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Le Comte de Gabalis : entretiens sur les Sciences Secrètes 29 décembre, 2024

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[Etienne Klein] Peut-on voyager dans le temps ? 27 décembre, 2024

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Solstice – Noël 25 décembre, 2024

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Mes bien aimé frères et sœurs-décembre 2024-1

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Analyse Vibratoire et Symbolique de l’Image 24 décembre, 2024

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Analyse Vibratoire et Symbolique de l’Image

 

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1. Structure et Forme de l’Ankh

 

La croix ansée, symbole ancestral, est ici dépeinte comme un pont entre les dimensions spirituelles et matérielles.

Sa structure même représente un équilibre universel :

Le cercle supérieur :

Il évoque le divin, l’éternité et la source de toute énergie.

C’est la porte par laquelle descend la lumière dorée, le souffle de l’esprit cosmique.

La croix horizontale :

Représentation de l’union entre les polarités — masculine et féminine, ciel et terre, visible et invisible.

Elle ancre cette lumière dans le plan matériel, créant un flux équilibré.

La base verticale :

Canalisant l’énergie céleste vers la Terre, elle symbolise l’incarnation, la manifestation physique et le lien entre l’humain et le divin.

2. Lumière Dorée

La lumière dorée qui descend du cercle supérieur est un symbole puissant de conscience divine et d’éveil spirituel.

Cette lumière n’est pas statique : elle rayonne et circule, évoquant :

Une purification des énergies anciennes.

Une activation vibratoire qui élève le champ énergétique de tout ce qu’elle touche.

Une connexion directe à une source lumineuse intemporelle, fusionnant le subtil (l’esprit)et le dense (la matière).

3. Vibrations des Couleurs : Vert et Violet

Ces couleurs jouent un rôle essentiel dans l’équilibre vibratoire de l’image :

Le vert : Couleur du chakra du cœur, il symbolise l’amour universel, la guérison et l’harmonie.

Le vert établit un pont énergétique entre le ciel et la terre, unissant le spirituel au matériel avec douceur et compassion.

Le violet :

Couleur du chakra couronne, il incarne la transcendance, la spiritualité et la conscience cosmique.

Il ouvre la voie à l’intuition et à la compréhension des dimensions invisibles.

Ensemble, ces deux couleurs forment une polarité vibratoire parfaite, reliant la guérison du cœur à l’éveil de l’âme.

4. Énergie du Rayonnement

L’énergie émanant de l’Ankh vibre dans toutes les directions, évoquant un mouvement cyclique, un flux constant.

Ce rayonnement :

Rappelle l’expansion infinie de la lumière dans toutes les dimensions.

Invite à un alignement énergétique en créant un ressenti d’harmonie, de paix et de fusion.

Crée un espace où l’esprit se mêle à la matière, où le subtil et le tangible ne font qu’un.

5. Symbolisme du Lien Ciel-Terre

L’image traduit une profonde vérité : tout être vivant est un canal entre le ciel et la terre.

Cette Ankh devient le miroir de cette dynamique universelle :

Elle montre comment l’énergie descendante (lumière divine) trouve un chemin à travers nous pour s’incarner dans la matière.

Elle souligne que l’homme est un pilier de connexion entre deux réalités complémentaires.

Ressenti Vibratoire

Cette image invite à ressentir une expansion intérieure :

Un appel à ouvrir son cœur (le vert) pour accueillir l’amour universel.

Une invitation à s’élever dans sa conscience spirituelle (le violet), tout en restant enraciné dans la matière.

Le rayonnement doré procure un ressenti de fusion, où l’esprit et la matière ne sont plus séparés, mais s’harmonisent dans une danse subtile.

Message Intérieur

La croix ansée devient ici un enseignement visuel

Tu es le pont. À travers toi, la lumière descend, se transforme et s’ancre dans le monde.

Reste centré.

L’équilibre est essentiel pour canaliser cette énergie sans être submergé.

Respire cette union.

Chaque souffle devient un mouvement de lumière qui relie l’éternel au présent.

L’image, dans sa puissance vibratoire et symbolique, agit comme un outil méditatif, une porte d’entrée pour ressentir et incarner cette lumière dans ta propre vie.

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SOURCE : Pierre Vaillancourt – le net….

