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La dimension mystique 23 mars, 2025

Posté par hiram3330 dans : Recherches & Reflexions , ajouter un commentaire

La dimension mystique

14 Mars 2025 , Rédigé par Yann Leray

Mystique Spiritualité Pouvoir Dirigeants Traditions Initiatique Eveil Divin

La dimension mystique, souvent perçue comme une porte vers des réalités spirituelles et transcendantes, occupe une place unique dans l’expérience humaine. Présente dans la vie quotidienne à travers des moments de contemplation ou des pratiques personnelles, elle trouve une expression structurée dans des traditions initiatiques, où rituels et symboles guident une quête intérieure. Elle influence également les dirigeants, dont les décisions et le leadership peuvent être façonnés par des intuitions ou des croyances mystiques. Enfin, un aspect essentiel de la mystique réside dans le sentiment profond d’être connecté à quelque chose de bien plus grand que soi, une expérience qui transcende l’individu et l’ancre dans une réalité universelle. 

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Qu’est-ce que la dimension mystique ?

La mystique peut être définie comme une expérience ou une quête de connexion directe avec le divin, l’absolu ou une réalité transcendante. Elle dépasse souvent les cadres rationnels ou dogmatiques pour toucher des vérités intérieures, souvent ineffables. Dans de nombreuses traditions spirituelles, la mystique est le chemin vers une connaissance intime et profonde de soi et de l’univers, une voie qui privilégie l’expérience personnelle plutôt que les enseignements extérieurs.

Dans la vie de tous les jours, cette dimension peut se manifester de manière subtile : un moment de silence dans la nature, une méditation profonde, ou même une œuvre d’art qui touche l’âme. Ces instants permettent de se sentir connecté à quelque chose de plus grand, d’échapper à l’ordinaire pour toucher à l’extraordinaire. La mystique, loin d’être réservée à quelques élus, est accessible à tous ceux qui cherchent à explorer les profondeurs de leur être.

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La mystique dans la vie quotidienne

Dans notre existence moderne, souvent rythmée par le stress et la rapidité, la dimension mystique offre un espace de respiration spirituelle. Elle peut prendre la forme de pratiques simples mais profondes :

La méditation : un temps dédié à l’introspection, à l’écoute de soi et à la connexion avec une conscience plus vaste.

La contemplation : observer un coucher de soleil, une œuvre d’art ou simplement le mouvement de la vie, en cherchant à percevoir l’essence derrière les apparences.

Les rituels personnels : des gestes symboliques, comme allumer une bougie ou tenir un journal de gratitude, qui ancrent l’esprit dans une réalité plus sacrée.

Ces pratiques, bien que simples, ouvrent la porte à des expériences mystiques où le temps semble suspendu, où la conscience personnelle s’estompe pour laisser place à une présence plus vaste. Elles rappellent que la mystique n’est pas une fuite du monde, mais une manière de l’habiter plus pleinement.

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Les Traditions initiatiques

Les traditions initiatiques, qu’il s’agisse de sociétés secrètes ou de fraternités spirituelles, intègrent la mystique dans leurs pratiques et leur philosophie. Elles offrent une quête de lumière où chaque membre cherche à se perfectionner et ainsi contribuer à un idéal collectif.

Les rituels et symboles : portes vers le mystique

Au cœur des traditions initiatiques, les rituels et symboles sont des outils essentiels pour éveiller la conscience spirituelle. Loin d’être de simples formalités, ils portent un sens ésotérique profond :

L’initiation : ce rite marque souvent une mort symbolique de l’ancien moi et une renaissance dans une nouvelle lumière, un moment mystique révélant la dimension spirituelle de l’individu.

Les symboles : des figures comme le tarot (tradition hermétique), les mandalas (traditions orientales) ou encore une simple bougie invitent à méditer sur les mystères de l’univers et de l’âme.

Le temple : espace sacré des cérémonies, il reflète le cosmos et unie le matériel au spirituel, favorisant une expérience intérieure.

Ces pratiques ne sont pas décoratives : elles guident vers une plongée en soi, révélant l’essence derrière les apparences et la présence du divin.

La quête de connaissance ésotérique

Les traditions initiatiques incitent à explorer les sciences hermétiques, la philosophie et les spiritualités mondiales, non pour accumuler du savoir, mais pour éveiller une sagesse intérieure. Cette quête, mystique par nature, cherche à dévoiler les vérités cachées.

En somme, ces traditions enseignent que la véritable Lumière réside en soi. Chaque étape, chaque enseignement, rapproche de cette union avec le divin.

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La mystique chez les dirigeants

La mystique ne se limite pas aux sphères spirituelles : elle joue un rôle subtil mais puissant dans le leadership, qu’il soit politique, économique ou social. Chez les dirigeants, elle se traduit par une inspiration transcendante, une guidance intérieure ou des pratiques symboliques.

Inspiration et légitimité

La mystique renforce l’autorité des dirigeants en leur conférant une dimension symbolique :

•    Historiquement, les rois de droit divin tiraient leur pouvoir d’une connexion supposée avec le divin.

•    Aujourd’hui, des figures comme Gandhi ou Mandela ont incarné une vision mystique par leur engagement quasi prophétique.

Cette mystique, qu’elle soit religieuse ou laïque, crée un lien profond entre le dirigeant et ceux qu’il guide, enracinant son leadership dans une dimension symbolique et émotionnelle.

Guidance et intuition

Certains dirigeants s’appuient sur la mystique pour orienter leurs décisions :

•    Steve Jobs, par exemple, utilisait la méditation zen pour affiner sa vision.

•    En temps de crise, des dirigeants comme Churchill ont suivi des intuitions profondes, perçues comme des « voix intérieures ».

Ces approches permettent aux dirigeants de transcender les pressions immédiates et d’accéder à une perspective plus vaste, essentielle pour aborder des défis complexes.

Rituels et symboles de pouvoir

La mystique se manifeste aussi à travers des rituels et des symboles qui renforcent le pouvoir et l’unité collective :

Cérémonies officielles : l’intronisation d’un roi ou la prestation de serment d’un président s’accompagnent souvent d’un symbolisme mystique, invoquant des forces supérieures pour guider le leader.

Symboles collectifs : drapeaux, emblèmes ou logos corporatifs transcendant leur matérialité pour incarner des valeurs partagées, créant un sentiment de destin commun entre le dirigeant et son peuple ou son organisation.

Ces éléments ancrent le leadership dans une dimension qui dépasse le pragmatisme, touchant à l’émotionnel et au spirituel.

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Sentiment de transcendance

Au cœur de l’expérience mystique repose une sensation envoûtante et indescriptible : celle de se sentir en relation avec quelque chose de bien plus grand que soi, une réalité qui transcende les limites de l’individu et le rapport à l’immensité de l’univers, à une présence divine ou à une harmonie cosmique. Ce n’est pas une pensée abstraite, mais un vécu qui éclot lorsque la conscience s’éveille et s’élargit, lorsque les murailles de l’individualité s’effritent pour révéler une unité profonde avec le tout. Tel un voile qui se soulève, ce sentiment dévoile des trésors intérieurs, insufflant à l’existence une magie subtile et une puissance transformante.

Un sens profond à l’existence

Cette connexion offre à l’âme une signification qui dépasse les ombres fugaces du quotidien, l’ancrant dans une trame bien plus vaste, un dessein qui murmure à l’être sa raison d’être. Imaginez votre vie comme un fil délicat tissé dans une tapisserie cosmique, où chaque brin, même le plus fragile, danse avec les autres pour une œuvre d’une beauté infinie. Chaque pas, chaque regard, chaque soupir devient une note dans une symphonie éternelle, un écho d’une harmonie qui vibre au-delà du temps. Vous n’êtes plus une île perdue dans l’océan du chaos, mais un éclat de lumière essentiel à la splendeur du Tout.

Une humilité libératrice

Devant l’immense éclat de cette réalité, les chaînes de l’ego et les tumultes des désirs personnels s’évanouissent, laissant place à une paix douce et à un détachement qui allège l’âme. C’est une sensation semblable à celle de contempler un ciel constellé d’étoiles : vous vous sentez minuscule, presque insignifiant, et pourtant, dans cette petitesse, une liberté radieuse s’épanouit. Tel une goutte d’eau qui se dissout dans l’océan infini, vous abandonnez les contours étroits de votre moi pour vous fondre dans l’éternel. Ce renoncement n’est pas une perte, mais une délivrance, un envol vers une sérénité où l’âme flotte, légère, portée par les courants d’un mystère insondable.

Une perspective élargie

Ce lien avec l’immense élargit le regard, transformant la vision d’un monde fragmenté en une fresque sans fin où tout s’entrelace. Vous cessez de vous percevoir comme le centre de l’univers, une entité solitaire, pour vous découvrir comme une pièce d’un puzzle cosmique, un fragment précieux d’une mosaïque divine. Si votre vie n’était auparavant qu’un murmure dans le vacarme, elle devient désormais une clé qui révèle une image plus vaste et plus belle. Le monde, jadis lointain, se métamorphose en un miroir scintillant où chaque reflet – une feuille qui tombe, un souffle de vent – vous rappelle votre appartenance à cette danse universelle.

Un éveil spirituel

Au-delà des frontières de la raison et des émotions ordinaires, cette expérience ouvre une porte vers une dimension sacrée, un sanctuaire intérieur où règnent la paix profonde et une contemplation silencieuse. Cet éveil défie les mots, se manifestant parfois par une chaleur qui embrasse le cœur, une lumière intérieure qui dissipe les ténèbres, ou un silence si pur qu’il chante comme une mélodie céleste. C’est un instant où l’âme touche l’ineffable, où l’univers semble se pencher vers vous pour murmurer des vérités oubliées, des secrets qui vibrent dans chaque étoile, chaque atome, chaque battement de votre être.

