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Un rituel pour la taule 21 septembre, 2025

Posté par hiram3330 dans : Humour , ajouter un commentaire

Chronique du Vieux Carnute n° 137 – Un rituel pour la taule

Les taulards sont sont réunis pour l’ouverture du bizness;

Le taulier balance un coup de matraque sur le burlingue             

Le Taulier                                                                          

Frangin deuxième maton, quel est le premier bizness d’un maton en carrée ?

Le deuxième maton

Taulier, c’est de bigler si la carrée n’a pas de courant d’air, lago et lagé. Si la lourde est bouclée.

Le Taulier

Veux-tu bien gaffer, frangibus ?

Le deuxième maton

Frangin bignoleur, veux-tu bigler si la carrée estaux pommes, et décambuser en loucedé pourarnaquer les loquedus.

Le bignoleur brandit sa rapière comme un manche. Il décambuse. Il esgourde. Il matte. Il renquille dans la taule. Il prend son souffle et s’écrie  :

Y’a que dalle chef.

Le deuxième maton 

Frangin taulier, la cabane est réglo

Le Taulier

Quel est le boulot d’un Premier maton ?

Le premier maton

Frangin taulier, c’est de se rencarder si tous les gus icigo sont bien des potes et non des demi-sel

Le Taulier

Premier et second matons, vos zigues, faites votre turbin. Bignez s’il n’y a pas de loquedus.. Les argougnez et me bonir aussi sec. Icigo les copains, debout tas de fainéants, face au Bourguignon

Toute la tierce se lève. Les matons circulent, l’oeil méfiant, matent es zigues qui au passage leur font un superbe bras d’honneur

Le premier maton

Boss ! tous les fiasse squi sont sur leurs guiboles sont tous des affranchis

Le Taulier

Il en est de même au bourguignon. D’autor, tous ceux qui sont à coté de méziguesont aussi de la cabane. Au nom du Mec des Mecs, la cabane est affranchie. pour sa pomme, on va lui filer une batterie d’autor et de rif.

Les frangins frappent sur leurs pognes.

Le Taulier

Frangins, posez vos derches. Frangin Greffier, veux-tu nous filer le rapport du dernier bizness.

 

Le greffier cherche sa bafouille, bigle de toutes ses châsses, défroisse la bafouille, se met à table et après son baratin dclare

J’ai jacté, Taulier.

Le bizness  peut commencer.

SOURCE : http://gpiau.over-blog.com/page-2809884.html

masonwelcomeright

La maçonnite 20 juillet, 2025

Posté par hiram3330 dans : Bleu,Chaine d'union,Contribution,Humour , ajouter un commentaire

La maçonnite

ESSAIS SYMBOLIQUES

1- Introduction
2- Diagnostic différentiel de la maçonnite

La maçonnite dans Bleu tousalorient-300x225

 

1- Introduction

D’après une enquête effectuée auprès d’un échantillon représentatif du métier, en l’occurrence les délégués du dernier Convent, il a été établi que l’affection des maçons la mieux partagée était la “maçonnite”, nom commun pour désigner l’inflammation du maçon. C’est un mal sournois. Tous n’en sont pas atteints, mais tous en sont frappés. De nombreux malades ignorent leur maladie ou pire, feignent de l’ignorer.

Comment évolue la maladie selon les tranches d’âge ? Si nous parvenions à lever le secret médical qui entoure les ateliers de perfection, capitulaires et autres peut-être saurions nous si le mal régresse ou empire, là-haut.

Des professions sont-elles plus vulnérables que d’autres ? La maçonnite frappe-t-elle le F. architecte comme le F. épicier, la S. pédagogue comme la S. pédiatre, la S. magistrate comme le F. prévenu ? Comment le mal se répand-il sur le sexe ? Y a t il une maçonnite typiquement féminine, masculine et gaie… et guérit-on de la même façon selon qu’on est maçonne ou maçon ?
En ce qui concerne la transmission de la maladie, celle-ci emprunte-t-elle la voie de la transmission initiatique? Des formes contagieuses ont été mises en lumière, principalement à la lumière de l’Orient, là où se manifeste le signe d’infection le plus magnifique : l’accès de langue de bois. Il semblerait cependant que la maçonnite ne se transmette ni par les mains moites -mais dans le doute les gants restent la meilleure prophylaxie- ni par les embrassades fraternelles -éviter toutefois les excès !
La maçonnite franchit-elle la barrière des espèces ? Un maçon anglais régulier peut-il contaminer un maçon continental libéral ? Des experts européens, tels Kreustfeld et Jacob soutiennent qu’il n’existe aucun risque au travers de la chaîne alimentaire. Par conséquent il n’y aurait pas lieu de supprimer les “fraternelles”.
D’autres questions se posent encore. Par exemple, y a t il un risque de transmission génétique ? La loge issue d’un essaimage échappe-t-elle à la contamination de sa loge mère ou au contraire n’y a t il pas une aubaine pour la loge mère de se débarrasser des cellules contaminées ?
Une loge peut-elle en contaminer une autre ?
Enfin, pour se rassurer, si l’inflammation du maçon est souvent une fatalité, elle n’est pas forcément une vocation et tous n’en feront pas une hépatite… disons plutôt une jaunisse. On a observé des maçons enflés qui cessaient d’enfler dès qu’ils oubliaient de se surveiller. Car enfler demande une assiduité exemplaire, une attention sans relâche aux rituels, l’accomplissement rigoureux de ses devoirs, l’observation stricte de la règle, une pratique débordante de la fraternité, le respect total des autres et de soi-même…

2- Diagnostic différentiel de la maçonnite

Ils sont nombreux tant le cadre séméiologique de la maçonnite est imprécis.
Nous nous bornerons ici à différencier de la maçonnite deux formes particulièrement étudiées sur le plan nosologique : les névroses maçonniques et, exceptionnelle heureusement, la psychose maçonnique.
Tout le monde a présent à l’esprit cette définition xyloglossique de la maçonnerie: ” la maçonnerie est une auberge espagnole”.
Pour faire court et différencier la névrose de la psychose maçonnique, on peut dire que le névrosé maçonnique construit des auberges espagnoles et le psychose les habite. Quant au conseil de l’ordre, il encaisse les loyers.

– La névrose maçonnique revêt plusieurs formes cliniques, mais une entité polymorphe nous permettra d’étudier divers aspect de la symptomatologie névrotique maçonnique, c’est la névrose traumatique.

