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HUMOUR – QUELQUES HISTOIRES MAÇONNIQUES 25 février, 2025

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HUMOUR – QUELQUES HISTOIRES MAÇONNIQUES

 masonwelcomeright

C’est le Convent à la Rochelle. Tous les Grands Officiers sont là, suivis du Grand Maître. Puis soudain, un escadron de mouettes survole le cortège en déversant le produit de sa digestion. Le Grand Maître s’inquiète pour sa cérémonie et demande comment s’en débarrasser. Le Grand 1er Surveillant, qui est chasseur, propose que ses Frères de Loge viennent armés pour leur régler leur compte. L’idée est aussitôt rejetée, car trop violente pour des maçons. Le Grand Second Surveillant qui est un ancien braconnier, propose qu’on les empoisonne discrètement. L’idée est aussitôt rejetée, car trop violente pour des maçons. Alors le Grand Orateur qui est un vieux maçon, propose une idée surprenante : « Je suggère qu’on invite toutes ces mouettes à une Initiation collective. Dans la foulée, on les passe Compagnons et Maîtres. Ensuite, on les élève dans les Hauts grades… et ainsi, on sera certains de ne plus les revoir ! »

Un jeune taureau est enfermé dans un champ où se reposent trois génisses et un vieux taureau. Le vieux taureau, chose inhabituelle, porte un kilt et fume la pipe. Le jeune taureau, tout fougueux, pense « chouette, chouette, chouette, ces trois jolies donzelles égarées, elles sont pour moi, hé, hé… ». La première génisse passe devant le jeune taureau, puis file vers le vieux taureau qui immédiatement lui fait honneur. Le jeune taureau reste consterné. Qu’importe, pense-t-il, il en reste deux autres. La seconde génisse passe devant le jeune taureau, le toise, puis file voir le vieux taureau qui, immédiatement lui fait honneur…Le jeune taureau est stupéfait. Il pense qu’il va avoir les faveurs de la troisième génisse. Il se dirige alors vers elle. Celle-ci, comprenant les intentions du jeune taureau, court se réfugier auprès du vieux taureau (qui ne quitte jamais son kilt de surcroît…) qui, immédiatement, lui fait honneur.

– « Ça c’en est trop !» déclare le jeune taureau. « Je veux savoir pourquoi. » Il se dirige alors, furieux vers le vieux taureau accoudé à la barrière de l’enclos, vêtu de son kilt et fumant toujours la pipe.- « Pourquoi ? » demande-t-il, presque au bord du désespoir. Et le vieux taureau, flegmatique, répond :- « Ô jeune taureau, ne sais-tu point qu’ici, seul le Rut Écossais Ancien est Accepté ? »

Trois estivants qui font connaissance dans un hôtel des Caraïbes se reconnaissent comme franc-maçons. Ils fêtent leur rencontre fraternelle au bar à grands verres de punch. L’un d’eux, allemand, se dit être le Grand-Maître de son Obédience régulière reconnue par la Grande Loge Unie d’Angleterre. Le second, belge, prétend être Très Puissant Souverain Grand Commandeur du Suprême Conseil du Rite Écossais Ancien Accepté du Grand Orient de Belgique. Le troisième, Aixois, se glorifie d’être le Très éclairé et Sublime Grand Dignitaire du Cinquième Ordre du Rite Français pour toute la Maçonnerie Libérale européenne…Le lendemain matin, nos Frères ayant retrouvé leur lucidité, manifestent leurs remords d’avoir cédé à l’ivresse et s’être laissé griser par un prestige qu’ils n’ont pas. L’Allemand s’excuse de n’être que Vénérable de son Atelier munichois, le Belge admet être tout juste au quatrième grade du R:.E:.A:.A:. de sa Loge de Perfection de Bruxelles, le Français, troublé par le repentir de ses deux Frères, se décide à son tour à avouer son mensonge :- « Eh bien, moi aussi je vous ai menti mes Frères. Je ne suis pas d’Aix, mais de Marseille ! »

Une Sœur de la G:.L:.F:.F:. se dispute avec son époux. Il lui reproche de tout faire toujours rapidement lorsque sa Vénérable Maîtresse lui demande quelque chose, alors qu’à la maison…Le mari ajoute imprudemment :- « Ah, j’aimerais bien être Vénérable Maître ! »- « Moi aussi, j’aimerais bien que tu le sois mon chéri ! »Le mari s’étonne :- « Et pourquoi donc ? »- « Eh bien, parce que dans notre Loge… on en change tous les ans ! »

Cinq FF-MM se rencontrent dans un bar, le premier dit:
-Moi je suis le meilleur F.M. de ma Loge, c’est mon V.M. qui me l’a dit.
Le second dit: -Moi je suis le meilleur F.M. de la région, c’est le G.M.Provincial qui me l’a dit.
Le troisième dit: -Moi je suis le meilleur F.M. du pays, c’est notre T.R.G.M. qui me l’a dit!
Le quatrième dit: -Moi je suis le meilleur F.M. au monde c’est le G.A.D.L.U. qui me l’a dit!
Le cinquième répond: – Quoi, moi je t’ai dit çà?!!

Troisans

Rire et initiation… le rire rituel 24 décembre, 2023

Posté par hiram3330 dans : Humour , ajouter un commentaire

Rire et initiation… le rire rituel

Hilarion

Créateur du Festival d’Humour maçonnique d’Aix en Provence

 

C’est d’un souffle, d’un rire, que sur les rives du Nil le dieu Bès, gnome hideux, créa le monde. Ce souffle, ce rire, en l’assimilant au pet et au rot, le Gardien des Livres du Nom de la Rose redoutait qu’il ne s’arrogeât le droit, réservé à l’esprit, de souffler là où il veut…
Le rire des Dieux pas plus que leur plaisir, ne semblent donc être du goût de leurs prêtres !

Le plaisir des Dieux… Dans un chœur paillard, lorsque la grivoiserie et l’indécence sont sublimées par la voix humaine, qui n’a jamais ressenti cet élan émancipateur que provoque alors le chant sacrilège ?

Sacrilège… c’est par le rire que nous entrons dans le domaine du sacré, ou du moins à la marge du sacré, là où l’Homme trouble l’ordre divin.

