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Enquêtes … 24 mars, 2008

Posté par hiram3330 dans : Chaine d'union,Humour , ajouter un commentaire

(1) Enquête style cliche:

« J’ai rencontré le profane X a son domicile mardi dernier et il m’a

aussitôt fait une très bonne impression. Son épouse est très

sympathique, ses enfants bien élevés et son intérieur soigné. Nous

avons discute très agréablement pendant environ deux heures. M. X est

une personne très cultive dans de nombreux domaines et je pense qu’il

pourra apporter beaucoup a notre atelier. En plus, c’est une personne

qui cherche. Juste avant mon départ, M. X m’a pose la question de

savoir s’il y avait des places de parking aux alentours de l’endroit

ou nous nous réunissons. J’ai trouve cette question très intéressante,

elle démontre l’esprit pratique de ce candidat et son sens des

réalités. Je mettrai une boule blanche lors du vote concernant

l’admission de ce profane.

Un maître de la Loge

l’Enquêteur a signé.

(2) Enquêteur de mauvaise foi

J’ai rencontre le profane X a son domicile mardi dernier et il m’a

aussitôt fait une assez mauvaise impression. Son épouse était trop

sympathique pour être sincère, ses enfants sont dresses comme de

petits singes, et son intérieur sans un ordre tout a fait artificiel.

Nous avons discute assez péniblement pendant environ deux heures.M X

est un espèce de Monsieur-je-sais-tout qui n’arrête pas de faire son

important en faisant étalage de ses connaissances. Il cherche

d’accord, mais si on cherche, c’est bien parce qu’on a perdu quelque

chose, ce qui est un signe de désordre intérieur. Juste avant mon

départ, M. X m’a pose la question de savoir s’il y avait des places de

parking aux alentours de l’endroit ou nous réunissons. J’ai trouve

cette question d’un très mauvais goût, cela montre les intérêts

essentiellement matériels de ce profane. Je mettrai une boule noire

lors du vote pour l’admission de ce profane.

Un maître de la Loge

l’Enquêteur a signé.

(3) Enquête sincère

J’ai rencontre le profane X a son domicile mardi dernier et il m’a

aussitôt fait une forte impression. Il a une épouse charmante alors

que lui n’a pas un physique tellement formidable. Enfin, je ne dis pas

qu’il soit vraiment moche, mais ce n’est pas une beauté classique. Il

a une très bonne situation, et 3 beaux enfants, en bonne santé, et

m’a-t-il dit, très brillants a l’école, il y a des gens qui ont de la

chance, quand même. Nous avons discute pendant plus de deux heures, il n’a pas arrêté de me poser des questions parfois embarrassantes,

enfin auxquelles j’avais de la peine a répondre. Bon il cherche, mais moi

aussi je cherche. Zut. Juste avant mon départ, M. X m’a pose la

question de savoir s’il y avait des places de parking aux alentours de

l’endroit ou nous nous réunissons. Je n’ai pas été vraiment étonné

qu’il s’exprime déjà de manière symbolique, mais ça m’énerve de voir

des profanes utiliser un langage symbolique qui devrait n’être réservé

qu’aux seuls inities. Je crois que, s’il entre chez nous, ce type va

me casser les pieds, c’est pourquoi je serai tente de mettre une boule

noire, mais, par contre, je me dis que peut être il va casser les

pieds a d’autres gens qui me casent les pieds et qu’alors ils

n’auront plus le temps de me les casser a moi, et ça me pousserait

plutôt a mettre une boule blanche. Bon, j’en mettrai une de chaque.

Un Maître de la Loge

l’Enquêteur a signé.

(4) L’arroseur arrose

Je me suis rendu au domicile de M. X mardi dernier. A peine étais-je

entre que M. X m’a mis un bandeau sur les yeux pour, m’a-t-il dit, que

je me sente plus proche de moi-même. Il m’a installé sur une chaise

dans une pièce ou se trouvaient plusieurs personnes qui m’ont posé

toutes sortes de questions auxquelles j’ai répondu le plus diligemment

possible pendant environ deux heures, puis, il m’a prie de patienter

dans la pièce a cote, car il devait, m’a-t-il dit, délibérer sur mon

cas avec ses amis. Ces délibérations ont dure environ une heure que

j’ai passé, toujours avec le bandeau, sur un tabouret dans le

cuisine-laboratoire. M. X est revenu et m’a fait savoir qu’il était

désolé pour moi, mais qu’ils venaient de voter a l’unanimité contre

son entrée en Maçonnerie.’. et ce, bien qu’il soit possible de trouver

parfois une place de parking dans les environs de l’endroit ou nous

nous réunissons.