Proche de la névrose de guerre décrite par Freud, elle fut particulièrement étudiée par Jules BOUCHER.
Elle met en jeu un conflit entre le ” Moi de guerre ” et le ” Moi de paix ” du maçon qui se défend en se réfugiant dans la fuite (en avant ou en arrière selon les formes et ses goûts).
Cette fuite fait partie de la régression narcissique décrite par Ferenski et Naudon, avec mise en jeu des défenses archaïques telles que la répétition du traumatisme subi.
Le traumatisme initial peut être extérieur, comme un échec électoral, un refus d’augmentation de salaire, la critique d’une décision ou d’une prise de parole. Le traumatisme est qualifié d’extérieur car il a lieu généralement dans les parvis ou en salle humide. Mais il peut être aussi intérieur, et il rentre alors dans le cadre des psychonévroses où la surtension est intérieure au sujet.
En fait, si l’on suit les travaux de Grinker et de Till Spiegel, résumés dans la thèse de Lantoine, le traumatisme vécu ou fantasmé n’a que peu d’importance en soi; il n’a qu’une fonction de stimulation et de réactivation de conflits libidinaux non résolus. Le traumatisme, en fait, n’est que le révélateur d’une structure psychique prédisposante.
Les signes cliniques sont sous-tendus par l’angoisse libérée lors du traumatisme:
– Il est rare que la névrose maçonnique traumatique se manifeste par des réactions d’effroi avec état de stupeur allant jusqu’à l’évanouissement, ou d’agitation anxieuse compliquée de délire onirique. Le rituel des Tenues et la chaleur affective de la Loge symbolisant la mère (ce que Kipling appelait ” ma Loge Mère là-bas ” permettent d’éviter ces états de panique.)
Le retour à l’équilibre se fait en quelques semaines à quelques mois marqués par des périodes d’anxiété, des difficultés d’assiduité et des troubles du sommeil.

La plupart des névroses traumatiques maçonniques guérissent sans séquelles. En règle, ne persistent à distance qu’une labilité émotionnelle exagérée et une tendance à réagir de façon excessive aux stimuli anxiogènes. Un seul signe clinique persiste qui permet de faire un diagnostic rétrospectif: c’est le signe du claquement précoce décrit avec précision dans le traité de pathologie maçonnique de Désaguliers. Il consiste à une demande de prise de parole qui, tout en respectant le rite (qui consiste à frapper dans les mains et lever le bras) se produit sans intervalle libre dès la fin de l’intervention précédente vécue comme stimulus anxiogène rappelant le traumatisme originel. Ce signe a un équivalent au troisième degré dit signe du cabri ou de l’Europe parfaitement décrit dans les ” mémoires de désespoir maçonnique ” du général de Gaulle.

Quelques rares cas de névroses traumatiques maçonniques sont compliqués de manifestations tardives qui sont en fait des élaborations secondaires du sujet.
La symptomatologie est alors marquée par la structure sous-jacente de la personnalité du sujet.

Deux formes sont les plus fréquentes : l’hystérie et les états limites.

1- L’hystérie :
Elle est la plus fréquente et représente d’après les études épidémiologiques de la Loge de Framingam 80% des manifestations tardives.
Elle est plus fréquente à la suite de traumatismes bénins. Elle succède au traumatisme initial après un temps de latence dit ” temps de méditation “.
Comme l’hystérie classique de Charcot et Lafouge, elle associe un ensemble d’accidents polymorphes de somatisation à une modification globale du psychisme.

– Les modifications somatiques peuvent d’après Van Bogaert, et Ligou s’énumérer ainsi. Il s’agit le plus souvent de troubles neurovégétatifs que le sujet ne verbalise pas directement mais qu’il faut découvrir à partir d’un discours apparemment banalisé.
– L’hyper-sudation que le sujet met sur le compte du traumatisme originel ” Ils me font tous suer “.
– Les spasmes du tube digestif : ” Ils me font chier ”
– Les troubles oculaires: ” Tu en vois un, tu les vois tous ”
– Les états d’inhibition : ” L’autre soir, j’ ai pas pu venir à la Tenue ”
– Les troubles de la sensibilité qui se manifestent surtout par l’indifférence à l’égrégore.
– Les mouvements involontaires et les tics dont le plus connu est le ” tic de la boule noire ”
– Seuls les troubles de la vigilance sont dépistables pendant la tenue.

– Les troubles psychiques sont aussi très polymorphes:
Au minimum, on note des phases de dépersonnalisation où le sujet s’agrège à une fraction marginale de la horde primitive des frères hystériques. Cette dépersonnalisation est la conséquence de la perte totale de l’idéal du Moi, qui , comme chacun le sait, résulte en maçonnerie de la convergence du narcissisme et de l’identification parentale. (Dans le cas du maçon, ” fils de la veuve “, l’idéal du Moi est déjà difficile à trouver en dehors de tout antécédent traumatique). C’est pourquoi , dans leur monographie en langue arabe intitulée ” Le Mythe et le Roi “, et qu’il faut lire à l’envers, Choula et Lessek ont insisté sur le bon pronostic de ces troubles qui ne sont que la conséquence ontologique de l’état de maçon, mais pèsent tout de même sur l’harmonie de l’institution.

2 – Les états limites :
Au maximum, on peut retrouver un état crépusculaire (ombre et lumière sont les deux voies de la névrose traumatique à dit Zarathoustra), accompagné d’angoisse et quelques fois d’hallucinations et d’onirisme réalisant un état limite dont il est difficile de prévoir l’évolution vers la psychose maçonnique. En effet, la distinction entre ces manifestations tardives graves et la psychose maçonnique n’a pas encore fait l’objet d’une nosographie pertinente en raison des difficultés d’analyse sérieuse de ces états limites. Certains auteurs ont cru pouvoir décrire les convulsions de l’avant dernier convent comme symptomatique du ” Border-lire state “. C’est la thèse que développent Andrau et Giovanaï dans leur article ” le cas du petit Mr. E. ” paru dans les ” Annales du congrès du Sud-est “.
Ces Border-line state, pour les auteurs, qui se réfèrent à l’étude de Corneloup et Mourgues datant de 1968, mais négligée jusque là en raison de son parfum de chienlit (elle avait été publiée par la Loge de Nanterre), ont plusieurs caractéristiques cliniques :

– Une relation d’objet restée au stade primitif : La relation d’objet désigne le mode de relation du sujet maçon avec le monde maçonnique. Elle est le résultat d’une certaine organisation de la personnalité, d’une appréhension plus ou moins fantasmée de l’objet. L’objet doit être source de satisfaction, en ce sens, il est relativement interchangeable, sauf lorsqu’il est spécifié dans l’histoire du sujet, en ce sens, les traits de l’objet (la maçonnerie, la Loge, les Fr.) doivent s’approcher le plus possible de l’objet source perdu (ce que Freud et Guenon appellent le ” prototype objectal ” et Kipling et Gourdot ” The Mother -Lodge “. D’où, dans les états limites, la fréquence des réactions de rejet de l’objet proposé par l’institution ou le changement fréquent d’objet par exemple, passage du rite Groussier au rite écossais, puis au rite français, voire au RER etc. …

– La deuxième caractéristique clinique est la prévalence des processus d’identification primaire. L’identification primaire est la forme originaire du lien affectif à l’objet. Il s’agit là d’un processus préoedipien marqué par la relation cannibalique. Les états limites maçonniques sont donc marqués par la relation cannibalique à l’Autre, avec le désir illusoire d’être aimé malgré la réfutation de son altérité. ” Je t’aime, mon F. ° . donc je te tues ou je t’avale “. C’est l’explication de la chasse aux hérétiques, ceux qui ne veulent pas se laisser manger. Ceux que le V. ‘ . M. ‘ . de la Loge de Salem, Alain Charrier appelait “les ânes rouges, ceux qui refusent de se laisser atteler”.

