Hymne Olympique. Hymne Maçonnique !? 30 juillet, 2024
Posté par hiram3330 dans : Contribution , ajouter un commentaireHymne Olympique. Hymne Maçonnique !?
Publié par Jean-Laurent Turbet sur 26 Juillet 2024
Nous sommes aujourd’hui vendredi 26 juillet 2024 au matin à quelques heures seulement de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024.
Dans quelques heures se déroulera cette cérémonie que l’on nous dit qu’elle sera grandiose en présence de multiples artistes français et internationaux.
A cette occasion retentira l’Hymne Olympique.
Spýros Samáras le compositeur :
Cette hymne a été conçu par un compositeur Grec, très connu à l’époque, Spýros Samáras (1861-1917).
En 1882, il se rend à Paris pour étudier au Conservatoire de Paris avec Jules Massenet. Parmi ses autres professeurs, on peut citer Léo Delibes, Théodore Dubois, et Charles Gounod. Excusez du peu !
Il reste à Paris pour y composer pendant trois ans
La réputation de Spýros Samáras, (à l’époque de la composition de l’Hymne Olympique en 1896) âgé de 35 ans, n’est plus à faire sur le continent européen. Dix ans plus tôt, son opéra en trois actes « Flora Mirabilis » a été joué à la Scala de Milan.
Très appréciés, ses opéras sont interprétés dans toutes les grandes villes d’Europe et du Moyen-Orient. Il est considéré comme l’égal des compositeurs italiens Giacomo Puccini, Ruggero Leoncavallo ou Pietro Mascagni, ses contemporains.
Les œuvres de Samáras, très appréciées de son temps connaissent une large diffusion. Ses opéras sont montés à Paris, Monte-Carlo, Cologne, Berlin, Vienne, Malte, Bucarest, Constantinople, Smyrne, Alexandrie, Le Caire, et bien sûr en Grèce et Italie. Il écrit quinze œuvres scéniques, dont trois sur des textes de Paul Milliet : Storia d’amore o La biondinetta (1903), Mademoiselle de Belle-Isle (1905) et Rhéa (1908).
L’Hymne Olympique :
Le compositeur de renommée internationale se voit confier la tâche de donner une identité sonore aux premiers Jeux Olympiques de l’ère moderne, les Jeux d’Athènes 1896 qui se déroulent deux ans après la création du CIO par Pierre de Coubertin.
L’hymne olympique (en grec : Ολυμπιακός Ύμνος) est l’hymne des Jeux olympiques modernes, composé donc par Spýros Samáras avec des paroles écrites par son compatriotes grec Kostís Palamás.
L’hymne olympique est joué pour la première fois lors des Jeux de la 1ère Olympiade à Athènes en 1896.
L’hymne est alors joué par 9 orchestres philharmoniques et chanté par 250 choristes dirigés par le compositeur lui-même !
D’autres compositions musicales accompagnèrent les cérémonies d’ouvertures des jeux suivants jusqu’aux Jeux de Rome en 1960, pour lesquels est retenue la composition de Samáras-Palamás et ce définitivement : c’est l’hymne olympique officiel (décision prise par la session du Comité international olympique en 1958).
Spýros Samáras le franc-maçon :
Certains mélomanes attentifs et initiés trouveront que l’hymne Olympique peut très convenir pour l’entrée en loge du Vénérable Maître et du Collège des Officiers. Et ils ont raison, cela fonctionne très bien car c’est quasiment fait pour !
Des esprits chagrins (il y en a aussi et même chez les francs-maçons…) diront soit « mais non ça n’a rien à voir » et d’autres « décidément ils sont partout« . Je les laisse à leurs pensées tristes !
Car Spýros Samáras était franc-maçon et un franc-maçon actif et passionné.
Spýros Samáras a été initié franc-maçon à 28 ans en 1889 au sein de la loge « Le Phénix » de Corfou alors sous les auspices du Grand Orient de France et suivant le Rite français.
Le Phénix est aujourd’hui de la plus ancienne loge active de Grèce.
Bien que cela embête beaucoup d’anti maçons (et je les comprends !), comme La Marseillaise, comme l’Internationale, comme l’Hymne européen, et bien maintenant ils apprendront que l‘Hymne Olympique est bien également l’œuvre d’un compositeur franc-maçon !
Alors vous toutes et tous mes sœurs et mes frères lorsque vous entendrez tout à l’heure retentir l’Hymne Olympique, ayez une pensée très émue et symbolique pour le frère Spýros Samáras qui vous entendra depuis l’Orient Eternel !
Décidemment, oui, « ils » sont partout (surtout là où l’on ne les attend pas!) ! Et c’est tant mieux !
