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LE CHEMIN 31 décembre, 2024

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Publié le 26 Décembre 2024 par Thierry Didier

LE CHEMIN

LE CHEMIN
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Le Franc-maçon agit par la pensée et l’action, le moment où il emprunte le chemin est le Kairos l’heure de la Vérité en action. C’est au pied du mur que… C’est un premier pas d’emprunter le chemin, mais ce n’est qu’un premier pas, vers soi et vers les autres, l’heure de la vérité n’a pas encore sonnée…
Thierry Didier nous propose sa réflexion sur le chemin.

Jean-François Guerry  

LE CHEMIN

« Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie » : ce verset, dit par jésus en Jn,14-6 est loin d’être anodin, et peut s’appliquer à tout parcours, qu’il soit religieux ou initiatique. Le chemin inaugure cette phrase, en préséance de ces 2 autres termes fondamentaux que sont Vérité et Vie. On pourrait s’attendre à rencontrer le chemin après ces 2 principes incontournables, il n’en est rien, sans doute pour nous sommer de considérer que rien ne se dit ou ne se fait si l’homme n’a pas d’abord décidé de s’engager, le reste suivra. Cela met le doigt sur le fait que, tout initié que nous désirerions être, nous ne sommes pas de purs esprits, mais avant tout des hommes de chair, chair à partir de laquelle tout est ouvert à interprétation, entendement et action. Le chemin colle à cette substance : il n’est pas entendu ici comme un simple trajet, voyage ou périple mais comme une zone grise, où confluent déterminisme, libre arbitre, fluctuation des circonstances, et une certaine forme de pédagogie engendrée par le matériel initiatique lui-même, à savoir, pour ce qui nous intéresse ici, rituels et instructions produits par le Rite Écossais Ancien et Accepté en chacun de ses degrés. Le R.E.A.A. est une méthode didactique, adaptée à l’intelligence de l’homme. Elle comporte 2 grandes phases, d’abord celle des 2 premiers degrés, qui vont nous présenter la « boite à outils », c’est-à-dire les supports indispensables à nos affirmations.

Ces outils sont comme des lettres et des syllabes symboliques, sans lesquelles toute lecture initiatique ultérieure serait inenvisageable. Pourquoi isoler ces 2 degrés ? Eh bien parce qu’il existe 2 présupposés à notre existence : nous-même et tout le reste. Se colleter à soi-même induira l’usage particulier de certains outils, au sens large : objets, nombres, contextes…Et le « reste » formera l’environnement, au sens large également. Ce reste est ce qui a été découvert par les hommes, et nous aurons alors affaire à notre passé civilisationnel et à tous ses appendices, arts, culture, et tout moyen d’améliorer notre rapport à l’autre (sens, morale, valeurs…). Pourvus de ces prérogatives, le R.E.A.A placera sur notre chemin des narratifs à presque tous les degrés. Ces narratifs seront comme des contes, utilisant les lettres et syllabes pré requises, afin de complexifier notre pensée dans les directions les plus variées. Car « la nature ne fait pas de sauts », nous dit Leibniz, elle est la fusion lente d’un acquis et de découvertes. Les choses trouvées alors pourront différer suivant la personnalité et les dispositions de chacun. C’est pourquoi ce chemin est une forme d’arborescence, où tout se décline, mais rien ne se perd.

Le cheminement initiatique sous-entend également une façon d’avancer, mâtinée d’un télescopage permanent entre apprentissage et émancipation. La difficulté de la franc-maçonnerie est en effet de former au mieux l’initié, tout en le libérant de son socle initial. Émanciper ne veut pas dire s’éloigner, mais au contraire prendre appui sur ces acquis afin, ensuite, de s’en affranchir : on appelle cela la spiritualité. Des obstacles et des jalons vont fatalement se présenter sur notre route : ils seront arbitraires en ce sens que rien ne prédisposera telle valeur, tel concept, tel fait, ou tel objet à apparaître au décours d’un virage. Cela dit, toutes ces choses s’intégreront à notre parcours, dans la mesure où le symbolisme, forme de viatique entre soi et le reste du monde, va travailler et retravailler tous ces repères à l’aune d’une volonté portée par le désir de connaître mieux, de connaître plus. Le Chemin façonne, la Vérité accompagne, sans exclusive et sans imposition, et la Vie sanctionne : il ne s’agit pas bien sûr ici de la vie végétative, purement fonctionnelle, mais d’une vie qui transcende cet état et accepte d’incessants remaniements.

« Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie ». Nous avons coutume, dans l’initiatique en général et dans la franc-maçonnerie en particulier, d’expliciter cette phrase par une démarche quelque peu galvaudée qui nous dit que le but (de la recherche) est tout entier contenu dans le chemin. Le chemin serait déjà en lui-même acte de contrition laïque, de componction existentielle et donc de sapience, c’est-à-dire d’une sagesse pratique, éprouvée et conscientisée. Mais se cantonner à ce sens est aller un peu vite en besogne, et contracter comme une peau de chagrin ce qui fait l’individu, c’est-à-dire sa propension à exister, par lui-même et pour lui-même. Car si son action mérite effectivement d’être caractérisée, il n’en demeure pas moins qu’on ne peut la réduire à cette conjecture. Le chemin est donc le moyen et la fin d’exister, et donc de se construire, vaille que vaille, en épousant ou en évitant les contournements que nous impose le rapport de notre singularité aux évènements de la vie. Le chemin est aussi universel qu’individuel, le rite se contentant d’aiguiller finement, d’être sculpté par le narratif et modelé par les cérémonies.

Plus tard dans l’évolution maçonnique, quelques degrés se passeront momentanément de ce narratif, exprimant l’idée d’une conscience suffisante pour se créer sa propre histoire. Mais le narratif recommencera ensuite. Le cheminement maçonnique réclamera aussi de l’ego, de cette capacité à ne pas s’effriter devant l’obstacle ou l’invitation. Le chemin est aussi bien initiatique que profane, ce ne sont là que des niveaux de compréhension, de gradations d’attitude et de retours d’expérience, acceptés ou pas. Si Jésus est le Chemin par son humanité, il est aussi la Vérité par sa déité, et la Vie, par son incarnation. Si le chemin est initiatique, l’initié deviendra alors un curseur, et c’est à l’aune de cette capacité à nous élever spirituellement que nous choisirons telle ou telle orientation. Á partir de là, les conjonctures, nées pour une part de notre libre arbitre, et d’autre part d’un incontournable déterminisme, s’identifieront à notre conscience, mais différemment suivant l’usage que l’on voudra et pourra en faire. Les étapes que l’initié tracera alors pourront être perçues sous l’angle et le filtre du Kaïros grec, c’est-à-dire d’un incontournable moment de vérité, né du hasard des circonstances, et de sa convergence avec nos dispositions à aller « au-delà des choses communes ».

Thierry Didier.

LE CHEMIN
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Le monde d’aujourd’hui : 12 constats ! 30 décembre, 2024

Posté par hiram3330 dans : Recherches & Reflexions , ajouter un commentaire

Le monde d’aujourd’hui : 12 constats !

 

Sans vouloir être exhaustif, on peut lister 12 réalités du fonctionnement du monde d’aujourd’hui.

 
 
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1 — La crise de la démocratie :

  • L’espoir que la formation du citoyen, l’accès plus large aux droits de l’être humain et la libéralisation des mœurs permettraient une ère nouvelle où l’intelligence conduirait naturellement à la la Paix s’est révélé un mythe.

  • Deux phénomènes ont annihilé l’espoir de la démocratie :

    • L’illibéralisme qui permet à l’autoritarisme de confisquer toutes les instances de la vie économique et sociale : c’est le cas par exemple de grands pays comme la Chine, la Russie et l’Iran.

    • Le populisme démagogique qui place la vox populi sous influence avec un déni de la Raison ; c’est le cas des pays dits libéraux ! 

 

2 — L’hyperpuissance capitalistique :

Autrefois, les grandes entreprises capitalistes assuraient leur emprise sur l’économie mondiale avec le soutien des états ; aujourd’hui, les états ont perdu toute marge de manœuvre et se trouve eux-mêmes contraints de prendre en compte les intérêts des grandes entreprises mondialisées.

Par ailleurs, il y a, de fait, une collusion entre les puissances financières et les dictatures : c’est en particulier le cas de la Chine et de la Russie.

Le capital associé à la dictature et au dynamisme mafieux montre une extraordinaire efficacité !