– La troisième caractéristique clinique est l’absence d’identité. Le sujet-maçon border-line est partagé entre son désir de s’individualiser et son désir de conserver l’affection de la Loge-mère. De ce conflit naît le sentiment d’abandon lié à la tentative de séparation d’avec la Loge-mère. Ce sentiment génère une dépression anxieuse dont le sujet se défend par des mécanismes psychologiques tels que le clivage ou le déni. Le clivage est souvent matérialisé par l’essaimage ou l’absentéisme; mais celui-ci reste marqué par l’incapacité d’appréhender l’objet comme extérieur et amène au déni, refus de reconnaître la réalité de l’existence de la Loge vécue comme traumatisante.
Il arrive exceptionnellement que la Mère-Loge du sujet Border-line soit elle-même en état limite, dans ce cas, elle ne favorise pas la recherche d’autonomie du sujet, mais de plus, son besoin de feston avec le sujet la bloque. C’est ce qu’exprime le psychiatre hindou Coosmaraswamy qui assure ” qu’une église ou une société qui ne fournit pas les moyens d’échapper à ses propres institutions, qui empêche ses membres de se libérer d’elle-même réduit à néant sa suprême raison d’être “.

– Je passe sur le 4° élément clinique, le caractère superficiel des émotions et la pauvreté des affects, et vous renvoie à l’excellent ouvrage collectif du conseil de l’ordre intitulé ” les 3 R “, (de la calomnie, de rien et du temps) actuellement épuisé, mais que vous trouverez à la bibliothèque municipale de Vitrolles.

– Enfin, le dernier élément clinique des états limites de la névrose traumatique maçonnique est l’impossibilité pour le sujet de se mettre à la place des autres, conséquence de son état narcissique. C’est en fait l’absence de reconnaissance de l’altérité. Ce qui entraîne un trouble de la pensée, une pensée paralogique, une inaptitude à séparer les fantasmes de la réalité. Ce clivage se manifeste par une intolérance aux frustrations et par la systématisation de l’environnement du sujet en objets tous bons ou tous mauvais, avec une possibilité d’inversion rapide des qualitatifs. Cette modification abrupte des affects reportés sur le monde extérieur constitue le ” déni de réalité ” Ce déni peut aller jusqu’à la négation des fondements de la civilisation et du sacré, je veux parler de la transgression du tabou de l`inceste, bien étudié par Freud et Dutroux. Ils n’est pas rare alors devoir des FF épouser leurs soeurs.

En conclusion le signe clinique essentiel qui doit guider le diagnostic différentiel de la maçonnite, c’est la notion de la perte du Je/Jeu.
Une grande étude multicentrique est en cours pour déterminer si la perte du JE (J.E.) ne serait pas la conséquence de la perte du JEU (J.E.U.) (comme le jeu des perles de verre).
Dans la maçonnerie où tout est symbole, le jeu (J.E.U.) n’est-il pas le fil d’Ariane qui nous évite d’errer dans le labyrinthe du MOI ?

” Le jeu, disait un inconnu en nous guidant vers la grotte de la montagne située au bord de la mer, près de JOPPA, le jeu, disait-il, exige une rigueur qui en définitive est une ascèse. Il faut, avant quoique ce soit, arriver à triompher de soi en tant qu’animal, pour n’être plus qu’une vision, je dirais presque… une clarté “.

SOURCE : http://www.hilarion-humour-maconnique.fr/essais-symboliques/la-maconnite

Hilarion

Les Francs-maçons en chasse de galons : une comédie pas drôle 24 juin, 2025

Posté par hiram3330 dans : Humour , ajouter un commentaire

Les Francs-maçons en chasse de galons : une comédie pas drôle

 
jissey

Par jissey
23 juin 2025

Chers Frères et Sœurs, bienvenue dans la chronique du lundi matin de votre serviteur Jissey, où l’on taille la pierre brute avec un maillet d’humour et un ciseau bien aiguisé de cynisme. Aujourd’hui, penchons-nous sur un phénomène aussi hilarant que pathétique : la course effrénée aux grades et degrés en franc-maçonnerie, ou comment certains transforment la quête de la Lumière en une chasse aux galons digne d’un sitcom de bureau. Attachez vos tabliers, ça va secouer !

Les Francs-maçons en chasse de galons : une comédie pas drôle dans Humour promotion-450-Jissey

Quand la loge devient un open-space maçonnique

Vous l’avez tous vu, ce Frère (ou cette Sœur, soyons inclusifs dans la bêtise) qui entre en loge avec des étoiles dans les yeux, pas celles de la voûte céleste, non, mais celles des épaulettes dorées qu’il imagine déjà sur son tablier flambant neuf. À peine initié, le voilà qui scrute le rituel comme un DRH scrute un organigramme, cherchant la voie express vers le grade de Compagnon, de Maître, voire – soyons fous – de Grand Machin Trucmuche du 33e degré. Parce que, voyez-vous, pour certains, la franc-maçonnerie, c’est un peu comme une startup : on veut être CEO avant d’avoir appris à faire des photocopies.

Mais comment font-ils, ces apprenants pressés, pour tenter de grimper les échelons plus vite qu’un maillet sur une pierre mal dégrossie ? Oh, mes Frères et Sœurs, accrochez-vous, car la panoplie des stratagèmes est aussi variée que les décors d’une loge en fin de bail.

La panoplie du carriériste maçonnique

  1. Le fayotage de haut vol
    Premier outil du parfait carriériste : la brosse à reluire, utilisée avec une précision chirurgicale pour polir l’ego du Vénérable Maître ou des officiers de loge. « Ô Vénérable, votre discours sur le Silence était si profond que j’en ai oublié comment parler ! » Ce Frère-là est toujours au premier rang, acquiesçant avec l’enthousiasme d’un chien qui a vu une croquette. Il propose de rédiger des planches à la chaîne, même s’il n’a rien compris au symbole du Compas. Objectif ? Se faire remarquer, obtenir une tape sur l’épaule et, pourquoi pas, une promotion éclair au grade suivant. Pathétique ? Oui, mais avouez que c’est drôle de le voir s’épuiser à force de courbettes.
  2. La planche passe-partout
    Certains ont perfectionné l’art de la planche « copié-collé » trouvée sur un site douteux ou dans un vieux bouquin ésotérique. Ils débitent des tirades mystiques sur la Lumière, le Delta ou la Chaîne d’Union, sans jamais se poser la question : « Est-ce que c’est maçonnique, ou est-ce que je récite du Paulo Coelho ? » Leur planche est un chef-d’œuvre de verbiage, assez vague pour impressionner les profanes et assez long pour endormir les surveillants. Résultat : ils espèrent qu’on les prendra pour des génies du symbolisme et qu’on leur ouvrira la porte du grade supérieur. Spoiler : ça ne marche pas, mais c’est hilarant de les voir y croire.
  3. Le réseautage maçonnique (ou le café des officiers)
    Vous connaissez ce Frère qui traîne toujours près de la machine à café avant les tenues, glissant des « Mon Frère, on devrait discuter de mon avancement » entre deux gorgées de déca ? Il est partout : il connaît le prénom des enfants du Trésorier, flatte le Maître des Cérémonies sur son maniement du bâton et propose d’organiser le banquet pour se faire bien voir. Ce n’est plus une loge, c’est LinkedIn en tablier ! Son motto : « Pourquoi travailler sur ma pierre brute quand je peux travailler mon réseau ? »
  4. L’achat de prestige par accessoires
    Et puis, il y a ceux qui pensent qu’un tablier brodé à leurs initiales ou un bijou maçonnique plus brillant que le Delta Lumineux leur conférera une aura de Maître. Ils arrivent en loge avec un attirail digne d’un musée, espérant que l’éclat de leurs breloques éblouira les officiers. « Regardez mon épée, elle a appartenu à un Grand Maître… ou à un brocanteur, je ne sais plus. » Pathétique, mais franchement, on rigole bien en les voyant trébucher sous le poids de leur quincaillerie.