L’hypogée de l’hiver en Franc-maçonnerie 23 décembre, 2024

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L’hypogée de l’hiver en Franc-maçonnerie

 
Stéphane Chauvet

Par Stéphane Chauvet
19 décembre 2024
 
L’hypogée de l’hiver en Franc-maçonnerie dans Chaine d'union bandeauLCALN-696x435
La nuit ne dévorera pas les couleurs – Aquarelle sur papier – Détail – ©Stefan von Nemau

En Franc-maçonnerie, les solstices s’enchaînent ère après ères, heure après heures. Ils rythment nos midis et nos minuits. C’est ainsi que tous les Francs-maçons des univers connus arrachent à la cruauté de Saturne, les enfants de la Veuve qu’il s’apprêtait à dévorer. Lorsque ce vaisseau de pierre que nous façonnons à notre image comme d’autres l’ont fait de leurs églises avant nous ; lorsque la Terre aura accompli sa révolution annuelle autour du Soleil ; lui-même l’amenant plus loin sur cette spirale en faisant ses ronds de Lumières dans l’Eau de la Vie, la Voie Initiatique nous aura transmuté. Nous avançons inexorablement, chaque seconde plus proche encore de notre [Oxydant], notre regard neuf d’Ermite, arcane tournée vers son [Aur-riant]… 

La nuit ne dévorera pas nos couleurs

La nuit ne dévorera pas nos couleurs si nous acceptons la transmutation.
Car, comment atteindre les feux de l’Aube rougeoyante sans se laisser draper par la Nuit ? Comment espérer atteindre le Cœur rubis tant espéré si on lui refuse la soie de la [noire-Sœur] de notre Chrysalide ?
Comment retrouver son Etoile et sa rose sans la morsure du Serpent de Jade ?

Ainsi va, comme l’univers, la roue du Tarot sur les Chemins Initiatiques en suivant le tracé au Rouge de l’arcanne du Charpentier.

Pour Voyager de merveilles en vermeil, c’est [l-a-mer] [d-é-tain] et de [mer-cure] qu’il nous faut traverser.

Alors, ce soir, au creux de l’hypogée de ce Voyage dans cette temporalité éphémère, pour espérer amorcer la ressource il nous faut aller puiser dans l’AUR, אוֹר. Ce mot hébreu qui, en substance, peut signifier à la fois Or et Lumière.

Cet Aur philosophale on le rencontre dans le regard de l’Autre. Il marque nos chairs jusqu’au plus profond de nos Cœurs. Cœur que certains nomment Cœur Droit, ce sont les joies du Voyage que de découvrir les horizons d’autres perspectives.

Cet Aur que nous magnifions, il nous vient aussi de nos anciens, de notre histoire, celle qui appartient à chacun et à chaque Loge. Mais cette Lumière d’Espoir et d’Espérance nous est aussi transmise par delà la nuit du Temps, par l’histoire devant être commune à l’esprit de tous les Francs-maçons. Cette Histoire, avec un grand H, nous vient de par delà la « nuit et le brouillard »

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C’était l’hiver. Un de ceux que connurent nos anciens durant l’ère du plomb, du sang et des cendres. 

Ils étaient 7 Frères . Ils se prénommaient Paul, Luc, Guy, Jean, Joseph, Amédée et Franz. 

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La nuit ne dévorera pas les couleurs -Détail – ©Stefan von Nemau

Ils étaient unis par ce triangle rouge, pointe en bas, cousu sur le coutil de leur tenue de prisonniers politiques, les « Nacht und Nebel » selon la nomenclature administrative d’alors.

Tous les dimanches, dans la baraque 6 « ceux qui croyaient au ciel » et « ceux qui n’y croyaient pas1 » se rassemblaient pendant que d’autres faisaient le guet. 

D’un côté de la baraque deux prêtres catholiques déportés célébraient la messe, tandis que dans une autre pièce, les 7 Frères, rejoints par 2 affiliés, Jean Baptiste et Henri, traçaient sur la table un Tableau de Loge et ouvraient leurs travaux. 

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La nuit ne dévorera pas les couleurs – Baraque 6 – Détail – ©Stefan von Nemau

Pas besoin d’or et de grand chose lorsque le veau minuscule s’efface devant l’Aur, devant l’Essence du Ciel.

