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L’immanence et de la Transcendance 21 juillet, 2024

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L’immanence et de la Transcendance

Immanence, transcendance, intuition, inspiration

L’immanence et de la transcendance, des notions captivantes au croisement de la philosophie et de la théologie, qui nous invitent à réfléchir sur les mystères de la réalité, du divin et de notre propre conscience. 
Dans les lignes à venir, j’espère éclairer comment ces concepts se manifestent à travers les expériences personnelles d’intuition et d’inspiration, en tentant délicatement de distinguer les nuances entre elles.

Définitions et Distinctions
Immanence

Le concept d’immanence est au cœur de nombreuses réflexions philosophiques et spirituelles, suggérant que le divin ou une force spirituelle omniprésente imprègne chaque aspect du monde naturel et de l’expérience humaine. L’immanence révèle une vision du monde où le sacré n’est pas lointain ni inatteignable, mais est plutôt tissé dans le tissu même de notre existence quotidienne, accessible et présent dans les moments les plus ordinaires de la vie.

Selon cette perspective, la divinité n’est pas perçue comme une entité séparée, résidant dans un royaume éthéré ou distant, mais est vue comme intime et intrinsèquement liée à la réalité matérielle. Elle se manifeste à travers la nature, les interactions humaines, les émotions et même les activités quotidiennes, suggérant que tout ce qui existe a une dimension sacrée ou spirituelle.

Les philosophies et les croyances qui embrassent l’immanence invitent à une reconnaissance de la présence divine dans chaque aspect de l’univers, y compris en nous-mêmes. Cela conduit à une appréciation plus profonde de la vie et à une conscience accrue de la connexion sacrée entre tous les êtres. En percevant le divin dans le monde qui nous entoure, nous sommes encouragés à agir avec plus de compassion, de respect et d’amour envers la nature et les autres êtres vivants.

L’approche immanente peut également influencer la manière dont nous faisons face aux défis et aux souffrances, en nous rappelant que même dans les moments difficiles, il existe une présence ou une force intérieure qui peut offrir soutien et guidance. Cette perspective nourrit l’espoir et peut encourager une attitude de révérence envers la vie dans toutes ses formes et manifestations.

En somme, l’immanence nous invite à reconnaître et à célébrer le divin non pas comme une entité éloignée, mais comme une présence intime et omniprésente, enrichissant notre compréhension du monde et notre expérience de la vie d’une profondeur spirituelle inestimable.

Transcendance

La transcendance représente une notion fascinante qui nous pousse à envisager une réalité ou une essence qui s’étend bien au-delà des frontières perceptibles du monde matériel et des limites de notre entendement humain. Cette idée soulève la présence d’une entité, d’une force ou d’une dimension qui transcende non seulement l’espace et le temps tels que nous les connaissons, mais aussi notre capacité cognitive à saisir pleinement son essence.

Dans le cadre des croyances transcendantes, le divin, ou ce qui est considéré comme l’ultime réalité, est souvent perçu comme existant dans un domaine élevé, distinct et séparé de l’univers matériel dans lequel nous vivons notre quotidien. Cette séparation souligne un écart fondamental entre le monde phénoménal, accessible à nos sens et à notre intellect, et le domaine divin ou spirituel, qui demeure en grande partie mystérieux et insondable.

Cette vision de la transcendance implique que, bien que nous puissions ressentir ou pressentir l’existence de cette réalité supérieure, elle reste intrinsèquement au-delà de notre compréhension totale et de notre expérience directe. La transcendance évoque donc un sentiment d’émerveillement et de révérence devant l’infini, l’éternel et l’indescriptible, encourageant les individus à reconnaître les limites de la connaissance humaine et la grandeur de ce qui nous dépasse.

Les traditions religieuses et spirituelles qui embrassent la transcendance offrent souvent des pratiques, des rituels et des méditations conçus pour aider les fidèles à se connecter, d’une manière ou d’une autre, à cette réalité supérieure. Cela peut inclure la prière, la méditation, la contemplation ou d’autres formes de dévotion, visant à élever l’esprit au-delà des préoccupations terrestres et à entrevoir, même de manière fugace, le caractère sacré qui transcende notre existence mondaine.

La transcendance nous invite à contempler l’existence d’une réalité qui va au-delà de notre expérience sensorielle immédiate, nous incitant à la recherche spirituelle, à l’humilité devant l’immensité de l’univers et à une quête de sens qui dépasse les limites de la rationalité et de l’empirisme. Elle nous rappelle que, dans la grande trame de l’existence, il existe des mystères qui restent inexplorés, alimentant notre soif de connaissance et notre aspiration à se connecter à quelque chose de plus grand que nous-mêmes.

Manifestations

L’intuition et l’inspiration sont deux phénomènes à travers lesquels les concepts d’immanence et de transcendance peuvent se manifester dans l’expérience humaine, chacun reflétant des aspects différents de ces notions.

L’Intuition et l’Immanence

L’intuition, dans son essence la plus pure, peut être envisagée comme une émanation profonde de l’immanence, reflétant la manière dont les révélations et les illuminations émergent spontanément de notre essence profonde. Cette capacité intuitive est souvent ressentie comme une connaissance ou une perception instantanée, qui transcende le processus habituel de pensée analytique et échappe à la démarche délibérée de la réflexion. Elle se manifeste de manière subtile, parfois à travers une « voix intérieure » ou une sensation profonde, qui semble orienter nos choix et éclairer notre compréhension sans qu’il soit nécessaire de se plonger dans des analyses complexes ou des raisonnements élaborés.

L’intuition, dans ce contexte, peut être considérée comme une expression de l’immanence car elle révèle une forme de savoir qui semble innée, intrinsèquement présente au sein de l’être. Cette perspective suggère que chaque individu porte en lui une source de sagesse et de vérité qui n’attend que d’être reconnue et écoutée. Contrairement à la connaissance acquise à travers l’étude ou l’expérience, l’intuition se présente comme une lumière intérieure qui éclaire soudainement notre chemin, souvent à des moments inattendus, fournissant des réponses et des directions qui semblent justes et authentiques.

Cette dimension intuitive de l’immanence souligne une connexion profonde avec le soi véritable, où les réponses aux questions les plus complexes semblent déjà résider en nous, attendant simplement d’être découvertes. Elle invite à une écoute plus attentive de notre monde intérieur, à une sensibilité accrue à ces impulsions subtiles qui, bien qu’elles puissent sembler irrationnelles ou inexplicables, portent souvent en elles une vérité profonde et pertinente.

L’intuition, en tant que manifestation de l’immanence, nous rappelle donc que la connaissance et la compréhension ne sont pas toujours le fruit d’un effort conscient ou d’une démarche logique, mais peuvent aussi jaillir de la richesse intérieure et de la sagesse inhérente à notre être. Elle nous enseigne la valeur de la confiance en soi et de l’ouverture à cette dimension intérieure, où résident des perceptions profondes, offrant des perspectives et des solutions que la seule raison ne saurait fournir.

L’Inspiration et la Transcendance

L’inspiration se distingue nettement de l’intuition par son origine perçue et son processus. Souvent envisagée comme un phénomène relevant de la transcendance, l’inspiration semble franchir les frontières de notre être intérieur pour nous toucher de l’extérieur. Elle est vue comme une force, une impulsion ou une illumination qui nous invite à transcender nos capacités habituelles, nous guidant vers la création, la compréhension profonde ou l’accomplissement d’actes remarquables.

Ce phénomène peut être ressenti comme si quelque chose, ou quelqu’un, extérieur à nous-mêmes – peut-être une muse mythique, une présence divine, ou l’énergie universelle elle-même – nous insufflait une idée, une vision ou une passion soudaine. Cette sensation d’être « touché » par une force extérieure peut être incroyablement puissante, donnant naissance à des œuvres d’art stupéfiantes, à des découvertes scientifiques révolutionnaires, ou à des actes de profonde humanité.

Contrairement à l’intuition, qui est souvent décrite comme une connaissance ou une compréhension émanant de l’intérieur sans l’intervention de la pensée consciente, l’inspiration est perçue comme un cadeau ou une bénédiction qui nous est accordé. Elle soulève l’idée d’une connexion avec quelque chose de plus grand que soi, une sorte de pont entre le moi et l’infini, entre le matériel et le spirituel.

L’expérience de l’inspiration peut être extrêmement motivante et transformatrice, éveillant en nous un sentiment de possibilité illimitée et nous poussant à explorer des territoires inconnus, tant dans le domaine créatif que dans les sphères personnelles et spirituelles. C’est comme si, dans ces moments d’inspiration transcendantale, nous devenions des canaux à travers lesquels des idées, des émotions et des énergies supérieures peuvent s’exprimer, nous permettant de contribuer au monde d’une manière qui dépasse nos capacités ordinaires.

Ainsi, tandis que l’intuition nous connecte à la sagesse inhérente et immanente de notre propre être, l’inspiration nous ouvre à la vaste mosaïque de l’existence transcendantale, nous invitant à participer à un dialogue créatif avec l’univers et ses mystères infinis.