Pourquoi c’est drôle… mais surtout pathétique

Ne nous méprenons pas, mes Frères et Sœurs : cette course aux grades est une comédie, mais une comédie qui finit en drame. Car, dans leur quête frénétique de galons, ces apprenants zélés passent complètement à côté de l’essence de la franc-maçonnerie. Vouloir un grade, c’est comme vouloir un diplôme sans avoir suivi les cours : ça brille sur le CV, mais ça ne remplit pas l’âme.

La franc-maçonnerie, ce n’est pas un ascenseur social ni un jeu de Monopoly où l’on collectionne les hôtels sur la rue de la Paix. Chaque grade – Apprenti, Compagnon, Maître – est une étape d’un cheminement intérieur, un travail patient sur soi-même. En cherchant à brûler les étapes, ces carriéristes maçonniques polluent la loge. Ils transforment l’espace sacré en un théâtre de l’ego, où la Lumière est éclipsée par l’éclat de leurs ambitions. Et ça, c’est pathétique, parce que ça annule les bienfaits du travail en loge : l’humilité, l’écoute, la fraternité.

Imaginez un Apprenti qui, au lieu de méditer sur le Silence, passe son temps à calculer combien de planches il doit écrire pour devenir Compagnon. Il ne taille pas sa pierre brute, il la peint en doré pour faire illusion ! Et pendant ce temps, la loge, qui devrait être un lieu d’harmonie et de réflexion, devient un champ de bataille où l’on se dispute les miettes de prestige. Franchement, on dirait une sitcom où tout le monde veut être le chef sans savoir pourquoi.

Un petit conseil de Jissey, avec une touche de cynisme

Mes chers Frères et Sœurs, si vous reconnaissez un peu de vous dans ces portraits (et soyons honnêtes, on a tous eu un moment d’orgueil mal placé), il est temps de poser le maillet et de respirer un grand coup. La franc-maçonnerie, ce n’est pas une course à l’échalote, c’est une promenade dans la forêt de la sagesse. Chaque grade est une étape, pas un trophée. Et si vous voulez vraiment impressionner vos Frères et Sœurs, travaillez sur votre pierre brute avec sincérité, pas avec un agenda.

Quant à ceux qui persistent à chasser les galons, je leur dédie cette petite maxime : « Cherche la Lumière, pas les projecteurs. » Parce que, soyons sérieux, un tablier de Maître porté par un ego de stagiaire, ça fait juste rire… jaune.

En guise de conclusion

La prochaine fois que vous croiserez un Frère ou une Sœur en train de lustrer son tablier dans l’espoir d’un grade express, souriez, offrez-lui un café (déca, hein, pas besoin d’exciter davantage son ambition), et rappelez-lui gentiment que la franc-maçonnerie est un chemin, pas une autoroute. Et si ça ne suffit pas, laissez-les courir : ils finiront bien par trébucher sur leur propre ego, et là, peut-être, ils commenceront à comprendre ce que travailler sur soi veut vraiment dire.

Sur ce, mes Frères et Sœurs, je vous laisse méditer sur cette chronique, avec un clin d’œil et un zeste de cynisme. Que la Lumière vous guide… et que personne ne vous vende un tablier à crédit ! Bel été à vous

Jissey, votre chroniqueur préféré, qui taille les pierres et les egos avec le même entrain.

 

SOURCE : https://450.fm/2025/06/23/les-francs-macons-en-chasse-de-galons-une-comedie-pas-drole/

450FM

HUMOUR – QUELQUES HISTOIRES MAÇONNIQUES 25 février, 2025

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HUMOUR – QUELQUES HISTOIRES MAÇONNIQUES

 masonwelcomeright

C’est le Convent à la Rochelle. Tous les Grands Officiers sont là, suivis du Grand Maître. Puis soudain, un escadron de mouettes survole le cortège en déversant le produit de sa digestion. Le Grand Maître s’inquiète pour sa cérémonie et demande comment s’en débarrasser. Le Grand 1er Surveillant, qui est chasseur, propose que ses Frères de Loge viennent armés pour leur régler leur compte. L’idée est aussitôt rejetée, car trop violente pour des maçons. Le Grand Second Surveillant qui est un ancien braconnier, propose qu’on les empoisonne discrètement. L’idée est aussitôt rejetée, car trop violente pour des maçons. Alors le Grand Orateur qui est un vieux maçon, propose une idée surprenante : « Je suggère qu’on invite toutes ces mouettes à une Initiation collective. Dans la foulée, on les passe Compagnons et Maîtres. Ensuite, on les élève dans les Hauts grades… et ainsi, on sera certains de ne plus les revoir ! »

Un jeune taureau est enfermé dans un champ où se reposent trois génisses et un vieux taureau. Le vieux taureau, chose inhabituelle, porte un kilt et fume la pipe. Le jeune taureau, tout fougueux, pense « chouette, chouette, chouette, ces trois jolies donzelles égarées, elles sont pour moi, hé, hé… ». La première génisse passe devant le jeune taureau, puis file vers le vieux taureau qui immédiatement lui fait honneur. Le jeune taureau reste consterné. Qu’importe, pense-t-il, il en reste deux autres. La seconde génisse passe devant le jeune taureau, le toise, puis file voir le vieux taureau qui, immédiatement lui fait honneur…Le jeune taureau est stupéfait. Il pense qu’il va avoir les faveurs de la troisième génisse. Il se dirige alors vers elle. Celle-ci, comprenant les intentions du jeune taureau, court se réfugier auprès du vieux taureau (qui ne quitte jamais son kilt de surcroît…) qui, immédiatement, lui fait honneur.