Jean-Laurent Turbet
Nous pensons – comme souvent – que l’allumage de la flamme Olympique et son relais jusqu’au lieu des Jeux est un geste que les sportifs Olympiens font « de tous temps », et même depuis les Olympiades
Les paroles de l’Hymne Olympique
Paroles en grec moderne
Αρχαίο Πνεύμα αθάνατο, αγνέ πατέρα
του ωραίου, του μεγάλου και τ’ αληθινού
Κατέβα, φανερώσου κι άστραψε εδώ πέρα
στη δόξα της δικής σου γης και τ’ ουρανού
Στο δρόμο και στο πάλεμα και στο λιθάρι
Στων ευγενών αγώνων λάμψε την ορμή
Και με το αμάραντο στεφάνωσε κλωνάρι
και σιδερένιο πλάσε και άξιο το κορμί. [×2]
Κάμποι, βουνά και θάλασσες φέγγουνε μαζί σου
σαν ένας λευκοπόρφυρος μέγας ναός
Και τρέχει στο ναό εδώ προσκυνητής σου. [×2]
Αρχαίο Πνεύμα αθάνατο, κάθε λαός. [×2]
Transcription dans l’alphabet latin
Arkhéo Pnévma athánato, aghné patéra
tou oréou, tou meghálou ke t’alithinoú
Katéva, fanerósou ki ástrapse edhó péra
sti dhóksa tis dhikís sou ghis ke t’ouranoú
Sto dhrómo ke sto pálema ke sto lithári
Ston evghenón aghónon lámpse tin ormí
Ke me to amárando stefánose klonári
ke sidherénio pláse ke áksio to kormí. [×2]
Kámbi, vouná ke thálasses féngoune mazí sou
san énas lefkopórfiros méghas naós
Ke trékhi sto naó edhó proskinitís sou. [×2]
Arkhéo Pnévma athánato, káthe laós. [×2]
Traduction libre en français
Esprit antique et éternel, créateur auguste
De la beauté, de la grandeur et de la vérité
Descends ici, parais, brille comme l’éclair,
Dans la gloire de la terre et de ton ciel.
Dans la course et la lutte et le poids
Des nobles jeux éclaire l’élan,
Prépare la couronne
Faite de la branche immortelle,
Et donne au corps la force
De l’acier et la dignité.
Les campagnes, les monts,
Les mers brillent autour de toi,
Comme un grand temple fait
De pourpre et de blancheur,
Et dans le temple ici accourent tous les peuples
Pour se prosterner devant toi,
Esprit antique et éternel.
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Posté par hiram3330 dans : Contribution , ajouter un commentaireLES PENSEURS GRECS INITIÉS EN ÉGYPTE
Les savants et philosophes grecs sont considérés comme là l’origine du savoir actuel, mais ce qu’on sait moins, c’est qu’ils vinrent puiser la connaissance dans l’Initiation égyptienne.
Voici une approche comparative concernant l’évolution du savoir entre Égypte et Grèce.
THALES fin VIème siècle avant notre ère
Depuis plusieurs millénaires, les Égyptiens maîtrisaient les bases fondamentales de la construction grâce à la géométrie, la trigonométrie et l’astronomie. Ces sciences leur permettaient de se situer dans le temps et l’espace. Ce n’est qu’entre -650 et -540 que l’on entend pour la première fois parler de géométrie en Grèce, à travers les écrits de Thalès, ancien élève des prêtres Égyptiens. C’est auprès de Neiloksenos, mathématicien noir égyptien, qu’il apprend à mesurer la hauteur d’une pyramide par rapport à son ombre. Et c’est enfin auprès des astronomes égyptiens qu’il apprendra à calculer l’arrivée d’une éclipse solaire.
ANAXIMANDRE – 610 à – 547 avant notre ère
Il fut à l’origine de la cartographie grecque, les Égyptiens quant à eux dessinaient déjà leurs cartes avec des commentaires très précis depuis -1100. C’est auprès de son maître Thalès qu’il apprendra la Maât qu’il nommera « justice et raison « , et l’eau à l’origine de tout (Noun océan primordial). Cette conception égyptienne fut aussi partagée par son élève Anaximène de Milet.
