où l’extrême-droite progresse partout dans le monde, il est urgent de rappeler les fondements et les valeurs de l’humanisme, seul moyen d’éviter un conflit généralisé et un effondrement de nos civilisations.
Source : Site JePense.org