Une vie empreinte de merveilleux

Ce sentiment est une clé d’or qui ouvre les portes d’une existence plus riche, plus vibrante, où l’équilibre naît de l’union entre votre essence et l’incommensurable. Il vous guide vers votre place dans l’ordre universel tout en vous offrant la liberté de danser avec l’infini. Mais plus encore, il pare le quotidien d’un éclat de magie : le chant d’un oiseau devient un hymne céleste, une lueur dans l’ombre un reflet de l’éternité. Chaque instant se transforme en une porte vers le mystère, chaque respiration en une communion avec le sacré. Vous marchez sur la terre, mais votre esprit s’élève parmi les constellations, conscient que derrière chaque voile se cache une lumière plus pure, un amour plus vaste, une vérité qui appelle l’âme à s’éveiller encore et encore.

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L’appel de l’invisible

Tel un souffle venu d’un ailleurs insondable, la dimension mystique nous appelle à briser les chaînes du matérialisme et de la laïcité dogmatique qui aveuglent notre âme. Elle nous entraîne vers un seuil invisible, un espace où les limites de notre condition humaine s’effacent pour laisser place à une élévation spirituelle infinie. Dans ce sanctuaire éthéré, nous percevons que nous ne sommes pas de simples mortels déracinés, mais des fragments d’une lumière éternelle, tissés dans une trame sacrée qui transcende le visible. Loin des certitudes arides d’un monde mécanique, elle nous révèle que la vraie quête est celle de l’esprit, une odyssée vers l’incommensurable où la liberté se forge dans l’abandon à ce qui nous dépasse. Ainsi, en embrassant cette danse avec l’inconnu, nous pouvons tracer un chemin vers un horizon où l’âme s’épanouit, délivrée, dans sa splendeur la plus divine.

Yann LERAY @ 2025

 

SOURCE  :

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Avons-nous encore besoin de Dieu ? Une réflexion profonde dans un monde en mutation

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Avons-nous encore besoin de Dieu ? Une réflexion profonde dans un monde en mutation

 
Pierre d’Allergida

Par Pierre d’Allergida
16 mars 2025
 
Avons-nous encore besoin de Dieu ? Une réflexion profonde dans un monde en mutation dans Recherches & Reflexions Dieu-et-le-Franc-macon-696x522
Dieu avec un Franc-maçon

De notre confrère Arte

Dans un monde où la modernité semble souvent s’opposer aux traditions, la question de la foi et de l’existence de Dieu reste un sujet brûlant qui traverse les cultures et les continents. Le récent documentaire d’Arte, Avons-nous encore besoin de Dieu ?, diffusé dans le cadre de la série 42 – La réponse à presque tout le 25 novembre 2024, plonge avec audace dans cette interrogation universelle.

Réalisé par Thomas Wagner et disponible en replay jusqu’au 8 décembre 2027, ce reportage de 26 minutes invite à une réflexion nuancée sur la place de la spiritualité à l’ère de la sécularisation, tout en mettant en lumière des paradoxes saisissants. Voici une exploration détaillée des thèmes abordés, enrichie d’analyses et de perspectives pour nourrir le débat public.

 

Un recul de la foi en Europe, une exception mondiale

Le documentaire ouvre sur une constatation troublante : en France et en Allemagne, la foi religieuse est en net recul. Seulement environ 40 % de la population de ces deux pays se déclare croyante, un chiffre qui contraste avec la tendance globale. À l’échelle planétaire, plus de 70 % de l’humanité reconnaît l’existence d’un ou plusieurs dieux, selon les estimations présentées. Cette dichotomie soulève une première question : la sécularisation européenne est-elle un modèle universel ou une anomalie culturelle ?

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Cette baisse de la pratique religieuse en Europe occidentale pourrait être attribuée à plusieurs facteurs : l’essor de la science, l’éducation laïque, et une méfiance croissante envers les institutions religieuses marquées par des scandales. Pourtant, cette tendance ne se reflète pas ailleurs. En Afrique, en Asie et dans une grande partie des Amériques, la foi reste un pilier central de la vie sociale et personnelle. Le reportage souligne ainsi une fracture entre un Occident de plus en plus rationnel et un reste du monde où le spirituel conserve une influence dominante. Mais cette fracture est-elle vraiment aussi nette qu’il y paraît ? Certains pourraient arguer que la spiritualité, même sous des formes non institutionnalisées, persiste dans les sociétés sécularisées à travers des pratiques comme le bien-être ou la quête de sens.

La souffrance comme argument contre la divinité

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L’un des points forts du documentaire réside dans son exploration des arguments sceptiques. La guerre, la souffrance et la misère, omniprésentes dans l’histoire humaine, sont présentées comme des preuves potentielles de l’absence d’un dieu bienveillant. Comment concilier l’idée d’un créateur omniscient et miséricordieux avec les atrocités qui ponctuent notre quotidien ? Cette question, vieille comme la philosophie elle-même, est revisitée avec des exemples contemporains : conflits armés, crises humanitaires, et inégalités flagrantes.

Pourtant, cette approche soulève des critiques. Si la souffrance est utilisée pour nier l’existence de Dieu, ne pourrait-on pas aussi l’interpréter comme un test ou une épreuve, comme le suggèrent certaines traditions théologiques ? Le reportage, en se concentrant sur une vision matérialiste, risque de simplifier un débat qui a occupé des penseurs pendant des millénaires. Il aurait pu, par exemple, explorer davantage les réponses apportées par des théologiens ou des philosophes comme Leibniz, avec sa théorie du « meilleur des mondes possibles », ou encore les perspectives existentialistes de Kierkegaard, qui voient dans la souffrance une occasion de transcendance.

Le besoin humain de croire : une constante universelle

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Au-delà des arguments rationnels, Avons-nous encore besoin de Dieu ? s’interroge sur une réalité psychologique et sociale : pourquoi l’être humain ressent-il ce besoin viscéral de croire, même face à l’adversité ? Le documentaire suggère que la foi répond à des besoins fondamentaux : donner un sens à l’existence, offrir un espoir face à la mort, ou encore structurer les communautés. Cette analyse trouve un écho dans les travaux de sociologues comme Émile Durkheim, qui voyait la religion comme un facteur de cohésion sociale.

Mais cette nécessité de croire évolue. Dans les sociétés modernes, des alternatives laïques émergent : le développement personnel, les ideologies politiques, ou même les communautés en ligne. Le reportage aurait pu creuser cette transition, en examinant si ces substituts suffisent à combler le vide laissé par le déclin religieux. Par exemple, les mouvements écologistes ou humanitaires ne reprennent-ils pas, à leur manière, des rôles autrefois dévolus aux religions ?

Une diversité de perspectives

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L’un des mérites du documentaire est d’éviter les jugements hâtifs. Il donne la parole à des voix variées : athées convaincus, croyants fervents, et agnostiques perplexes. Cette pluralité reflète la complexité du sujet. Par exemple, un intervenant pourrait souligner que la science, bien qu’expliquant de nombreux phénomènes, ne répond pas aux questions existentielles comme « Quel est le sens de ma vie ? ». À l’inverse, un autre pourrait arguer que la foi, lorsqu’elle devient rigide ou dogmatique, alimente les divisions plutôt que l’unité.

Cette approche équilibrée invite à un débat public. En 2025, alors que les tensions géopolitiques et les crises climatiques s’intensifient, la quête de sens pourrait redevenir un moteur social. Le reportage suggère que, même dans un monde sécularisé, la spiritualité pourrait se réinventer sous de nouvelles formes, peut-être plus individualisées et moins institutionnelles.

Limites et perspectives d’avenir

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Malgré sa richesse, le documentaire présente des limites. Sa durée de 26 minutes, bien que concise, contraint l’approfondissement de certains aspects. Par exemple, il ne s’attarde pas sur les différences entre les grandes religions monothéistes et les spiritualités polythéistes ou animistes, qui dominent dans de nombreuses régions. De plus, la focalisation sur l’Europe et les statistiques globales occulte parfois les dynamiques locales, où la foi peut être revitalisée par des contextes spécifiques, comme les mouvements religieux en Amérique latine ou en Afrique subsaharienne.

À l’avenir, il serait fascinant d’explorer comment les jeunes générations, nées dans un monde numérique, perçoivent la question de Dieu. Les réseaux sociaux et les algorithmes influencent-ils nos croyances autant que les sermons d’antan ? Une suite au reportage pourrait aussi examiner les implications politiques de la foi, notamment dans les débats sur la laïcité ou les droits des minorités religieuses.

Conclusion : une question toujours ouverte

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Avons-nous encore besoin de Dieu ? ne prétend pas apporter une réponse définitive. Au contraire, il ouvre un espace de dialogue dans une société souvent polarisée entre rationalité et spiritualité. En ce 14 mars 2025, alors que les défis mondiaux s’accumulent, cette interrogation prend une résonance particulière. La foi, qu’elle soit religieuse ou séculière, semble répondre à un besoin humain profond de connexion et de sens. Peut-être que la vraie question n’est pas de savoir si nous avons besoin de Dieu, mais de quelle manière nous choisissons de donner un sens à notre existence collective.

Ce reportage d’Arte, disponible en replay jusqu’au 8 décembre 2027, mérite d’être visionné et discuté. Il rappelle que, malgré les avancées scientifiques et les bouleversements sociaux, l’humanité reste attachée à ses grandes questions métaphysiques. À vous, lecteurs, de poursuivre cette réflexion.