A la marge du sacré, Momus, fils de la nuit, dieu de la raillerie et des bons mots, que ses collègues précipitèrent sur la terre parce que sa sagesse importune, sa manière de tourner en ridicule les hommes et les dieux, troublait l’ordre divin. Depuis, dit-on, les dieux rient beaucoup plus librement grâce aux bouffonneries du fameux Priape, ce dieu en bois de figuier dont je vous laisse imaginer les gauloiseries… mais grâce aussi à Tubalcaïn, le maître du feu et des forges, (Héphaïstos / mythologie grecque) celui-là même qui nous laisse passer ici, nous, les fils de la Lumière, mais dont vous ignoriez sans doute qu’il était aussi le bouffon attitré des festins divins. Sa boiterie, ses plaisanteries, ses bêtises (c’est Homère qui le dit) faisaient pouffer sous la table… c’est lui, Tubalcaïn, qui, surprenant son épouse Aphrodite au lit avec son amant Arès, entoura le lit de fils invisibles qui retinrent prisonniers les amants jusqu’à ce que les dieux de l’Olympe, conviés au spectacle, éclatent d’un rire « inextinguible »…

Les dieux rient tandis qu’en bas, Momus, l’exilé, pauvre bouffon, son masque d’une main et sa marotte de l’autre, quête l’hospitalité des mortels.

(Momus apparaît en Provence vers le XVème siècle dans les jeux de la Fête-Dieu, où il avait le droit, avant que la noblesse et le clergé s’en plaignent et le rejettent du cortège officiel au XIXème siècle, de dire aux uns et aux autres, en couplets rimés, leurs quatre vérités. C’est lui qui précédait également la procession qui conduisait le condamné à l’échafaud.)

Momus, c’est le fou qui se substitue au roi chaque fois que celui-ci se ressource par une mort rituelle dont il renaît en chassant le fou. De retrouver son trône et s’être joué de la mort, le roi, de joie, rit alors aux éclats. Symboliquement, le rire royal marque l’accession du Roi à l’éternité qu’il a obtenue par le jeu de la mort initiatique.

En quoi consiste d’ailleurs notre Art « Royal » sinon à nous initier à ce jeu royal, à nous faire pratiquer le jeu, à nous mettre en jeu… Dans le langage des oiseaux : nous faire pratiquer le JE, nous mettre en JE…

Pour qui comprend l’Art Royal, nos jeux ésotériques, les jeux du JE n’ont donc rien d’anodin. JE suis roi pour rire, JE suis gendarme ou voleur pour rire, JE suis Grand Élu Kadosh de la voûte sublime pour rire, JE meurs pour « de rire »… Ainsi la mort initiatique, mort illusoire « pour de rire », est le jeu par lequel l’initié se joue du temps et des contingences matérielles pour accéder à une expérience supérieure de la vie, celle de l’esprit, celle qui prévaut en loge, la seule qui devrait y prévaloir si les maçons sérieux que nous sommes n’y introduisaient parfois de pesantes raisons de paraître sérieux.

Le rire nous met à distance des choses, comme nous y mettent les rituels maçonniques. Un homme heureux rit ; un maçon heureux ne rirait-il pas ? Et quand bien même mourrait-il de rire ?… même pas mal !

Dans le jeu de la vie, le rire n’est-il pas notre meilleur atout ? Il est l’As ! Et quand on connait l’argot américain (ass), on comprend pourquoi il se la pète !

Pardonnez-moi ce calembour qui m’amène, par les voies naturelles, au capot – qui signifie « faire baiser le cul »- et au rituel de la Fanny par lequel le joueur qui n’a marqué aucun point est engagé à retrouver la force de vaincre en se ressourçant symboliquement dans la matrice, la mère divine… la lune.

Comme l’As, le Fou, le Joker (de Joke, blague en Anglais), est au-dessus de toutes les cartes du jeu. La blague au-dessus de tout ! Et dans la blague, qu’est-ce qui provoque le rire ?… La chute ! Or la chute, dans les traditions théologiques, est directement liée à la Révélation, à la Connaissance, à la prise de conscience. On sait comment l’Homme a déchu.  Et le rire jailli de sa chair qui a failli représente sa part du diable. Précipité du Paradis vers la terre l’Homme s’est retrouvé enfermé dans un corps physique et mortel… et quand on sait que les dieux nous ont fait à leur image, n’y a-t-il pas, à nous bien regarder, de quoi rire des Dieux ?

À nous bien regarder, quelle image découvrons-nous de nous lors de l’épreuve du miroir ? Nous découvrons l’envers de celui que nous imaginions être… Comme le Roi Dagobert, nous nous découvrons la culotte à l’envers. A faire pleurer de rire, non ? Selon des rites millénaires, la culotte à l’envers du roi serait le signe de sa qualité initiatique. L’envers énigmatique des choses n’est en effet accessible qu’à l’initié. Or l’envers prête à rire ! C’est pourquoi je profite de cette planche pour proposer qu’à l’instant précis où le nouvel initié maçon se découvre dans le miroir, on le frappe d’un immense éclat de rire inextinguible !

Quoi ? L’initiation, une farce ? D’une certaine manière, oui ! Car j’y vois, comme dans toute farce théâtrale -et je prétends que nos rites participent de l’art théâtral- j’y vois la manifestation de la part diabolique de l’Homme en réplique aux mystères divins avec lesquels on serait tenté de confondre nos rites laïques.

Prendre les choses à l’envers, prendre le contre-pied du bras séculier des dieux, le contre-pied des hiérarchies, des discours convenus, des préjugés, des dogmes et des superstitions, permet de s’élever au-dessus du commun des profanes. Tel est d’ailleurs le rôle emblématique du Carnaval qui abolit un moment l’ordre du monde. Carnaval, de carne levare « enlever la viande », ou selon une autre étymologie : « caro levare »: adieu la chair !… Ça parle, non ? Ainsi, en nous faisant passer du profane à un monde supra-humain sans espace ni temps, la transgression carnavalesque et nos rites maçonniques ont quelque chose de similaire. Certes on ne pratique pas sur nos colonnes le baise-cul consacré à Fanny, mais pourtant la lune est bien là tout près du Vénérable, la mère lune, la mère divine, la vieille qui rit cachée sous le voile pudique de nos mystères.