SOLON d’ATHÈNES – 640 à – 558 avant notre ère
Le législateur et archonte (premier magistrat) apprit le droit et la philosophie à Saïs auprès du prêtre égyptien Sonchis. Nous trouvons confirmation dans le livre premier d’Hérodote : « On y vit arriver Solon. Ce philosophe ayant fait, à la prière des Athéniens ses compatriotes, un corps de lois, voyagea pendant dix ans. Il s’embarqua sous prétexte d’examiner les mœurs et les usages des différentes nations, mais en effet pour n’être point contraint d’abroger quelqu’une des lois qu’il avait établies ; car les Athéniens n’en avaient pas le pouvoir, s’étant engagés par des serments solennels à observer pendant dix ans les règlements qu’il leur donnerait. Solon étant donc sorti d’Athènes par ce motif, et pour s’instruire des coutumes des peuples étrangers, alla d’abord en Égypte, à la cour d’Amasis, (…) » C’est aussi en Égypte qu’il découvrit la pratique de la perception de l’impôt, qu’il appliqua ensuite à Athènes. Par la sagesse appliquée de la Maât, les Égyptiens connaissaient depuis environ -2780 les bases essentielles qu’ils devaient mettre en pratique dans leur vie quotidienne. (cf les Maximes de Ptahhotep)
PYTHAGORE de SAMOS – 590 à – 530 avant notre ère
Il alla en Égypte sur les recommandations de son maître Polycrate. Il y étudia durant 22 ans. Ce mathématicien grec fut élève auprès des prêtres à Memphis, mais aussi à Thèbes et à Héliopolis avec le prêtre Oinouphis. Il dut accepter de se faire circoncire pour pénétrer dans les parties sacrées de certains temples. Il créera le Pythagorisme qui sera essentiellement basé sur les pratiques initiatiques et la connaissance de la loi des nombres. Très bon élève, il sera aussi initié aux Mystères d’Osiris. Comme Thalès et bien d’autres savants et philosophes grecs, Pythagore s’enquiert de la métempsychose (le passage de l’âme d’un corps à un autre). Plutarque précise à ce sujet que : « Il n’y avait aucune différence entre les textes hiéroglyphes et la plupart des préceptes pythagoriciens » De retour d’Égypte, il devient le créateur de la philosophie symbolique, ses connaissances mathématiques s’inspirent du savoir du mathématicien noir Égyptien Ahmès. Il apprend aussi la gamme diatonique qu’avait créé le flûtiste, inspecteur musical Khoufou-ankh, vers – 2450 sous le règne du pharaon noir Ouserkef (Vème dynastie)
HÉRACLITE d’ÉPHÈSE – 540 à – 480 avant notre ère
Comme ses prédécesseurs, reconnaît les principes du Noun, la réincarnation et le devenir de l’âme après la mort. Élève à Héliopolis, ville du grand Dieu Râ, il sera initié au mystère du dieu soleil, le feu divinisé, de la renaissance perpétuelle et toutes les phases nominatives du Dieu solaire (Khépri – Râ – Atoum). Il apprendra les mystères du Nil et de son Dieu Hâpy.
EMPEDOCLE d’AGRIGENTE – 490 à -438 avant notre ère
Élève et admirateur de Pythagore, il véhiculera à son retour d’Égypte, les principes contraires du bien et du mal dans leur lutte cosmique, représenté par les dieux Osiris et Seth. Il diffusera auprès de ses disciples les quatre éléments primordiaux de la création (l’eau, le feu, la terre et l’air). Il décrit le Noun (océan primordial) comme une forme primitive et future de l’Univers.
ANAXAGORE de CLAZOMENES – 500 à -428 avant notre ère
Ce philosophe turc, installé en Grèce, sera aussi élève de prêtres égyptiens. Il apprendra le Noun matérialité subtile, le Démiurge Râ et les éléments cosmiques.
PLATON – 427 à -347 avant notre ère
C’est auprès du prêtre Sekhnuphis à Héliopolis et de Khnuphis à Memphis qu’il sera formé.
Il résidera en Égypte 13 années durant lesquelles il apprendra la philosophie et les sciences secrètes. De retour en Grèce, il tentera en vain comme ses prédécesseurs de diffuser la sagesse égyptienne, mais il se fera haïr des Hellènes. Platon apprit auprès des Égyptiens que toutes les formes d’art étaient supervisées par les prêtres garants du bon déroulement de l’ordre du monde. Si controversé que soit la présence en Égypte de Platon, elle est confirmée par son disciple Dermodore en ces termes : “(…) puis il (Platon) alla à Syrène, auprès de Théodore le mathématicien, et de chez lui en Italie, chez Philolaos et Eurytos, tous deux pythagoriciens, puis en Égypte chez les prophètes (…)”
Il est bon de préciser que n’ayant pas de tradition du savoir perpétué, les Grecs ne pouvaient se prétendre être à l’origine de bien des matières (le droit, la philosophie, les mathématiques, la médecine, etc..). Les Égyptiens eux, comme nous le constatons encore dans certaines tribus d’Afrique noire ont toujours su par les traditions orales, puis écrites instruire leur jeunesse afin qu’à son tour elle puisse faire perdurer le savoir ancestral.
Source : La voie sacrée