SOURCE  :

450FM

LE CHAMANE 19 mars, 2025

Posté par hiram3330 dans : Recherches & Reflexions , ajouter un commentaire

LE CHAMANE

 

Voici une planche philosophie de la Loge Triple Union et Amitié (TUA), sise à Voiron en Isère, qui est la plus ancienne loge maçonnique de la région grenobloise encore en activité. Elle est rattachée au Grand Orient de France (GODF).

LE CHAMANE dans Recherches & Reflexions Chamane

Il y a quelques années sur d’autres colonnes, un Frère était intervenu pour souligner la hiérarchie incontournable des religions : en bas de l’échelle les animismes, au milieu les polythéismes, au sommet, supérieurs à toutes, les monothéismes.

 

J’avais été quelque peu interloqué et avais pris la parole pour défendre les peuples animistes ou polythéistes, dont la spiritualité, me semblait-il, était bien plus vivante, bien plus profonde, que celle des peuples monothéistes par ailleurs grands massacreurs de peuples et discriminateurs de femmes au nom de l’Éternel.

Et puis quelque temps plus tard, une évidence s’était imposée : je n’étais ni athée ni agnostique, j’étais animiste, en bas de l’échelle, ce qui m’allait bien. D’où l’idée de cette planche mélangeant histoires, sciences et convictions (toutes au pluriel).

Il y a 2 500 ans, Héraclite disait : « La sagesse exige l’investigation de nombreuses choses. » Investiguons donc…

Je suis Chamane… 

Je détiens un savoir que les anciens m’ont transmis et que j’ai acquis directement en rencontrant les esprits. Depuis des millénaires j’arpente les plaines et les forêts, les rivages et les montagnes, les déserts glacés et brûlants de tous les continents. Je n’ai ni dogme, ni texte révélé, ni idole, ni pape, ni chapelle, ni conquête. Mon église est la nature, ma seule certitude… l’unité de la vie.

Je jongle avec l’impalpable. Je chante l’indicible et colore l’invisible. Je vois en dedans et au-delà des choses. Je suis l’intermédiaire avec l’autre monde, le maître des plantes et des esprits, le guérisseur naturel et surnaturel. Je suis le gardien du temps qui passe et du temps qu’il fait, de la fécondité, des récoltes et de la chasse. J’accompagne mon clan, je suis le garant de son équilibre. Je suis craint et respecté, car plus qu’un autre j’ai le Don, plus qu’un autre j’ai le Pouvoir. 

Chamane…

Au XIXe siècle, les premiers anthropologues m’ont donné ce nom générique parce qu’il fallait bien classer dans une boîte des pratiques qu’ils ne comprenaient pas. J’habitais le pays Toungouse, au cœur de la Sibérie, et battais tambour pour entrer en transe et guérir. Les anthropologues me considérèrent comme un malade mental.

Chamane… Au début du siècle dernier, mon nom s’est répandu quand on a trouvé mes clones en Indonésie, en Ouganda, au Pôle Nord ou en Amazonie. Certains chantaient, d’autres buvaient des décoctions. Certains disaient guérir, d’autres jetaient des sorts. Les hommes de science me dirent névrosé, épileptique, psychotique, hystérique, schizophrène…

Cinquante ans plus tard, Lévi-Strauss admit que j’étais moins fou que l’on ne pensait, que j’étais un maître du chaos, un créateur d’ordre, une sorte de psychothérapeute. Plus tard, d’autres ethnologues ont admis ne plus très bien savoir qui j’étais et comment nous cataloguer, moi et mes comparses, techniciens de l’extase, spécialistes universels de la transe, des langages secrets, des ascensions célestes, des descentes infernales, des échelles et des cordes qui relient le ciel et la terre et qui permettent d’accéder au monde des esprits.

Je suis Chamane et mon domaine est la matière. La terre est matière, la plante est matière, l’animal est matière, l’homme est matière et la matière est vivante, et la matière à une âme.

Je suis Chamane et mon domaine est l’esprit. L’esprit est l’essence vitale des choses. Par nature immatériel, je ne peux le percevoir que de manière incidente. Pour y parvenir, je dois créer le décalage, changer ma perception pour ouvrir de nouvelles perspectives. Le jeun m’y aide, le chant m’y aide, l’absorption de plantes m’y aide. La plante est mon alliée, je suis la plante et je n’ai plus qu’à écouter ce qu’elle me dit. Quand mon champ de conscience est élargi, je vois la réalité du monde dans sa globalité. 

Mon totem est minéral… 

Certes, un petit caillou n’a guère d’âme, mais la plage en a une, et Uluru aussi. Uluru, que d’autres appellent Ayers Rock, montagne-île gigantesque au cœur du désert australien, créé avant même que le temps puisse être compté, créée au Temps du Rêve, quand les esprits des Grands ancêtres
se sont incrustés dans les paysages
où ils sont pour toujours. 

Mon totem est cristal. Substance sacrée des origines, il illumine le monde. Je suis cristal, parcelle d’être en mouvement et en transformation, révélateur de l’âme et de ses égarements, pourvoyeur de clairvoyance, découvreur de l’invisible.

Mon totem est végétal… 

Il est l’arbre qui recueille toute la sagesse du monde. J’ai vu le chêne sacré, gardien d’orages et de justice, cacheur d’aurores très anciennes… Je l’ai dédié à Jupiter, et le laurier à Apollon, et l’olivier à Minerve, et les forêts ont été les premiers temples de la divinité.

Mon totem est champignon. Psilocybe que mes ancêtres mayas ont sculpté dans la pierre, Amanite tue-mouche, pilier du monde, axe du ciel, soma des Indiens…

Mon totem est cactus San Pedro et bouton de peyotl, feuille d’iboga et de tabac. Il est liane, yagé colombien, natem des Jivaros, ayahusca des Péruviens… Liane de mort et liane de l’âme… Quand je l’absorbe, je franchis l’étape effrayante de la mort et du démembrement pour accéder à un nouveau niveau de connaissance. Alors mon âme voyage et je communique avec les esprits, leurs chants et leurs visions, et je soigne, devine, révèle… Champignons, cactus, feuilles, lianes ils sont la chair des dieux.

Mon totem est animal…

Au début des temps, il n’y avait pas de différence entre les hommes et les animaux. Un homme pouvait se transformer en animal s’il le désirait et un animal pouvait devenir un être humain. Tout le monde parlait la même langue. 

Mon totem est plume. La plume de corbeau est plume de mort : elle endort mon ennemi. La plume de geai est plume de vie : elle éveille mon esprit. La plume de grue est plume de paix : elle transforme l’ennemi intime qui est en moi.

Mon totem est serpent. Serpent des origines : Sito des Égyptiens, Quetzalcoatl des Toltèques, Ouroboros des Béninois. Serpents cosmiques s’enroulant en spirales, reproduisant — est-ce vraiment un hasard ? — la double hélice de l’ADN, une représentation que l’on trouve dans les sceaux mésopotamiens comme dans les peintures visionnaires de mes frères sud-américains.

La Terre est notre mère…

La Terre est une carte. La Terre est un canevas. Il n’y a aucun espace vierge. Tout le terrain est couvert. Tout est inclus : toutes les choses, toutes les créatures vivantes. Personne n’est à l’écart de la chaîne. L’esprit de la Terre pénètre tout. Chaque chose, chacune à sa manière, n’est que le reflet d’une même conscience, et la Terre est comme un livre sacré sur lequel sont imprimés les mystères de la création.

Un jeune chamane…

« Ce soir, je suis en bonne forme, et quarante minutes après avoir ingéré ma potion l’ivresse monte. Le cœur, la force et la connaissance sont les trois ingrédients de la sauce dans laquelle je veux mijoter.

Le cœur… Le désir puissant et l’intention d’apprendre. J’en tiens un bout, je dois le faire grandir et le purifier pour qu’il s’épanouisse.

La force… Elle me tournait autour depuis quelques jours déjà et ce soir elle m’enveloppe et me pénètre : une décharge puissante comme si la foudre m’était tombée dessus, un chant qui vibre d’une tonalité inhabituelle. Je la laisse se promener, curieux et exalté. 

Je trouverai ce qui voudra bien m’être donné, mais cette force est indispensable, et il faut qu’elle progresse avec moi, et plus elle progressera, plus il faudra la dominer. 

La connaissance… Y accéder est assurément ce qu’il y a de plus long, de plus difficile et de plus glorieux aussi. Pour l’instant, je suis sourd et aveugle. Il va falloir tout mettre à plat et bâtir, laisser venir… »

Un vieux chamane… 

« Je ne savais rien de la vie, je ne savais rien de rien, j’étais un imbécile. Quand j’ai commencé à apprendre avec mon père, j’ai abandonné mon métier et j’ai commencé à comprendre. Aujourd’hui, j’ai le sentiment d’avoir passé ma vie dans la meilleure des universités, moi le pauvre idiot d’indien, et chaque jour j’apprends un peu plus. Toi, mon apprenti, tu n’en es qu’au tout début. Tu vas découvrir des choses magnifiques, mais il faudra que tu aies la capacité de gérer les trésors que tu vas dénicher. Il faudra que tu renforces ta connaissance avec une grande attention. La clé du succès réside dans la persévérance et dans un bon équilibre…

Tu es tout, l’univers tout entier. La poussière des étoiles, les atomes de l’univers. La goutte, la pluie et le ruisseau, le fleuve et l’océan. Les gaz, la brise et la tempête. Le feu des volcans et celui des étoiles. La plume et la feuille, la force et la maladie, la sagesse et la folie. Tu es la mort, tu es la vie, et tu dois bien faire attention à tout, car tout est en toi. Ne rejette rien sans réfléchir, car c’est toi que tu rejettes. »

Mes Frères…

La littérature chamanique est abondante, les manières d’aborder le sujet infinies. Je ne fais ce soir qu’effleurer le sujet et vous propose deux ou trois pistes que j’ai suivies au presque hasard de mes lectures et de mes expériences. 