La Loge qu’ils avaient fondé s’appelait Liberté Chérie. C’était au camp de concentration d’Esterwegen en Allemagne.

La Lumière des cendres

J’aime à croire que c’est en se réunissant autant qu’ils le pouvaient que ces Frères au sang de cendre, qu’ils aient été d’une chapelle ou d’une autre, n’ont pas laissé cette Nuit et ce Brouillard éteindre ce phare d’où rayonnait cet Aur dans l’obscurité. Elle guidait les pèlerins par delà leurs nuits de désespoir, dans le creux de leurs rêves d’espérance. 

Cette Lumière c’était cette petite lueur d’espoir qui depuis la Nuit du Temps éclaire les nuits des temps.

En ce jour où cette Lueur est matériellement la plus faible, c’est dans le photophore de nos Cœurs qu’elle éclaire nos mains tendues dans la tempête, vivifiée par le souffle de nos âmes.

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La nuit ne dévorera pas les couleurs -Signature – Détail – ©Stefan von Nemau

Cette planche dessinée est signée d’une simple empreinte anonyme sur la neige. Elle est recouverte d’une rose et d’un réséda, en référence au poème d’Aragon paru dans le recueil La Diane française en 1944. Ces traces sur la neige reposent à l’ombre d’une branche d’acacia d’Or symbolisant la Franc-maçonnerie universelle. Un jour la neige aura fondu, il ne restera de tout cela que quelques fleurs à l’ombre d’un arbre éternel. 

Ainsi, plus jamais la Nuit ne dévorera les Couleurs. Passe le vent et que l’arbre repose.

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La nuit ne dévorera pas les couleurs – Aquarelle et encre de chine sur papier – 30 x 40 cm – ©Stefan von Nemau

LA ROSE ET LE RESEDA

Celui qui croyait au ciel
Celui qui n’y croyait pas
Tous deux adoraient la belle
Prisonnière des soldats

Lequel montait à l’échelle
Et lequel guettait en bas
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n’y croyait pas

Qu’importe comment s’appelle
Cette clarté sur leur pas
Que l’un fut de la chapelle
Et l’autre s’y dérobât
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n’y croyait pas

Tous les deux étaient fidèles
Des lèvres du cœur des bras
Et tous les deux disaient qu’elle
Vive et qui vivra verra
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n’y croyait pas

Quand les blés sont sous la grêle
Fou qui fait le délicat
Fou qui songe à ses querelles
Au cœur du commun combat
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n’y croyait pas

Du haut de la citadelle
La sentinelle tira
Par deux fois et l’un chancelle
L’autre tombe qui mourra
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n’y croyait pas

Ils sont en prison Lequel
À le plus triste grabat
Lequel plus que l’autre gèle
Lequel préfère les rats
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n’y croyait pas

Un rebelle est un rebelle
Deux sanglots font un seul glas
Et quand vient l’aube cruelle
Passent de vie à trépas
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n’y croyait pas

Répétant le nom de celle
Qu’aucun des deux ne trompa
Et leur sang rouge ruisselle
Même couleur même éclat
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n’y croyait pas

Il coule il coule il se mêle
À la terre qu’il aima
Pour qu’à la saison nouvelle
Mûrisse un raisin muscat
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n’y croyait pas

L’un court et l’autre a des ailes
De Bretagne ou du Jura
Et framboise ou mirabelle
Le grillon rechantera

Dites flûte ou violoncelle
Le double amour qui brûla
L’alouette et l’hirondelle
La rose et le réséda.

Louis Aragon in La Diane française – 1944

Voir aussi l’article : En Franc-maçonnerie, célébrer la Saint Jean d’Hiver c’est exalter le paradoxe de la Présence dans l’Absence

  1. La rose et le réséda – Louis Aragon in La Diane française – 1944 ↩︎

L’Évangile ésotérique de Jean – Religion et Spiritualité 22 décembre, 2024

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LES MYSTÉRIEUSES STATUES PARLANTES 18 décembre, 2024

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La Sortie du Labyrinthe 14 décembre, 2024

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La Sortie du Labyrinthe

Publié par Yann Leray 24 Mars 2024

Labyrinthe, Minotaure, Thésée, Ariane, Dédale, Icare, Mythe, Symbolique

Le mythe du labyrinthe et du Minotaure, issu du riche terreau de la mythologie grecque, offre un voyage fascinant au cœur des ténèbres, de l’amour, et de la quête spirituelle. Ancré dans l’histoire et la légende de la Crète antique, ce récit entrelace la réalité et le mythe pour explorer les thèmes universels de la nature humaine, la confrontation avec nos peurs les plus profondes, et la recherche de la libération. 