 

3 — La dégradation de la planète :

Elle est arrivée à un point tel que la question de la survie du monde vivant se pose. Ce grave problème n’a jusque là pas été pris en considération si ce n’est au niveau des déclarations d’intention de certains dirigeants.

Que ce soit les conséquences du réchauffement climatique, la disparition de certaines espèces, le problème de l’accès à l’eau potable, la pollution des océans ou d’autres thèmes environnementaux, les voyants sont passés au rouge mais, globalement, le monde politique se révèle incapable de prendre en compte la dangerosité des évolutions.

Tout indique que cette dégradation de l’environnement sur notre planète est la conséquence directe de l’hyperactivité humaine qui bouscule les équilibres au sein du monde vivant. Or cette évidence fait l’objet d’un déni des décideurs.

 

4 — La montée en puissance de l’intelligence artificielle :

C’est la grande nouveauté de ce XXIème siècle qui commence à monter en puissance pour transformer de nombreux secteurs d’activité.

Lorsqu’on lit des réflexions philosophiques sur la problématique de l’intelligence artificielle, on ne peut être qu’attristé de voir leur puérilité ! Il n’est plus temps de se poser la question de son contrôle ; sa puissance est devenue une réalité qui s’impose.

Les conséquences de cette emprise de l’intelligence artificielle dans les activités humaines commencent seulement à s’entrevoir ; il est indéniable qu’un bénéfice peut être observé mais il est clair que des changements pervers s’annoncent.

Tout se passe comme si la robotisation allait modifier le rapport au travail !

 

5 — L’impuissance judiciaire :

Un dicton dit bien que la justice n’est pas de ce monde et l’espoir d’une justice extra-terrestre a longtemps été un thème d’espérance.

Il est évident que ce qu’on appelle « l’hyper-juridisme » a transformé les enceintes judiciaires en théâtre où chacun joue un rôle, en sachant très bien que la sanction n’est plus un problème.

6 — La puissance de l’économie parallèle et du monde informel

On aurait pu croire que le monde moderne serait le monde de la transparence et du respect du formalisme ; la réalité montre que cela est un mythe des « bien-pensants », individus crédules et naïfs qui vivent dans un univers calfeutré.

La société du crime a assimilé l’univers carcéral alors que le monde judiciaire fonctionne encore dans un entre-soi ridicule ! Au total, la société informelle qui a ses propres règles de fonctionnement élargit sa zone d’influence et l’impuissance judiciaire est évidente !

L’économie parallèle et le monde informel c’est le monde de la corruption et des pratiques mafieuses où seule la loi du plus fort est respectée.

 

7 — Le difficile déclin des religions

Si, on a pu se demander si le XXIe siècle serait spirituel ou ne serait pas, on peut aujourd’hui répondre qu’il ne sera pas religieux ! Si les grandes religions restent des institutions respectées dans de nombreux pays, on constate d’une part qu’elles ont perdu leur crédibilité et d’autre part qu’elles sont victimes d’une sorte de désagrégation avec l’émergence de multiples entités scissionnistes concurrentes.

Les religions persistent à être manipulées par les politiciens qui les utilisent dans le combat politique.

Enfin, l’augmentation régulière de l’athéisme et de l’incroyance dans l’opinion publique mondiale se vérifie.

En même temps que la complexité du monde d’aujourd’hui s’affirme d’année en année, la résurgence du complotisme, du populisme et des approximations montre combien les êtres humains sont dans le désarroi moral.

 

8 — La surpopulation mondiale

La démographie mondiale est une grille de lecture de notre monde qui s’impose ; avec plus de 7 milliards d’habitants aujourd’hui et plus de 10 milliards à la fin de ce siècle, la surpopulation semble incontrôlable. Au-delà de ces chiffres globaux, la répartition de cette surpopulation permet de comprendre l’inéluctable immigration vers des territoires plus accueillants.

 

9 — L’importance de la recherche scientifique

C’est la science qui a façonné la modernité et les « progrès » ressentis dans le mode de vie des terriens favorisés et c’est encore de la capacité de la recherche scientifique à permettre de combler les lacunes de la connaissance que dépend notre avenir.

Seuls les grands états sont en capacité de financer une recherche scientifique de pointe ; aujourd’hui deux domaines semblent prioritaires : la conquête spatiale et le monde du vivant.