L’Harmonie des Contraires

Au seuil de cette exploration, nous avons navigué à travers les eaux profondes de l’immanence et de la transcendance, des rivages intimes de notre essence à l’immensité insondable qui nous dépasse. Ces concepts, bien qu’apparemment distincts, dansent ensemble dans l’expérience humaine, tissant un voile mystique où l’intuition et l’inspiration prennent vie.

L’intuition, cette étincelle de connaissance qui jaillit de notre propre lumière intérieure, nous rappelle que nous sommes les gardiens d’une sagesse ancienne, enfouie dans les profondeurs de notre être. Elle nous invite à plonger courageusement dans notre propre abysse, à écouter les murmures de notre âme, et à reconnaître la vérité qui réside en chacun de nous. L’immanence, dans sa grâce silencieuse, nous assure que le divin n’est pas un lointain écho mais une mélodie intime, jouée sur les cordes de notre cœur.

L’inspiration, quant à elle, est le souffle du mystère qui traverse les voiles de la transcendance, nous atteignant comme un cadeau céleste, un appel à élever notre regard et à embrasser les possibilités infinies de l’existence. Elle nous pousse à déployer nos ailes, à laisser notre esprit s’envoler vers des horizons inexplorés, nous invitant à co-créer avec l’univers dans un acte d’amour et d’audace.

Alors que nous nous tenons à la croisée de ces chemins sacrés, que nous nous émerveillons devant l’interconnexion de l’immanence et de la transcendance, un appel résonne dans le silence de notre être. C’est une invitation à ouvrir nos cœurs, à affiner notre écoute, à laisser ces forces divines nous guider non seulement à travers l’intellect mais dans le vaste champ de notre expérience sensorielle et imaginative.

Que cette réflexion soit une porte entrebâillée sur le mystère, une fenêtre ouverte sur le paysage infini de l’âme, où l’intuition et l’inspiration se rencontrent et fusionnent, nous révélant la danse éternelle de la lumière et de l’ombre, du connu et de l’inconnu. Puissiez-vous, trouver dans ces mots une clé pour déverrouiller les chambres secrètes de votre propre mystère, pour accueillir les murmures de l’immanence et les échos de la transcendance dans le sanctuaire sacré de votre cœur.

Ainsi, dans le calme de votre introspection et l’élan de votre expression, que ces notions ne soient pas seulement des idées à contempler, mais des expériences à vivre. Que votre voyage à travers l’immanence et la transcendance vous ouvre à la richesse de votre propre profondeur, à la beauté de votre propre élévation, et à l’infinité de l’amour qui vous entoure, vous traverse et vous unit à tout ce qui est.

Yann LERAY @ 2024

Publié par Yann Leray  18 Février 2024

SOURCE : https://www.lesamisdhermes.com/2024/02/l-immanence-et-de-la-transcendance.html?utm_source=_ob_email&utm_medium=_ob_notification&utm_campaign=_ob_pushmail

la cosmologie et la religion hindoues s’entremêlent …. 19 juillet, 2024

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la cosmologie et la religion hindoues s’entremêlent ….

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Profondément liées, la cosmologie et la religion hindoues s’entremêlent de manière inextricable pour former un tout indissociable. Reconnu comme l’un des concepts les plus anciens de l’histoire humaine, ce lien offre une compréhension profonde de la nature de l’univers et de l’humanité. La cosmologie hindoue ne se contente pas d’expliquer la structure et l’ordre de l’univers, elle guide également l’humanité dans son voyage spirituel.

La cosmologie hindoue propose un système cyclique où l’univers est continuellement créé et détruit. Ces cycles, définis par des périodes et des phases temporelles spécifiques, sont appelés les Yugas. Parmi ces Yugas figurent le Satya Yuga, le Treta Yuga, le Dvapara Yuga et le Kali Yuga, chacun représentant des niveaux différents de conscience spirituelle et d’ordre social.

Le cycle cosmique et la spiritualité hindoue

La cosmologie hindoue propose un fascinant jeu d’interactions entre le cosmos et la spiritualité. L’univers y est vu comme un phénomène éternel et cyclique. Selon les croyances hindoues, il traverse des cycles infinis de création et de destruction, appelés Kalpas. Chaque Kalpa englobe quatre grandes époques, les Yugas.

Les quatre Yugas

Satya Yuga (aussi appelé Krita Yuga) : l’âge de la vérité et de la perfection.

Treta Yuga : l’âge où la vertu commence à décliner.

Dvapara Yuga : l’âge d’un nouveau déclin de la vertu et d’une montée du vice.

Kali Yuga : l’âge actuel, caractérisé par les conflits, la discorde et le plus grand déclin de la vertu.

Chaque Yuga représente un niveau différent de conscience spirituelle et d’ordre social. Le Kali Yuga est le dernier de ce cycle avant que le processus ne recommence.

Ce concept cyclique du temps n’est pas seulement une mesure de l’univers physique, c’est aussi une métaphore de l’évolution et de la régression spirituelle de l’humanité.

L’impact sur la spiritualité

L’idée de création et de destruction continues s’aligne avec le voyage spirituel de l’âme dans l’hindouisme. Elle souligne l’impermanence du monde matériel et l’importance de la pratique spirituelle (yoga) pour transcender le cycle des naissances et des morts. Le yoga, sous ses différentes formes, est considéré comme un chemin pour atteindre le Moksha, la libération du cycle du Samsara (le cycle des renaissances).

Une perspective profonde

Cette perspective cosmologique profonde offre un aperçu de la nature de l’existence et guide les individus sur leur chemin spirituel. Elle met en évidence l’interconnexion de toutes choses et le but ultime d’atteindre l’unité avec le divin.

Brahman, la Trimurti et la libération finale

Dans l’hindouisme, Brahman est la réalité ultime, immuable, infinie, immanente et transcendante.

C’est le fondement divin de toute matière, énergie, temps, espace, être et de tout ce qui existe dans cet univers et au-delà. La nature cyclique du temps et les transformations de l’univers sont vues comme des expressions de l’aspect dynamique de Brahman.

Les manifestations de Brahman et la Trimurti

Les manifestations de Brahman à travers la Trimurti – Brahma, Vishnu et Shiva – symbolisent les fonctions cosmiques de création, de préservation et de destruction, respectivement :

Brahma est le créateur, associé au début d’un nouveau cycle de création.

Vishnu est le conservateur, maintenant l’ordre et l’harmonie de l’univers.

Shiva est le destructeur, souvent associé à la transformation et à la régénération qui suit la destruction.

Cette trinité reflète la compréhension hindoue selon laquelle l’univers est en constant changement, régi par les lois du Karma et du Dharma, et animé par le jeu continu (Lila) de ces forces divines.

Atteindre Moksha

Le concept de Brahman et de la Trimurti fournit un cadre permettant aux individus de comprendre leur place dans le cosmos et leur objectif ultime de réaliser leur unité intrinsèque avec Brahman, menant au Moksha – la libération du cycle de la naissance, de la mort et de la renaissance (Samsara).

Une vision unique de l’existence

La profondeur philosophique de la cosmologie hindoue et sa vision du temps cyclique plutôt que linéaire offrent une perspective unique sur l’existence, soulignant l’interconnexion de toute vie et la nature éternelle de l’âme.

C’est une vision du monde qui encourage la croissance spirituelle et la poursuite de la connaissance pour comprendre les profonds mystères de l’univers et de soi-même.

Le lien entre la cosmologie hindoue et la science

Les divinités hindoues symbolisent en effet la nature cyclique du cosmos, incarnant les processus de création, de préservation et de transformation.

Ce symbolisme s’étend à la relation entre la cosmologie hindoue et la science, où les deux domaines partagent un lien profond.

Points de convergence avec la science moderne

La compréhension de l’univers par la cosmologie hindoue, avec ses cycles de création et de destruction, résonne avec des concepts scientifiques tels que les théories du Big Bang et du Big Crunch.

L’idée que l’univers ait commencé à partir d’un point singulier et qu’il finisse par s’effondrer à nouveau en un point singulier reflète la croyance hindoue dans le temps cyclique et les époques cosmiques.

De plus, les Védas, anciens textes sacrés hindous, contiennent des hymnes qui reflètent une compréhension des phénomènes naturels et du cosmos qui s’aligne avec de nombreux principes scientifiques modernes.

La congruence de la sagesse védique avec la science contemporaine offre un fascinant mélange de spiritualité et de rationalité, comblant le fossé entre ces deux domaines.

Unicité et diversité : un écho dans la science

L’interconnexion mise en avant par la cosmologie hindoue correspond à la compréhension scientifique d’un cosmos unifié mais diversifié, relié par des forces et des particules fondamentales.

Ce concept d’unité et de diversité s’aligne avec la vision scientifique de l’univers comme une toile complexe et interconnectée d’énergie et de matière.

Une relation multiforme

Dans l’ensemble, la relation entre l’hindouisme et la science est multiforme. L’hindouisme fournit un contexte spirituel qui complète la recherche scientifique. Alors que certains aspects de l’hindouisme s’alignent sur des principes scientifiques, d’autres domaines offrent des perspectives différentes, enrichissant le dialogue entre science et spiritualité.