Le mythe du Minotaure et du Labyrinthe

Le mythe du labyrinthe et du Minotaure est une histoire emblématique de la mythologie grecque, enracinée dans l’île mystérieuse de Crète. 

Au cœur de ce récit se trouve le Minotaure, une créature effroyable avec le corps d’un homme et la tête d’un taureau, né de l’union de Pasiphaé, l’épouse du roi Minos, et d’un taureau majestueux envoyé par le dieu Poséidon. Pour dissimuler cette abomination, le roi Minos commande la construction d’un labyrinthe complexe par l’architecte Dédale, un dédale si confus qu’aucune échappatoire n’était possible une fois à l’intérieur. Le Minotaure y fut enfermé, servant à la fois de prisonnier et de gardien.

Le tribut exigé d’Athènes par Minos, suite à la mort de son fils Androgée – attribuée aux Athéniens ou, selon certaines versions, à un taureau à Marathon – était un paiement sanglant de sept jeunes hommes et sept jeunes femmes tous les neuf ans, destinés à être dévorés par le Minotaure. Ce rituel macabre assurait que l’horreur du labyrinthe restait cachée.

C’est dans ce contexte tragique que Thésée, fils du roi d’Athènes, s’offrit volontairement comme tribut dans le but d’anéantir le Minotaure et de libérer sa ville de cet impôt cruel. En Crète, il gagna l’affection d’Ariane, la fille de Minos, qui lui remit une pelote de fil pour l’aider à naviguer dans le labyrinthe. Grâce à ce fil, Thésée réussit à tuer le Minotaure et à retrouver son chemin vers la sortie, mettant fin au tribut d’Athènes.

Cependant, l’histoire ne s’arrête pas là. Dédale, l’architecte du labyrinthe, fut emprisonné avec son fils Icare par Minos, pour avoir révélé le secret du labyrinthe à Ariane. Refusant de rester captifs, Dédale confectionna des ailes pour lui et son fils, leur permettant de s’envoler hors du labyrinthe. Malgré les avertissements de son père, Icare, épris de liberté, s’envola trop près du soleil, provoquant la fonte de la cire de ses ailes et sa chute fatale dans la mer.

Symbolisme et Métaphores du Mythe

Le mythe du labyrinthe et du Minotaure, riche en symbolismes, explore les profondeurs de la nature humaine, le pouvoir, la psyché, et les cycles de la vie à travers ses personnages et éléments narratifs.

Minos, avec son orgueil et sa soif de pouvoir, incarne les dangers de l’autorité absolue et les conséquences néfastes de laisser ces traits dominer. Il montre comment le pouvoir, sans la sagesse et la modération, peut mener à la création de monstres, au sens propre comme au figuré.

Pasiphaé représente une autre facette du désir de pouvoir, celui de la vengeance et des conséquences de nos actions les plus sombres. Sa relation avec le taureau blanc, symbole d’émotions brutes et d’animalité, conduit à la naissance du Minotaure, qui incarne les peurs internes engendrées par le désir de pouvoir et de contrôle. Le Minotaure est ainsi une métaphore des démons intérieurs que chacun porte en soi, né de l’union entre la volonté de puissance et les passions débridées.

Dédale symbolise l’ingéniosité humaine mais aussi les dangers de celle-ci quand elle est mise au service de fins néfastes. En construisant le labyrinthe, il devient l’architecte non seulement d’une structure physique mais aussi d’un piège psychologique, reflétant l’idée que nous construisons nos propres prisons mentales.

Thésée représente le courage et la capacité de surmonter les peurs, en s’aventurant dans le labyrinthe pour affronter le Minotaure. Son voyage symbolise la lutte intérieure contre nos propres ombres et la quête de la vérité et de la justice au-delà de nos peurs les plus profondes.