La première chose qui me frappe lorsque je me confronte à la réalité du chamanisme, à la réalité des autres réalités, c’est l’étendue de mon ignorance. Qui suis-je pour être sûr de quoi que ce soit ? Je suis comme le jeune chamane, aveugle et sourd, mais si curieux devant les mystères du monde. Et malgré mon ignorance, je ne peux m’empêcher d’avoir quelques convictions.

Ma première conviction est que la vie est partout.

Je l’ai exprimé dans une planche précédente en empruntant un texte que Barjavel a écrit le jour de son soixante-dixième anniversaire : « Je m’émerveille de la grandeur infinie, si bien finie, de chaque poussière de poussière. Et je m’émerveille de l’ingéniosité de chaque détail : 

ma main, mon oreille, le monde organisé de chacune de mes cellules, les tourbillons vides de l’atome, le vide infranchissable du bois de ce plateau. Vide, tout est vide. 

Et ce vide est si méticuleusement et si grandiosement ordonné, qu’il emplit et construit et anime le vivant et la pierre. La pierre est vivante, la pierre grouille et tourbillonne, la pierre est vide, je suis vide, je contiens l’univers, je suis un univers de miracles. »

Ma deuxième conviction est que l’intelligence est partout.

Si le grain de sable n’est guère intelligent, il est cependant composé d’atomes, et ces atomes sont dotés de mémoire cumulative. C’est-à-dire qu’outre leurs propriétés physiques, ils fonctionnent un peu comme un cerveau humain, créant des circuits internes, en modifiant d’autres… L’acquis mnémonique est présent, ne serait-ce que de façon infinitésimale.

Quand on passe au domaine végétal, l’argumentation est plus évidente. Même la vénérable institution qu’est la revue britannique Nature le reconnaît : la recherche sur l’intelligence des plantes est en train de devenir un objet d’études scientifiques sérieux. Les chercheurs découvrent la remarquable complexité du comportement des plantes. Si l’on en croit l’auteur de l’article, Anthony Trewavas, membre de la Royal Society, les plantes ont des intentions, évaluent les aspects complexes de leur environnement, prennent des décisions. D’autres études montrent que les plantes répondent aux attaques de prédateurs, détectent les signaux de détresse d’espèces différentes, communiquent entre elles par des signaux moléculaires et électriques dont certains ressemblent étonnement à ceux qu’utilisent nos propres neurones. Si elles ne pensent sans doute pas, elles sont capables d’intention, elles savent calculer ce qui se passe et s’adapter. Les plantes, certes, n’ont pas de cerveau, mais elles agissent comme un cerveau.

Les amibes ne sont ni végétales ni animales. Elles non plus n’ont pas de cerveau, 

mais elles montrent un réel degré d’intelligence. Certaines s’unissent pour former des cellules géantes qui peuvent atteindre la taille d’une main. D’autres se déplacent pour se nourrir. Confrontées à un labyrinthe, elles trouvent infailliblement le plus court chemin pour atteindre leur nourriture.

Quant au règne animal, les preuves d’intelligence pullulent. La capacité à faire des abstractions n’est pas réservée aux seules abeilles. La capacité d’apprentissage, de mémorisation, d’adaptation est commune à tant d’insectes, oiseaux, mammifères… Même le cafard perçoit le monde et y agit. Avec son corps et son cerveau, il perçoit d’infimes mouvements de l’air et détecte les prédateurs. Il sait et réagit en se sauvant.

Ils ne leur manque que la parole… Mais la parole, ils l’ont ! Sauf que la plupart du temps nous ne la comprenons pas. Les papillons communiquent par ultraviolets, les abeilles par leurs danses, les fourmis et bien d’autres animaux par phéromones, les singes et bien d’autres par ultrasons, et tant d’autres encore par postures, mimiques, chants, cris… 

Le monde ruisselle de signes, le monde ne cesse de communiquer. N’est-ce pas ce que nous disent depuis toujours les chamanes ?!

Ainsi l’intelligence est partout dans la nature. 

Intelligence est-il conscience ? Vaste débat… Probablement à cause de l’influence de la culture chrétienne, nous, occidentaux, rois autoproclamés de la création, nous avons du mal à accepter la possibilité d’une intelligence autre qu’humaine. L’intelligence serait un don de Dieu réservé aux seuls humains. Alors la conscience !… Quelle conscience d’ailleurs ? La normale de tous les jours ou celle du saint et du mystique, du médium et de l’ermite, du contemplatif, du visionnaire, du yogi du voyageur de l’autre monde ? La conscience du chamane ?!…

Intelligence, conscience, compréhension, savoir… Les différentes cultures traduisent ces mots dans leur langage, chacune à sa manière. L’analyse étymologique des dits mots conduit sur des chemins bien différents. Le « savoir » français, par exemple, renvoie à la pensée, alors que le « know » anglais renvoie à la faculté de reconnaître et le « chi-sei » japonais à celle de jauger… Les mots reflètent ainsi souvent nos conceptions, nos a priori. À nous de « savoir » les dépasser, à nous de rester ouverts à toutes les possibilités.

Nous restons obsédés par la différence entre les espèces humaines et animales, végétales et minérales, chacune dans sa petite boîte où rien ne dépasse. Mais ne sommes-nous pas des animaux, et nos capacités ne proviennent-elles pas d’un passé que nous partageons avec le reste de la création ? Ne sommes-nous pas tous poussière d’étoiles ?

Dans d’autres cultures, dans d’autres religions, les gens n’ont aucun mal à accepter

que chaque chose possède une âme, un esprit… Bien des chercheurs, humanistes ou philosophes ont abordé le problème de l’intelligence, de la conscience, de l’âme. Ils se sont posé la question de la limite entre l’humain et l’inhumain sans pouvoir vraiment y répondre.

Il y a 60 ans, l’écrivain Vercors, dans ses « Animaux dénaturés » reprenait les grandes définitions de l’homme qui ont été exposées au cours de l’histoire. Peut-être l’homme était-il un condensé, un mélange de toutes les caractéristiques énoncées ici et là. Peut-être la clé était-elle le questionnement sur soi-même, sur ses origines, sur son avenir. Les animaux ne se poseraient pas toutes ces questions, mais qu’en savons-nous réellement nous qui ne pouvons pas entrer vraiment dans leur esprit ? Vercors concluait que nous ne saurions jamais comment définir l’homme, mais que nous pouvons continuer à en débattre.

Alors certes « la sagesse exige l’investigation de nombreuses choses », mais tout compte fait, elle exige sans doute aussi la contemplation du mystère.

Pour ma part, je ne mets pas de limite. Comme le chamane, je vois l’intelligence partout, je vois la conscience partout. Tout à une âme, simplement à des degrés différents.

Animiste et fier de l’être !

SOURCE : TUA — 2019

Antée vs Héraclès, légende de l’Afrique du Nord – Mythologie Grecque et Berbère 9 mars, 2025

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La fiancée d’Anzar : le rituel de la pluie – Mythologie Berbère et La sorcière Teryel : la femme insoumise – Mythologie Berbère

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Tolérance Maçonnique – Rite Maç:. de Memphis (18 novembre 1897) 7 mars, 2025

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Tolérance Maçonnique  -  Rite Maç:. de Memphis (18 novembre 1897)

Texte ressaisi et corrigé par

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Vénérable maître, Très chers frères,

 

Depuis quelque temps, les voix les plus autorisées s’élèvent l’une après l’autre pour annoncer tristement la prochaine décadence de notre institution. L’ingra­titude habituelle à la société moderne ne justifierait pas de telles craintes, car nos aînés ont souffert de dures persécutions sans que la bonne cause se soit jamais trouvée sérieusement compromise. Mais le danger qui s’affirme aujourd’hui n’a point d’analogue dans notre histoire. Ce n’est pas à la méchanceté des hommes, c’est à notre propre imprudence que nous le devons. Il faut bien le reconnaître : en aban­donnant cette haute culture des facultés humaines qui devait rester pour elle un souci constant, la Ma­çonnerie a largement ouvert aux passions profanes les portes de ses temples et voici qu’elle ne pratique plus elle-même cette universelle tolérance à laquelle elle voulait conquérir le monde.

 

C’est pourtant à un respect absolu de la liberté morale que notre ordre a dû ses plus beaux succès. Sans remonter bien haut, ne voyait-on pas encore au siècle dernier les génies les plus divers porter avec orgueil le tablier d’apprenti ? Apôtres des idées nou­velles ou défenseurs zélés des vieilles doctrines, tous voulaient prendre part à ces travaux de haute phi­losophie qui devaient assurer un jour l’union des cœurs et des âmes. Aujourd’hui, il n’en va plus de même : de fort bons esprits hésitent à se joindre à nous, parce qu’ils ne nous ont pas toujours vu res­ter fidèles à notre programme.