– « Ça c’en est trop !» déclare le jeune taureau. « Je veux savoir pourquoi. » Il se dirige alors, furieux vers le vieux taureau accoudé à la barrière de l’enclos, vêtu de son kilt et fumant toujours la pipe.- « Pourquoi ? » demande-t-il, presque au bord du désespoir. Et le vieux taureau, flegmatique, répond :- « Ô jeune taureau, ne sais-tu point qu’ici, seul le Rut Écossais Ancien est Accepté ? »

Trois estivants qui font connaissance dans un hôtel des Caraïbes se reconnaissent comme franc-maçons. Ils fêtent leur rencontre fraternelle au bar à grands verres de punch. L’un d’eux, allemand, se dit être le Grand-Maître de son Obédience régulière reconnue par la Grande Loge Unie d’Angleterre. Le second, belge, prétend être Très Puissant Souverain Grand Commandeur du Suprême Conseil du Rite Écossais Ancien Accepté du Grand Orient de Belgique. Le troisième, Aixois, se glorifie d’être le Très éclairé et Sublime Grand Dignitaire du Cinquième Ordre du Rite Français pour toute la Maçonnerie Libérale européenne…Le lendemain matin, nos Frères ayant retrouvé leur lucidité, manifestent leurs remords d’avoir cédé à l’ivresse et s’être laissé griser par un prestige qu’ils n’ont pas. L’Allemand s’excuse de n’être que Vénérable de son Atelier munichois, le Belge admet être tout juste au quatrième grade du R:.E:.A:.A:. de sa Loge de Perfection de Bruxelles, le Français, troublé par le repentir de ses deux Frères, se décide à son tour à avouer son mensonge :- « Eh bien, moi aussi je vous ai menti mes Frères. Je ne suis pas d’Aix, mais de Marseille ! »

Une Sœur de la G:.L:.F:.F:. se dispute avec son époux. Il lui reproche de tout faire toujours rapidement lorsque sa Vénérable Maîtresse lui demande quelque chose, alors qu’à la maison…Le mari ajoute imprudemment :- « Ah, j’aimerais bien être Vénérable Maître ! »- « Moi aussi, j’aimerais bien que tu le sois mon chéri ! »Le mari s’étonne :- « Et pourquoi donc ? »- « Eh bien, parce que dans notre Loge… on en change tous les ans ! »

Cinq FF-MM se rencontrent dans un bar, le premier dit:
-Moi je suis le meilleur F.M. de ma Loge, c’est mon V.M. qui me l’a dit.
Le second dit: -Moi je suis le meilleur F.M. de la région, c’est le G.M.Provincial qui me l’a dit.
Le troisième dit: -Moi je suis le meilleur F.M. du pays, c’est notre T.R.G.M. qui me l’a dit!
Le quatrième dit: -Moi je suis le meilleur F.M. au monde c’est le G.A.D.L.U. qui me l’a dit!
Le cinquième répond: – Quoi, moi je t’ai dit çà?!!

Troisans

Rire et initiation… le rire rituel 24 décembre, 2023

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Rire et initiation… le rire rituel

Hilarion

Créateur du Festival d’Humour maçonnique d’Aix en Provence

 

C’est d’un souffle, d’un rire, que sur les rives du Nil le dieu Bès, gnome hideux, créa le monde. Ce souffle, ce rire, en l’assimilant au pet et au rot, le Gardien des Livres du Nom de la Rose redoutait qu’il ne s’arrogeât le droit, réservé à l’esprit, de souffler là où il veut…
Le rire des Dieux pas plus que leur plaisir, ne semblent donc être du goût de leurs prêtres !

Le plaisir des Dieux… Dans un chœur paillard, lorsque la grivoiserie et l’indécence sont sublimées par la voix humaine, qui n’a jamais ressenti cet élan émancipateur que provoque alors le chant sacrilège ?

Sacrilège… c’est par le rire que nous entrons dans le domaine du sacré, ou du moins à la marge du sacré, là où l’Homme trouble l’ordre divin.

A la marge du sacré, Momus, fils de la nuit, dieu de la raillerie et des bons mots, que ses collègues précipitèrent sur la terre parce que sa sagesse importune, sa manière de tourner en ridicule les hommes et les dieux, troublait l’ordre divin. Depuis, dit-on, les dieux rient beaucoup plus librement grâce aux bouffonneries du fameux Priape, ce dieu en bois de figuier dont je vous laisse imaginer les gauloiseries… mais grâce aussi à Tubalcaïn, le maître du feu et des forges, (Héphaïstos / mythologie grecque) celui-là même qui nous laisse passer ici, nous, les fils de la Lumière, mais dont vous ignoriez sans doute qu’il était aussi le bouffon attitré des festins divins. Sa boiterie, ses plaisanteries, ses bêtises (c’est Homère qui le dit) faisaient pouffer sous la table… c’est lui, Tubalcaïn, qui, surprenant son épouse Aphrodite au lit avec son amant Arès, entoura le lit de fils invisibles qui retinrent prisonniers les amants jusqu’à ce que les dieux de l’Olympe, conviés au spectacle, éclatent d’un rire « inextinguible »…

Les dieux rient tandis qu’en bas, Momus, l’exilé, pauvre bouffon, son masque d’une main et sa marotte de l’autre, quête l’hospitalité des mortels.

(Momus apparaît en Provence vers le XVème siècle dans les jeux de la Fête-Dieu, où il avait le droit, avant que la noblesse et le clergé s’en plaignent et le rejettent du cortège officiel au XIXème siècle, de dire aux uns et aux autres, en couplets rimés, leurs quatre vérités. C’est lui qui précédait également la procession qui conduisait le condamné à l’échafaud.)

Momus, c’est le fou qui se substitue au roi chaque fois que celui-ci se ressource par une mort rituelle dont il renaît en chassant le fou. De retrouver son trône et s’être joué de la mort, le roi, de joie, rit alors aux éclats. Symboliquement, le rire royal marque l’accession du Roi à l’éternité qu’il a obtenue par le jeu de la mort initiatique.

En quoi consiste d’ailleurs notre Art « Royal » sinon à nous initier à ce jeu royal, à nous faire pratiquer le jeu, à nous mettre en jeu… Dans le langage des oiseaux : nous faire pratiquer le JE, nous mettre en JE…

Pour qui comprend l’Art Royal, nos jeux ésotériques, les jeux du JE n’ont donc rien d’anodin. JE suis roi pour rire, JE suis gendarme ou voleur pour rire, JE suis Grand Élu Kadosh de la voûte sublime pour rire, JE meurs pour « de rire »… Ainsi la mort initiatique, mort illusoire « pour de rire », est le jeu par lequel l’initié se joue du temps et des contingences matérielles pour accéder à une expérience supérieure de la vie, celle de l’esprit, celle qui prévaut en loge, la seule qui devrait y prévaloir si les maçons sérieux que nous sommes n’y introduisaient parfois de pesantes raisons de paraître sérieux.

Le rire nous met à distance des choses, comme nous y mettent les rituels maçonniques. Un homme heureux rit ; un maçon heureux ne rirait-il pas ? Et quand bien même mourrait-il de rire ?… même pas mal !

Dans le jeu de la vie, le rire n’est-il pas notre meilleur atout ? Il est l’As ! Et quand on connait l’argot américain (ass), on comprend pourquoi il se la pète !

Pardonnez-moi ce calembour qui m’amène, par les voies naturelles, au capot – qui signifie « faire baiser le cul »- et au rituel de la Fanny par lequel le joueur qui n’a marqué aucun point est engagé à retrouver la force de vaincre en se ressourçant symboliquement dans la matrice, la mère divine… la lune.

Comme l’As, le Fou, le Joker (de Joke, blague en Anglais), est au-dessus de toutes les cartes du jeu. La blague au-dessus de tout ! Et dans la blague, qu’est-ce qui provoque le rire ?… La chute ! Or la chute, dans les traditions théologiques, est directement liée à la Révélation, à la Connaissance, à la prise de conscience. On sait comment l’Homme a déchu.  Et le rire jailli de sa chair qui a failli représente sa part du diable. Précipité du Paradis vers la terre l’Homme s’est retrouvé enfermé dans un corps physique et mortel… et quand on sait que les dieux nous ont fait à leur image, n’y a-t-il pas, à nous bien regarder, de quoi rire des Dieux ?