Ariane et le fil d’Ariane offrent un symbole puissant de l’amour comme guide et salvateur. L’amour d’Ariane pour Thésée et son don du fil qui lui permet de naviguer dans le labyrinthe et d’en ressortir victorieux illustrent comment l’amour peut nous aider à trouver notre chemin à travers les défis les plus sombres.

Le rituel du sacrifice des jeunes hommes et femmes tous les neuf ans évoque les cycles de la vie et la notion de renouvellement. Le chiffre sept symbolise les phases de transformation personnelle, tandis que le neuf marque la fin d’un cycle et le début d’un autre, rappelant la nature cyclique de l’existence.

Les ailes créées par Dédale symbolisent la quête humaine de spiritualité et d’élévation, un rappel que la croissance spirituelle est un processus progressif, construit étape par étape, ou « plume par plume ».

Enfin, Icare, avec sa chute tragique, représente les dangers de l’hubris et de la poursuite aveugle d’idéaux inaccessibles, soulignant l’importance de l’équilibre entre les aspirations et la réalité humaine.

Entre Amour Guidé et Ascension Spirituelle

Le mythe du labyrinthe et du Minotaure, avec ses éléments riches en symbolisme, offre une métaphore puissante de la quête intérieure face aux dédales de notre psyché. Dans ce récit, le labyrinthe représente le complexe réseau de nos pensées, émotions et peurs subconscientes. Au cœur de ce labyrinthe se trouve le Minotaure, symbolisant les peurs profondes et les aspects sombres de notre être que nous préférerions éviter ou nier. Cet enfermement, à la fois physique et mental, illustre notre tendance à nous emprisonner dans nos propres schémas de pensée, parfois sans même en chercher l’issue.

Pour naviguer dans ce labyrinthe psychique, le mythe propose deux voies de libération, chacune reflétant des aspects fondamentaux de l’expérience humaine : l’amour et la spiritualité.

La première voie est celle de faire face à ses peurs, guidé par l’amour. Dans le mythe, Thésée représente le courage et la volonté de se confronter aux parties les plus sombres de soi. Ariane, offrant le fil qui permet à Thésée de ne pas perdre son chemin, symbolise l’amour comme guide essentiel à travers les complexités de notre monde intérieur. Cet amour peut être interprété de manière large, incluant l’amour de soi, l’amour des autres, et la passion qui nous pousse à surmonter les obstacles. La leçon ici est claire : affronter nos peurs avec amour et détermination est crucial pour trouver la sortie de nos propres labyrinthes mentaux et émotionnels. Sans amour, nous risquons de nous perdre dans les méandres de nos pensées et de nos peurs, tout comme sans le fil d’Ariane, Thésée aurait été perdu.

La seconde voie est celle de la spiritualité, illustrée par l’ascension et la chute d’Icare. Les ailes de cire fabriquées par Dédale permettent à lui et à son fils de s’élever au-dessus du labyrinthe, offrant une image puissante de la quête spirituelle humaine. Pourtant, la chute d’Icare met en garde contre les dangers de l’hubris et du désir de réalisation absolue dans cette vie. Cette partie du mythe nous enseigne que, si la spiritualité nous offre des moyens de transcender les limites de notre condition humaine, elle requiert également humilité et reconnaissance de nos limites. S’élever « par la spiritualité » signifie donc progresser dans notre développement personnel et spirituel avec conscience et prudence, sans chercher à outrepasser nos capacités ou à atteindre une perfection irréalisable.

Au-delà du Mythe

Dans l’écho mystique du labyrinthe, où chaque tournant reflète les complexités de l’âme humaine et chaque ombre cache nos peurs les plus intimes, le mythe du Minotaure nous guide à travers les méandres de la psyché vers une quête de libération. Ce voyage mythique, riche de ses symboles ancestraux, n’est pas seulement une traversée de l’antique Crète ou un affrontement contre une bête mythologique ; il est la métaphore de notre propre parcours intérieur, un appel à naviguer dans les labyrinthes de notre conscience.

Dans ce récit ancestral réside la compréhension que, tout comme Thésée avec son fil d’Ariane, nous possédons les outils pour trouver notre chemin dans les dédales de notre esprit. L’amour et la spiritualité ne sont pas seulement des guides dans cette odyssée intérieure mais aussi les clés de notre émancipation. Ils nous permettent d’affronter le Minotaure de nos peurs, de transcender les limitations de notre condition humaine et de nous élever au-dessus de l’enfermement de nos propres pensées et obsessions.