 

            On se plaît à répéter que la lutte a ses exigen­ces et qu’en face d’adversaires sans loyauté, toutes les armes sont bonnes, mais quelle étrange justification ! Et de quel mépris ne témoigne-t-elle pas à l’égard de nos traditions les plus sacrées ! Ce qu’il faut combattre, n’est-il pas vrai, ce ne sont pas des hommes, mais bien des passions dont ces hommes sont esclaves : quel succès peut-il donc espérer, celui qui ne prend soin tout d’abord de s’affranchir lui­-même ? Et puis, ne l’oublions pas, ceux-là seulement n’hésitent devant aucune manœuvre qui sentent la victoire leur échapper. On ne sacrifie sa conscience, on ne vend son âme qu’aux heures de désespoir. Or, il est impossible que le triomphe final du bien soit douteux pour aucun de nous, car celui qu’un tel scep­ticisme aurait saisi ne serait plus maçon. Sans doute, aujourd’hui comme hier, les pires instincts peuvent s’unir pour d’horribles attentats, mais qu’importe, puisque leur règne ne durera jamais plus d’un jour ! Notre foi dans les destinées de l’humanité est inébranlable. L’évolution de l’espèce peut être lente aux yeux de l’individu, elle n’en est pas moins certaine. Quant à notre institution, tant que nous ne travail­lerons pas nous-mêmes à la détruire, les dissolvants les plus énergiques ne pourront rien sur elle car elle est le dernier anneau de la grande chaîne d’or qui rattache l’avenir au passé.

 

Ne pouvant douter de nos forces, d’où vient donc que nous manquons si souvent de sang-froid ? Pour­quoi l’aspect de l’obstacle à vaincre nous porte-t-il à la violence, au lieu d’exciter simplement notre ac­tivité ? Pourquoi la sottise des uns, l’injustice des autres nous irritent-elles, nous qui cherchons, pour les détruire, toutes les formes de l’erreur ? Est-ce la passion même de la vérité qui nous égare ? Ceux qu’éclaire la lumière divine n’ont-ils pu résister au désir de la répandre en tout lieu, au risque d’aveu­gler à jamais des yeux trop faibles pour de si purs rayons ? Il serait à souhaiter, mes Frères, que nous ayons péché par excès de zèle, mais nos regrets se­ront, hélas! d’un autre ordre. Loin de nous attacher trop étroitement à la science traditionnelle, jugeant sans doute pénible les efforts qu’exige à toute heure son intelligence intégrale, nous n’avons pas craint de substituer à l’expérience des siècles notre expérience d’un jour et voilà l’unique cause de nos dé­ceptions. Si le serment prêté semble à beaucoup difficile à tenir, c’est qu’ils ont négligé d’en étudier la formule. Si l’impartialité absolue leur paraît im­possible à garder, c’est qu’ils ne savent plus au nom de quelle loi prononcer leurs jugements. Il est nécessaire, pour s’en convaincre, de bien définir cette tolérance dont le règne a si malheureusement cessé et d’éviter certaine confusion en laquelle notre siè­cle paraît se complaire.

La mode est aujourd’hui fort répandue de rester impassible en face des crimes les mieux caractéri­sés comme d’écouter sans trouble les plus mauvais paradoxes. L’indignation vertueuse ayant été jugée de mauvais goût, on pardonne les fautes commises en accusant la nature de les avoir exigées, comme si la nature n’était pas simplement le champ toujours ouvert à l’exercice de nos facultés. La vie, dit-on volontiers, n’est-elle pas trop dure, pour qu’on ajou­te aux difficultés matérielles des obstacles tirés d’une prétendue loi morale ? Et, puis, la science moderne n’a-t-elle pas à tout jamais ruiné la vieille concep­tion du libre arbitre ? Hérédité, influence du milieu, lutte pour la vie, ne voilà-t-il pas de quoi justifier les pires défaillances ? Tant il est vrai, mes Frères, que grâce à une imprudente vulgarisation, l’idée devient parfois la servante des instincts ! Mais de tels abus sont de tous les temps et, pour les avoir commis à son tour, notre époque ne mérite pas l’anathème.

 

D’ailleurs, en bonne justice, l’intention n’importe pas moins que l’acte lui-même et certes, si les ten­dances nouvelles étaient nées d’un véritable esprit de charité, si leur unique effet devait être d’amener l’association humaine à châtier sans colère, à répri­mer avec douceur, il faudrait se réjouir d’un tel pro­grès. Malheureusement, l’apparente générosité dont nous sommes témoins n’est guère qu’une impuis­sance déguisée. Privé de toute culture philosophique, ne pouvant tirer aucun enseignement du passé, ne se sachant pas responsable de l’avenir, le monde accueille tout ce qui s’offre à lui, action ou pensée, avec indifférence. C’est assez pour satisfaire quel­ques optimistes peu clairvoyants, mais pour nous, quel que soit notre désir d’universelle harmonie, nous ne croirons pas aussi vite à l’apaisement des passions. Nous ne prendrons pas le dédain de l’igno­rant pour l’indulgence du sage, nous n’appellerons pas tolérance un scepticisme sans valeur.

 

Un homme qui s’efforcerait de ne plus penser, de ne plus rien croire et de ne plus rien vouloir, afin d’éviter tout conflit avec ses semblables, se tromperait, certes, grossièrement. Il sentirait son cœur se fermer peu à peu à toute espèce d’affec­tions ; satisfaire ses besoins matériels deviendrait son unique souci, et c’est à l’égoïsme absolu qu’il parviendrait en fin de compte. Pour devenir juste et bon, il faut au contraire s’intéresser à toutes les manifestations de l’activité humaine et chercher à reconnaître en chacune d’elles le vrai, le beau et le bien qui peuvent y être contenus. Mais cette curio­sité sympathique ne va pas sans une science pro­fonde et, s’il faut tout dire, l’impartialité parfaite n’appartient qu’aux initiés puisqu’eux seuls possèdent la vérité suprême.

 

Ici, une comparaison s’impose, bien simple et bien claire. Que faut-il pour qu’au sein d’une grande nation, les intérêts de tous soient sauvegardés ? Il faut des magistrats libres et instruits, qui ne tremblent devant personne, mais qui sachent déterminer exactement les droits de chacun, qui n’appartiennent à aucun parti tout en connaissant les besoins des différentes classes sociales. De même, pour juger les doctrines qui se partagent la foi de l’humanité, il faut des esprits hardis et cultivés qui n’hésitent devant aucune étude et que des connaissances d’or­dre supérieur guident dans leurs recherches. Ces deux conditions sont également nécessaires et la bonne volonté serait inutile où la science ferait défaut. Comment se prononcer sur un essai méta­physique, si on ne possède une vue synthétique de l’univers ? Comment apprécier un système politique, si on ne se fait une idée nette de la société idéale ? Comment enfin examiner une doctrine religieuse si on n’est pas encore parvenu à une conception raisonnable du Grand Architecte des Mondes ? La société antique ne s’y trompait pas et pour s’assurer des chefs capables de la diriger, donnait une instruction vraiment complète à ceux qui s’en montraient dignes. Il nous appartient de rebâtir ces écoles modèles où le développement des facultés humaines était poussé si loin.

 

Nous sommes aujourd’hui les seuls héritiers des civilisations mortes. Les vieux sanctuaires abolis, la pensée des sages a pris nos demeures pour asile et dès lors les choses et les êtres nous sont apparus sous un aspect nouveau. Les nombres nous ont laissé surprendre leur intime signification. Nous avons pu concevoir la gradation hiérarchique ternaire qui règle la constitution du monde et de l’homme, retrouver l’unité de la Raison suprême à travers le dualisme qui caractérise la vie, reconnaître la réalisation progressive de l’idéal divin sous la lutte apparente du bien et du mal. Nous n’ignorons plus ni la puissance de la parole, ni la force créatrice de l’imagination. Nous savons enfin comment la Volonté humaine peut se faire obéir de la Nature. Voyez, mes Frères, de quelle hauteur l’initié va descendre, l’homme qui a vu flamboyer l’étoile du mystère ne participera plus, à moins d’une étrange folie, aux œuvres de ténèbres.

 

Mais ce n’est pas tout. En même temps que la science elle-même, la méthode nous fut transmise qui seule fait des savants. Il ne s’agit pas ici d’imposer à la mémoire quelques formules plus on moins heureuses ; c’est l’être entier qui doit en quelque sorte s’imprégner de la vérité. De là ce symbolisme merveilleux qui s’adresse à la fois aux sens, à l’en­tendement et à l’intelligence. S’il faut quelques exemples, est-il difficile de trouver dans le triangle et les colonnes du temple les principes philosophi­ques essentiels dont nous parlions tout à l’heure ? Le compas et l’équerre, la perpendiculaire et le ni­veau ne résument-ils pas, à eux seuls, une morale et une sociologie parfaites ? L’épreuve par les élé­ments n’attire-t-elle pas notre attention dès le pre­mier jour sur les quatre modalités de l’agent uni­versel, objet de toute physique ? Certes, il y a là une synthèse propre à satisfaire l’esprit le plus exi­geant et si quelque danger accompagne une sembla­ble révélation, c’est bien l’orgueil qu’elle peut faire naître au cœur du nouvel adepte. Mais cet orgueil même, ne nous pressons pas trop de le maudire. A défaut de sentiments plus élevés, c’est lui qui con­tiendra les instincts rebelles à une volonté impar­faitement développée. C’est grâce à lui que le savant encore timide trouvera un noble emploi à ses forces et s’élèvera peu à peu au-dessus des désirs grossiers et des jugements iniques. Plus tard, l’âme devenue maîtresse d’elle-même saura bien se débarrasser de cet orgueil désormais inutile et la tolérance trou­vera dans le cœur du sage de moins compromet­tants défenseurs.