Je pourrais vous parler encore longtemps de tous les rires qui ont éclaté au cours des temps mythiques, rires qui traduisent chaque fois un basculement, un écart, une gradation, une métamorphose, un passage, autant de transformations brutales qui caractérisent une initiation : le rire de Zeus se réjouissant du malheur qu’apporte Prométhée aux hommes en leur donnant le feu ; le rire homérique du cyclope ivre découvrant sa vérité par l’aveuglement ; le rire moqueur de Cham surprenant la nudité de son père Noé en état d’ivresse ; le rire de Sarah apprenant de Dieu qu’elle sera mère malgré son grand âge ; le rire de son fils Issac -celui qui rit- que Dieu demande à Abraham en sacrifice pour preuve de sa loyauté, et qui finalement  lui annonce : « c’était une blague ! » ; le rire de Satan face aux efforts de l’Église pour l’éradiquer ; le rire de Dionysos et des bacchanales ; le rire de Zoroastre au moment où il découvre la Lumière en sortant du ventre de sa mère ; le rire de Bouddha qui a compris la dérision du monde ; le rire des fous… et tous les fous-rires de nos luttes épiques, les frères heurtant les frères, tous les mots épelés, les folles fariboles, les maillets, les ciseaux, les  boules et les symboles, et ton rire, Ô Kléber !

Je m’égare… quoi que le rire soit le socle sur lequel l’auteur des Châtiments aurait édifié le triptyque qui constitue la poésie romantique : le drame, le vers et le grotesque. Et comme l’a vécu Rabelais à ses dépends, il n’y a pas de paix possible entre le romancier et les agélastes, ceux qui ne rient pas, qui n’ont jamais entendu le rire des dieux, qui ne se reconnaissent jamais dans le miroir.

Pour terminer, il me faut symboliquement évoquer le principe de rythmique ternaire des mécanismes du rire… Je donne un exemple : Un dignitaire monte à l’orient, il tient son attaché-case d’une main et simule la mise à l’ordre de l’autre main : ça surprend ; un second le suit qui tient son attaché-case d’une main et simule la mise à l’ordre de l’autre main : ça surprend un peu plus ; mais lorsqu’apparaît un troisième dignitaire qui tient son attaché-case d’une main et simule la mise à l’ordre de l’autre main, alors l’initié éclate de rire !

            Un dernier exemple de ce mécanisme ternaire ? Comment faire pour trouver une loge orthodoxe, pleine d’esprit, ouverte aux sœurs ?… Il faut être affilié dans 3 loges.

J’ai ri… J’ai dit.

Auteur: Julio

hilarion

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Le Tronc de la Veuve 18 novembre, 2023

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Les Veuves réclament le Tronc 7 novembre, 2023

Posté par hiram3330 dans : Humour , ajouter un commentaire

Les Veuves réclament le Tronc

 

Hilarion

Créateur du Festival d’Humour maçonnique d’Aix en Provence

 

CABOTINAGE

Piécettes de théâtre : Galu Imperator, Les Veuves réclament le tronc,
Parodies de rituels : Franc-Glouton, Rituel des voyous, Rituel d'ouverture du bar, Ordre des Mopses, 
Tuilage selon Béru
Sketchs : Essaimage, Le funambule, Le secret, Bons et Mauvais Maçons, Cours préparatoire, l'Affilié, 
Orient Éternel, Salle d'attente, Post Mortem, Dispute, Interview, Remords, Silence de l'Apprenti, 
Drame dans les Parvis, Intérim, Interob, Tout est en tout

A QUELLE VEUVE LE TRONC ?

Les Veuves réclament le Tronc dans Humour 106-300x125

Piécette en alexandrin de Dominique Duprez et Henry L
Créé au Premier Festival d’Humour Maçonnique – Aix en Provence : 2011
Repris au 3ème Festival 2015

Personnages :
Salomon, Isis, Balkis (Reine de Saba), Madame Hiram mère.
Un récitant.

Le Récitant :
Vénérable Maître et vous tous mes Frères et Soeurs
D’obédiences diverses mais tous de bonnes mœurs
Vous ne manquez jamais lorsque le tronc circule
D’ajouter votre obole au modeste pécule
Qui ira à la Veuve apporter réconfort.
Savez vous qu’il s’agit d’un énorme trésor ?
Faisons si vous voulez la multiplication
130 247 Francs Maçons.
En France seulement, soulignons bien la chose.
En comptant à 10 Francs la pièce qu’ils déposent
Dans le tronc 20 fois l’an, cela nous fait en Francs
Vingt six Millions quarante neuf mille quatre cents.
Nous parlons là bien sûr de Francs lourds et nouveaux,
Ou si vous préférez 4 Millions d’Euros.
Ce fabuleux trésor constitue une manne
Qui vaut bien, en ces temps, qu’une veuve se damne.
Le bon roi Salomon, sage en son jugement,
En reçoit trois ce jour devant ce parlement.
Qui chacune prétend être la légitime
A qui doit revenir jusqu’au dernier centime
Le contenu des troncs, car elle est dans la m…
Et qu’il n’est pas question que cet argent se perde.

Salomon :
Devant nous Salomon, comparaissent ce jour
Madame Isis, veuve Osiris l’astre du jour.
Elle vient de Memphis faire sa plaidoirie.
Veuve de Tyr, de la tribu des Nephtali,
Madame Hiram mère prétend nous réclamer
La somme qu’à son fils nous n’aurions pas payée.
La troisième dame enfin est Reine de Saba
Et se dit veuve aussi sous le prétexte bas
Qu’elle partagea la couche du regretté Hiram.
Vous avez la parole ; je vous écoute, Mesdames.

Isis :
Vous que l’on nomme ici les Fils de la Lumière,
De votre mère Isis vous pouvez être fiers.
Fidèle au souvenir de mon défunt époux
Que son frère découpa en de tout petits bouts,
Je travaille sans relâche à ce puzzle complexe.
J’en ai tous les morceaux : il me manque le sexe.
Rechercher des morceaux et sur l’eau et sur terre
N’est pas un tri marrant mais bien une galère.
D’autant que pauvre veuve ayant à charge Horus,
J’ai perdu mon argent avec de l’emprunt russe !
Il me manque un morceau de ce pauvre Osiris
Pour qu’il repose entier sur la terre de Memphis.
Donnez moi les moyens de continuer ma quête :
Envoyez moi l’argent de toutes les loges qui quêtent.

