LA PEUR EST NOTRE ALLIÉE ! – LES FRANCS-MAÇONS ONT ILS PEUR ? 29 novembre, 2024
Posté par hiram3330 dans : Contribution , trackbackLA PEUR EST NOTRE ALLIÉE ! – LES FRANCS-MAÇONS ONT ILS PEUR ?
La peur est une alliée, un stimulus naturel et presque toujours inconscient pour l’être humain. Parfois une réaction de survie. Ce qui ne devrait pas être est une limite à votre expression existentielle ; il faut le vivre comme un allié !
Ressentir la peur est souvent vécu comme un frein à la maturité et à l’épanouissement d’une personne. La société actuelle, avec ses diverses formes de pensée, nous pousse à croire qu’il est erroné ou négatif de s’y essayer. C’est exactement le contraire qui est vrai. Comme toute émotion, elle surgit pour nous aider. Chacun de ses signaux indique une route, un chemin, un nouvel objectif. A nous de l’ignorer ou d’y participer.
Imaginons la peur comme un feu rouge sur le trajet d’un train. Cela nous fait arrêter, cela nous fait ralentir, cela nous fait réfléchir. Cela nous montre qu’il est nécessaire de faire une pause pour rentrer à l’intérieur de nous-mêmes et voir ce que nous n’avons pas le courage de découvrir. Puis il recommence à courir sur les rails, avec encore plus de force qu’auparavant.
Cela se manifeste sur le plan émotionnel pour nous faire comprendre qui nous sommes et où nous allons.
Cependant, l’antidote le plus puissant est l’amour, la passion pour ses idéaux, la foi en ce que l’on dit et en ce que l’on fait.
Ce n’est qu’armés d’une « Volonté teintée d’une grande passion » que nous pouvons trouver la force d’affronter et de surmonter n’importe quelle difficulté.
Cela semble étrange, mais c’est exactement comme ça : la peur est une excellente occasion de reconnaître la beauté, la force et le courage qui sont en chacun de nous, mais que nous avons oubliés.
Mais les francs-maçons ont-ils peur ?
J’ai envie de répondre « oui », car, ayant été également laïc devenu par la suite « initié », je me souviens encore très bien du tremblement de mes mains et des battements accélérés de mon cœur ce soir-là où j’ai été admis au Temple. .
La peur m’a accompagné pendant une longue période de ma vie maçonnique et, d’une certaine manière, même par la suite.
Mais j’ai aussi envie de dire « non », car, à un moment donné, ma peur est devenue « connaissance », « amour », « force », « courage ».
J’ai essayé de mieux comprendre le mécanisme. J’ai découvert qu’il y avait en lui une grande force dont j’ai pris conscience, que j’ai accepté et fait mienne, ce qui en fait un grand allié pour moi dans mon chemin d’élévation.
J’ai vécu et vis la Franc-Maçonnerie avec « Courage ».
La « personne courageuse » est celle qui agit au « juste milieu », comme l’écrit Platon dans l’Éthique à Nicomaque, et c’est précisément le « Sage » qui sait rester au juste milieu, ou à ce point d’équilibre. , difficile à trouver, situé entre peur et insouciance.
Ce n’est qu’armés d’une « forte volonté et d’une grande passion » que nous pouvons trouver l’énergie nécessaire pour affronter et surmonter toute difficulté.
Les francs-maçons d’autrefois, bien que très différents les uns des autres selon la période et la tradition à laquelle ils appartenaient, avaient un point commun : faire connaître et expérimenter à l’initié ses peurs.
Pourquoi ? La peur est-elle vraiment l’ennemi à vaincre ? Est-ce une mauvaise chose d’avoir honte ? Ou est-ce un outil qui attend de nous être utile ? Un allié puissant sur le chemin de l’élévation ? Et si oui, comment devons-nous nous comporter face à cela ?
Il ne s’agit pas de combattre nos peurs, ni de ne pas les avoir. Il s’agit de les vivre, de les expérimenter et d’arriver peu à peu à les accepter, à les intégrer profondément en nous-mêmes. Tout comme le plomb se transmue en or grâce à la pierre philosophale, ainsi celui-ci se transforme et devient force, énergie, élévation. Et lorsqu’elle a été sublimée grâce à la pierre philosophale de l’amour et de l’acceptation, elle devient une force.
Toute la vie du franc-maçon, à travers les rites et les rituels, vise à expérimenter la mort dans la vie, à surmonter la plus grande des peurs, en l’interprétant plutôt comme un acte héroïque et réel, et en se fixant comme objectif final d’obtenir une conscience qui, après avoir abandonné le corps physique, on peut vivre comme une réalité autonome. Rien ne se crée, rien ne se détruit, tout se transforme !
Rester conscient après la « transformation » n’est pas le résultat de miracles ou de rituels magiques, mais seulement le résultat plausible d’un travail constant et pérenne effectué sur soi-même, capable de nous transformer toujours plus en êtres de vraie Lumière.
SOURCE : https://www.expartibus.it/author/rosmundacristiano/
Auteur Rosmunda Cristiano
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