Un Maître de la Loge

l’Enquêteur a signé

(5) L’enquêteur mégalo

J’ai rencontre le profane X a son domicile mardi dernier et je crois

que je lui ai fait une forte impression. Je suis arrive chez lui vers

11 heures du matin. Notre entretien a dure une dizaine d’heures et je

dois dire que c’était très passionnant. Je lui ai raconté toute

l’histoire de la Maçonnerie.’. depuis ses origines égyptiennes, et je crois

que j’ai été assez brillant. Je me suis tout de suite dit que cela ne

lui poserait p as de problème de devoir faire silence pendant son

apprentissage. Vers 12h30, nous nous sommes mis a table et, comme je

lui avais suggéré lorsque nous avons pris rendez-vous, il m’a d’abord

servi du saumon fume. Les oignons n’étaient pas coupes assez fins, je

le lui ai fait remarquer mais je lui au dit aussi que ça n’avait pas

d’importance. Après, il y a eu un boeuf en daube, mais il ne l’avait

pas assaisonne comme je le lui avait conseille, ce qui fait qu’il

était beaucoup moins bon que prévu. Le beaujolais doit être servi plus

frais. Mais je lui ai dit que cela ne faisait rien. Apres le dessert

des meringues a la crème, la crème était trop battue, je lui ai fait

remarquer mais lui a dit que cela ne faisait rien et le café – il

ferait mieux de prendre de l’arabica – nous avons poursuivi

l’entretien. Vers 16 heures, comme je n’en étais encore qu’aux

constructeurs de cathédrales et que j’avais un petit creux, tout en

continuant a m’écouter, il m’a servi une charlotte aux fraises que je

lui avais recommandé. Elle était un peu ratée, elle coulait, mais je

lui ai dit que ça ne faisait rien. Tout cela pour dire que tout

était très bien passe, et puis, tout d’un coup, vers 19 heures,

alors que nous venions de nous mettre a table, j’en arrivais aux

constitutions d’Anderson -tout d’un coup donc, il est devenu tout

blanc, puis tout rouge, puis il a pousse un grand cri de karatéka. Sa

femme et ses enfants sont accourus de la cuisine ou je les avais prie

de rester pendant l’entretien pour des raisons évidentes de

discrétion, et ils se sont précipités sur moi avec des balais, des

brosses et m’ont flanque dehors. Vraiment, je ne sais pas ce qu’il

leur a pris. En roulant dans l’escalier, j’ai tout de même eu le temps

de lui crier qu’il n’y avait pas de place de parking devant chez nous.

Je crois que ce candidat est trop nerveux et qu’il ne fera pas un bon

maillon. Je mettrai une boule noire lors du vote pour son admission.

Un Maître de la Loge

l’Enquêteur a signé.

Paul HOCHONS

Loge « les Babas Cool »

Orient de Saint-Émlion

G.L.O.U.B.

Grande Loge Occitane Unie du Bordelais…..

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Certains soirs …

Posté par hiram3330 dans : Chaine d'union,Humour , 3 commentaires

Certains soirs, dans les rues de nos petites villes de province, on peut apercevoir des personnages insolites qui pressent le pas.

Ils sont composés pour l’essentiel d’un costume sombre, d’un attaché-case et
d’une convocation. Beaucoup arborent un noeud-papillon noir qui souligne l’austérité silencieuse de ces quidams furtifs et sibyllins.

Le pharmacien est d’avis que dans cet appareil ils ne se rendent pas à des obsèques car il est trop tard, ni à une nuit de galipettes et turpitudes,
c’est trop tôt. Où vont-ils donc ?

On voit bien par là combien les énigmes provinciales sont déconcertantes.
Nos ténébreux marcheurs pénètrent les uns après les autres dans un
café-restaurant qui paraît être une étape obligée sur la route menant à
leur mystérieuse destination.

Près du comptoir se tiennent d’autres quidams, tout aussi sombre- ment
vêtus, d’autres attaché-case, d’autres noeuds-papillon.

A l’entrée des nouveaux arrivants ce ne sont qu’embrassades, étreintes,
contentements ostentatoires, chuchotements complices.
Et regards qui en disent long.

Derrière son comptoir l’Auvergnat, les paupières en berne, essuie les
verres.

A présent ils parlent de la pluie et du beau temps. Surtout de la pluie.
Pour eux il pleut toujours. Et la salle est humide, même quand il fait
sec.
Au point qu’ils parlent à mots couverts, comme pour ne pas se mouiller.

Sûr qu’il y a une histoire d’eau là-dessous. Heureusement le commerce
n’en souffre pas trop car la plupart d’entre eux n’en boivent pour ainsi dire
pas.

Ils ont une manie qui consiste à se faire passer pour une famille
nombreuse avec des mon frère par ci, mon bien-aimé frère par là, des Oh mon parrain!
et des Ah! mon filleul … Et ta soeur ?

Pour l’Auvergnat c’est sûr, ces bougres essaient de brouiller les pistes.

D’accord, ils ne sont pas tellement plus parfumés que certains
autres, mais ils s’embrassent tout de même davantage. C’est la bande à
bisous.