Le Récitant :
Pour rendre à Osiris tout’ sa virilité
S’il faut payer, madame, une rente à l’année
De 4 Millions d’Euros, c’est un bien lourd tribut
Que ne justifient pas les plus beaux attributs.

Mme Hiram mère :
Chassez donc hors du Temple cette dame de Memphis.
Cet argent est à moi, car Hiram, c’est mon fils !
C’est moi qui l’ai conçu au cours d’un trip à Tyr.
Et mon si bel enfant, il a voulu partir,
Il a quitté sa mère, la laissant éplorée
Pour s’en aller construire des demeures sacrées.
Des Maîtres bâtisseurs j’ai conçu le premier,
Et tous les Francs Maçons me doivent un denier.
Nourrissant de mon lait cet enfant tant chéri,
Mon sein je l’ai donné à la Maçonnerie.

Le Récitant :
Cachez ce sein, madame, de l’innocent regard
Des Frères que réunissent l’Amitié et les Arts.
La mixité ici n’y est qu’occasionnelle
Et la soudaine vue d’une paire de mamelles,
Fut elle nourricière de leur bon Maître Hiram
Serait à l’origine d’un satané ramdam.

Balkis :
Mais faites donc la taire, cette folle hystérique.
Car c’est pour moi Balkis que Hiram à la trique
Mena ses ouvriers pour construire l’ouvrage
Qui devait à jamais traverser tous les âges.
Il l’a bâti pour moi, il l’a fait par amour
Et devant tous ici je le dis sans détour
Si vous vous réclamez porteur de sa mémoire,
A celle qu’il a aimé, offrez donc dès ce soir
Le fruit de vos efforts. Je saurai l’employer.
Toutes les grandes reines : Jeanne et Diane de Poitiers
Et dans la République les 2 veuves de Tonton
Ont pour leur bonnes œuvres une sort’ de pension.

Le Récitant :
Voilà bien un discours de grande courtisane !
D’abord elle se couche, ensuite elle pavane.
Il est temps maintenant, Salomon, de juger.
Notre tronc de la veuve, à laquelle l’octroyer ?

Salomon :
Tu es très belle Iris, et tu es jeune encor.
Nul besoin de parure, diamant, argent ou or.
Au concours de beauté de la ville de Memphis,
Tu seras Miss Raïm ; et tu auras des fils
Qui dans les temps futurs toujours t’honoreront.
Pour ton seul souvenir, ils se réuniront.
Ne t’arrêtes pas ainsi ; continue ton voyage.
De l’argent pas besoin : je t’exclue du partage.

Isis :
Voyager sans argent, il croit que c’est facile
Toujours faire la manche, et tendre la sébile.
Avec pour seul viatique mon très vieux passeport,
Je serai la madone de vos aéroports.

Salomon :
Et toi Balkis, saches que la noblesse
N’est pas uniquement une histoire de fesses.
Tu évoques le travail de tous les ouvriers
Crois tu que d’un salaire ils soient tous assurés ?
Tu seras reine, Balkis, la reine du reggae.
Le monde entier dansera sur l’air de Bob Marley.
Être de la jeunesse toujours l’inspiratrice,
Vaut mieux que de toucher une part des bénéfices.

Balkis :
Et dire que pour me prendre le peu de la vertu
Qu’il me restait encore’, à mes pieds je l’ai eu…
Déjà ne pas avoir ma part de la caillasse,
Mais penser que le tout est pour cette radasse.

Salomon :
Te voilà donc debout, ô mère courageuse.
Mater Dolorosa, vouée au rôle de pleureuses.
Ô combien de Pieta devant les ossuaires,
Femmes du Kosovo, folles de Buenos Aires
Comme toi simplement veulent reconnaissance.
L’argent ne remplaça pas une éternelle absence.
Sache que ton fils est mort sans livrer son secret.
Garde le souvenir, sans demander de prêt.

Mme Hiram mère :
Tu me parles de haut, car tu portes une paire
De gants qui te sépare d’un monde trop vulgaire.
Je n’aurai rien, mais moi, je peux te l’affirmer
Ton Temple, ta bâtisse, va bientôt s’écrouler.

Le Récitant :
Salomon a coutume de trancher dans le vif.
Les voilà toutes trois payées au même tarif,
Et pour dire le vrai toutes trois éconduites.
Que va-t-il faire du Tronc : nous attendons la suite.

Salomon :
Décidons maintenant que faire de ce pactole
Sans cesse alimenté, c’est vrai, par vos oboles.
Surtout que tout se sache, se fasse dans la clarté.
Ici pas d’argent sale au mont de piété.
Créons donc un principe, une veuve symbolique,
Ensuite qu’ils se débrouillent : la raison ils pratiquent.

Le Récitant :
Et l’argent continue, chaque tenue de tomber.
Quel casse tête chinois que d’être trésorier.
Cinq mille ans que ça dure, que se posent les questions
A quoi est employé, à quoi sert ce pognon ?
Cependant vous mettrez votre main à la poche
La solidarité se donne sans reproches.
L’œil de la veuve est là, au fond du Tronc tapi.
Il surveille, il attend, et nous, nous avons dit.

hilarion

hilarion                       hilarion

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HUMOUR MAÇONNIQUE : SYMBOLISME SUR UN STYLO MONT-BLANC 30 juillet, 2023

Posté par hiram3330 dans : Humour , ajouter un commentaire

 

HUMOUR MAÇONNIQUE : SYMBOLISME SUR UN STYLO MONT-BLANC

 

 

 

A LIRE ET A RELIRE

Voici une planche symbolique tout en humour sur un Stylo Mont-Blanc déniché sur le web (ICI)…comme quoi il y a des « férus » du symbolisme qui voient des symboles partout

 petit-stylo-mont-blanc1

Ceci est mon stylo de marque Mont-Blanc en argent, à bille, bleue. Il m’a été offert pour mes trente ans, avant que je sois initié. Et bien je vais vous démontrer que la personne qui me l’a offert avait deviné dans les astres que je deviendrai franc-maçon et que ce stylo  était voué à m’accompagner en loge, et que je serai secrétaire.

1. Cette étoile blanche sur son sommet, qu’on pourrait prendre bêtement pour le logo de Mont-Blanc, un flocon de neige, est en réalise un hexagramme, soit le croisement de deux triangles isocèles, je n’ai pas besoin de préciser le rapport maçonnique. Sa couleur blanche est évidemment symbole de pureté.