À nous bien regarder, quelle image découvrons-nous de nous lors de l’épreuve du miroir ? Nous découvrons l’envers de celui que nous imaginions être… Comme le Roi Dagobert, nous nous découvrons la culotte à l’envers. A faire pleurer de rire, non ? Selon des rites millénaires, la culotte à l’envers du roi serait le signe de sa qualité initiatique. L’envers énigmatique des choses n’est en effet accessible qu’à l’initié. Or l’envers prête à rire ! C’est pourquoi je profite de cette planche pour proposer qu’à l’instant précis où le nouvel initié maçon se découvre dans le miroir, on le frappe d’un immense éclat de rire inextinguible !

Quoi ? L’initiation, une farce ? D’une certaine manière, oui ! Car j’y vois, comme dans toute farce théâtrale -et je prétends que nos rites participent de l’art théâtral- j’y vois la manifestation de la part diabolique de l’Homme en réplique aux mystères divins avec lesquels on serait tenté de confondre nos rites laïques.

Prendre les choses à l’envers, prendre le contre-pied du bras séculier des dieux, le contre-pied des hiérarchies, des discours convenus, des préjugés, des dogmes et des superstitions, permet de s’élever au-dessus du commun des profanes. Tel est d’ailleurs le rôle emblématique du Carnaval qui abolit un moment l’ordre du monde. Carnaval, de carne levare « enlever la viande », ou selon une autre étymologie : « caro levare »: adieu la chair !… Ça parle, non ? Ainsi, en nous faisant passer du profane à un monde supra-humain sans espace ni temps, la transgression carnavalesque et nos rites maçonniques ont quelque chose de similaire. Certes on ne pratique pas sur nos colonnes le baise-cul consacré à Fanny, mais pourtant la lune est bien là tout près du Vénérable, la mère lune, la mère divine, la vieille qui rit cachée sous le voile pudique de nos mystères.

Je pourrais vous parler encore longtemps de tous les rires qui ont éclaté au cours des temps mythiques, rires qui traduisent chaque fois un basculement, un écart, une gradation, une métamorphose, un passage, autant de transformations brutales qui caractérisent une initiation : le rire de Zeus se réjouissant du malheur qu’apporte Prométhée aux hommes en leur donnant le feu ; le rire homérique du cyclope ivre découvrant sa vérité par l’aveuglement ; le rire moqueur de Cham surprenant la nudité de son père Noé en état d’ivresse ; le rire de Sarah apprenant de Dieu qu’elle sera mère malgré son grand âge ; le rire de son fils Issac -celui qui rit- que Dieu demande à Abraham en sacrifice pour preuve de sa loyauté, et qui finalement  lui annonce : « c’était une blague ! » ; le rire de Satan face aux efforts de l’Église pour l’éradiquer ; le rire de Dionysos et des bacchanales ; le rire de Zoroastre au moment où il découvre la Lumière en sortant du ventre de sa mère ; le rire de Bouddha qui a compris la dérision du monde ; le rire des fous… et tous les fous-rires de nos luttes épiques, les frères heurtant les frères, tous les mots épelés, les folles fariboles, les maillets, les ciseaux, les  boules et les symboles, et ton rire, Ô Kléber !

Je m’égare… quoi que le rire soit le socle sur lequel l’auteur des Châtiments aurait édifié le triptyque qui constitue la poésie romantique : le drame, le vers et le grotesque. Et comme l’a vécu Rabelais à ses dépends, il n’y a pas de paix possible entre le romancier et les agélastes, ceux qui ne rient pas, qui n’ont jamais entendu le rire des dieux, qui ne se reconnaissent jamais dans le miroir.

Pour terminer, il me faut symboliquement évoquer le principe de rythmique ternaire des mécanismes du rire… Je donne un exemple : Un dignitaire monte à l’orient, il tient son attaché-case d’une main et simule la mise à l’ordre de l’autre main : ça surprend ; un second le suit qui tient son attaché-case d’une main et simule la mise à l’ordre de l’autre main : ça surprend un peu plus ; mais lorsqu’apparaît un troisième dignitaire qui tient son attaché-case d’une main et simule la mise à l’ordre de l’autre main, alors l’initié éclate de rire !

            Un dernier exemple de ce mécanisme ternaire ? Comment faire pour trouver une loge orthodoxe, pleine d’esprit, ouverte aux sœurs ?… Il faut être affilié dans 3 loges.

J’ai ri… J’ai dit.

Auteur: Julio

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Le Tronc de la Veuve 18 novembre, 2023

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Les Veuves réclament le Tronc 7 novembre, 2023

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Les Veuves réclament le Tronc

 

Hilarion

Créateur du Festival d’Humour maçonnique d’Aix en Provence

 

CABOTINAGE

Piécettes de théâtre : Galu Imperator, Les Veuves réclament le tronc,
Parodies de rituels : Franc-Glouton, Rituel des voyous, Rituel d'ouverture du bar, Ordre des Mopses, 
Tuilage selon Béru
Sketchs : Essaimage, Le funambule, Le secret, Bons et Mauvais Maçons, Cours préparatoire, l'Affilié, 
Orient Éternel, Salle d'attente, Post Mortem, Dispute, Interview, Remords, Silence de l'Apprenti, 
Drame dans les Parvis, Intérim, Interob, Tout est en tout

A QUELLE VEUVE LE TRONC ?

Les Veuves réclament le Tronc dans Humour 106-300x125

Piécette en alexandrin de Dominique Duprez et Henry L
Créé au Premier Festival d’Humour Maçonnique – Aix en Provence : 2011
Repris au 3ème Festival 2015

Personnages :
Salomon, Isis, Balkis (Reine de Saba), Madame Hiram mère.
Un récitant.

Le Récitant :
Vénérable Maître et vous tous mes Frères et Soeurs
D’obédiences diverses mais tous de bonnes mœurs
Vous ne manquez jamais lorsque le tronc circule
D’ajouter votre obole au modeste pécule
Qui ira à la Veuve apporter réconfort.
Savez vous qu’il s’agit d’un énorme trésor ?
Faisons si vous voulez la multiplication
130 247 Francs Maçons.
En France seulement, soulignons bien la chose.
En comptant à 10 Francs la pièce qu’ils déposent
Dans le tronc 20 fois l’an, cela nous fait en Francs
Vingt six Millions quarante neuf mille quatre cents.
Nous parlons là bien sûr de Francs lourds et nouveaux,
Ou si vous préférez 4 Millions d’Euros.
Ce fabuleux trésor constitue une manne
Qui vaut bien, en ces temps, qu’une veuve se damne.
Le bon roi Salomon, sage en son jugement,
En reçoit trois ce jour devant ce parlement.
Qui chacune prétend être la légitime
A qui doit revenir jusqu’au dernier centime
Le contenu des troncs, car elle est dans la m…
Et qu’il n’est pas question que cet argent se perde.