Autre indice : ils parlent souvent de frangines, et également d’une dame
veuve de son état, et dotée de nombreux enfants. En attendant personne
n’a jamais vu un seul d’entre eux en compagnie d’une femme ! Les soupçons
de l’Auvergnat se précisent : il se demande si par hasard ces Messieurs ne
seraient pas … ?

C’est qu’il y a des détails qui ne trompent guère. Dans cette bande à
bisous se trouve un colosse barbu avec des poils noirs dans les oreilles et qui
doit travailler dans une tuilerie. Le mois dernier le barbu se lamentait en
farfouillant dans sa mallette : on lui avait embarqué son sautoir et ses
bijoux.

Est-ce que les Auvergnats barbus avec des poils noirs dans les oreilles
portent des sautoirs et des bijoux, on vous le demande ? Et pourquoi
pas des porte-jarretelles pendant qu’ils y sont ? Mais au fait, sait-on jamais ?

D’ailleurs ils s’intéressent de près à des jeunes apprentis. A voix basse,
ils leur parlent de lacs d’amour et de houppes. Et aussi d’attouchements. Et
s’il n’est pas encore question de fouets il est question de chaînes, des
chaînes d’union qu’ils disent. Ben voyons. Certains vont même jusqu’à
vanter leurs attributs. Si, si, leurs attributs, parole d’Auvergnat !

Tout ça n’est pas sans conséquence sur leur santé bien sûr. A voix
basse ils disent que certains sont atteints d’une grave maladie, la cordonnite
aiguë.

Mis à part celui qui est dans les tuiles on ignore ce qu’ils fabriquent. Il
est souvent question de décors et de métaux. Ce qui est sûr c’est que
plusieurs d’entre eux sont des menuisiers, mais pas des plus doués, car
quand il est question de planches, elles sont toujours trop longues.
Ou trop courtes, mais là c’est plus rare.

Dans leurs ateliers, pour mesurer leurs planches ils ont des mètres. Et
plus bizarre, ils ont aussi des grands mètres. L’Auvergnat est méfiant :
cette histoire de grands mètres n’est pas claire. En Auvergne les mètres ne
sont ni grands ni petits, ils mesurent un mètre, un point c’est tout.

Leurs planches sont en bois d’érable. Vieux, sec, et au mètre, toujours
du vieil érable au mètre. Pour leurs apprentis ignorants le conférencier
termine toujours par : « J’ai dit : vieil-érable-au-mètre ! « 

Ils ne sont pas racistes, ah ça non. Ils ont même leurs travailleurs
immigrés. Surtout des vieux Écossais.

Des anciens qui sont bien acceptés. Ils n’ont pas la jupette, et ne
jouent pas de cornemuse mais on voit qu’ils sont Écossais à ce que, bougons,
ils revendiquent tout le temps des augmentations de salaire.

Avant dix-neuf heures arrive le chef. On reconnaît le chef à sa
mallette qui est plus grande.

A voix basse il demande : Avez-vous les épées et le bandeau ? Ils
répondent par un signe de tête.

On a beau avoir un beau-frère aux abattoirs de Saint Flour ça fait tout
de même froid dans le dos.

En silence ils s’en vont à la queue leu leu.

C’est pour ouvrir leurs « travaux » à ce qu’ils disent.
L’Auvergnat a ses idées là dessus.

Des travaux pour lesquels il emportent des gants en coton. Ni vus ni
connus, pas d’empreintes.

Un peu avant minuit ils reviennent pour souper dans la salle du premier
étage, où ils s’enferment comme des conspirateurs. Ils amènent avec eux
deux commissaires-priseurs. Ceux là ordonnent à tout bout de champ de
charger des colonnes de « poudre blanche ». Suivez mon regard.

Ensuite ils frappent comme des sourds à coups de maillets sur la table.
Et de recommencer une autre adjudication de poudre blanche dix minutes plus
tard.

Ils ne se séparent jamais de leurs mallettes. Ils doivent négocier de
grosses quantités. C’est stupéfiant.

Ce qu’il font ensuite, on vous le donne en mille : ils lèvent le coude
à la santé de qui … du Président de la République !

Et ils se méfient les bougres, ils ne laissent jamais la femme de
l’Auvergnat assurer le service : « Posez ça ici, laissez faire les
jeunes, les apprentis sont là pour ça. »

D’accord, mais certains de leurs « jeunes » ont la cinquantaine, il y a
même un apprenti qui trottine vers les soixante-dix. Et auxquels les autres
répètent que quand on a trois ans et qu’on ne sait ni lire ni écrire on
doit servir sans broncher et avec le sourire ceux qui en ont sept.

Là l’Auvergnat gratte son crâne : il a du mal à suivre. C’est sûr ils
brouillent les pistes.

Drôles de jeunes, d’ailleurs, qui feraient, si on comprend bien, des
réflexions dans les cabinets. Des réflexions au vitriol.