2. Ici, trois chiffres : 925. Certains esprits étroits, dénués de toute spiritualité, pourraient penser qu’il s’agit du titrage en argent de 925/1000. En réalité, il s’agit d’un code numérologie kabbalistique. Le premier chiffre, 9 est un rappel angoissant : en le multipliant par 146 (date fatidique de la destruction de Carthage), j’obtiens 1314, date du bûcher de Jacques de Molay, date cruciale entre toutes pour ceux qui se sentent héritiers des traditions templières. La somme interne de ce nombre donne 7, (sur lequel je ne m’étendrais pas puisque nous sommes au premier degré, mais la septième lettre de l’alphabet est tout de même le G.. sans commentaires). Par ailleurs, 925 mètres est rien moins que le périmètre de la base de la grande pyramide de Khéops, et si on divise 925 par le double de la hauteur de cette pyramide, qui est de 147,3 mètres, on trouve PI bien sur, 3,14 !

3. Je vous rappelle que ce stylo m’a été offert pour mes trente ans, dont la symbolique ternaire n’échappera qu’aux incrédules professionnels et que le mot Mont-Blanc contient 9 lettres, soit trois fois trois.

4. Sa hauteur est de 13,5 centimètres, dont la somme interne fait curieusement 9 et enfin, il écrit d’une encre bleue, et nous sommes dans une loge bleue.

5. Le métal dont il est fait, l’argent, me rappelle que les métaux, s’ils ne peuvent être physiquement laissés à la porte du temple, ne peuvent entrer qu’en prenant une fonction humble, ici celle d’outil à tracer.

6. Et, pour finir en beauté, voici que je décrypte une inscription kabbalistique sur sa bague dorée : « Meisterstuck ». Serait-ce le nom du modèle, ou plutôt, c’est évident, la révélation finale de la nature Maçonnique de l’objet : « La pièce du Maître. »

Voila, cet objet est donc apparemment un véritable agrégat de signes hautement symboliques, et certains sont certainement cachés à mon analyse. Qui l’eut cru ?

Et enfin pour clore mon propos voici 2 phrases symboliques

Autre phrase :

Joli, n’est ce pas ? Et tellement vrai !

Sauf que l’une de ces deux phrases est tirée de «mystères et actions du Rituel » d’AP, l’autre moi, et je vous promets que la mienne ne veut strictement rien dire. Rien que des mots empilés.

Je ne vous ferai pas l’insulte de vous faire deviner laquelle. Cela ne donne t’il pas à réfléchir ?

A. Zinus et C.O. Zinus

masonwelcomeright

SOURCE : https://www.gadlu.info/humour-maconnique-symbolisme-sur-un-stylo-mont-blanc/

 » il pleut, il pleut bergère  » et « Un, deux, trois, … » 15 juin, 2023

Posté par hiram3330 dans : Humour,Silhouette , ajouter un commentaire

Le traditionnel  » il pleut, il pleut bergère  » commence à être connu un peu partout… Pourquoi ne pas le remplacer par un air célèbre fredonné bouche close ?

 th

Et lorsque, à couvert, on mettrait les paroles ça donnerait ceci :

Il pleut, il pleut, mes Frères,

Baissons un peu le ton,

Gardons notre mystère,

Protégeons nos maillons !

Travaillons en silence

Pour que la vérité

l’Amour et la Vaillan-ance

Soient toujours célèbres.

***

Nous ne savons pas lire :

Seulement épeler…

C’est un péché de dire

Ce que l’on doit cacher.

Le temple nous protège.

N’allons pas le trahir,

Attention aux manè-èges

Qui nous feraient mourir…

 ***

Lorsque su la colonne

Où, la bouche fermée,

Nous attendions que sonne

Le deuxième degré,

Nous avons pu apprendre

La valeur du secret.

Ne laissons pas surpren-edre

Gestes et mots sacrés !

***

Et nous faisons la chaîne

Sans jamais la briser

Pour qu’elle nous apprenne

La solidarité

Nous travaillons sans trêve

De midi à minuit

Et nous laissons le rê-êve

Chanter dans nos esprits !

***

FINAL

Il pleut, il pleut, mes Frères

Baissons un peu le ton

Gardons notre mystère,

Protégeons nos maillons !

 **

Allumons nos lumières,

Attachons nos tabliers

Et taillons notre pie-rre

Dans la FRATERNITÉ !

masonwelcomeright

SOURCE  : http://www.mvmm.org/c/docs/div21/pleut.html

*****

UN, DEUX, TROIS …Chanson Maçonnique ?

 4 juin 2022 |

Il m’est arrivé d’entendre à plusieurs reprises dans ma loge, comme dans d’autres, la chanson intitulée à tort « Vas Petit frère » de Paul Louka, alors que celle-ci s’intitule « Un, deux, trois, …« …Il s’agirait d’une chanson aux paroles maçonniques.

Vital-Paul Delporte alias Paul Louka est un célèbre auteur, compositeur, interprète, comédien, écrivain, peintre, et saltimbanque belge, né à Marcinelle en 1936.

 

Est ce réellement une chanson maçonnique ? Paul Louka est il franc-maçon ? Ce que je sais c’est qu’il s’agit d’une chanson fortement symbolique…

En voici le texte …

 

Paul Louka Un, deux, trois…

Va petit frère !
La terre est grande
C’est un joli jardin
Mais donne-moi la main !
Va petit frère !
La terre est grande
C’est un joli jardin
Quand il est midi plein.

Tu fais un pas, c’est la liberté
Tu fais deux pas, c’est l’égalité
Tu fais trois pas et le monde a changé
C’est un joli jardin
Mais donne-moi la main !
Tu fais un pas, c’est la liberté
Tu fais deux pas, c’est l’égalité
Tu fais trois pas et le monde a changé
C’est un joli jardin

Quand il est midi plein

La la la
Qu’est-ce que c’est ?
C’est la folie d’aimer
Qui se met à chanter !

Va petit frère !
Ton cœur résonne
C’est un joli tambour
Le général est sourd !
Va petit frère !
Ton cœur résonne
C’est un joli tambour
Quand nous parlons d’amour

Va petit frère !
Bonjour « Cerises »
Jean-Baptiste Clément
N’a pas perdu son « Temps »
Va petit frère !
Bonjour « Cerises »
Jean-Baptiste Clément
Chante encore au printemps.