Salomon :
Devant nous Salomon, comparaissent ce jour
Madame Isis, veuve Osiris l’astre du jour.
Elle vient de Memphis faire sa plaidoirie.
Veuve de Tyr, de la tribu des Nephtali,
Madame Hiram mère prétend nous réclamer
La somme qu’à son fils nous n’aurions pas payée.
La troisième dame enfin est Reine de Saba
Et se dit veuve aussi sous le prétexte bas
Qu’elle partagea la couche du regretté Hiram.
Vous avez la parole ; je vous écoute, Mesdames.

Isis :
Vous que l’on nomme ici les Fils de la Lumière,
De votre mère Isis vous pouvez être fiers.
Fidèle au souvenir de mon défunt époux
Que son frère découpa en de tout petits bouts,
Je travaille sans relâche à ce puzzle complexe.
J’en ai tous les morceaux : il me manque le sexe.
Rechercher des morceaux et sur l’eau et sur terre
N’est pas un tri marrant mais bien une galère.
D’autant que pauvre veuve ayant à charge Horus,
J’ai perdu mon argent avec de l’emprunt russe !
Il me manque un morceau de ce pauvre Osiris
Pour qu’il repose entier sur la terre de Memphis.
Donnez moi les moyens de continuer ma quête :
Envoyez moi l’argent de toutes les loges qui quêtent.

Le Récitant :
Pour rendre à Osiris tout’ sa virilité
S’il faut payer, madame, une rente à l’année
De 4 Millions d’Euros, c’est un bien lourd tribut
Que ne justifient pas les plus beaux attributs.

Mme Hiram mère :
Chassez donc hors du Temple cette dame de Memphis.
Cet argent est à moi, car Hiram, c’est mon fils !
C’est moi qui l’ai conçu au cours d’un trip à Tyr.
Et mon si bel enfant, il a voulu partir,
Il a quitté sa mère, la laissant éplorée
Pour s’en aller construire des demeures sacrées.
Des Maîtres bâtisseurs j’ai conçu le premier,
Et tous les Francs Maçons me doivent un denier.
Nourrissant de mon lait cet enfant tant chéri,
Mon sein je l’ai donné à la Maçonnerie.

Le Récitant :
Cachez ce sein, madame, de l’innocent regard
Des Frères que réunissent l’Amitié et les Arts.
La mixité ici n’y est qu’occasionnelle
Et la soudaine vue d’une paire de mamelles,
Fut elle nourricière de leur bon Maître Hiram
Serait à l’origine d’un satané ramdam.

Balkis :
Mais faites donc la taire, cette folle hystérique.
Car c’est pour moi Balkis que Hiram à la trique
Mena ses ouvriers pour construire l’ouvrage
Qui devait à jamais traverser tous les âges.
Il l’a bâti pour moi, il l’a fait par amour
Et devant tous ici je le dis sans détour
Si vous vous réclamez porteur de sa mémoire,
A celle qu’il a aimé, offrez donc dès ce soir
Le fruit de vos efforts. Je saurai l’employer.
Toutes les grandes reines : Jeanne et Diane de Poitiers
Et dans la République les 2 veuves de Tonton
Ont pour leur bonnes œuvres une sort’ de pension.

Le Récitant :
Voilà bien un discours de grande courtisane !
D’abord elle se couche, ensuite elle pavane.
Il est temps maintenant, Salomon, de juger.
Notre tronc de la veuve, à laquelle l’octroyer ?

Salomon :
Tu es très belle Iris, et tu es jeune encor.
Nul besoin de parure, diamant, argent ou or.
Au concours de beauté de la ville de Memphis,
Tu seras Miss Raïm ; et tu auras des fils
Qui dans les temps futurs toujours t’honoreront.
Pour ton seul souvenir, ils se réuniront.
Ne t’arrêtes pas ainsi ; continue ton voyage.
De l’argent pas besoin : je t’exclue du partage.

Isis :
Voyager sans argent, il croit que c’est facile
Toujours faire la manche, et tendre la sébile.
Avec pour seul viatique mon très vieux passeport,
Je serai la madone de vos aéroports.

Salomon :
Et toi Balkis, saches que la noblesse
N’est pas uniquement une histoire de fesses.
Tu évoques le travail de tous les ouvriers
Crois tu que d’un salaire ils soient tous assurés ?
Tu seras reine, Balkis, la reine du reggae.
Le monde entier dansera sur l’air de Bob Marley.
Être de la jeunesse toujours l’inspiratrice,
Vaut mieux que de toucher une part des bénéfices.

Balkis :
Et dire que pour me prendre le peu de la vertu
Qu’il me restait encore’, à mes pieds je l’ai eu…
Déjà ne pas avoir ma part de la caillasse,
Mais penser que le tout est pour cette radasse.

Salomon :
Te voilà donc debout, ô mère courageuse.
Mater Dolorosa, vouée au rôle de pleureuses.
Ô combien de Pieta devant les ossuaires,
Femmes du Kosovo, folles de Buenos Aires
Comme toi simplement veulent reconnaissance.
L’argent ne remplaça pas une éternelle absence.
Sache que ton fils est mort sans livrer son secret.
Garde le souvenir, sans demander de prêt.

Mme Hiram mère :
Tu me parles de haut, car tu portes une paire
De gants qui te sépare d’un monde trop vulgaire.
Je n’aurai rien, mais moi, je peux te l’affirmer
Ton Temple, ta bâtisse, va bientôt s’écrouler.

Le Récitant :
Salomon a coutume de trancher dans le vif.
Les voilà toutes trois payées au même tarif,
Et pour dire le vrai toutes trois éconduites.
Que va-t-il faire du Tronc : nous attendons la suite.

Salomon :
Décidons maintenant que faire de ce pactole
Sans cesse alimenté, c’est vrai, par vos oboles.
Surtout que tout se sache, se fasse dans la clarté.
Ici pas d’argent sale au mont de piété.
Créons donc un principe, une veuve symbolique,
Ensuite qu’ils se débrouillent : la raison ils pratiquent.

Le Récitant :
Et l’argent continue, chaque tenue de tomber.
Quel casse tête chinois que d’être trésorier.
Cinq mille ans que ça dure, que se posent les questions
A quoi est employé, à quoi sert ce pognon ?
Cependant vous mettrez votre main à la poche
La solidarité se donne sans reproches.
L’œil de la veuve est là, au fond du Tronc tapi.
Il surveille, il attend, et nous, nous avons dit.

hilarion

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HUMOUR MAÇONNIQUE : SYMBOLISME SUR UN STYLO MONT-BLANC 30 juillet, 2023

Posté par hiram3330 dans : Humour , ajouter un commentaire

 

HUMOUR MAÇONNIQUE : SYMBOLISME SUR UN STYLO MONT-BLANC

 

 

 

A LIRE ET A RELIRE

Voici une planche symbolique tout en humour sur un Stylo Mont-Blanc déniché sur le web (ICI)…comme quoi il y a des « férus » du symbolisme qui voient des symboles partout

 petit-stylo-mont-blanc1

Ceci est mon stylo de marque Mont-Blanc en argent, à bille, bleue. Il m’a été offert pour mes trente ans, avant que je sois initié. Et bien je vais vous démontrer que la personne qui me l’a offert avait deviné dans les astres que je deviendrai franc-maçon et que ce stylo  était voué à m’accompagner en loge, et que je serai secrétaire.