 

Personne en effet ne peut espérer rompre d’un coup avec l’injustice. Il faut se fatiguer longtemps avant de connaître la valeur de l’effort et le plus heureux résultat de la difficulté vaincue, c’est d’ap­prendre à juger sans rigueur ceux qui ont lutté courageusement avec des succès divers. On se montre moins exigeant en matière de morale, quand on a senti l’égoïsme maudit s’opposer aux plus nobles mouvements de l’âme, moins dédaigneux en matiè­re de science, quand on a vu l’erreur se glisser sournoisement au milieu des recherches les plus précises, plus indulgent en matière de religion quand on sait quelles étranges rêveries le seul désir de la foi peut mêler aux inductions les plus logiques. Une part de notre respect appartient à tous les hommes de bonne volonté, à tous les ouvriers du temple futur, aux moins habiles comme aux plus adroits. Si nous tenons à être sévères malgré tout, que ce soit à l’égard des esprits négatifs qui ont détruit sans songer à rebâtir. Ceux-là, on ne peut guère les aimer, mais encore faut-il ne pas oublier que leur œuvre était une conséquence inéluctable de l’imperfection générale. Les philosophes et les historiens modernes ont entrevu la vérité, en recon­naissant que tels désastres dont un malheureux avait répondu au prix de son honneur ou de sa vie avaient eu pour cause réelle l’imprudence d’une nation on d’une race. Mais nous en savons plus à ce sujet que les profanes n’en peuvent deviner et nous l’affirmons sans crainte : chaque fois qu’un juste est mort pour la bonne cause, c’est l’humanité tout entière qui l’a tué. La loi, du reste, est en quelque sorte réversible ; l’effort et la douleur d’un homme servent au développement de tous les peuples. Telle est cette notion de solidarité absolue dont l’esprit de charité et l’esprit de justice découlent logique­ment, et qui, bien comprise, fait voir dans l’intolé­rance une simple absurdité.

 

L’erreur existera tant que les hommes ne se seront pas unis pour appeler la vérité de toute la force de leur désir. Si nous pouvions examiner l’une après l’autre les différentes doctrines qui ont su sortir de l’ombre, nous reconnaîtrions dans chacune d’elles deux portions bien distinctes, l’une faite d’idées secondaires, intéressantes seulement pour le siècle qui les a vu naître et souvent fausses, l’autre, ex­pression plus ou moins pure de quelque sublime notion. Il en est ainsi non seulement pour les phi­losophies dont les auteurs ont eu des rapports cer­tains avec quelque centre d’initiation, mais pour tous les systèmes logiquement construits, non seulement pour les religions inspirées à leur origine par l’es­prit même qui nous guide encore, mais pour toutes les croyances des peuples civilisés. Dans chaque doc­trine, il y a un peu de cette science que la Maçonnerie possède en entier et qu’elle saura répandre autour d’elle quand de nombreux essais de synthèse auront préparé les esprits pour une révélation com­plète. Rejeter comme inutile et sans examen sérieux l’un ou 1′autre de ces essais serait donc bien à la fois injuste et maladroit.

 

Il faudrait maintenant rappeler à ceux qui ne s’en souviennent plus que le respect de la conscience d’autrui est nécessaire à l’harmonie sociale. Il fau­drait enfin, après avoir parlé à la raison, s’adresser au cœur et lui faire reconnaître dans la tolérance une forme de l’amour. Mais il nous suffit, pour l’instant, d’avoir signalé un oubli de nos devoirs qui menace de nous perdre et qui provient, on a pu s’en convaincre, d’une fausse direction donnée à nos travaux. Personne ici ne songe à faire le procès de tel ou tel atelier. Ce serait méconnaître cette loi de soli­darité, qui, si elle, est vraie pour le genre humain, l’est a fortiori pour notre institution. Ce que nous proclamons, c’est la nécessité pour la Maçonnerie tout entière d’étudier plus sérieusement son dogme et ses symboles. Là est le salut pour elle et pour les principes dont elle a la garde. Le chemin tracé par la sagesse antique conduit aux plus hautes vérités intelligibles. A nous de nous élever chaque jour pour atteindre enfin ces cimes baignées d’air pur où les passions, humaines ne sauraient nous suivre.

Le Symbole de la Rose-Croix 2 mars, 2025

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Le Symbole de la Rose-Croix

Publié par Yann Leray  9 Septembre 2023, 10:00am

Le Symbole de la Rose-Croix dans Recherches & Reflexions image%2F1928578%2F20230909%2Fob_70cf76_rose-croix

La Rose-Croix est l’un des symboles les plus énigmatiques et les plus évocateurs de l’histoire spirituelle et ésotérique. Au fil des siècles, il a suscité fascination, étude et spéculations diverses. Plongeons-nous dans l’histoire et la signification profonde de ce symbole mystique.

Origines Historiques

La confrérie de la Rose-Croix, également désignée sous le nom des Rosicruciens, est une mystérieuse et influente société ésotérique apparue sur la scène européenne au début du XVIIe siècle. Bien que ses racines exactes restent sujettes à débat, sa présence a été officialisée en Allemagne par la publication de trois manifestes fondamentaux : « Fama Fraternitatis », « Confessio Fraternitatis » et « Les Noces Chymiques de Christian Rosenkreuz ». Ces documents, largement diffusés et débattus à leur époque, racontent l’histoire légendaire de Christian Rosenkreuz, un personnage mythique qui aurait voyagé dans divers pays, recueillant une sagesse ancienne et secrète. Ils exposent également les aspirations de la confrérie : une transformation spirituelle profonde de l’individu et une réforme globale de la société, de la science, de l’art et de la religion.

Ces textes ont suscité de nombreuses spéculations et débats. Qui étaient les véritables auteurs de ces manifestes ? Étaient-ils le produit d’un seul esprit ou d’une confrérie plus vaste ? Bien que ces questions restent sans réponses définitives, elles ont alimenté l’imagination et l’intérêt pour le mysticisme européen pendant des siècles.

La Rose-Croix à travers les Siècles

Au fil du temps, l’impact et la présence de la Rose-Croix se sont étendus bien au-delà des frontières allemandes. De nombreuses sociétés se sont proclamées héritières de la tradition rosicrucienne, et la Rose-Croix est devenue un symbole reconnaissable d’une quête mystique et ésotérique.

Dans le contexte de la franc-maçonnerie, certains rites et degrés s’inspirent des enseignements rosicruciens, intégrant des éléments de mysticisme chrétien, d’alchimie et de kabbale. Par ailleurs, à l’époque moderne, de nombreux mouvements occultistes ont revendiqué une filiation avec la Rose-Croix, cherchant à fusionner la science et la spiritualité dans une quête de compréhension universelle.

Ainsi, le symbole de la Rose-Croix a été réinterprété et adapté en fonction des époques et des contextes. Pour certains, il incarne une voie purement spirituelle de méditation et de transformation intérieure. Pour d’autres, il sert de clé pour déverrouiller d’anciennes connaissances ésotériques et hermétiques, offrant des outils pour comprendre les mystères de l’univers.

Tout au long des siècles, malgré les multiples interprétations et incarnations, le cœur du message rosicrucien est resté constant : une invitation à la transmutation personnelle, à l’élévation spirituelle et à la compréhension profonde de l’interconnexion de toutes choses.

La Rose-Croix, le Symbole

Le symbole principal de la Rose-Croix est une croix, souvent d’or (mais aussi noire), surmontée d’une rose rouge épanouie en son centre. Bien que ce symbole paraisse simple de prime abord, il englobe des concepts profonds et multiformes qui s’enracinent dans plusieurs traditions ésotériques.

La Croix : Historiquement, la croix est un symbole universellement reconnu dans diverses cultures et religions. Elle évoque souvent les idées de sacrifice, d’incarnation, et de l’intersection de forces opposées. Dans de nombreuses traditions spirituelles, la croix représente l’axe où le divin et l’humain se rencontrent, un point de fusion entre le ciel et la terre. Pour les Rosicruciens, cette croix va au-delà de la simple matérialité pour évoquer le corps humain lui-même, et plus largement, le monde physique dans lequel l’âme est incarnée et à travers lequel elle cherche à s’élever.

La Rose : Depuis l’Antiquité, la rose est célébrée pour sa beauté, son parfum, et sa complexité. La rose rouge, avec ses pétales imbriqués, est une image puissante de l’âme humaine dans toute sa profondeur et sa beauté. Dans le contexte rosicrucien, la rose est bien plus qu’une simple fleur : elle incarne l’éveil spirituel, symbolisant le processus de renaissance et d’illumination intérieure. Elle est le cœur spirituel en pleine éclosion, manifestant l’amour divin et la sagesse en son centre.

L’union de la croix et de la rose est donc une allégorie profonde. Elle représente le mariage alchimique entre les opposés : le ciel et la terre, l’esprit et la matière, l’âme et le corps. C’est une image de l’Homme universel, un être à la fois matériel et spirituel, cherchant à harmoniser ces aspects en lui-même.

La Rose-Croix et l’Alchimie

L’alchimie, qui transcende les simples transformations matérielles pour toucher à la transmutation spirituelle de l’âme, trouve un écho profond dans le symbole de la Rose-Croix. Ce mystérieux emblème est imprégné de l’essence même des principes alchimiques, révélant à ceux qui savent voir, le voyage de la matière à l’esprit.

L’Or et la Croix : En alchimie, la transmutation ultime serait celle du métal de base et ténébreux en or pur – le magnum opus, ou grand œuvre. Mais il faut y voir le passage de la matière vile et sombre à l’or comme symbole de pureté, d’immortalité, de perfection, de la Lumière, d’Aor. Dans le contexte de la Rose-Croix, la croix d’or symbolise ce parcours vers l’ultime perfection. Elle représente la matérialité purifiée, ayant traversé les épreuves et les tribulations pour atteindre un état d’illumination.