Les contributions hindoues aux sciences

Les érudits hindous ont apporté des contributions significatives aux domaines des mathématiques, de l’astronomie et de la physique, entrelaçant souvent leurs explorations scientifiques avec leurs réflexions spirituelles et philosophiques. Voici quelques contributions notables :

Mathématiques

Le concept de zéro, fondamental pour les mathématiques modernes, a été utilisé pour la première fois en Inde dès le 3ème ou 4ème siècle.

Les mathématiciens indiens ont également apporté des contributions fondamentales à l’étude de la trigonométrie, de l’algèbre, de l’arithmétique et des nombres négatifs.

Le système décimal, encore utilisé dans le monde entier aujourd’hui, est apparu pour la première fois en Inde.

Astronomie

Aryabhata, un érudit indien du 5ème siècle, a réalisé des progrès significatifs en algèbre, en arithmétique et en trigonométrie. Il a introduit le concept de zéro et a fourni une valeur approchée de pi (π). Ses travaux sur l’aire d’un triangle et la circonférence d’un cercle ont jeté les bases de futures études mathématiques et astronomiques.

Physique

Les textes et les érudits hindous anciens utilisaient souvent des modèles mathématiques pour décrire des phénomènes physiques. Par exemple, Brahmagupta, au 7ème siècle, a fourni des règles pour résoudre des équations quadratiques et calculer des racines carrées, essentielles en physique pour comprendre le mouvement et les forces.

Une vision holistique

Ces érudits ont utilisé leurs connaissances non seulement pour faire progresser leur compréhension de l’univers, mais aussi pour concilier ces découvertes avec leurs croyances religieuses, montrant une fusion harmonieuse de la science et de la spiritualité. Leurs travaux ont laissé un impact durable sur le monde et continuent d’influencer la pensée scientifique moderne.

La cosmologie hindoue, avec sa riche tapisserie de divinités et de cycles cosmiques, fournit un contexte spirituel qui complète l’approche rationnelle et empirique de la science, offrant une vision holistique de la structure et du fonctionnement de l’univers.

L’héritage hindou : un riche carrefour de la cosmologie, de la religion et de la science

Le lien profond entre cosmologie, religion et science dans l’hindouisme offre un cadre ancien et riche pour comprendre l’univers et l’existence humaine. Cette approche intégrée permet une vision globale qui englobe non seulement la structure physique et le fonctionnement de l’univers, mais aussi le voyage spirituel et le but de l’humanité.

Synergie entre science et spiritualité

Les aperçus de la cosmologie hindoue sur la nature cyclique du temps et les vastes époques de création s’alignent sur les théories scientifiques modernes concernant l’expansion et la contraction potentielle de l’univers. Les concepts spirituels de l’hindouisme, tels que le voyage de l’âme et la quête de l’illumination, fournissent un contexte philosophique qui complète les observations empiriques de la science.

Une vision holistique de l’existence

Cette synthèse de la cosmologie, de la religion et de la science reflète une vision du monde où chaque aspect de l’existence est interconnecté. Elle suggère que notre compréhension du cosmos ne se limite pas aux observations physiques, mais qu’elle est aussi profondément ancrée dans les interprétations spirituelles et philosophiques développées depuis des millénaires.

Science et spiritualité au service du divin

Dans la pensée hindoue, le cosmos est une manifestation du divin, et la science est un outil pour comprendre la création divine. Le voyage spirituel consiste à réaliser son unité avec Brahman, la réalité ultime, qui fait partie intégrante du cosmos. Cette perspective holistique encourage un équilibre entre la compréhension rationnelle et la sagesse spirituelle, guidant la place de l’humanité au sein de l’ordre cosmique.

La dimension philosophique de l’hindouisme

L’approche holistique de l’hindouisme fournit en effet un cadre philosophique profond qui s’étend au-delà des rites religieux et des enseignements moraux. Les Védas, les Upanishads et d’autres textes anciens sont des trésors de sagesse, offrant des aperçus profonds sur les origines et la structure du monde et de l’univers.

Les Védas : hymnes et fondation philosophique

Les Védas sont une collection de hymnes et d’autres textes religieux anciens composés en Inde entre 1500 et 1000 avant notre ère. Ils contiennent des hymnes, de la philosophie et des conseils sur les rituels destinés aux prêtres de la religion védique.

Le Rigveda, le plus ancien des Védas, contient des hymnes qui spéculent sur l’origine de l’univers à partir du chaos, et il parle du cosmos maintenu par un ordre fondamental ou une vérité connue sous le nom de Rita.

Les Upanishads : un voyage vers la réalité ultime

Les Upanishads, qui forment la dernière partie de la littérature védique, s’approfondissent dans les concepts philosophiques et explorent la nature de la réalité, de l’âme et de la vérité ultime ou Brahman.

Ils discutent de la relation métaphysique entre l’âme individuelle (Atman) et la réalité ultime, et ils exposent le chemin vers la libération spirituelle (Moksha).

Des échos de science moderne

Ces textes reflètent également une compréhension du cosmos qui résonne avec les principes scientifiques modernes. Par exemple, le concept d’un univers infini et cyclique et l’idée de mondes multiples ou d’univers parallèles se trouvent dans ces anciennes écritures.

Connaissance et quête de sens

L’intégration de la cosmologie et de la philosophie dans les textes sacrés de l’hindouisme souligne la longue tradition de la religion de rechercher la connaissance et de comprendre l’univers non seulement par des pratiques spirituelles et religieuses, mais aussi par l’enquête rationnelle et la contemplation. Ce riche héritage de connaissances contribue à la vision globale de l’hindouisme sur la vie et le cosmos, reliant le visible à l’invisible, le matériel au spirituel, le scientifique et le divin.

Le cœur de la pensée hindoue : Védas et Upanishads

Considérés comme les textes les plus anciens et les plus sacrés de l’hindouisme, les Vedas se composent de quatre collections principales : Rigveda, Samaveda, Yajurveda et Atharvaveda. Ces textes sont un recueil d’hymnes, de rituels, de cérémonies et de mantras qui offrent des aperçus approfondis sur divers aspects de la vie, notamment la création de l’univers, la nature des dieux et la place de l’homme dans le cosmos. Ils sont considérés comme une sagesse divine et constituent la pierre angulaire de la cosmologie hindoue.

Les Upanishads : vers la connaissance de l’Absolu

Les Upanishads, souvent appelés Vedanta, constituent la partie finale de la littérature védique. Ils s’engagent dans des discussions philosophiques et métaphysiques profondes, allant au-delà des pratiques rituelles détaillées dans les premières parties des Vedas.

Brahman : la réalité ultime, l’être absolu qui est la source et le fondement de l’univers.

Atman : l’âme individuelle ou le moi, l’essence d’un individu.

L’enseignement central des Upanishads est la réalisation que l’Atman et Brahman ne font qu’un, et cette unité forme la base de toute existence. Ce concept non-dualiste, connu sous le nom d’Advaita, postule que la nature véritable de la réalité est indivisible et que la perception d’un moi séparé est une illusion (Maya).

Un voyage vers l’unité

Cette compréhension profonde offre une vision holistique de l’existence, où le voyage de l’individu n’est pas séparé de l’ordre cosmique. La réalisation de l’unité entre le moi individuel et la réalité ultime est le chemin vers la libération (Moksha), libérant de cycle des naissances et des renaissances (Samsara).

Les Védas et les Upanishads, avec leur riche tapisserie de connaissances cosmologiques, philosophiques et spirituelles, continuent d’influencer la vie de millions de personnes et offrent une perspective intemporelle sur les mystères de l’univers et de l’existence humaine.

La structure multidimensionnelle de l’univers hindou

La structure multicouche de l’univers, telle qu’elle est décrite dans la cosmologie hindoue, reflète en effet une vision complexe et multidimensionnelle de l’existence.

Chaque couche, appelée Loka, représente un royaume d’existence différent, du plan terrestre aux diverses demeures célestes :

Bhuloka (Terre) : Le royaume physique que nous habitons.

Bhuvarloka (Monde intermédiaire) : Le royaume situé entre la terre et le ciel, associé à l’atmosphère et à l’espace où résident les esprits.

Svarloka (Ciel) : La demeure céleste des dieux.

Ces couches font partie d’un cadre cosmique plus vaste qui comprend plusieurs autres royaumes, chacun ayant ses propres caractéristiques et habitants.

Cette structure illustre non seulement les dimensions spatiales de l’univers, mais aussi les différents états de conscience et les plans spirituels que l’on peut expérimenter.

Les Yugas : le cycle cosmique du temps

La nature cyclique du temps dans la cosmologie hindoue est représentée par les quatre époques principales, ou Yugas, que vous avez correctement identifiées :

Satya Yuga (Âge d’Or) : Une époque de vérité et de vertu.

Treta Yuga (Âge d’Argent) : Une période où la vertu commence à décliner.

Dvapara Yuga (Âge de Bronze) : Un âge de nouveau déclin moral et d’apparition du vice.

Kali Yuga (Âge de Fer) : L’âge actuel, marqué par les conflits et un déclin important des valeurs morales et spirituelles.

Chaque Yuga représente une phase différente du processus cyclique du temps, chaque phase ayant ses propres caractéristiques spirituelles et morales. La progression à travers les Yugas reflète l’évolution et la régression des vertus humaines, menant à une dissolution finale qui relance le cycle.