C’est comme pour leurs bols. Ah ! leurs bols … Alors qu’ils prennent
le café dans des tasses comme tout le monde, ils sont toujours à chercher
leurs bols, leurs cinq bols. D’ailleurs pourquoi cinq bols alors qu’ils sont
plus de trente ?

Cette fois l’Auvergnat n’a plus de doutes : ils- en-sont !
Et pour mettre du beurre sur les épinards ça trafique dans la drogue.

D’ailleurs ça cause toujours de l’Orient et on voit bien que tous n’ont
qu’une idée en tête c’est de s’y installer.

Malgré le danger. Le mois dernier ils racontaient qu’il y avait
tellement de monde à l’Orient que ça s’est effondré : 47 disparus dans le trou. Trois apprentis, qui à ce qu’il semblerait, étaient assis sur des colonnes,
ce qui les sauva sans doute, se précipitèrent courageusement pour appeler le
Samu.

Comme dans la mafia, avec leurs parrains ils ont leurs règlements de
comptes. Prévoyants ils préparent les cercueils : ils obligent même
leurs victimes à rédiger un testament devant des crânes et des ossements.
Dans une mallette il y a une corde à noeud pour les encolures des fortes têtes.

Un porte-glaive les accompagne, un méchant qui semble toujours prêt à
décapiter les traîtres.

Décapitations… décapitations… L’heure est venue d’en parler dit le
chef.

En entendant des capitations personne n’a plus envie de rire. Tous
sortent leur chéquier et signent sans broncher. Ils savent ce qu’ils risquent,
leurs allusions à peine voilées à un Ecossais « rectifié » dans une rame du
R.E.R. ne laissent aucun doute sur la froide détermination du chef et des
parrains.

Allons, faudrait pas prendre l’Auvergnat pour un demeuré. Leur poudre
blanche c’est pas de la farine et leurs voyages ne sont sûrement pas organisés par le Club Méditerranée.

Et quoi qu’en dise sa tante, l’Auvergnat, lui, sent bien que ces gens-là
n’ont rien à voir avec l’Armée de Libération des Nains de Jardins.

C’est autre chose, c’est plus important, mais c’est quoi au juste ?
La femme de l’Auvergnat se ronge les sangs : l’homosexualité ça
s’attrape ou c’est héréditaire ? Et sans femmes ils se reproduisent comment ? Et
leurs drogues ? mais que fait donc la police ?

Quoi que… quoi que… ce sont malgré tout de bons clients et dans le
commerce il faut comprendre.

D’ailleurs ils sont très bien habillés. ils causent toujours de leur
tenue.
Et modestes avec ça : ils portent leurs médailles et décorations à
l’intérieur de leurs mallettes.

Ils ont de hautes relations. Ils invitent un député, des officiers
provinciaux. Parfois, vient prendre la soupe aux choux avec eux, un
Prince : le Sublime Prince du Royal Secret, qui habiterait à Paris, avenue de
Villiers.

Ce doit être un sportif malchanceux car il est toujours trente-deuxième
au classement général.

Moralité, nous avons sur l’Auvergnat et ses certitudes,
fondées sur le bon sens et l’observation, un avantage considérable :
nous savons que l’Auvergnat se trompe énormément.

Et comme l’a dit le philosophe  » Si tous ceux qui croient avoir raison
n’avaient pas tort, la vérité ne serait pas loin ».

Il nous reste à la chercher, inlassablement, à défaut de la trouver.

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Dérision …

Posté par hiram3330 dans : Chaine d'union,Humour , ajouter un commentaire

Dérision, ou voir comment on peut me voir


Hé ! Si on m’enferme un jour après m’avoir mis une camisole je veux que vous sachiez pourquoi !

Deux fois par mois, je me rends dans une sous-préfecture voisine, je sonne *** pour que l’on m’ouvre !!!

J’entre dans un couloir, je signe un registre de présence !!! Si, je te le dis !

Je suppose que certains ne m’auraient pas vu ou entendu !!!

Je salue des hommes, que je connais peu finalement, et que j’appelle Frères, et aucun lien du sang par ma mère, je peux jurer, par le père, on ne sait jamais après tout, mais pour certains c’est totalement impossible !!!

Certains de mes Frères sont scotchés, jusqu’au moment où on les décolle du bar pour les pousser dans le temple, de braves hommes pourtant qui n’ont même pas le droit de boire chez eux !

Dans un recoin, je me déguise, si, je te le dis : je mets des gants blancs pour les salir en me frottant le nez, et un tablier pour prouver que je suis maçon, et si tu fais du mortier avec, il ne protègera même pas !!!

On attend dans le noir ou dans le sombre l’arrivée de quelqu’un qu’on nomme Vénérable !!! Si, je te le dis, il fait sombre, et l’autre là, que j’ai connu, en ce moment c’est même un Frère que j’ai enquêté, on doit l’appeler Vénérable Maître, si ce n’est Très !!!

Je ne sais pas vraiment pourquoi mais il faudra bien faire tout ce qu’il dit !!!