Ainsi, ce mythe, avec ses couches de symbolisme et de métaphores, résonne comme un écho intemporel, nous rappelant que la quête de sens, l’amour inconditionnel et la recherche d’une spiritualité équilibrée sont des voyages éternels de l’âme. Il nous enseigne que, malgré les chutes inévitables, à l’instar d’Icare s’élevant vers le soleil, il est notre nature intrinsèque de rechercher la lumière de la connaissance, l’élévation spirituelle et la libération des chaînes que nous forgeons nous-mêmes.

Dans le murmure des anciennes légendes, le mythe du labyrinthe et du Minotaure nous invite à embrasser notre voyage intérieur, à affronter nos ombres avec courage et à tisser les fils d’amour et de spiritualité qui nous guideront vers notre propre éveil. C’est dans cette quête mystique que nous découvrons la véritable essence de notre être, un voyage non pas vers l’extérieur, mais un pèlerinage profond dans le sanctuaire sacré de notre âme.

Yann LERAY @ 2024

 

SOURCE  :  https://www.lesamisdhermes.com/2024/03/la-sortie-du-labyrinthe.html?utm_source=_ob_email&utm_medium=_ob_notification&utm_campaign=_ob_pushmail

Vivons-nous dans un multivers ? | 42, la réponse à presque tout | ARTE 7 décembre, 2024

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LE SILENCE : UN CHEMIN VERS LA SAGESSE 4 décembre, 2024

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LE SILENCE : UN CHEMIN VERS LA SAGESSE

 

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Que se passe-t-il en silence ? Beaucoup soutiennent que le silence peut inviter à la réflexion, à la contemplation et à la discipline. En d’autres termes, le silence – avec l’enquête – engage l’apprentissage. Cela vous rend sage. La signification du silence a été mise en évidence dans pratiquement toutes les traditions de mystère. Le secret et le silence jouent un grand rôle dans l’enseignement maçonnique. Pythagore, l’un des champions du silence les plus connus, aurait dit :
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Le silence est la première pierre du temple de la sagesse. Écoutez et vous serez sage; le commencement de la sagesse est le silence.

 

Le silence est généralement considéré comme signifiant calme ou ne produisant aucun son. Et même si c’est bien du silence, je ne pense pas que ce soit tout ce qu’est le silence. Cela peut aussi signifier préserver un secret, calmer les émotions, ou calmer l’esprit. Il n’y a pas de véritable silence lorsque des marées émotionnelles font rage en nous et lorsque nous trouvons notre esprit de singe bavardant tout seul. 

Cultiver le silence est-il un moyen de devenir sage ?

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Je pense qu’il serait juste de dire que pour de nombreux philosophes grecs, la quête de la sagesse était l’alpha et l’oméga de la philosophie. Fondamentalement, beaucoup d’entre nous veulent être sages. Pour connaître la vérité. Se connaître. Connaître les autres. Connaître nos croyances. Pour connaître les réponses aux questions. Savoir, savoir, savoir.

Cependant, je ne suis pas sûr que nous ayons tous envie de connaître le silence. Pourquoi?

La pratique du silence nous invite au non-savoir. Y a-t-il de la place dans notre recherche du non-savoir ? Y a-t-il de la place dans notre poursuite du non-savoir ? Écoute? Désapprendre ? Pour le dumping, comment en sommes-nous venus à chérir nos croyances ? A écarter les connaissances que nous portons dans nos petites boîtes de compréhension ? Pour être ouvert à un monde magnifique et merveilleux de réalités inconnues ? Tenir un mystère ?

Pouvons-nous embrasser un secret? Peut-on vivre dans la question ?

Les pythagoriciens étaient de fervents partisans du secret et du silence. Un merveilleux petit livre intitulé Divine Harmony décrit le mode de vie pythagoricien tel qu’on pense qu’il a existé, bien que nous en sachions peu avec certitude. Pour devenir membre, un Initié prête un serment de silence de deux à cinq ans. Les novices étaient appelés « auditeurs » et n’étaient pas autorisés à participer aux discussions en classe. Les anciens frères étaient très sérieux au sujet du silence, estimant qu’il développe des pouvoirs d’attention et de mémoire.