Un cadre pour comprendre l’univers et soi-même

Ce cadre cosmologique offre une compréhension profonde de la structure de l’univers et du voyage spirituel de l’humanité. Il propose une façon de comprendre l’immensité du cosmos et la place des individus en son sein, en soulignant l’importance de la pratique spirituelle et de la conduite morale pour naviguer à travers ces cycles du temps.

SOURCE : le net – Pierre Vaillancourt

10 CITATIONS D’UN CHEF SIOUX QUI REMETTENT EN QUESTION NOTRE SOCIÉTÉ 16 juillet, 2024

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10 citations d’un chef Sioux qui remettent en question notre société:

10 CITATIONS D’UN CHEF SIOUX QUI REMETTENT EN QUESTION NOTRE SOCIÉTÉ dans Recherches & Reflexions 124_Sioux_5EC_1937

1) Les louanges, les flatteries, les manières exagérées, et les belles paroles ne faisaient pas partie de la politesse Lakota. Les manières exagérées étaient considérées comme de la mauvaise foi, et ceux qui parlaient constamment étaient considérés comme impolis et irréfléchis. La conversation n’a jamais commencé tout de suite, ou précipitamment.

2) On enseignait aux enfants que la vraie politesse devait être définie par des actions plutôt que des mots. Ils n’ont jamais été autorisés à passer entre le feu et la personne âgée ou un visiteur, à parler alors que d’autres parlaient, ou à se moquer d’une personne infirme ou défigurée. Si un enfant essayait de le faire sans réfléchir, un parent le remettait immédiatement dans le droit chemin avec une voix calme.

3) Le silence était significatif pour le Lakota, et l’accord d’un moment de silence avant de parler était fait dans la pratique de la vraie politesse et tenait compte de la règle selon laquelle « la pensée vient avant la parole »… et au milieu de la douleur, la maladie, la mort ou le malheur de quelque nature que ce soit, le silence était la marque de respect… le strict respect de ce principe de bonne conduite a été la raison, sans doute, pour laquelle l’homme blanc l’a faussement qualifié de stoïque. On l’a jugé bête, stupide, indifférent et insensible.

4) Les vastes plaines ouvertes, les belles collines qui ondulent et les ruisseaux qui serpentent n’étaient pas « sauvages » à nos yeux. C’est seulement pour l’homme blanc que la nature était « sauvage », seulement pour lui que la terre était « infestée » d’animaux « sauvages » et de peuplades « sauvages ». Pour nous, la terre était douce, et nous vivions comblés des bienfaits du Grand Mystère.

5) Le sentiment de fraternité pour toutes les créatures de la terre, du ciel et de l’eau était un principe réel et actif. Les Lakotas éprouvaient pour le monde des animaux et des oiseaux un sentiment fraternel qui écartait tout danger ; en fait, certains d’entre eux étaient devenus si proches de leurs amis à plumes ou à poils qu’ils parlaient en véritables frères une langue commune.

6) Cette conception de la vie et de ses relations consistait à humaniser et à donner au Lakota un amour respectueux. Elle a rempli son être avec la joie et le mystère de la vie ; elle lui a donné le respect pour toute la vie ; elle lui a fait une place pour toutes les choses dans le système de l’existence avec la même importance pour tous.

7) C’était bon pour leur peau de toucher la terre et les personnes âgées aimaient retirer leurs mocassins pour fouler la terre sacrée avec leurs pieds nus. Leurs tipis étaient bâtis sur la terre et leurs autels étaient faits de terre. Les oiseaux qui volaient dans l’air venaient se reposer sur la terre, qui est le lieu de repos final de toutes les choses qui vivent et croissent. Le sol apaisait, fortifiait, purifiait et guérissait. C’est pourquoi le vieil Indien continue à s’asseoir sur la terre au lieu de se redresser et de s’éloigner de ce qui lui donne la force vitale. Le fait d’être assis ou couché sur le sol lui permet de penser plus profondément et de sentir avec plus d’intensité. Il entrevoit plus clairement les mystères de la vie et se rapproche fraternellement des autres existences qui l’entourent.

8) Tout possédait une personnalité, seule la forme différait de nous. La connaissance était inhérente à toutes choses. Le monde était une bibliothèque et ses livres étaient les pierres, les feuilles, l’herbe, les ruisseaux, et les oiseaux et les animaux qui ont partagé, aussi bien avec nous, les tempêtes et les bénédictions de la terre. Nous avons appris à faire ce que l’élève apprend seulement de la nature, et c’était pour sentir la beauté. Nous n’avons jamais déblatéré contre les tempêtes, les vents furieux, les gelées et les neiges . Donc tout ce qui vient, nous devons le régler nous-mêmes avec plus d’efforts et d’énergie , mais sans se plaindre.

9) Le vieux Lakota était un sage. Il savait que le cœur de l’homme éloigné de la nature devient dur. Il savait que l’oubli du respect dû à tout ce qui pousse et à ce qui vit amène également à ne plus respecter l’homme. Aussi maintenait-il les jeunes sous la douce influence de la nature.

10) On m’a imposé la civilisation…et cela n’a pas ajouté de connaissance à mon amour incorruptible de la vérité, de l’honnêteté et de la générosité.

 

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Source: “10 citations d’un chef Sioux qui remettent en question notre société” de wisdompills.com

 

Mort et initiation en Egypte ancienne 14 juillet, 2024

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Un fragment de papyrus vieux de 1600 ans contient le premier récit de l’enfance de Jésus

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Un fragment de papyrus vieux de 1600 ans contient le premier récit de l’enfance de Jésus

Découvert dans les archives allemandes, ce fragment de l’Évangile de l’Enfance, de Thomas, raconte comment le jeune Jésus a donné la vie à des oiseaux d’argile le jour du Shabbat

Par Gavriel Fiske 1er Juil 2024
Photo illustrative de Jésus ressuscitant des oiseaux d'argile. Extrait du Klosterneuburger Evangelienwerk, traduction allemande du XIVe siècle d'écrits apocryphes, dont l'Évangile de l'enfance de Thomas. (Domaine public)

Photo illustrative de Jésus ressuscitant des oiseaux d’argile. Extrait du Klosterneuburger Evangelienwerk, traduction allemande du XIVe siècle d’écrits apocryphes, dont l’Évangile de l’enfance de Thomas. (Domaine public)

Ce petit fragment de papyrus vieux de 1 600 ans découvert dans des archives allemandes est à ce jour la plus ancienne copie connue de l’Évangile de l’Enfance, de Thomas, texte chrétien primitif évocateur de l’enfance de Jésus, autrefois trés populaire mais qui n’a pas été repris dans le Nouveau Testament.

Selon un communiqué de presse de l’Université Humboldt de Berlin publié le mois dernier, le fragment, d’une dimension de 11 x 5 centimètres, se compose de « 13 lignes en lettres grecques, à raison de 10 lettres par ligne, et provient de l’Égypte antique tardive ».

Propriété des archives de la bibliothèque d’État et universitaire de Hambourg, il a été découvert au moment de sa numérisation et mis en ligne dans ce cadre. Il contient un fragment d’histoire, correspondant à la première section de l’Évangile de l’Enfance de Thomas, selon laquelle le jeune Jésus aurait façonné des oiseaux en argile avant de leur insuffler la vie.

« Il s’en est fallu de peu pour que nous ne le remarquions pas. Ce texte n’est pas tiré d’un livre ; c’est probablement un exercice d’écriture. Pour cette raison, la calligraphie n’est pas très belle et le fragment est très petit », explique le Dr Lajos Berkes de l’Institut pour le christianisme et l’antiquité de l’Université Humboldt de Berlin.

« Nous avons trouvé le mot Jésus, en grec. Ce qui, en somme, pouvait figurer dans un papyrus normal… c’est alors que nous avons repéré des mots plus rares, ce qui nous a amenés à penser que c’était peut-être un texte littéraire », poursuit Berkes pour le Times of Israel via Zoom.

En croisant le fragment de texte avec une base de données spécialisée dans la littérature grecque ancienne, les chercheurs sont parvenus à démontrer que le fragment de papyrus contenait une partie de l’Évangile de l’Enfance.

C’est en collaboration avec le professeur Gabriel Nocchi Macedo de l’Université de Liège en Belgique que Berkes a publié ce mois-ci les résultats issus de l’étude du fragment. Les deux universitaires sont chercheurs et papyrologues, pas théologiens, souligne Berkes.

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« Ce texte est en effet un texte évangélique apocryphe non canonique. On considère aujourd’hui que l’Évangile de l’Enfance de Thomas a été écrit au deuxième siècle. Notre texte date du IVe ou du début du Ve siècle. L’Évangile de l’Enfance était extrêmement populaire. C’était un texte très apprécié », explique Berkes.

Certes, « les autorités de l’Église primitive ne l’appréciaient pas », mais il y a une « différence entre ce que l’Église voulait et ce que les gens
voulaient », poursuit-il.