Un, deux, trois…, Paul Louka

 

SOURCE  : https://www.gadlu.info/un-deux-trois-chanson-maconnique/

 

masonwelcomeright

 

 

Le Sar Rabindranath Duval (Version rare) 26 février, 2023

Posté par hiram3330 dans : Humour , 1 commentaire

 

 

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La Carrée des Jaspineurs au Bourguignon de La Truanderie 7 février, 2023

Posté par hiram3330 dans : Humour , ajouter un commentaire

La Carrée des Jaspineurs au Bourguignon de La Truanderie

Rituel d’ouverture du turbin transmis par une chaîne d’affranchis et distribué dans les carrées par un bavard dégoisant dans les caveaux de la Butte :

Le Taulier balance un coup de matraque sur le burlingue :
- Frangin Premier Maton, quel est le premier bizness d’un Maton en carrée ?

Le Premier Maton :
- C’est de bigler si la carrée n’a pas de courant d’air, lago et ladé, et si la lourde est bouclée

Le Taulier :
- Veux-tu bien gaffer, Frangibus ?

Le Premier Maton :
- Frangin Bignoleur, veux-tu bigler si la carrée est aux pommes et déambuler en loucedé
pour  arnaquer les loquedus

Le Bignoleur déambule, esgourde, mattte, renouille dans la taule et s’écrie :
- Y-a-que dalle, Premier Maton

Le Premier Maton :
- Frangin Taulier, la cabane est en règle

Le Taulier :
- Frangin Second Maton, quel est le second bizness d’un Maton en carrée ?

Le Second Maton :
Frangin Taulier, c’est de rencarder si tous les gonzess icigo sont bien des potes et non des demi-sels

Le Taulier :
- Premier et Second Matons, vos zigues, faites votre turbib, biglez s’il n’y a pas des loquedus, les argognez et me les bonnir aussi sec
Icigo, les potes, debout, tas de fainéants, face au bourguignon

Toute la tierce se lève, les Matons circulent, l’oeil méfiant, matent les zigues qui, à leur passage, leur font un bras d’honneur

Le Premier Maton  :
- frangin Taulier, tous les fiasses
 qui sont sur leurs guiboles sont bien affranchis

Le Taulier :
- Il en est de même au bourguignon. D’autor , tous ceux qui sont auprès de mézigue sont aussi de la cabane
- Au nom du Mec des Mecs, la cabane est affranchie. Pour sa pomme, on va lui filer une batterie d’autor et de rif

Les Frangins tapent leurs pognes

Le Taulier :
- Posez vos derches, frangins
- Frangin Greffier, veux-tu nous affranchir du dernier bizness ?

Le Greffier cherche sa bafouille, bigle de toutes ses châsses, défroisse la bafouille, se met à table et après son baratin déclare :
- J’ai jacté, Taulier

Le Taulier :
- Vous mes pommes, et vous les Matons, esgourdez s’il y a des niares qui réclament ?

Le Premier Maton :
- Boss, les affranchis n’ont pas jaspiné !

Le Taulier :
- Mes potes, rien ne s’oppose à chiquer contre, mais on va se rencarder auprès de césigue le baratinneur
- Baratineur, veux-tu dégoisser ?

Le Baratineur :
- Tous les mecs ont bien entravé, c’est banco

Le Taulier balance un coup de de matraque puis jacte :
- Frangin, Premier Maton, balance au Frangin de la bectance d’aller alpaguer les frangins mirontons planqués dans les parages, et fais entifer.
- Debout les Frangins, surin en pogne, formez la tôle de ferraille, c’est du beau monde qui entre icigo, biglez-les dans les châsses

Après la renquille, tous les frangins qui commencent à calencher debout, posent leurs derches avec un soupir de satisfaction et roupillent en entendant le baratineur qui en fout plein les esgourdes aux légumes.

Rituel de fermeture du turbin :

Le Taulier :
- Frangins Matons, demandez aux potes de vos milieux, s’ils n’ontb rien à baratiner
- Je fais tapiner le sac aux aratins et celui de l’artche pour aller au fade

Le Taulier, après avoir rencardé les sacs :
- frangin, Premier  Maton, les boulots sont-ils contents ?

Le Premier Maton :
- Frangin Taulier, ils le paraissent

Le Taulier :
- Frangin Premier Maton, quel est ton âge ?

Le Premier Maton :
- Tros berges, vieux

Le Taulier :
- Quel est le temps du boulot, Frangin Second Maton ?

Le Second Maton :
- Du bourguignon au plumard, Patron

Le Taulier :
-- Frangin, Premier Maton, quelle heure est-il ?

Le Premier Maton :
- Y en a marre, Patron. J’entends sonner douze plombes et on en a tous ras le bol

Le Taulier :
- Debout les julots ! Au Mec des Mecs, et pour sa pomme, on va lui en filer une toute neuve, puisque la tôle est bouclée. A moi, les gars, tapez encore une fois dans vos pognes. Ne bonnissez rien au dehors sur le turbin de ce soir, et allons nous filer au paddock avec nos régulières. Mais avant, on va en écluser un chez Riton.

 

SOURCE : http://gpiau.over-blog.com/page-2809884.html

 

masonwelcomeright

Comment est né le Festival d’Humour Maçonnique d’Aix en Provence ? HILARION 19 novembre, 2022

Posté par hiram3330 dans : Chaine d'union,Contribution,Humour , ajouter un commentaire

Le prochain festival, le 6ème, fête ses 12 ans !
dimanche 26 mars 2023

Les inscriptions, les horaires et le déroulé du spectacle du 26 mars 2023 seront publiés en janvier 2023 au plus tard.

Renseignements : LEUR ECRIRE 

 

Comment est né le Festival d’Humour Maçonnique d’Aix en Provence ?