D’abord, il y en a un qui va à la porte, pour voir si personne n’est dehors à écouter !!!Alors si tu n’as pas le code ***, tu n’entres pas !!! Que si tu n’es pas déguisé, tu n’entres pas !!! Il dit que nous sommes à couvert(s?) !!! Et on ne mange pas !!! Qu’il a tout vérifié ! Ben ! C’est lui qui avait fermé la porte après l’entrée du Vénérable !!!

Peut-être qu’ils attendent « celui qui doit venir ! » Mais si, je te le dis !

Après, je dois me mettre la main sous le menton, et il y en a un qui passe avec un maillet te regarder sous le nez pour voir si tu es bien là, enfin, je crois !!! Et puis, je dois me lever, m’asseoir, regarder un petit jeune dessiner par terre ! Si je te le dis !!!

Il y en a même deux pour surveiller le jeune, et ils disent que ça va, qu’il a bien dessiné !!!

Après ou avant, je sais plus, par moments, ils allument des bougies, pour avoir la Lumière qu’ils disent, et ils mettent aussi la lumière électrique mais celle-là n’éclaire pas, qu’ils disent !!!

Après, un type armé d’un bâton vient chercher un de nous. C’est pour le faire parler ! Je me demande s’il fait attention, celui qui parle, pour ne pas recevoir des coups de bâton ou pire parce qu’il y en a, aussi, un qui est armé d’une Épée !!! On peut poser des questions, mais des fois, ce sont pas des questions, celui qui parle, tu te demande à qui et de quoi il parle !!! Celui qui dit, c’est celui qui est collé sur l’estrade au Plateau ; lui, il est censé tout savoir, tout pouvoir répondre !!!

Après, on se lève, on s’assoit, on donne des sous ! Mais si, si je te le dis ! Ils font la quête pour la Veuve, qu’ils disent ! Et en plus il n’y a pas de veuve parmi nous, il n’y a que des hommes, enfin je crois ! On est tous en homme ! Ils ont des poils au menton, donc il ne peut y avoir des veuves parmi nous !

Parfois je me demande si ce n’est pas juste pour pouvoir boire à St Jean, mais ils diraient que je suis mauvaise langue, que je n’aime pas rigoler ! Mais, si, si je te le dis !!!

Et ils ont de drôles d’idées !

Ils veulent faire le bonheur de l’Humanité ; mais si, si je te le dis !!!

Personne ne sait ce qu’est le bonheur mais ils sont contents d’en parler !!!

Ils veulent répandre la Lumière !!! Si c’est celle des bougies, on est mal parti, et puis, moi celle du soleil me suffirait !!!

Ils veulent construire des Temples partout dans l’Univers !!! Déjà qu’ils n’arrivent pas à se mettre d’accord sur les fondations, et qu’ils commencent leurs travaux par se couvrir de la pluie !!! Mais si, si je te le dis !!!

Tu imagines, plus de pré, plus de champ, plus d’arbre, que des temples à la gloire ou sous l’invocation d’un pseudo architecte (en plus celui là, on ne l’a jamais vu, on n’a pas de portrait), on ne mangerait plus que de la pierre à les écouter !!!

Et puis on fait la ronde comme les petits de l’école maternelle, on secoue les mains et tout le monde à l’air heureux !!!

Si heureux qu’on se retrouve autour d’une table pour manger et boire !!!

Une telle vision de ce que je fais me vaut, avec les nouvelles lois, la camisole et l’enfermement !

Finalement, j’aurai peut-être mieux fait d’entrer dans une secte, ils sont peut-être moins farfelus ?

Tu as des doutes ?

Tu penses que je ne saurai pas dire amen à tout, donner mon fric pour qu’un mec puisse rigoler à ma place, que je ….

Tu vois ! Ils ont raison !

Je suis fou !

Un tel comportement, même deux fois par mois, à la longue, et ça dure depuis ….., ça doit laisser des traces !

Allez, le dernier verre, celui du condamné !

Un verre de quoi ?

Ben ! Pour un fou, un verre d’eau !

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La queue du chat …

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Petite histoire maçonnique

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La queue du chat…

 


Le fait :


En montant au Temple pour la Tenue, un Apprenti a par maladresse marché sur la queue du chat du concierge, et le chat l’a mordu.

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Rapport du F:. Couvreur au Maître des Cérémonies :

Le dernier Apprenti a marché sur la queue du chat du concierge, le chat l’a mordu.
Conclusion : l’Apprenti souffre et ne peut plus marcher.

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Rapport du Maître des Cérémonies au 2ème Surveillant :

Un con d’Apprenti a marché sur la queue du brave chat. Le chat l’a mordu, et il a eu raison ; l’Apprenti souffre, c’est bien fait pour ses pieds. Il ne peut plus marcher, c’est une bonne occasion pour le mettre en sommeil.