 

10 — Le cadre étroit des états-nations :

Si la nation reste une référence ethnique qui motive des revendications indépendantistes, on voit bien les limites de ce cadre institutionnel. C’est sans nul doute une des difficultés de l’intégration européenne.

Malheureusement le constat de l’inanité du concept d’Etat-Nation n’empêche pas les politiciens d’y faire référence dans leurs discours populistes !

Pour cette vieille Europe qui a dominé le monde c’est une nécessité vitale de pouvoir accéder au stade fédéral.

 

11 — Le déclin de l’occident

L’occident regroupe l’Europe et les États-Unis d’Amérique. Il reste, grâce aux USA, un des «maîtres» du monde du fait de son avance technologique et de l’importance de son capitalisme financier.

Cette prépondérance subit malgré tout un grignotage continuel du fait de l’expansionnisme chinois.

Ce déclin n’est pas seulement économique, il est aussi culturel ! Les peuples des Etats du Sud ont fait le constat du double langage de l’Occident !

Cette évolution risque de profondément modifié la vie privilégiée des Occidentaux.

 

12 — La difficile reconnaissance de la féminité

Dans tous les pays de notre planète, le machisme domine le monde. Si la féminité commence à être reconnue en Occident, cela ne concerne qu’une faible part de la population mondiale.

Ce mode de relation des genres reste le modèle de référence depuis des siècles et pourtant la « cause des femmes » progresse et s’affirme ! Cela prendra sûrement du temps mais c’est une cause juste qui finira par s’imposer.

Certaines institutions on a trouvé l’astuce du « masculin neutre » pour justifier une pseudo-neutralité des fonctions et maintenir la masculinité des titres.

Comment comprendre qu’en maintenant cet archaïsme, ces institutions maintiennent une perversion de l’esprit qui nie la féminité ? Cette perversion a un nom ! Elle s’appelle « soumission » ! C’est pour arrêter cette soumission que les femmes ont souhaité se libérer !

 
 
 

Que faire ?

 
 

Face à ce constat, que faire ?

 

Naturellement c’est le rôle des citoyens de désigner des êtres humains conscients et responsables pour rétablir un minimum d’Harmonie.

 

Mais la société civile peut avoir son mot à dire.

 

D’abord se réunir et faire taire les dissensions stériles fondées sur des querelles d’intérêts.

 

Se rassembler pour convaincre et utiliser les liens fraternels pour faciliter l’émergence de solutions faisant consensus.

 
 
 

LA SAGESSE INTEMPORELLE DES ANCIENS ÉGYPTIENS ET LE CHEMIN VERS L’ILLUMINATION DANS LA FRANC-MAÇONNERIE 29 décembre, 2024

Posté par hiram3330 dans : Contribution , ajouter un commentaire

LA SAGESSE INTEMPORELLE DES ANCIENS ÉGYPTIENS ET LE CHEMIN VERS L’ILLUMINATION DANS LA FRANC-MAÇONNERIE

Dans notre quête de compréhension des vérités les plus profondes de la vie, nous nous tournons souvent vers le passé.

La franc-maçonnerie, une tradition enracinée dans le symbolisme et les enseignements moraux, nous oriente vers des civilisations anciennes comme l’Égypte. Pour les francs-maçons, la poursuite de la « lumière » ou de la sagesse est plus qu’une simple tradition ; c’est leur essence. Il est intéressant de noter que les anciens Égyptiens partageaient cette soif de sagesse.

 
LA SAGESSE INTEMPORELLE DES ANCIENS ÉGYPTIENS ET LE CHEMIN VERS L’ILLUMINATION DANS LA FRANC-MAÇONNERIE dans Contribution

L’Égypte ancienne, souvent réduite à des pyramides et à des momies dans la culture populaire, était un pôle d’innovation. Au-delà des pyramides emblématiques, merveilles de géométrie et d’ingénierie, cette civilisation maîtrisait des domaines comme les mathématiques et la médecine. Leurs pyramides, dressées à travers des millénaires, témoignent de leur savoir-faire.

Mais leur sagesse ne se limitait pas aux bâtiments. Les mathématiques faisaient partie intégrante de leurs activités quotidiennes, de l’agriculture au commerce, en passant par les pratiques spirituelles. Leur compréhension des crues du Nil, cruciales pour l’agriculture, a mis en valeur leurs prouesses dans la création de calendriers.