Comment est né le Festival d’Humour Maçonnique d’Aix en Provence ? HILARION dans Chaine d'union 1668758584591

Il était une fois, il y a environ 30 ans, (1982) sur les colonnes de la R:.L:. Les Arts et l’Amitié, Orient d’Aix en Provence qui se réunissait alors dans le temple de la rue Thiers…
    

Grâce à l’impulsion de Frères qui pratiquaient l’humour et la dérision comme d’autres pratiquent la langue de bois maçonnique, un esprit particulier soufflait sur cette loge. Cet esprit s’est par la suite transporté en d’autres Temples, dans les parvis puis en salle humide où les banquets résonnaient de chants de table. Pas toujours très maçonniques, ces chants devinrent peu à peu ce que nous sommes convenus d’appeler… maçonneux.
   

Combien ont connu et se souviennent-ils du cabaret maçonnique qui fonctionna quelques temps à Eguilles dans les années 80 ? Autour d’un modeste repas s’échangeaient des planches pseudo maçonniques humoristiques, des sketches prenant en dérision nos propres travers, des parodies de rituels et des chansons maçonneuses.
    

Les tenues interobédientielles qu’organisait traditionnellement en ce temps Les Arts et l’Amitié n’étaient pas tristes. Toutes les loges qui le souhaitaient étaient invitées à présenter des planches qui rivalisaient d’un humour au second degré qui ne cédait cependant en rien au symbolisme maçonnique du premier degré.
    

Le jour de leurs 50 ans de vie profane, 3 FF:. des Arts et l’Amitié ont une idée sulfureuse !

Avec la complicité de SS:. et de FF:. marseillais qui constituent le Collège d’Officiers d’une loge itinérante, ils organisent dans le temple non moins sulfureux de la Guérine une tenue -au second degré évidemment- à laquelle se rendent une trentaine de maçons et de maçonnes qui ignorent dans quelle galère ils s’embarquent. La peu Respectable Loge “Cayenne 43” appartient à la “Grande Loge des Maçons Séparés” dont la mission est de repêcher des FF:. et des SS:. qui ont été radiés de leur obédience. Le Collège est masqué. Les Impétrants sont cagoulés et masqués. Les visiteurs ont l’obligation de chausser des loups sur leur visage… (Les rescapés pourront vous raconter cette tenue pendant les agapes. Pour en savoir davantage, lire Ab Chaos.)
    

1996. La plupart des Obédiences maçonniques décident de riposter au 1500ème anniversaire du baptême de Clovis que le Pape vient célébrer en France. A Aix, un groupe formé de ces FF:. et de ces SS:. qui depuis des années ont appris à rire ensemble, imagine une riposte toute en dérision. Le comité C.L.O.V.I.S. (Comité Laïque d’Organisation pour les Valeurs Idéales et Sociales) est créé. Son objectif : prendre à contre-pied le baptême de Clovis Roi des Francs en célébrant le 100ème anniversaire du blasphème de Clovis... Clovis Huguesfélibre « rouge » qui participa à la Commune de Marseille en 1870, et fut initié à la PU (Parfaite Union) à Marseille en 1878. De quel blasphème s’agit-il ? Pure invention ! Un véritable canular que rapporte le Canard enchaîné et dont Le Provençal et la Marseillaise s’emparent pendant plus d’un mois. Grâce au soutien du Maire et l’aide du Théâtre Toursky dirigé par Richard Martin, l’association CLOVIS mobilise près de 300 personnes qui défilent du Cours Mirabeau au Palais des Congrès en chantant une chanson composée spécialement pour l’évènement et en brandissant des éteignoirs, symboles de l’obscurantisme. En passant par la rue Clovis Hugues, le défilé se heurte à un commando d’Action Française que la police doit disperser. Une agente est même blessée au cours de la rixe. Pour cette raison, les autorités abrègent le meeting qui se tient par la suite au Palais des Congrès, en prétextant une alerte à la bombe. Les joyeux blasphémateurs peuvent tout de même se réunir pour un pot républicain et faire un feu de joie de leurs éteignoirs. Grâce à l’agression d’Action Française, le Comité CLOVIS, le lendemain, fait la première page des journaux locaux !
    

A la même époque, la Loge les Arts et l’Amitié est le théâtre d’un autre canular portant sur des archives retrouvées dans le grenier de deux amis bretons, les frères Guilloux, et que veut brûler leur vieille sœur bigote. (Voir « Le Legs Fuzier », chronique d’une attrape, qui relate l’évènement.)
    

Alors oui ! Avant que les protagonistes de ces affaires sulfureuses ne rejoignent leurs FF:. Pierre Dac et Léo Campion à l’Orient éternel, comment ne leur serait pas venue l’idée d’un festival d’humour maçonnique ?

masonwelcomeright

HUMOUR – A QUELLE VEUVE LE TRONC ? 30 octobre, 2022

Posté par hiram3330 dans : Humour , ajouter un commentaire

HUMOUR – A QUELLE VEUVE LE TRONC ?

 

 


Salomon, Isis, Balkis (Reine de Saba), Madame Hiram mère.
Un récitant.

Le Récitant :

Vénérable Maître et vous tous mes Frères et Sœurs
D’obédiences diverses mais tous de bonnes mœurs
Vous ne manquez jamais lorsque le tronc circule
D’ajouter votre obole au modeste pécule
Qui ira à la Veuve apporter réconfort.
Savez-vous qu’il s’agit d’un énorme trésor ?
Faisons si vous voulez la multiplication
130 247 Francs-Maçons.
En France seulement, soulignons bien la chose.
En comptant à 10 Francs la pièce qu’ils déposent
Dans le tronc 20 fois l’an, cela nous fait en Francs
Vingt-six Millions quarante-neuf mille quatre cents.
Nous parlons là bien sûr de Francs lourds et nouveaux,
Ou si vous préférez 4 Millions d’Euros.
Ce fabuleux trésor constitue une manne
Qui vaut bien, en ces temps, qu’une veuve se damne.
Le bon roi Salomon, sage en son jugement,
En reçoit trois ce jour devant ce parlement.
Qui chacune prétend être la légitime
A qui doit revenir jusqu’au dernier centime
Le contenu des troncs, car elle est dans la m…
Et qu’il n’est pas question que cet argent se perde. 

Salomon :

 
HUMOUR – A QUELLE VEUVE LE TRONC ? dans Humour tronc-veuve

Devant nous Salomon, comparaissent ce jour
Madame Isis, veuve Osiris l’astre du jour.
Elle vient de Memphis faire sa plaidoirie.
Veuve de Tyr, de la tribu des Nephtali,
Madame Hiram mère prétend nous réclamer
La somme qu’à son fils nous n’aurions pas payée.
La troisième dame enfin est Reine de Saba
Et se dit veuve aussi sous le prétexte bas
Qu’elle partagea la couche du regretté Hiram.
Vous avez la parole ; je vous écoute, Mesdames.