1. Cette étoile blanche sur son sommet, qu’on pourrait prendre bêtement pour le logo de Mont-Blanc, un flocon de neige, est en réalise un hexagramme, soit le croisement de deux triangles isocèles, je n’ai pas besoin de préciser le rapport maçonnique. Sa couleur blanche est évidemment symbole de pureté.

2. Ici, trois chiffres : 925. Certains esprits étroits, dénués de toute spiritualité, pourraient penser qu’il s’agit du titrage en argent de 925/1000. En réalité, il s’agit d’un code numérologie kabbalistique. Le premier chiffre, 9 est un rappel angoissant : en le multipliant par 146 (date fatidique de la destruction de Carthage), j’obtiens 1314, date du bûcher de Jacques de Molay, date cruciale entre toutes pour ceux qui se sentent héritiers des traditions templières. La somme interne de ce nombre donne 7, (sur lequel je ne m’étendrais pas puisque nous sommes au premier degré, mais la septième lettre de l’alphabet est tout de même le G.. sans commentaires). Par ailleurs, 925 mètres est rien moins que le périmètre de la base de la grande pyramide de Khéops, et si on divise 925 par le double de la hauteur de cette pyramide, qui est de 147,3 mètres, on trouve PI bien sur, 3,14 !

3. Je vous rappelle que ce stylo m’a été offert pour mes trente ans, dont la symbolique ternaire n’échappera qu’aux incrédules professionnels et que le mot Mont-Blanc contient 9 lettres, soit trois fois trois.

4. Sa hauteur est de 13,5 centimètres, dont la somme interne fait curieusement 9 et enfin, il écrit d’une encre bleue, et nous sommes dans une loge bleue.

5. Le métal dont il est fait, l’argent, me rappelle que les métaux, s’ils ne peuvent être physiquement laissés à la porte du temple, ne peuvent entrer qu’en prenant une fonction humble, ici celle d’outil à tracer.

6. Et, pour finir en beauté, voici que je décrypte une inscription kabbalistique sur sa bague dorée : « Meisterstuck ». Serait-ce le nom du modèle, ou plutôt, c’est évident, la révélation finale de la nature Maçonnique de l’objet : « La pièce du Maître. »

Voila, cet objet est donc apparemment un véritable agrégat de signes hautement symboliques, et certains sont certainement cachés à mon analyse. Qui l’eut cru ?

Et enfin pour clore mon propos voici 2 phrases symboliques

Autre phrase :

Joli, n’est ce pas ? Et tellement vrai !

Sauf que l’une de ces deux phrases est tirée de «mystères et actions du Rituel » d’AP, l’autre moi, et je vous promets que la mienne ne veut strictement rien dire. Rien que des mots empilés.

Je ne vous ferai pas l’insulte de vous faire deviner laquelle. Cela ne donne t’il pas à réfléchir ?

A. Zinus et C.O. Zinus

masonwelcomeright

SOURCE : https://www.gadlu.info/humour-maconnique-symbolisme-sur-un-stylo-mont-blanc/

 » il pleut, il pleut bergère  » et « Un, deux, trois, … » 15 juin, 2023

Posté par hiram3330 dans : Humour,Silhouette , ajouter un commentaire

Le traditionnel  » il pleut, il pleut bergère  » commence à être connu un peu partout… Pourquoi ne pas le remplacer par un air célèbre fredonné bouche close ?

 th

Et lorsque, à couvert, on mettrait les paroles ça donnerait ceci :

Il pleut, il pleut, mes Frères,

Baissons un peu le ton,

Gardons notre mystère,

Protégeons nos maillons !

Travaillons en silence

Pour que la vérité

l’Amour et la Vaillan-ance

Soient toujours célèbres.

***

Nous ne savons pas lire :

Seulement épeler…

C’est un péché de dire

Ce que l’on doit cacher.

Le temple nous protège.

N’allons pas le trahir,

Attention aux manè-èges

Qui nous feraient mourir…

 ***

Lorsque su la colonne

Où, la bouche fermée,

Nous attendions que sonne

Le deuxième degré,

Nous avons pu apprendre

La valeur du secret.

Ne laissons pas surpren-edre

Gestes et mots sacrés !

***

Et nous faisons la chaîne

Sans jamais la briser

Pour qu’elle nous apprenne

La solidarité

Nous travaillons sans trêve

De midi à minuit

Et nous laissons le rê-êve

Chanter dans nos esprits !

***

FINAL

Il pleut, il pleut, mes Frères

Baissons un peu le ton

Gardons notre mystère,

Protégeons nos maillons !

 **

Allumons nos lumières,

Attachons nos tabliers

Et taillons notre pie-rre

Dans la FRATERNITÉ !

masonwelcomeright

SOURCE  : http://www.mvmm.org/c/docs/div21/pleut.html

*****

UN, DEUX, TROIS …Chanson Maçonnique ?

 4 juin 2022 |

Il m’est arrivé d’entendre à plusieurs reprises dans ma loge, comme dans d’autres, la chanson intitulée à tort « Vas Petit frère » de Paul Louka, alors que celle-ci s’intitule « Un, deux, trois, …« …Il s’agirait d’une chanson aux paroles maçonniques.

Vital-Paul Delporte alias Paul Louka est un célèbre auteur, compositeur, interprète, comédien, écrivain, peintre, et saltimbanque belge, né à Marcinelle en 1936.

 

Est ce réellement une chanson maçonnique ? Paul Louka est il franc-maçon ? Ce que je sais c’est qu’il s’agit d’une chanson fortement symbolique…

En voici le texte …

 

Paul Louka Un, deux, trois…

Va petit frère !
La terre est grande
C’est un joli jardin
Mais donne-moi la main !
Va petit frère !
La terre est grande
C’est un joli jardin
Quand il est midi plein.

Tu fais un pas, c’est la liberté
Tu fais deux pas, c’est l’égalité
Tu fais trois pas et le monde a changé
C’est un joli jardin
Mais donne-moi la main !
Tu fais un pas, c’est la liberté
Tu fais deux pas, c’est l’égalité
Tu fais trois pas et le monde a changé
C’est un joli jardin

Quand il est midi plein

La la la
Qu’est-ce que c’est ?
C’est la folie d’aimer
Qui se met à chanter !

Va petit frère !
Ton cœur résonne
C’est un joli tambour
Le général est sourd !
Va petit frère !
Ton cœur résonne
C’est un joli tambour
Quand nous parlons d’amour

Va petit frère !
Bonjour « Cerises »
Jean-Baptiste Clément
N’a pas perdu son « Temps »
Va petit frère !
Bonjour « Cerises »
Jean-Baptiste Clément
Chante encore au printemps.

Un, deux, trois…, Paul Louka

 

SOURCE  : https://www.gadlu.info/un-deux-trois-chanson-maconnique/

 

masonwelcomeright

 

 

Le Sar Rabindranath Duval (Version rare) 26 février, 2023

Posté par hiram3330 dans : Humour , 1 commentaire

 

 

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