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Rapport du 2ème Surveillant au 1er Surveillant

D’après le Maître des Cérémonies, nous avons un Apprenti qui est un con et qui souffre des pieds après avoir marché sur la queue d’un brave chat qui l’avait mordu.
D’après le Maître des Cérémonies, c’est le chat qui a raison.
Je partage l’opinion du Maître des Cérémonies car, même si on est mordu, ce n’est pas une raison pour marcher sur la queue des autres .
Je propose de mettre cet Apprenti en sommeil.

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Rapport du 1er Surveillant au Vénérable Maître :

D’après le Second Surveillant, le Maître des Cérémonies est devenu con parce qu’un de ses Apprentis ne pouvait plus marcher après une altercation avec un chat.
Le Maître des Cérémonies indique que c’est le chat qui a raison puisque c’est l’Apprenti qui a bravé le chat en lui mordant la queue.
Le 2ème Surveillant veut mettre l’Apprenti en sommeil.
A la réflexion, cette décision pourrait déboucher sur un procès maçonnique, et ce serait folie dans le contexte actuel, cet Apprenti étant le cousin du neveu du beau-frère du Grand Maître. La meilleure solution serait de mettre le Maître des Cérémonies en sommeil.

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Rapport du Vénérable Maître au Grand Secrétaire :

Le 2ème Surveillant est devenu fou parce que le Maître des Cérémonies a écrasé la queue d’un Apprenti qui avait mordu un chat.
Le Maître des Cérémonies prétend que c’est le chat qui a raison. De toute évidence, le Maître des Cérémonies est con et le 1er Surveillant envisage de le mettre en sommeil.
Toutefois, l’expérience a prouvé que les cons n’ont jamais entravé la bonne marche de la Maçonnerie.
C’est pourquoi j’estime préférable de mettre le 2ème Surveillant en sommeil.

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Rapport du Grand Secrétaire au Conseil Fédéral

Le Vénérable de la R.°. L.°. XXX me signale qu’un chat est à l’origine de troubles graves au sein de sa Loge. Les Officiers Dignitaires deviennent de plus en plus cons, ils se mordent
la queue en marchant et veulent avoir raison des Surveillants, qui sont devenus fous.
Le 1er Surveillant a écrasé un Apprenti et le Vénérable Maître traumatisé, prétend que seuls les cons sont capables de maintenir la bonne marche de l’ Obédience.
Nous envisageons d’en faire un Grand Officier.

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L’Art de l’interprétation …

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L’ART DE L’INTERPRETATION ou « TOUS MAÇONS »


La question de savoir si tel ou tel personnage de l’histoire ou de

l’actualité est ou était franc-maçon est une question qui revient

régulièrement sur le tapis de Loge. Et si le personnage en question n’a pas

la chance d’avoir une place dans le dictionnaire des franc-maçons, la

certitude ne peut être établie qu’a partir des textes, documents et

témoignages auxquels il faut donc appliquer une énergique méthode

d’interprétation.


Si c’est un travail difficile, nous avons recours a celui par exemple de

tirer par les cheveux un texte qui nous résiste, moyen très utilise en

maçonnerie, et d’une application simple.


Le tout, c’est de ne pas perdre de vue ce a quoi on veut arriver, et, a

partir de la, tous les moyens sont bons.


Pour illustrer ce phénomène je me suis posé la question

capitale que voici : Pierrot était-il franc-maçons? Essayons donc ensemble de

titrer la quintessence initiatique de cette chanson d’apparence anodine mais

dont le sens profond n’échappe pas aux inities que nous sommes.


« Au clair de la lune….. », déjà rien qu’à ces mots, le soupçon peut naître

car la lune est bien une référence a la maçonneries en général et a la

colonne du Nord en particulier.


« Mon ami Pierrot… », le soupçon se confirme, pourquoi pas Georges ou Henry,

ce n’est sûrement pas pour rien, Pierrot, c’est la pierre et la pierre, on

sait ce que c’est.


« Prête-moi ta plume ,,, », Pierrot a donc une plume, élément aérien d’une

part et d’autre part, que fait-on avec une plume? On écrit, on écrit quoi?

Sa demande d’initiation ou son testament dans un cabinet de réflexion. Ou

bien un mot, comme dit la phrase suivante et le mot … a quoi reconnait-on

un franc-maçon?


« Ma chandelle est morte, je n’ai plus de feu », il n’a plus de lumière, il

cherche la lumière, il n’a plus de feu (deuxième référence aux 4 éléments!)

et c’est bien une idée initiatique que celle de vouloir se chauffer avec une

bougie.


« Ouvre-moi ta porte », la, le doute n’est plus possible, il demande l’entrée,

qu’on lui ouvre la porte, « frappe et on t’ouvrira » dit le rituel, surtout si

c’est au nom de l’amour de Dieu qui dans la maçonnerie écossaise est un

autre nom pour le G.A.D.L.U.


Mais la deuxième strophe est encore plus édifiante.