Le Rubedo et la Rose : Le rubedo, qui signifie « rougeur », est la phase finale dans le processus alchimique, où la matière est élevée à sa forme la plus élevée. La rose rouge au centre de la croix est un parfait reflet de cette étape. Elle symbolise l’aboutissement de la transmutation, l’éveil spirituel, et la réalisation de la pierre philosophale.

Le Cœur de la Croix : Naissance de la Rose

Lorsque nous observons attentivement le symbole de la Rose-Croix, un détail crucial se démarque : la rose ne s’épanouit pas au sommet de la croix, ni à sa base, mais précisément en son centre. Cette disposition n’est pas fortuite, car elle évoque l’idée que « c’est au centre de la croix que naît la rose ». Cette affirmation est profondément ancrée dans le principe même de l’alchimie.

Le centre de la croix symbolise le point de convergence des forces opposées, l’équilibre parfait entre les polarités. Dans la tradition alchimique, la croix peut être interprétée comme représentant non seulement les quatre éléments fondamentaux : terre, eau, air et feu, mais également des principes ésotériques plus profonds. Ces éléments sont les piliers de la création, les constituants essentiels de la matière. Chacun de ces éléments occupe une direction cardinale sur la croix : la terre en bas symbolisant le feu secret, l’eau à gauche représentant la reine (principe féminin), l’air à droite évoquant le roi (principe masculin) et le feu en haut illustrant le feu sacré. Ces interprétations multiples enrichissent la signification de la croix, offrant une vision à la fois élémentaire et spirituelle de la création et de la transmutation.

Et c’est à la confluence de ces éléments, en ce point central, que l’alchimie opère sa magie. Cette union des quatre éléments conduit à la création de la quintessence, l’essence supérieure, souvent associée à l’esprit. La rose, dans sa splendeur rougeoyante, est une manifestation de cette quintessence. Elle est le résultat de la fusion, de l’harmonie et de l’équilibre entre les forces matérielles et spirituelles. Sa naissance en plein cœur de la croix symbolise la transmutation de la matière brute en une essence divine, l’aboutissement du grand œuvre alchimique.

Ce principe alchimique rappelle aux chercheurs spirituels que la transmutation ne se produit pas dans l’isolement, mais dans l’intégration ou réintégration. C’est en embrassant et en équilibrant toutes les facettes de notre être, représentées par les quatre éléments, que nous parvenons à réaliser notre potentiel le plus élevé, symbolisé par la rose épanouie. Ce processus de transmutation intérieure est au cœur de la quête rosicrucienne, tout comme il est central dans la tradition alchimique.

La Transmutation Spirituelle : Le symbole de la Rose-Croix, dans sa splendeur alchimique, est un rappel constant de notre potentiel de transmutation. Tout comme le plomb peut être élevé à l’état d’or, notre nature terrestre, avec toutes ses imperfections, a le potentiel d’atteindre des sommets spirituels. C’est un appel à chercher en nous-mêmes, à affiner et à purifier notre essence, jusqu’à ce que nous réalisions notre véritable nature divine.

Ainsi, la Rose-Croix n’est pas seulement un symbole, mais une carte, un guide pour ceux qui marchent sur le chemin de l’illumination, leur montrant la voie de la transmutation, des ténèbres à l’Aor, de notre existence à notre potentiel divin.

La Rose-Croix, un Phare pour l’Humanité

La Rose-Croix, à travers les âges, a transcendé sa nature de simple symbole pour devenir un phare d’illumination pour des générations de chercheurs spirituels. En elle se trouve la quintessence de l’histoire ésotérique, entrelacée avec des concepts universels qui touchent à la nature même de notre existence. Elle rappelle à l’humanité que la transformation, la renaissance et l’élévation sont possibles, même au cœur des ténèbres les plus profondes.

Chaque aspect de ce symbole, de la croix d’or à la rose rouge en plein épanouissement, est une incitation à la réflexion profonde, une invitation à explorer les tréfonds de notre être. Dans son essence, la Rose-Croix évoque l’union harmonieuse entre les mondes matériel et spirituel, soulignant le pont que chaque individu peut construire entre ces deux réalités.

Dans un monde souvent marqué par le chaos, la division et l’incertitude, la Rose-Croix demeure une source d’inspiration, un rappel que la lumière peut émerger des ténèbres, et que chaque âme, armée de détermination, d’amour et de sagesse, peut réaliser sa véritable nature divine.

Ainsi, la Rose-Croix, en plus d’être un vestige d’une histoire ésotérique riche et complexe, est une boussole pour l’avenir, guidant ceux qui cherchent la lumière vers une transmutation personnelle et collective. Elle témoigne du potentiel incommensurable de l’esprit humain et de sa capacité à s’élever, à se transcender, pour finalement fusionner avec l’infinité de l’univers.

 

Yann LERAY@2023

 

SOURCE Les Amis d’Hermès  http://www.lesamisdhermes.com/2023/09/le-symbole-de-la-rose-croix.html?utm_source=_ob_email&utm_medium=_ob_notification&utm_campaign=_ob_pushmail
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L’éveil à la réalité

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L’éveil à la réalité

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L’éveil de la conscience à la réalité de ce monde est un processus par lequel un individu devient pleinement conscient de ses croyances, ses comportements et les conséquences de ses actions sur lui-même et sur les autres. Cet éveil peut aussi le conduire à reconnaître et à remettre en question les structures de pouvoir, les mensonges et les injustices présentes dans la société. Cependant, les dissonances cognitives peuvent empêcher certains individus de percevoir et d’accepter des vérités dérangeantes sur les actions de la classe dirigeante. Alors, comment pouvons-nous aider ces personnes ?

Comprendre la dissonance cognitive
Qu’est-ce que la dissonance cognitive ?

La dissonance cognitive est un concept élaboré par le psychologue social Leon Festinger en 1957. Ce concept est fondé sur la prémisse que les êtres humains cherchent naturellement à maintenir une cohérence interne dans leurs croyances, attitudes et comportements. Lorsque cette cohérence est perturbée par des informations ou des croyances contradictoires, cela crée une tension mentale inconfortable : la dissonance.

Les manifestations de la dissonance cognitive

La tension engendrée par la dissonance cognitive peut se manifester de différentes manières, notamment par :

Un sentiment d’inconfort ou de malaise : La présence simultanée de croyances contradictoires peut engendrer un profond sentiment d’inconfort.

Une confusion ou une ambivalence : Les individus peuvent ressentir une incertitude quant à leurs croyances ou décisions, ne sachant pas quelle information ou quel sentiment privilégier.

Justification ou rationalisation : Pour réduire la tension, les individus peuvent créer des arguments pour justifier leurs comportements ou croyances, même s’ils sont en contradiction avec d’autres convictions ou avec des faits.

Un sentiment de honte ou de culpabilité : Reconnaître l’incohérence de ses croyances peut conduire à des sentiments de honte, en particulier si ces croyances ont conduit à des actions regrettables.

Réactions de violence : Dans certains cas, la dissonance cognitive peut conduire à des réactions agressives ou violentes, en particulier lorsque les individus perçoivent une menace directe à leurs croyances fondamentales ou à leur identité.

Les mécanismes de défense face à la dissonance cognitive

Face à cette tension, l’esprit cherche naturellement des moyens de la réduire. Voici quelques-unes des stratégies couramment employées :

Rejet des informations : Les individus peuvent choisir d’ignorer ou de dénigrer la nouvelle information qui cause la dissonance, la considérant comme non pertinente ou fausse.

Minimisation : Certains peuvent réduire l’importance ou la pertinence de l’information conflictuelle, en la considérant comme un détail mineur plutôt que comme un élément central.

Évitement : Une autre stratégie consiste à éviter délibérément les sources d’information ou les situations qui pourraient augmenter la dissonance.

Justification : Pour résoudre la tension, certains peuvent trouver des raisons pour lesquelles il est acceptable ou logique de maintenir des croyances contradictoires.

Réaction de violence : Lorsque les autres mécanismes de défense échouent ou que la dissonance est trop intense, certains peuvent recourir à la violence, que ce soit verbalement ou physiquement, pour défendre leurs croyances ou attaquer ceux qui les contestent.

Changement de croyance : Bien que ce soit une réaction moins fréquente, certaines personnes peuvent choisir de changer l’une de leurs croyances pour résoudre la dissonance.

L’importance de comprendre la dissonance cognitive

Comprendre la dissonance cognitive n’est pas seulement un exercice académique. C’est essentiel pour aider les gens à naviguer dans un monde d’informations contradictoires. Les êtres humains sont naturellement enclins à chercher des confirmations de leurs croyances existantes et à éviter les informations qui les contestent, un phénomène connu sous le nom de biais de confirmation. En comprenant la dissonance cognitive, nous pouvons être plus conscients de nos propres biais et aider les autres à naviguer dans leurs conflits internes de manière constructive.

Les crimes et manipulations
Un héritage historique indéniable

À travers les âges et les civilisations, la classe dirigeante a souvent manipulé les circonstances à son avantage, priorisant fréquemment ses propres intérêts au détriment du bien-être des masses. De l’Empire romain, en passant par les dynasties médiévales et les régimes modernes, l’histoire est parsemée d’exemples où le pouvoir a été utilisé non pas pour le bien commun, mais pour le gain personnel et le renforcement de la position dominante.