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Le programme scolaire consistait à développer une foule de vertus chez les élèves. La connaissance était transmise symboliquement, à travers des déclarations énigmatiques et des énigmes.

Le Y de Pythagore

L’un des symboles étudiés s’appelait le « Y de Pythagore ». Manly P. Hall explique :

Le célèbre Y de Pythagore signifiait le pouvoir de choisir et était utilisé dans les Mystères comme emblématique du Bifurcation des Voies. La marche centrale se sépare en deux parties, l’une se ramifiant à droite et l’autre à gauche. La branche de droite s’appelait Sagesse Divine et celle de gauche Sagesse Terrestre.

Ce symbole me rappelle la bifurcation sur la route dont parle Robert Frost dans son poème « The Road Not Taken ». Sagesse terrestre ou Sagesse divine ? Chaque chemin correspond à une direction différente que sa vie peut prendre. Il doit choisir avec soin. Virage à gauche ou virage à droite ? Mondain ou spirituel ?

Je regarde en arrière sur ma propre vie, me demandant combien de fois j’ai fait face à cette fourchette (et je le fais toujours). Je ne prends pas toujours la route « moins fréquentée ». Parfois, il est simplement plus facile d’être occupé par le train-train quotidien insensé. Les personnes sages sont des personnes qui font des choix difficiles, qui savent des choses – des choses qui comptent. Ils mettent ces connaissances à profit dans la pratique. J’ai vu un dicton l’autre jour sur le t-shirt de quelqu’un qui disait :

Savoir, c’est savoir qu’une tomate est un fruit. La sagesse est de savoir ne pas en mettre dans une salade de fruits.

Confucius, un autre sage, a dit un jour qu’il y avait trois façons d’apprendre la Sagesse :

D’abord par la réflexion, qui est la plus noble ;

Deuxièmement, par imitation, ce qui est le plus facile ; et

Troisièmement par l’expérience, qui est la plus amère.

Comme nous pouvons le voir, les anciens philosophes ont beaucoup réfléchi à la nature de la sagesse et du silence. Mais quelle pertinence a-t-il pour nos temps modernes ?

Le silence dans un monde moderne

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Premièrement, il me semble que le silence est une très bonne chose. Les pouvoirs d’observation peuvent conduire à la vérité et à la sagesse. De plus, rechercher la vérité et trouver la sagesse ont tous deux une valeur instrumentale pour le monde moderne.

D’autre part, tous les silences ne se valent pas. Certains silences ne mènent pas à la vérité. Nous pourrions, je suppose, passer tout notre temps en silence à chercher à connaître toutes les vérités possibles, mais cela ne semble pas être le chemin de la sagesse. Ce que nous voulons savoir, ce sont les silences qui comptent, qui mènent à ces vérités pertinentes pour nos projets pratiques et la société. Certaines vérités sont clairement plus exploitables que d’autres.

Je trouve un encouragement dans la vie exemplaire de ceux qui ont pratiqué le silence, des gens comme Gandhi, le leader indien des droits civiques. Il est l’une des personnes les plus sages que je connaisse qui a fait de grandes choses tout en se consacrant à passer une journée par semaine en silence. Pour lui, c’était un choix de continuer à racheter le monde et à sauver le monde de nous-mêmes. Il savait qu’une personne ne peut pas être sage si elle surestime avec arrogance le pouvoir de ses propres croyances et jugements. Il faut faire preuve d’humilité : écouter et apprendre, et donner aux autres voix leur dû.

Thomas Carlyle, philosophe et écrivain, parle d’un silence de type Gandhi dans Sartor Resartus :

Le silence est l’élément dans lequel les grandes choses se façonnent ensemble ; qu’ils puissent enfin émerger, bien formés et majestueux, au grand jour de la Vie, qu’ils doivent désormais gouverner.

Les grandes choses ne sont pas « là-bas » quelque part. Ils sont bien là, là où nous sommes, attendant en silence, l’élément de non-savoir. Vaste. Majestueux. Subtil. Ne les connaissant pas. Ne les précipitez pas. Pas de piégeage. N’accepter le silence que pour ce qu’il est. Et ce qu’il deviendra.

SOURCE  :  PAMELA MCDOWN

https://www.gadlu.info/le-silence-un-chemin-vers-la-sagesse/

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