« Au clair de la lune », de nouveau, (il y est insiste lourdement), et Pierrot

répond, comme répond le gardien intérieur lorsque l’impétrant frappe a la

porte. Et que lui dit-il? Je n’ai pas de plume et quelqu’un qui n’a pas de

plume, il ne sais pas écrire et s’il ne sait pas écrire

on peut imaginer qu’il ne sait pas lire non plus et quelqu’un qui ne sait ni

lire, ni écrire…


« Je suis dans mon lit », quelle est la signification cachée de cette phrase,

je suis dans mon lit? Que fait-on dans son lit?… je vous le demande…

Naître et mourir essentiellement(NDT ????!!!!!), qui sont pour l’initie eux

aspects de la même réalité, mourir a la vie profane, naître a la vie

initiatique.

De cela on peut déduire que si le premier personnage est dans le cabinet de

réflexion et que le maître de cérémonie a oublie d’y mettre une plume et

que, obéissant a un moment de panique, ce candidat a essaye de fuir par la

fenêtre et qu’en ouvrant le courant d’air a éteint sa bougie,

Pierrot, lui, est déjà initie ou en train de se faire initier.


Mais, continuons, « va chez la voisine, je crois qu’elle y est », quel est le

symbolisme de la voisine? Je vous le demande, … mais, c’est clair, la

voisine, c’est le troisième terme qui permet de dépasser la dualité du

binaire de Pierrot et de son compère. En plus, c’est elle qui a

toutes les plumes.


« Va dans la cuisine », la cuisine, le lieu des transformations ou par le feu

on transmute la matière, cela fait tout de suite penser a l’alchimie, ce qui

est confirme par la dernière phrase de cette deuxième strophe: « on bat le

briquet ». Le briquet, qu’est-ce si ce n’est ce qui

peut donner la lumière a chacun.


Je vous passe les deux dernières strophes, car elles semblent avoir été

rajoutes plus tard, tout est dit dans ces deux premières strophes

d’ailleurs.


Mes frères et mes soeurs, le doute est-il encore possible? Nous avons

plusieurs références a la lune, colonne du nord, nous avons les 4 éléments,

le feu, l’air dans le courant d’air qui a éteint la bougie, la terre dans

l’idée du lit, donc la mort, donc au cercueil donc ai cimetière et a l’eau,

l’élément liquide qui n’est pas dévoilé explicitement mais suggère puisqu’il

n’est pas dit qu’il pas d’encre pour écrire. De plus, ce sont des pans

entiers de notre rituel que nous trouvons dans cette chanson.


la situation du premier personnage est claire, celle de Pierrot aussi,il est

prouve maintenant qu’on est maçon, mais a quel grade est-il?


La aussi une analyse serrée du texte peut nous donner des indications.

D’un cote, le fait qu’il ne puisse ouvrir la porte laisserait entendre qu’il

n’est pas encore maître, d’un autre cote, c’est peut-être qu’il veut mettre

le candidat a l’épreuve, pour s’assurer de sa bonne foi,qu’il prouvera en

ayant le courage, après un premier refus, d’aller frapper chez la voisine..


Un indice précieux nous est fourni dans le nom des protagonistes, pour

Pierrot, c’est flagrant, nous l’avons vu, mais comment s’appelle l’autre?

Son nom n’est révèle qu’après une analyse en profondeur du texte, quand il

parle, que dit-il?


Il dit Je, et je commence par J, ce ne peut être Jacques puisque le frère

Jacques dort, J + E sont les deux premiers lettres du prénom Jean, et Jean,

on le retrouve à plusieurs reprises dans certains rituels….


alors ….???


A. SINUS

Grand Chevalier Athlète de Vaux…

pierrot.jpg

Le 10ème Outil …

Posté par hiram3330 dans : Chaine d'union,Humour , ajouter un commentaire

 

LE 10ème OUTIL


Chacun de nous connait les neuf outils se rattachant aux trois grades de la maçonnerie spéculative.

Mais il en est un dixième qui n’est jamais cité. Oswald Wirth, à travers tous ses écrits, n’y fait même pas allusion, ainsi qu’aucun dictionnaire maçonnique !

Or, que fait un Apprenti après avoir utilisé le maillet et le ciseau ?

Que fait le Compagnon après avoir manié les nouveaux outils de son grade ? Que fait le Maître après avoir reposé les siens ? Et nous autres, mes frères, que faisons nous à chaque agape ?

Tout simplement, nous étanchons notre soif, cette soif qu’il est important d’apaiser au risque d’amoindrir l’assurance de notre main.

Et comme le corps a des besoins que la raison seule ne saurait satisfaire, la soif pouvant prendre brutalement le Maçon démuni et qui, pauvre et dans la détresse, n’aurait pas eu en sa possession ce fameux dixième outil tant négligé à travers les siècles, il se retrouverait réduit au rang d’épave humaine.

Et en effet mes Frères, réfléchissons ? Essayez donc d’ouvrir une bouteille avec un maillet, une équerre ou bien un compas !