Leur expertise médicale était également remarquable. Les textes égyptiens anciens décrivent diverses maladies et leurs traitements, reflétant une compréhension avancée du corps humain.

Le principe égyptien de « Maât » résume leur vision du monde. Cela signifie l’équilibre et l’ordre cosmique. Pour eux, les innovations n’étaient pas seulement utilitaires ; c’étaient des étapes vers la compréhension du cosmos.

Faire des parallèles entre la franc-maçonnerie et les anciennes traditions égyptiennes peut sembler étrange au premier abord. Cependant, une exploration plus approfondie révèle des similitudes frappantes. Les deux cultures vénéraient les symboles. L’œil qui voit tout dans la franc-maçonnerie rappelle l’œil d’Horus de l’Égypte ancienne, symbolisant la protection et l’illumination.

Les penchants architecturaux des francs-maçons rappellent également les conceptions égyptiennes. L’influence égyptienne est évidente dans certaines structures maçonniques. Pour les deux, ces structures ne sont pas seulement des espaces physiques mais symbolisent la croissance intellectuelle et morale.

La philosophie fondamentale des deux traditions met l’accent sur les enseignements moraux. Tous deux prônent une vie alignée sur les principes cosmiques, mêlant les enseignements éthiques du franc-maçon à la « Maât » égyptienne.

Le Fellowcraft Degree, centré sur l’évolution personnelle, résonne avec l’accent égyptien mis sur la compréhension cosmique et l’équilibre moral.

Au-delà des édifices grandioses et des symboles complexes, le cœur des deux traditions réside dans leur quête commune de sagesse. Les anciens Égyptiens recherchaient la compréhension cosmique pour mener une vie équilibrée. De la même manière, la franc-maçonnerie entretient cette flamme, soulignant que la quête de l’illumination, aussi intemporelle que les pyramides, reste toujours d’actualité.

Source : Daily Masonic Progress

https://www.gadlu.info/la-sagesse-intemporelle-des-anciens-egyptiens-et-le-chemin-vers-lillumination-dans-la-franc-maconnerie/

 

Le Comte de Gabalis : entretiens sur les Sciences Secrètes

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Digression … ÊTRE LAÏQUE

Posté par hiram3330 dans : Digression , ajouter un commentaire

Être Laïque,

Ce n’est point interdire à l’homme le rêve

Et la perpétuelle recherche de Dieu,

C’est revendiquer, pour la vie présente, l’effort du devoir,

Ce n’est pas vouloir violenter,

Ce n’est point vouloir mépriser les consciences,

(Chacun a le droit à ses croyances),

C’est refuser aux religions qui passent

Le droit de gouverner l’humanité qui dure,

Ce n’est pas consentir la soumission à un dogme immuable,

Ni admettre l’abdication de l’esprit devant l’incompréhensible,

C’est ne prendre le parti d’aucune ignorance, ni d’aucune misère,

Ce n’est point de s’en remettre à un juge siégeant par delà la vie,

Du soin de rassasier ceux qui ont faim,

De donner à boire à ceux qui ont soif,

De réparer les injustices,

Et de consoler ceux qui pleurent,

C’est livrer bataille au nom de la justice.

Être Laïc, c’est avoir trois vertus :

La charité,

C’est à dire l’amour de l’Homme,

L’espérance,

C’est à dire le sentiment bienfaisant

Qu’un jour viendra, dans la postérité lointaine,

Où se réaliseront les rêves de justice, de paix et de bonheur,

Que faisaient, en regardant le ciel, nos anciens ancêtres,

La foi,

C’est à dire la volonté de croire

A la victorieuse utilité de l’effort perpétuel.

Ernest Lavisse


Digression ... ÊTRE LAÏQUE dans Digression laicite-2-delahaye-1024x1024-1

Protégé : Esquisse d’une théorie de l’initiation – 1°- 28 décembre, 2024

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[Etienne Klein] Peut-on voyager dans le temps ? 27 décembre, 2024

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« Les 13 desserts de Noël » 26 décembre, 2024

Posté par hiram3330 dans : Contribution , ajouter un commentaire

Église saint Jean de Patmos

« Les 13 desserts de Noël » :

une tradition provençale.