Le papyrus contient un fragment d’une histoire connue sous le nom de
« Vivification des moineaux », dans laquelle « Jésus joue au gué d’un ruisseau impétueux et façonne douze moineaux à partir de l’argile molle qu’il trouve dans la boue. Lorsque son père Joseph le réprimande et lui demande pourquoi il fait de telles choses le jour du saint Shabbat, Jésus, âgé de cinq ans, tape dans ses mains et donne vie aux figures d’argile », ont écrit les chercheurs.

Qu’est-ce que l’Évangile de l’Enfance ?

L’Évangile de l’Enfance de Thomas, considéré comme hérétique par les premiers dirigeants de l’Église, contient des histoires de l’enfant Jésus avec sa famille et ses voisins dans la ville de Bethléem. Ces histoires se déroulent lorsque Jésus avait entre cinq et 12 ans et comblent une lacune dans la biographie de Jésus, entre les récits de naissance de Matthieu et de Luc, et l’histoire de Jésus dans le temple par Luc.

L’Évangile de l’Enfance a joui d’une grande popularité jusqu’au Moyen Âge et des versions ont notamment été retrouvées en syriaque, grec, latin, amharique et même irlandais.

Cette œuvre est d’ailleurs mentionnée par des écrivains chrétiens dès le IIe siècle de notre ère. On a tendance à penser qu’il était à l’origine en grec, mais certains érudits estiment pour leur part qu’il a été écrit en syriaque, langue proche de l’araméen des premières communautés chrétiennes syriaques.

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Les chrétiens coptes d’Égypte ont des récits sur les pérégrinations de la Sainte Famille en Égypte et des lieux de pèlerinage le long du Nil. Malgré tout, et aussi en dépit du fait que le fragment de papyrus tout juste découvert est originaire d’Égypte, aucune version en copte de l’Évangile de l’Enfance de Thomas n’a été retrouvée à ce jour.

Dans l’Évangile de l’Enfance, Jésus est présenté comme un enfant précoce, qui s’attire souvent des ennuis et utilise ensuite ses pouvoirs naissants pour éviter la colère de Joseph. On y dit qu’il utilise ses facultés miraculeuses non seulement pour donner la vie ou guérir, mais aussi pour tuer les enfants qui l’ennuient ou rendre des gens aveugles.

Parfois attribué à l’apôtre Thomas, l’un des 12 premiers disciples de Jésus, l’Évangile de l’Enfance n’est pas directement lié à l’Évangile de Thomas, autre document extra-biblique du paléochrétien.

« Il est difficile de dire pour quelle raison certains textes n’ont pas été inclus dans le Nouveau Testament. Il se pourrait tout simplement qu’ils aient été écrits trop tard, ou qu’ils aient été appréciés d’un groupe que les artisans du Nouveau Testament n’aimaient pas pour une raison ou une autre », explique Tony Burke, professeur de christianisme primitif à l’Université York à Toronto.

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« Mais avec l’Évangile de l’Enfance de Thomas, nous avons un certain nombre de commentaires d’écrivains de l’Église du IVe au IXe siècle, et ils désapprouvent le texte uniquement parce qu’il contredit l’Évangile de Jean, qui déclare que le premier miracle de Jésus a été la transformation de l’eau en vin à Cana », explique Burke par e-mail, en réponse aux questions du Times of Israel.

« Jésus n’a donc pas accompli de miracles dans l’enfance parce que l’Évangile de Jean (qui était très apprécié) dit qu’il ne l’a pas fait », poursuit Burke. « Les lecteurs d’aujourd’hui supposent que le texte n’a pas été approuvé parce que la façon dont Jésus est décrit – comme quelqu’un de capable de tuer des gens – a déplu, mais cela ne semblait pas déranger les chrétiens d’autrefois. »

Ce récit de « Vivification des moineaux » se trouve « également dans un texte du IIe siècle appelé l’épître des apôtres, dans un résumé de la vie de Jésus et dans les questions de Bartholomée, au quatrième siècle », poursuit Burke.

« Il est possible que ces écrivains aient connu l’histoire de la tradition orale, mais ils auraient tout aussi bien pu la prendre de l’enfance Thomas. En dehors du christianisme, on retrouve cette histoire dans le Coran (sourates 3 et 5) ainsi que dans une version du Toledoth Yeshu (un « anti-évangile » juif qui dit des choses désobligeantes sur Jésus). Ce qui m’intéresse dans ces deux derniers exemples, c’est qu’ils montrent que les non-chrétiens ont été suffisamment exposés à cette histoire pour la considérer comme « authentique ».

Beaucoup d’histoires sur Jésus, dans l’Évangile de l’Enfance, « préfigurent en quelque sorte ce qu’il fera en tant qu’adulte » dans le Nouveau Testament, souligne Burke.

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« Jésus est connu pour ne pas avoir respecté les limitations imposées au Shabbat (il guérit les gens le jour du Shabbat) et avoir effectué des guérisons voire des résurrections. Dans cette histoire, il crée la vie (comme Dieu, qui a créé Adam à partir d’argile et lui a donné vie ; donc Jésus est ici assimilé à Dieu) mais il le fait le jour du Shabbat, comme son homologue adulte. Les lecteurs reconnaissaient donc certainement dans cette histoire le Jésus qu’ils connaissaient grâce aux textes qui parlent de lui, adulte », ajoute Burke.

Il existe quatre versions de l’Évangile de l’Enfance de Thomas en grec, dont la plus ancienne, tout du moins avant cette dernière découverte, se trouve dans un manuscrit du XIe siècle. Même si le nouveau fragment est plus ancien de plusieurs siècles, il n’en conserve qu’une petite partie et donc « il ne change pas radicalement ce que nous savons du texte… ce nouveau manuscrit est une grande découverte, mais il ne confirme ni ne réfute les points de vue consensuels des chercheurs sur le texte », souligne Burke.

L’attention des médias de tous bords

Lorsque les chercheurs ont publié leurs résultats, ces derniers ont eu un large écho un peu partout dans le monde, en particulier aux États-Unis, ce que Berkes qualifie de « grand remue-ménage ».

« Il y a eu beaucoup de malentendus et de considérations politiques autour de ça, sans parler des gros-titres trompeurs ou ambigus. Nous n’avons rien affirmé, mais cela a été présenté dans les médias comme une nouvelle tradition authentique de Jésus, voire dans certains cas, la preuve que le christianisme est un mensonge. Il y a eu beaucoup de controverses », explique Berkes.

« Certaines personnes ont voulu [s’en servir pour] nier la religion, d’autres nous ont attaqués en nous reprochant de vouloir réfuter les Évangiles » alors que « nous avions clairement dit » que cette découverte ne faisait qu’apporter une nouvelle approche scientifique sur le vaste corpus d’écrits apocryphes des premiers Chrétiens, complète Berkes.

« Les gens s’intéressent énormément à Jésus. Ces histoires sont très intéressantes et elles ont leurs racines quelque part, mais personne ne pense vraiment qu’il s’agit de la véritable histoire de la vie de Jésus », ajoute-t-il.

 

« Je suis assez surpris de l’attention que cette découverte a reçue », assure Burke, de l’Université York. Les publications concernant deux récents textes « spectaculaires », à savoir l’Évangile de Judas et l’Évangile de la femme de Jésus, ont elles aussi « suscité une forte attention », ce qui est au final bon pour les universités et les chercheurs qui travaillent dans ce domaine, note-t-il.

« L’attention que se sont attirées ces trois découvertes a donné lieu à des titres sensationnalistes et sans nul doute à des réactions extrêmes, mais les experts de ces textes n’ont jamais prétendu que leur contenu était historique (en d’autres termes, nous ne disons pas que Jésus a accompli des miracles dans son enfance, nous disons simplement que ce texte prétend qu’il l’a fait) », souligne Burke.

Une mer de papyrus

Le fragment dont il est question ici, découvert dans les archives de Hambourg, fait partie d’un énorme quantité de papyrus collectés en Égypte puis déposés dans diverses archives et bibliothèques occidentales entre la fin du XIXe et le début du XXe siècle, ajoute le papyrologue Berkes.

« Ils sont arrivés dans des boîtes. Il n’était pas rare qu’ils soient mal, voire pas, répertoriés… Après plusieurs dizaines d’années passées en Allemagne, celui-ci n’a été inventorié qu’après 2001 », ajoute-t-il.

Même si des « découvertes spectaculaires » ont été faites à partir des
« centaines de milliers » de pièces de papyrus présents en Occident, les méthodes modernes et progrès de la numérisation ont ouvert la porte à
« de nombreuses nouvelles découvertes », explique-t-il.

« Même de petites collections peuvent être intéressantes, alors qu’elles sont souvent ignorées », conclut Berkes.