Non, je vous le dis ce soir, haut et fort, il faut faire cesser au plus vite cette injustice et ce danger.

Aussi, rompant le privilège du Vénérable qui en connait l’existence, je vous propose d’introduire un nouvel outil, que j’appellerai vulgairement le tirebouchon, dans la panoplie maçonnique, et ce, à tous les grades.

Ce tirebouchon n’est en effet actuellement présenté pour la première fois au nouveau V.M. qu’à l’issue de la cérémonie secrète de l’installation lorsqu’il lui est proposé d’en faire immédiatement un usage plus opératif mais restreint en présence des seuls Maîtres installés avant le retour des FF, sortis sur les parvis, et dont l’oreille attentive n’aura peut-être entendu que quelques lointains tintements de verre.

Mais de manière plus symbolique on représente ce tirebouchon par le Tau inversé, pointe dressée vers le ciel en remerciement au GADLU pour les faveurs dont il vient de nous combler.

Et ainsi, si l’on reconnait le V.M. en loge ouverte à ce qu’il porte l’équerre lorsqu’il est assis, on le reconnait immédiatement encore mieux, lorsqu’il se lève pour la première fois, aux trois Tau qui ornent son nouveau tablier. Un pour le rouge, un pour le blanc, un pour le rosé. Ceci vous avait-il donc échappé ?

Tirebouchon vient du verbe « tirer » et du nom « bouchon », qui en latin donne « bucco ». C’est en quelque sorte l’outil qui sert à extirper de son logement la parcelle de matière, faite généralement de liège qui, d’un côté est au contact du liquide, et de l’autre côté est à proximité de la personne qui fait l’action de tirer.

On situe mal l’invention du tirebouchon. Mais généralement, on l’attribue à l’observation de certains animaux proches du porc, qui, de par leur partie caudale, évoquent la spirale

que nous connaissons. Le génie humain consiste à rigidifier cette spirale en la rendant métallique : ceci se déroule, à peu près, à l’époque du fer. Ainsi passa-t-on insensiblement du tirebouchon mou, au tirebouchon dur.

Mais de longs et pénibles efforts, furent encore nécessaires, pour rendre utilisable l’instrument ; il restait à inventer le manche. Nul ne sait s’il fut inventé par un Frère, mais il est quand même curieux de constater que l’angle formé par la verticale et le manche lui-même, est un angle droit, soit 900 degrés ou le quart du cercle.

Avouez que tout cela est bien curieux, et qu’il ne peut s’agir uniquement du fait du hasard. ?

Mais il est un autre aspect symbolique sur lequel je voudrais insister qui est peut-être, à mes yeux, le plus important

Repensez à la dernière bouteille que vous avez ouverte ? Vous souvenez vous de la façon dont vous avez placé la pointe du tirebouchon ? Vous l’avez placé juste au centre. Et ainsi placé il ne peut faillir. Puis vous avez appuyé légèrement et ensuite de plus en plus fort, en imprimant à votre poignet un mouvement rotatif dans le sens que la déambulation en loge. La pénétration de la vis se fit ensuite régulière, jusqu’à ce que vous vîtes apparaître la petite pointe métallique à l’autre extrémité du bouchon, donnant le signal de l’arrêt de votre effort.

Tout aussitôt, et pris par un indicible plaisir, vous tirâtes brusquement vers le haut le tire-bouchon pendant que votre autre main serrait fermement la forme ronde de la bouteille.

Ce sont là les 5 points parfaits du sommelier : manche dans paume, doigts repliés, genoux contre bouteille, main contre goulot, paume vers le sol : c’est dans cette attitude, et dans cette attitude seulement qu’une bouteille peut être régulièrement ouverte.

Vous venez d’accomplir un geste remontant à la nuit de temps, un geste assimilable, de par l’élément pénétrant (le tirebouchon) et l’élément receveur (la bouteille), au phénomène de l’accouplement et par la même, de la procréation, rappelé en loge par la présence des deux colonnes B et J, symboles lunaire et solaire, féminin et masculin, mais aussi évocatrices du Bordeaux et du Juliénas.

Mais ne nous y trompons pas, le tirebouchon est menacé, tant par l’intégrisme que par le modernisme si nous n’y prenons garde. Déjà, un ecclésiastique de la pire espèce, j’ai nommé Dom Pérignon, de par son invention champenoise fit sauter les bouchons sans l’aide d’aucun instrument. Est-ce de là qu’on assimile souvent la F.M. à un mouvement anticlérical, à tort, nous le savons bien ?

Et puis, plus près de nous, la capsule qui ne nécessite plus que l’usage d’un vulgaire levier. Pire encore le pack qui ne nécessite qu’un couteau ou une paire de ciseaux, voire la cannette en aluminium qui s’ouvre sans aucun outil !

Non, mes Frères, soyons vigilants, sachons défendre tous nos instruments et en particulier le tirebouchon, sans lequel nous ne serions peut-être pas ce que nous sommes.

tirebouchon.jpg

 

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