Isis :

Vous que l’on nomme ici les Fils de la Lumière,
De votre mère Isis vous pouvez être fiers.
Fidèle au souvenir de mon défunt époux
Que son frère découpa en de tout petits bouts,
Je travaille sans relâche à ce puzzle complexe.
J’en ai tous les morceaux : il me manque le sexe.
Rechercher des morceaux et sur l’eau et sur terre
N’est pas un tri marrant mais bien une galère.
D’autant que pauvre veuve ayant à charge Horus,
J’ai perdu mon argent avec de l’emprunt russe !
Il me manque un morceau de ce pauvre Osiris
Pour qu’il repose entier sur la terre de Memphis.
Donnez-moi les moyens de continuer ma quête :
Envoyez moi l’argent de toutes les loges qui quêtent.

Le Récitant :

Pour rendre à Osiris tout’ sa virilité
S’il faut payer, madame, une rente à l’année
De 4 Millions d’Euros, c’est un bien lourd tribut
Que ne justifient pas les plus beaux attributs.

Mme Hiram mère :

Chassez donc hors du Temple cette dame de Memphis.
Cet argent est à moi, car Hiram, c’est mon fils !
C’est moi qui l’ai conçu au cours d’un trie à Tyr.
Et mon si bel enfant, il a voulu partir,
Il a quitté sa mère, la laissant éplorée
Pour s’en aller construire des demeures sacrées.
Des Maîtres bâtisseurs j’ai conçu le premier,
Et tous les Francs-Maçons me doivent un denier.
Nourrissant de mon lait cet enfant tant chéri,
Mon sein je l’ai donné à la Maçonnerie.

Le Récitant :

Cachez ce sein, madame, de l’innocent regard
Des Frères que réunissent l’Amitié et les Arts.
La mixité ici n’y est qu’occasionnelle
Et la soudaine vue d’une paire de mamelles,
Fut elle nourricière de leur bon Maître Hiram
Serait à l’origine d’un satané ramdam.  

Balkis :

Mais faites donc la taire, cette folle hystérique.
Car c’est pour moi Balkis que Hiram à la trique
Mena ses ouvriers pour construire l’ouvrage
Qui devait à jamais traverser tous les âges.
Il l’a bâti pour moi, il l’a fait par amour
Et devant tous ici je le dis sans détour
Si vous vous réclamez porteur de sa mémoire,
A celle qu’il a aimé, offrez donc dès ce soir
Le fruit de vos efforts. Je saurai l’employer.
Toutes les grandes reines : Jeanne et Diane de Poitiers
Et dans la République les 2 veuves de Tonton
Ont pour leur bonnes œuvres une sort’ de pension. 

Le Récitant :

Voilà bien un discours de grande courtisane !
D’abord elle se couche, ensuite elle pavane.
Il est temps maintenant, Salomon, de juger.
Notre tronc de la veuve, à laquelle l’octroyer ? 

Salomon :

Tu es très belle Iris, et tu es jeune encor.
Nul besoin de parure, diamant, argent ou or.
Au concours de beauté de la ville de Memphis,
Tu seras Miss Raïm ; et tu auras des fils
Qui dans les temps futurs toujours t’honoreront.
Pour ton seul souvenir, ils se réuniront.
Ne t’arrêtes pas ainsi ; continue ton voyage.
De l’argent pas besoin : je t’exclue du partage. 

Isis :

Voyager sans argent, il croit que c’est facile
Toujours faire la manche, et tendre la sébile.
Avec pour seul viatique mon très vieux passeport,
Je serai la madone de vos aéroports.

Salomon :

Et toi Balkis, saches que la noblesse
N’est pas uniquement une histoire de fesses.
Tu évoques le travail de tous les ouvriers
Crois-tu que d’un salaire ils soient tous assurés ?
Tu seras reine, Balkis, la reine du reggae.
Le monde entier dansera sur l’air de Bob Marley.
Être de la jeunesse toujours l’inspiratrice,
Vaut mieux que de toucher une part des bénéfices.  

Balkis :

Et dire que pour me prendre le peu de la vertu
Qu’il me restait encore, à mes pieds je l’ai eu…
Déjà ne pas avoir ma part de la caillasse,
Mais penser que le tout est pour cette radasse.  

Salomon :

Te voilà donc debout, ô mère courageuse.
Mater Dolorosa, vouée au rôle de pleureuses.
Ô combien de Pieta devant les ossuaires,
Femmes du Kosovo, folles de Buenos Aires
Comme toi simplement veulent reconnaissance.
L’argent ne remplaça pas une éternelle absence.
Sache que ton fils est mort sans livrer son secret.
Garde le souvenir, sans demander de prêt. 

Mme Hiram mère :

Tu me parles de haut, car tu portes une paire
De gants qui te sépare d’un monde trop vulgaire.
Je n’aurai rien, mais moi, je peux te l’affirmer
Ton Temple, ta bâtisse, va bientôt s’écrouler. 
 
Le Récitant :

Salomon a coutume de trancher dans le vif.
Les voilà toutes trois payées au même tarif,
Et pour dire le vrai toutes trois éconduites.
Que va-t-il faire du Tronc : nous attendons la suite.  

Salomon :

Décidons maintenant que faire de ce pactole
Sans cesse alimenté, c’est vrai, par vos oboles.
Surtout que tout se sache, se fasse dans la clarté.
Ici pas d’argent sale au mont de piété.
Créons donc un principe, une veuve symbolique,
Ensuite qu’ils se débrouillent : la raison ils pratiquent.  

Le Récitant :

Et l’argent continue, chaque tenue de tomber.
Quel casse-tête chinois que d’être trésorier.
Cinq mille ans que ça dure, que se posent les questions
A quoi est employé, à quoi sert ce pognon ?
Cependant vous mettrez votre main à la poche
La solidarité se donne sans reproches.
L’œil de la veuve est là, au fond du Tronc tapi.
Il surveille, il attend, et nous, nous avons dit.

 

SOURCE : https://www.gadlu.info/humour-a-quelle-veuve-le-tronc/

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