SOURCE : https://fr.timesofisrael.com/un-fragment-de-papyrus-vieux-de-1600-ans-contient-le-premier-recit-de-lenfance-de-jesus/

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Les Racines Profondes de la Franc-Maçonnerie, plongent dans le Nil 11 juillet, 2024

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Les Racines Profondes de la Franc-Maçonnerie, plongent dans le Nil

Les Racines Profondes de la Franc-Maçonnerie, plongent dans le Nil
Photo de adambichler sur Unsplash

LES RACINES PROFONDES DE LA FRANC-MAÇONNERIE

 

La méthode initiatique de la Franc-maçonnerie est l’art de la construction, sitôt franchit la porte de son atelier le Franc-maçon observe la présence des outils déposés à même le sol. Lui qui ne sait ni lire ni écrire comprend quand dans cet espace tout est symbole. Toutes les idées qui sont derrière les symboles vont progressivement naître en lui après avoir observé en silence, il voudra comprendre, connaître et devra agir, c’est-à-dire construire se rendant compte avec le temps qu’il se construit lui-même, se métamorphose. En interprétant les mythes anciens et les légendes il y découvre les vertus qui pratiquées rendent l’homme un peu meilleur. Plus il élève sa conscience, plus son regard change sur le monde, au-delà de l’apparence et du visible, de ce que lui permet d’aborder sa Raison, il devient capable de concevoir l’invisible grâce à son intuition et son imagination, il conçoit l’infini et l’absolu sachant humblement qu’il est hors de sa portée. Mais cette simple contemplation met de la joie dans son cœur, il sait qu’il est sur le chemin de la Vérité et de la Lumière.

Toute son énergie se déploie pour construire avec ses frères le Temple de l’esprit, là où la matière cède peu à peu sa place à l’esprit, la lumière éternelle qui habite tout homme. L’obscurité de l’ignorance diminue peu à peu donc au profit de la lumière de la Connaissance, comme le disait à peu près Gaston Bachelard : en réfléchissant et en rêvant sur les symboles, on rêve sur ses rêves, l’esprit s’élève vers des constellations imaginaires le désir naît alors de percer les mystères de la vie.

Celui frappe à la porte d’un temple maçonnique, ne comprend pas toujours bien sa démarche lui-même, il pressent ou il a été pressenti par son parrain comme un chercheur, un demandeur prêt à recevoir. Il se soumettra de sa propre volonté aux épreuves initiatiques au terme desquelles il sera reconnu comme sincère et prêt à être fidèle et persévérant, il aura donc l’autorisation de passer pour connaître les mystères de la Franc-maçonnerie. Devenu myste lui-même, s’il garde en lui les secrets qui lui ont été confiés, s’il respecte le silence, plus tard il connaîtra la mort symbolique de la matière et renaîtra à la vie spirituelle. Prenant conscience de son horizontalité et de sa verticalité le myste partira à la recherche des sources et des traditions, des racines profondes de ce corpus initiatique lentement façonné ceux qui l’ont précédé des siècles avant. Comment peut-il y parvenir, parce qu’il est apte à recevoir les forces telluriques et célestes. Les pieds fermement posés dans la position requise suivant l’injonction qui lui ait faite il tourne son regard vers le centre de sa loge, il participe alors à une cosmogonie, il élève peu à peu son esprit puis son âme. Il s’interroge sur le principe de la création de toutes choses, sur ce Grand Architecte de l’Univers, sur cette théogonie mise en poème par Hésiode en Grèce huit siècle av -J.C, ce passage du chaos à l’ordre.

Celui qui a faim et soif de connaissance, va naturellement chercher  qui il est, d’où il vient et où il va. Sur le plan historique l’origine de la Franc-maçonnerie est bien documentée à la fois dans sa forme opérative et celle que l’on appelle spéculative.

Sur le plan de ses sources spirituelles, traditionnelles, c’est plus diffus, on a affaire à des revendications multiples, l’on finit par conclure sans doute par commodité que ses sources sont nombreuses et proviennent de toutes les traditions occidentales et moyen orientales, cela ne froisse personne ! Cependant si l’on se livre à un travail sur les analogies entre les initiations, les symboles universels, l’ésotérisme des traditions anciennes, ce qui n’est visible qu’aux initiés, l’on discerne souvent trop de ressemblances pour que ce soit un hasard. Il y aurait un arbre commun, et des branches diverses mais nourries par des racines profondes, ce qui donne à la Franc-maçonnerie son caractère universel.

À la lumière d’un ouvrage de Bernadette Cappello, je vais m’interroger, aujourd’hui, sur une possible source de la pensée maçonnique qui serait née sur les bords d’un fleuve sacré le Nil. Les courants d’eau comme les courants telluriques (terre) et célestes (soleil et lune) irriguent la matière et dans un limon fertile (chemia), pénètre la force de l’esprit qui transforme la matière et anime l’âme.

Il est admis sans équivoque que la plupart des Rites maçonniques s’inspirent du symbolisme de la construction, Temple de Delphes et mystères d’Éleusis, Temple de Salomon et sa loi mosaïque, Temples de Mithra, et Cathédrales qui couvrent l’occident et le Christianisme. Pourquoi pas dès lors faire référence aux Temples et constructions de l’Égypte ancienne. Nous rappelant que Moïse fût à la fois Juif et Égyptien, que de nombreux philosophes grecs comme Pythagore et les néoplatoniciens firent le voyage d’Alexandrie. Plotin fils de Romains  est né en Égypte à Lycopolis, il fût initié aux mystères isiaques, ce n’est pas non plus par hasard que son œuvre principale fût nommée les Ennéades du nom des neuf divinités égyptiennes de la fondation de l’univers. Les exemples pourraient être multipliés, nombreux furent ceux qui passèrent dans la « marmite d’Alexandrie ». La rédaction de la septante, ensemble de livres de la bible hébraïque fût rédigée en grec mais sur les bords du Nil. La chrétienté primitive se développa aussi sur les bords du fleuve sacré, elle fût imprégnée par le juif Philon d’Alexandrie, religieux et philosophe sans doute le premier, à avoir prononcé le nom de Grand Architecte de l’Univers. Ses principales idées furent sa doctrine du logos et l’allégorisme. Si l’on rajoute l’hermétisme et son premier livre du corpus le poïmandres sans doute du à Hermès, il ne reste plus qu’à enfiler ses chaussures ailées pour se convaincre que c’est bien là que se trouve les racines profondes de toutes les traditions d’occident et du moyen orient. Les manuscrits Nag Hammadi viennent encore si besoin est abonder cette thèse. Pas étonnant que le jeune général français Bonaparte ait été impressionné par les pyramides et les temples égyptiens.

C’est là aussi donc que la Franc-maçonnerie du Rite de Memphis Misraïm puise sa symbolique et se répand en occident. Ce rite selon Bernadette Cappello : « Porte une intentionnalité, c’est-à-dire un projet de connaissance ». Soulignons que Bernadette Cappello fût grand Maître de la Grande Loge Féminine de Memphis Misraïm de 2006 à 2012, cette universitaire témoigne avec son approche éclairée de son Rite des liens entre l’ancienne Égypte et la bouillante marmite intellectuelle, philosophique et spirituelle de la cité d’Alexandrie. Peut-on aller jusqu’à imaginer que c’est des mystères de l’Égypte ancienne, que sont nés le miracle grec, les traditions juives et chrétiennes, qui allaient se répandre peu à peu en occident et imprégnerait aussi la Franc-maçonnerie.

Au-delà de la connaissance de son Rite B. Cappello dans son deuxième ouvrage : Mystère et secrets de la cérémonie de fondation d’une loge maçonnique. Grâce à sa grande culture Égyptienne, Hébraïque, Cabalistique, théologique chrétienne et philosophique nous donne accès, nous révèle un certain nombre d’analogies entre le temple antique Égyptien, l’église chrétienne et le Temple Maçonnique. Elle précise à propos de son rite : le Rite de Memphis Misraïm est dépositaire d’un patrimoine spirituel spécifique. Il introduit une filiation symbolique avec l’ancienne Égypte issue à la fois des mystères d’Aset-Isis divine mère et de l’hermétisme.

Or nous connaissons l’importance du corpus hermeticum texte simple qui illustre et démontre la jonction entre le ciel et la terre. Texte qui fût remis en valeur par l’Académie Néoplatonicienne de Florence créée par Cosme de Médicis et dirigée par Marsille Ficin (1433-1499) entouré de des savants de l’époque dont Pic de la Mirandole et Giordano Bruno dont il se dit qu’il pourrait être un des précurseurs de la Franc-maçonnerie dans sa forme contemporaine dite spéculative et qui allait naître en Écosse. Les textes de l’hermétisme alexandrin, enrichis par la découverte plus tardive des manuscrits de Nag- Hammadi écrits en copte et découverts sur les bords du Nil démontre l’importance la Gnose. B. Cappello, voit en creux dans son Rite de Memphis Misraïm la synthèse des traditions anciennes ou encore le lien entre ces traditions, ou leur regroupement en une sorte de tradition unique, universelle, primordiale disait René Guénon l’inclassable. Guénon qui n’hésita pas a tourner son regard de l’occident vers le moyen orient et l’orient, jusqu’aux états multiples de l’être.