Mais au-delà de la simple recherche de pouvoir et de richesse, certaines élites ont parfois adopté et promu des concepts et des croyances profondément néfastes et mortifères vis-à-vis du peuple. L’eugénisme, par exemple, est une idéologie qui prône l’amélioration de la race humaine par la sélection génétique. Ce concept est utilisé comme prétexte par certaines classes dirigeantes pour justifier la stérilisation forcée ou  cachée, la discrimination ou même le génocide de groupes jugés « inférieurs ».
Et que dire de cette vision où certains considèrent qu’il y a 7 milliards de personnes de trop sur Terre…

Le sentiment d’élitisme est une autre croyance néfaste qui peut être adoptée par la classe dirigeante. Selon cette perspective, certains groupes se considèrent naturellement supérieurs aux autres, que ce soit en termes d’intelligence, de culture, de race ou de richesse. Cet état d’esprit peut mener à des politiques d’exclusion, de marginalisation et de discrimination.

De plus, la peur du peuple, ou la crainte d’une insurrection ou d’un renversement du pouvoir, peut mener la classe dirigeante à adopter des mesures répressives, telles que la censure, la surveillance massive, l’incarcération sans procès ou l’utilisation de la force contre les citoyens.

Ces idéologies et croyances, lorsqu’adoptées et mises en œuvre par la classe dirigeante, peuvent avoir des conséquences dévastatrices pour la société, enfreignant les droits de l’homme, créant des divisions et des inégalités profondes, et causant souvent des souffrances inutiles à des millions, voir des milliards de personnes. Il est donc crucial de rester vigilant et de contester ces croyances et actions lorsque nous les identifions.

Des tactiques récurrentes

Manipulation des masses par la peur : L’une des tactiques les plus efficaces employées par la classe dirigeante pour maintenir le contrôle est l’exploitation des peurs. En créant un ennemi commun, qu’il soit réel ou imaginaire, les dirigeants peuvent unir une population autour d’une cause, même si cette cause sert principalement leurs intérêts. La peur peut être utilisée pour justifier des mesures d’urgence, des lois répressives, ou même des guerres.

Diviser pour mieux régner : En exacerbant les divisions au sein de la société, qu’elles soient basées sur la race, la religion, l’ethnie, ou la classe sociale, les dirigeants peuvent empêcher la formation d’une opposition unie. Cela permet de garder les groupes en conflit entre eux plutôt que de s’unir contre la classe dirigeante.

Distraction : L’inondation constante d’informations triviales ou de scandales mineurs peut détourner l’attention du public des problèmes majeurs ou des actions malveillantes de la classe dirigeante.

Contrôle de l’éducation : En contrôlant ce que les jeunes apprennent à l’école, la classe dirigeante peut façonner leurs croyances et leurs attitudes dès le plus jeune âge, s’assurant ainsi qu’ils adoptent un point de vue qui soutient le statu quo.

Psychologie de la foule : Les dirigeants peuvent exploiter la nature souvent irrationnelle des comportements de masse. Les foules peuvent être facilement influencées par des discours charismatiques, des symboles forts, ou des événements dramatiques, conduisant souvent à des actions qui, individuellement, pourraient ne pas être entreprises.

Désinformation : La diffusion délibérée de fausses informations pour dérouter et désorienter la population est une stratégie de longue date. Cela sert à créer un récit qui favorise l’élite, même si cela va à l’encontre de la réalité.

Propagande : Utilisée pour conditionner l’opinion publique, la propagande promeut une vision du monde biaisée qui met en valeur les actions de la classe dirigeante tout en dénigrant ou en marginalisant les voix dissidentes.

Atteintes aux droits de l’homme : Nombreux sont les régimes qui, pour maintenir leur emprise, ont recoure à la torture physique ou psychologique, à l’emprisonnement sans procès et à d’autres formes de répression.

Exploitation économique : En contrôlant les ressources économiques et en établissant des systèmes fiscaux inéquitables, la classe dirigeante s’assure souvent que la richesse continue de s’accumuler entre ses mains, laissant une majorité dans une situation précaire.

La difficile prise de conscience

La confiance envers les dirigeants est souvent profondément ancrée dans la psyché collective, résultat d’une éducation et d’une socialisation qui valorisent l’obéissance et la conformité. Cette confiance, couplée à la peur des répercussions en cas de dissidence, fait que beaucoup hésitent à remettre en question les actions de ceux au pouvoir, même face à des preuves flagrantes de malversation.

La manipulation par la classe dirigeante n’est pas une anomalie, mais plutôt une constante à travers l’histoire. En reconnaissant cette tendance et en étant vigilants face aux signes de manipulation, les sociétés peuvent espérer construire un avenir où le pouvoir est exercé avec responsabilité et où les intérêts du peuple sont véritablement au cœur des décisions.

Stratégies pour guider l’éveil

Écoute empathique

L’empathie est la capacité de comprendre et de partager les sentiments d’une autre personne. Lorsque nous écoutons avec empathie, nous sommes pleinement présents et nous nous mettons à la place de l’autre.

Importance : Cette écoute active valide les sentiments et les croyances de l’individu, renforçant la confiance et la sécurité dans la relation.

Application : Évitez d’anticiper les réponses ou de formuler des solutions. Il est primordial de donner à la personne tout le temps nécessaire pour s’exprimer pleinement.

Poser des questions ouvertes

Les questions ouvertes sont formulées de manière à encourager une réponse détaillée plutôt qu’un simple « oui » ou « non ».

Importance : Elles favorisent la réflexion profonde et permettent à la personne d’explorer ses croyances sans se sentir jugée ou dirigée.

Application : Posez des questions telles que « Qu’est-ce qui vous fait penser cela ? » ou « Comment êtes-vous arrivé à cette conclusion ? »

Fournir des sources fiables

La qualité de l’information est cruciale pour une prise de conscience éclairée.

Importance : Dans une ère où les fausses nouvelles sont propagées régulièrement par les institutions, il est vital de se référer à des sources fiables.

Application : Proposez des articles, des études ou des documents sourcés et d’auteurs ayant de réelles compétences dans leur domaine et hors des canaux médiatiques contrôlés par le système. Encouragez également la personne à croiser les sources pour une vision plus complète.

Créer un environnement sûr

La remise en question de croyances profondément enracinées peut être émotionnellement chargée.

Importance : Assurer un espace de dialogue où la personne se sent libre de s’exprimer sans peur de moqueries, de réprimandes ou de rejet est essentiel.

Application : Établissez des règles de respect mutuel et assurez-vous que la personne sait qu’elle est dans un espace sans jugement.

Soyez patient

L’évolution des croyances et des perspectives est un processus, pas un événement ponctuel.

Importance : Chaque individu évolue à son propre rythme. La patience montre votre engagement envers leur processus personnel d’éveil.

Application : Même si des progrès semblent lents, continuez de soutenir, d’écouter et de guider sans pression.

Développer l’éducation critique

La pensée critique est la capacité d’analyser et d’évaluer de manière objective une situation ou une information.

Importance : Elle permet aux individus de ne pas accepter passivement les informations, mais de les évaluer, de poser des questions et de prendre des décisions éclairées.

Application : Encouragez des activités qui renforcent la pensée critique, comme les débats, la lecture critique ou les ateliers de réflexion.

Favoriser le partage d’expériences

Parler de ses doutes, de ses découvertes et de ses sentiments avec d’autres peut être libérateur et éclairant.

Importance : Se rendre compte qu’on n’est pas seul dans ses questionnements et ses remises en question aide à renforcer la confiance en soi et le processus d’éveil. Partager avec d’autres permet également d’obtenir de nouvelles perspectives et des retours d’expériences qui peuvent être précieux.

Application : Encouragez la personne à rejoindre des groupes de discussion, des ateliers ou des forums où elle peut partager ses ressentis et ses découvertes. Mettez en avant l’importance de l’entraide et du soutien mutuel. Rassurez-la sur le fait que nombreuses sont les personnes qui traversent des phases similaires d’éveil et de prise de conscience, et qu’il est bénéfique d’en parler.

Célébrer les petites victoires

Le chemin de la prise de conscience est jalonné de moments de clarté, d’épiphanies, mais aussi de doutes et d’incertitudes.

Importance : Reconnaître et célébrer chaque pas en avant, aussi minime soit-il, contribue à renforcer la motivation et la confiance en soi.

Application : Lorsque la personne réalise un progrès, fait une découverte ou surmonte un obstacle, prenez un moment pour le reconnaître. Cela peut être aussi simple qu’une parole d’encouragement ou une petite célébration pour marquer l’occasion.

Conclusion

L’éveil des consciences à la réalité de ce monde est un voyage essentiel pour chaque individu, un voyage qui nécessite une prise de conscience profonde de nos propres croyances, attitudes et comportements, ainsi que des structures et des injustices plus larges de la société. Confrontés à la dissonance cognitive, aux manipulations de la classe dirigeante et à l’énorme responsabilité d’être bien informés, il est impératif d’adopter des stratégies efficaces pour guider et soutenir ceux qui sont sur le chemin de la prise de conscience. En étant empathiques, en posant les bonnes questions, en fournissant des sources d’information fiables, en créant un environnement sûr et en faisant preuve de patience, nous pouvons aider les autres à naviguer dans les défis complexes de l’éveil, tout en renforçant une société plus éclairée et responsable.

Yann LERAY @ 2023

SOURCE  :  https://www.lesamisdhermes.com/2023/10/l-eveil-a-la-realite.html?utm_campaign=_ob_pushmail&utm_medium=_ob_notification&utm_source=_ob_email

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