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Ce sont des desserts que l’on prend au retour de la messe de Noël.

Mais pourquoi 13 desserts ?

Ce serait en référence au dernier repas de Jésus (la cène) avant sa mort, avec ses 12 apôtres qui l’ accompagnaient.

On met sur la table 3 bougies et 3 nappes blanches qui rappellent la Trinité ( la Trinité c’est Dieu le Père, Jésus le fils, et le Saint Esprit).

On ne sait pas précisément d’où vient cette tradition mais on a retrouvé un écrit d’un curé de Marseille qui en parle dès 1683. Il évoque les desserts de Noël sans nombre et ce n’est qu’au 20ème siècle qu’on y associe le chiffre 13.

Peut être ce rite a t il un lien avec les 12 Nuits de Yule et les 13 souhaits.

Lors de ce rituel des Nuits de Yule, 13 souhaits sont notés sur de petits bouts de papier, qui sont ensuite pliés et placés dans une boîte ou un sac.

À partir du 24 décembre, un papier est tiré chaque soir et brûlé non ouvert dans un brasero ; en faisant confiance qu’une puissance supérieure s’occupera maintenant de l’exaucement de ce souhait.

À la fin des Nuits de Yule, le 13ème souhait reste.

C’est le souhait pour lequel vous êtes responsable de sa réalisation.

On dit que les 12 Nuits de Yule englobent l’année entière à venir – chaque Nuit de Yule représente un mois de la nouvelle année. Dans les temps anciens, les nuits entre les années étaient utilisées pour jeter un coup d’œil dans l’avenir. Un ancien rituel des Nuits de Yule est, par exemple, l’observation de la météo. Ainsi, la météo de la première Nuit de Yule devrait correspondre à celle du prochain janvier, la météo de la deuxième Nuit de Yule à celle de février, et ainsi de suite. Certains aiment également consulter les cartes ou les runes pour prédire l’avenir. La fonte du plomb à la Saint-Sylvestre est encore aujourd’hui un rituel populaire pour la fin de l’année.

Il existe toutes sortes de coutumes et de rituels pour les 12 Nuits de Yule.

On dit que pendant ces 12 nuits, les portes vers l’autre monde sont grandement ouvertes et qu’il est particulièrement facile de communiquer avec les ancêtres, les anges et les dieux. Un rituel effectué pendant les Nuits de Yule est censé être particulièrement puissant et efficace.

Comme pour le rite de Yule où le 13ème souhait ne doit pas être brûlé, , le 13ème dessert de Noël ne doit pas être mangé .

La liste varie selon le lieu où l’on se trouve en Provence. Mais il y a quelques obligés :

1. L’indispensable « pompe à huile », sorte de pain brioché qui doit être rompu et non coupé, comme le pain de Jésus lors de son dernier repas.

2. Les 4 mendiants :

– les noix et noisettes, qui représentent l’ordre des Augustins,

– les raisins qui représentent l’ordre des Dominicains,

– les amandes qui représentent l’ordre des Carmes,

– les figues qui représentent l’ordre des Franciscains.

3. Les dattes, qui peuvent être farcies de pâte d’amande colorée, représentent le Christ venu d’Orient ainsi que les Rois Mages.

4. Le nougat blanc qui symbolise le bien.

5. Le nougat noir qui symbolise le mal.

Après ces 8 piliers, chacun adapte la suite à sa convenance selon ses goûts et les traditions locales, par exemple :

– des fruits frais de saison : clémentines, oranges, pommes, poires, raisins, melon vert…

– les navettes de Marseille,

– de la pâte de coing,

– de la pâte d’amande,

– des calissons d’Aix,

– des fruits confits,

– du fromage de chèvre dans un bocal à huile aromatisé,

– des pruneaux,

– des papillotes…

Certaines familles ajoutent la part du pauvre, symbole du partage du pain par le Christ au dernier repas avec ses apôtres (symbole fort de l’Eucharistie pendant la messe).

Tout cela peut éventuellement s’accompagner d’un vin chaud aromatisé

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Solstice – Noël 25 décembre, 2024

Posté par hiram3330 dans : Recherches & Reflexions , ajouter un commentaire

 

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Mes bien aimé frères et sœurs-décembre 2024-1

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25 décembre

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