Mais ne nous éloignons pas du Nil, l’Égypte serait fondatrice spirituelle supposée des traditions hébraïque et chrétienne et de la philosophie grecque. B.Cappello démontre les analogies à ce propos entre la construction des temples égyptiens et celui du Roi Salomon, voire des cathédrales : « Ces trois traditions véhiculent un point commun : celui de préparer ici-bas, et dans son sanctuaire intérieur, image du Temple cosmique, le retour à l’unité primitive, l’harmonie des premiers temps, ceux d’avant le temps. » Ce qui peut nous faire réfléchir et éclairer peut-être la formule maçonnique : « Il n’y a pas de temps. »

Maçons contemporains, nous discernons aussi l’importance essentielle du tracé du tableau de loge (de préférence avec une craie à la main), au moment de la sacralisation du temple. Devant nos yeux se construit un temple de pierre et simultanément en nous en silence notre Temple intérieur. Nous assistons, à l’élévation des colonnes, des marches de l’occident, jusqu’aux marches de l’orient pour accéder au sanctuaire et tournons notre regard vers la Lumière, la Grande Lumière unique et éternelle.

Peu importe la voie traditionnelle spirituelle choisie, elle a une dimension cosmique et spirituelle, elle est universelle, elle est le lien entre existence et essence.

Jean-François Guerry

 

 

Pour aller plus loin :

Lire : Bernadette Cappello Mystère et secrets de la cérémonie de fondation d’une loge maçonnique. Collection Quête spirituelle sous la direction de Joël Gregogna aux Éditions Numérilivre 211 pages illustrées-  25€

www.numerilivre.fr

 

Notes pour réfléchir :  Hermès dit Lactance à découvert, je ne sais comment, presque toute la Vérité.

Les livres d’Hermès sont un trait d’union entre les dogmes du passé et ceux de l’avenir.

Les prêtres égyptiens selon Platon auraient dit des Grecs : Ô Grecs, vous n’êtes que des enfants. Des vieux enfants aussi incapables de chercher la Vérité que de conquérir la justice.

Platon ne serait qu’un Moïse ?

Une stèle du Musée de Berlin dit Monsieur Mariette appelle le soleil le premier né, le fils de Dieu, le Verbe. Sur l’une des murailles du Temple de Philae… et sur la porte du Temple de Medinet-Abou on lit : « C’est le soleil, qui a fait tout ce qui est, et rien n’a été fait sans lui jamais. » Cela rappelle les paroles de Saint-Jean 14 siècles plus tard.

POIMANDRÈS

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poimandrès

Cette lumière, c’est moi, l’intelligence, ton Dieu, antérieur à la nature humide qui sort des ténèbres, et le Verbe lumineux de l’Intelligence, c’est le Fils de Dieu.

Ils ne sont pas séparés, car l’union c’est leur vie.

La parole de Dieu s’élança des éléments inférieurs vers la pure création de la nature, et s’unit à l’Intelligence créa- trice, car elle est de même essence (omooÚsioj).

En la vie et la lumière consiste le père de toutes choses.

Bientôt descendirent des ténèbres… qui se changèrent en une nature humide et trouble, et il en sortit un cri inarticulé qui semblait la voix de la lumière; une parole sainte descendit de la lumière sur la nature.

Ce qui en toi voit et entend est le Verbe du Seigneur ; l’Intelli- gence est le Dieu père.

Je crois en toi et te rends témoignage ; je marche dans la vie et la lumière,

O Père, sois béni, l’homme qui t’appartient veut partager ta sainteté comme tu lui en as donné le pouvoir.

saint jean

Dans le principe était le Verbe, et le Verbe était avec Dieu, et le Verbe était Dieu.

Il était dans le principe avec Dieu.

Toutes choses sont nées par lui, et rien n’est né sans lui, de tout ce qui est né.

En lui était la vie, et la vie était la lumière des hommes.

La lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont pas contenue.

C’est la lumière véritable qui illumine tout homme venant en ce monde.

À ceux qui l’ont reçue elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, à ceux qui croient en son nom.

*****

Message reçu d’un lecteur du Blog F.R Marie. qui a fait un voyage initiatique en Égypte.
Au sujet des origines égyptiennes possibles de la FM , en 1992 j’ai eu l’occasion de faire un voyage en Egypte, organisé par des FF et SS égyptologues pour des SS et des FF de toutes obédiences.
 
Nous avons pu voir et visiter des choses et des lieux qui ne sont pas ouverts au public. Notre attention a été attirée sur 2 choses en particulier.
 
Au temple de KARNAC un obélisque cassé est présenté horizontalement. Au sommet de cet obélisque pharaon est représenté recevant ses « pouvoirs » du dieu  PAR LES CINQ POINTS PARFAITS DE LA MAÎTRISE !!! ‘(En haut à droite de la photo)
 
Une allée monumentale  va du site de KARNAC ou temple de LOUXOR. Elle se termine par des sphinx qui l’a borde à gauche et à droite. Si on on considère le temple de LOUXOR comme l’ORT,  la partie de gauche de l’allée figure la colonne du Nord. Le premier sphinx sur la « colonie du nord », au plus prêt de l’ORT, a les yeux bandés !!!
 
Pour informations

 

Les Racines Profondes de la Franc-Maçonnerie, plongent dans le Nil
Les Racines Profondes de la Franc-Maçonnerie, plongent dans le Nil
SOURCE :   http://www.lafrancmaconnerieaucoeur.com/2023/07/les-racines-profondes-de-la-franc-maconnerie-plongent-dans-le-nil.html?utm_source=_ob_email&utm_medium=_ob_notification&utm_campaign=_ob_pushmail

Philosophie du patrimoine 1: QUELQUES PRINCIPES de philosophie hermétique 10 juillet, 2024

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LES TROIS POUVOIRS 6 juillet, 2024

Posté par hiram3330 dans : Recherches & Reflexions , ajouter un commentaire
Le pouvoir sacerdotal de transmission est un exercice périlleux pour celui qui n’y est pas préparer. Il est en général réserver à ceux qui ont accompli un long chemin initiatique tout en conservant la force et la vigueur de leurs premiers pas. À ceux qui ont appris à concilier l’ordre et l’Amour avec humilité et courage. A ceux qui parfois perdus, savent reprendre leurs rituels dans leur pureté. Alors dûment préparés ils ouvrent à leurs sœurs les portes successives qui mènent de l’Occident à l’Orient, des ténèbres à la Lumière. Car, ils sont capables d’affronter toujours les ténèbres après avoir contemplé la Lumière, ils ont l’espérance comme compagne et ils savent que leurs sœurs et leurs frères les attendent. Ils ont promis d’accomplir leur devoir, rien ne peut les arrêter pas même la mort de leur corps. Ils ont compris l’injonction : faites gravir à notre sœur, à notre frère les marches de l’Orient, puis ensuite du sanctuaire. L’initié dans cette ascension devient un séparé, capable de s’élever bien au-dessus de lui-même. Thierry Didier nous propose un billet qui éclaire les trois pouvoirs. Bonne lecture.

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Jean-François Guerry.

SOURCE  : http://www.lafrancmaconnerieaucoeur.com/2023/11/le-billet-de-thierry-didier-les-trois-pouvoirs.html?utm_source=_ob_email&utm_medium=_ob_notification&utm_campaign=_ob_pushmail

                                          

LES TROIS POUVOIRS

 

Une légende urbaine est une histoire ou une valeur mythique, adaptée à son époque et qui s’inscrit dans une culture particulière. Rapportées à la franc-maçonnerie, je qualifie de « légendes urbaines » différents concepts tels ceux du maçon sans tablier, de la Parole Perdue, dont certains font grand mystère, de la notion de Vérité, et celui des 3 pouvoirs, à savoir les pouvoirs royal, sacerdotal et prophétique. Les 3 pouvoirs n’ont d’intérêt que si on peut leur prêter une utilité directe. D’abord, il faut savoir que ces 3 pouvoirs incarnés par le franc-maçon correspondent à une vision générale et intemporelle de la société en 3 classes : en haut de la pyramide sociale, une classe guerrière au sens large, qui concentre les pouvoirs et la richesse, transposable pour l’initié au pouvoir royal ; une classe religieuse assurant la médiation entre le peuple et les divinités au sens large : ce sera chez l’initié le pouvoir sacerdotal, qui hiérarchise nos valeurs, et enfin la classe dite laborieuse , dont nous verrons qu’elle constitue chez l’initié le pouvoir prophétique, qui travaille notre futur à l’aide du passé. L’Ancien Testament limite ces 3 fonctions à leur position exotérique : le Roi règne, le prêtre bénit et le prophète devine, mais le rituel maçonnique permet de transposer ces 3 pouvoirs aux prérogatives du maçon, en les éclairant d’une portée plus large.

Le Roi, là où il existe encore, est la représentation physique d’une certaine forme de centralité, d’équilibre et de rayonnement. Décliné au sein de chaque individu, le pouvoir royal témoigne donc de notre capacité d’initiative, de réflexion, de maitrise, d’une façon de se contenir et d’agir de façon efficace afin d’assurer notre indépendance et notre souveraineté. Le pouvoir royal nous positionne, nous amarre et nous fixe, afin d’être mieux préparé à l’exercice maçonnique, qui est parfois perturbant. Ce pouvoir est indispensable à l’exercice maçonnique, c’est pourquoi les loges des 3 premiers degrés sont dites souveraines. Que ce soit un homme, un pays ou une civilisation, est souverain celui qui possède un cœur apte à lui donner l’énergie et la singularité nécessaires, informé qu’il est en retour par les évènements qui modulent sa surface. Car tout part de cette centralité, elle est le noyau vivant de ce réacteur.

Le cœur est un commencement, il conviendra simplement de construire autour un maillage et une trame à même de permettre progressivité et amélioration Le pouvoir prophétique découle du pouvoir royal, et ce, par l’entremise du pouvoir sacerdotal dont nous parlerons en dernier. Le mot prophète est un emprunt très ancien (vers l’an 1000) au latin chrétien propheta : « devin qui prédit l’avenir », lui-même emprunté au grec prophêtês désignant l’interprète d’un dieu. Dans le monde ordinaire, le prophète est affublé d’un manteau ésotérique et fumeux. Dans le monde initiatique, où tout est en interdépendance, cet habillage sulfureux n’a pas lieu d’être, puisqu’une continuité existe entre passé, présent et avenir, et seule la fusion de ces 3 temps permet de lire avec plus ou moins de clarté un futur possible. Il n’y a donc pas de façon de prédire l’avenir, tout simplement parce que la flèche du temps avance avec nous, et qu’il n’existe pas d’espace-temps libre entre notre avenir et notre présent, pas plus qu’entre le passé et le présent.

 

LES TROIS POUVOIRS dans Recherches & Reflexions
Ordination des sept diacres par les apôtres Exeter Collège Oxford Imposition des mains.

 

La marge que semble posséder le prophète par rapport au commun des mortels s’explique par sa capacité à accommoder en temps réel les différents fils rouges du passé, afin d’en restituer un message concret, clair et lisible : nous retrouvons là, mais en des termes plus nobles, le mode d’action du maçon écossais, qui est de prolonger au dehors l’œuvre commencée dans le Temple, non pas par une action volontariste, mais en pesant naturellement sur l’environnement extérieur, par la fusion de choses qui existent déjà, et dont la combinaison va engendrer une entité nouvelle. C’est de là que provient la notion de sérendipité, qui est la faculté à faire des découvertes par « accident », de façon aléatoire, parce qu’on va emprunter de façon éphémère des chemins qui ne nous sont pas a priori destinés, mais qui sont tous liés ensemble et qui nous amènerons à une destination inédite, mais néanmoins concrète. Le pouvoir prophétique représente donc la manière dont nous pouvons projeter sur notre environnement notre individualité, par la posture, le geste ou le verbe. Le pouvoir prophétique est une façon de comprendre que ce qui nous constitue forme aussi l’Univers, et que par l’arrangement naturel des choses, ce qui s’est passé ailleurs ou avant peut fatalement se reproduire d’une façon plus ou moins similaire.

Mais, entre le pouvoir royal et le pouvoir prophétique, une trame est absolument nécessaire pour assurer la continuité de l’action maçonnique. Cette continuité sera le pouvoir sacerdotal, qui est là pour lier l’homme et son appareil, pour accommoder le passé et le futur, pour articuler le sacré et le profane. Le sacerdoce est comme une interface, un juste milieu, une trame qui nous permet d’habiter une fonction, comme les prêtres servent leur dieu. Nous autres humains nous nous considérons comme une entité unique et entière, prisonnière des limites de notre corps : nous sommes donc toujours en délicatesse lorsqu’il s’agit de nous situer entre l’intérieur et l’extérieur, entre le secret et le discret, entre ce qu’on pense et ce qu’on fait. C’est le danger du REAA qui, en forçant à juste titre le trait sur l’intériorité de chacun, prend le risque de l’isolement avec autrui. Pour éviter ce travers, le sacerdoce sera là pour articuler par le rituel l’intime avec l’extime, par la tradition le passé avec le présent, et par la hiérarchie le maître et le disciple.

Comme les prêtres servent leur Dieu par la liturgie pour le rendre intelligible aux fidèles, le sacerdoce de l’initié est là pour rendre audible et visible ce qui ressort de l’usage du Rite et du symbole. Revenons aux sources : le mot sacerdoce fut d’abord employé, jusqu’au 13ème siècle, pour désigner ceux qui, dans l’Ancien Testament, avaient le pouvoir d’offrir à Dieu des victimes pour le peuple. A cet égard, le sacrifice par le feu permettait de passer de la matière solide à la fumée, donc du corps à l’esprit. A partir de la Renaissance, le sacerdoce signifiait plutôt la prêtrise et le ministère des évêques, dont la pratique sacrificielle se limitait au pain et au vin. Par extension, à partir du 17ème siècle, le sacerdoce fut aussi assimilé à une fonction demandant de l’abnégation, une vocation vécue avec constance et courage : on parle par exemple du sacerdoce des infirmières ou des policiers. La franc-maçonnerie est un art initiatique qui met en avant, nous le savons, le religieux au sens large, terme qu’on plait à associer à la racine religare, qui signifie ce qui relie.

 dans Recherches & Reflexions
Je ramènerai de l’Orient ta race et je te rassemblerai de l’Occident . Isaie 43 1-5

Mais, on le dit peu car c’est moins flatteur, le religieux est aussi rattaché à la racine religere, qui signifie recueillir, collecter, rassembler, actions qui, elles, mettent l’accent sur l’individu et la capacité de l’homme à s’améliorer. Nous voyons alors que le sacerdoce est parfaitement en phase avec la franc-maçonnerie écossaise, dans sa capacité à considérer l’initié comme faisant partie d’un tout, mais aussi comme un incontournable maillon unitaire. Le pouvoir sacerdotal est donc cet état par lequel le maçon entre, par les outils et le rituel, dans un espace-temps particulier qu’on appelle le sacré. Ce sacré n’est pas coupé de l’indispensable environnement profane, mais simplement séparé. Le sacré autorise une osmose et une réciprocité qui se traduit dans l’exemplarité, qui est le témoin du passage d’une information ou d’une posture entre 2 initiés. Comprendre, par le biais de l’initiation sacerdotale, c’est nous amener au bord d’une réflexion fatalement différente de la démarche morale ou intellectuelle. Et c’est là son point fort : l’initiation sacerdotale fortifie l’individu pour lui-même et par lui-même, indépendamment de la nature et de la puissance de ce qui l’environne.

L’action, telle que le conçoit le maçon écossais se rapproche beaucoup plus du pouvoir prophétique que l’action telle que la conçoit le maçon du rite français. Pour ce dernier, l’action est beaucoup plus directe, plus volontariste, il passe plus directement du pouvoir royal à l’action, dans ce qu’elle peut avoir de sociétale, de levier immédiat. Le maçon écossais est lui une construction par le rite, peaufiné par celui-ci : ses aspérités, ses aspirations, ses conditionnements agissent ainsi plus par leur seule présence. Sans vouloir vanter notre rite, le fait est que le découpage en de nombreux degrés est l’expression d’un maillage rituélique et sacerdotal très important : à chaque degré, on retrouve un contenu différent, non pas dans une volonté de surenchère, mais parce que l’humain se construit sur ce pouvoir sacerdotal varié, par rapport à d’autres rites, moins décomposés.

Si le pouvoir royal appartient à tout initié, car ce qu’il implique en termes de solidité, de cohérence et de cohésion est nécessaire au travail, par contre, suivant le rite, le pouvoir sacerdotal et prophétique ne sont pas forcément présents. Par exemple au Rite Écossais Rectifié, rite théiste, où les initiés se qualifient de cherchants et de souffrants, la mise en avant du pouvoir sacerdotal est fondamental, et le pouvoir prophétique, qui comporte une dimension collective, est mineur, le Maçon du Rite Ecossais Rectifié s’attachant plutôt à faire vivre sa foi de façon personnelle. Pareillement, le Rite français ne connait pas de maillon sacerdotal, passant directement à la dimension sociétale qui soutient une action plus directe. Enfin les 3 pouvoirs doivent aussi être entendus aussi dans leur sens juridique, celui d’une délégation de fonction, on « donne pouvoir à… ». Ceci tout simplement parce que l’initié ne fait qu’emprunter une voie dont il n’est que le dépositaire momentané, il utilise des schémas de pensée et d’action qui lui préexistent, ce qui pousse à l’humilité, mais aussi le dédouane, d’une certaine façon, d’une exclusivité qui serait pour le coup plus lourde à porter. L’initié est un avatar de l’homme qu’il était avant, mais baigné dans les circonstances du degré considéré, c’est pourquoi son pouvoir, bien que réel reste délégataire, transitoire et subjectif.

Thierry Didier.

Aller plus loin avec Thierry Didier, lisez son livre La Passion Écossaise en 50 stations et 8 personnages.

L’ORDRE JEDI ET LES FRANCS-MAÇONS 3 juillet, 2024

Posté par hiram3330 dans : Recherches & Reflexions , ajouter un commentaire

Avec la sortie de Star Wars Épisode IX : L’Ascension de Skywalker , clôturant la saga Skywalker, j’ai pensé qu’il serait intéressant de se plus long dans le symbolisme et l’ésotérisme plus profonds que nous pouvons dériver des films Star Wars; plus précisément, l’Ordre Jedi.

L’ORDRE JEDI ET LES FRANCS-MAÇONS dans Recherches & Reflexions Star_Wars_Logo.svg

Après avoir regardé le dernier opus de la saga Star Wars, je me suis penché sur l’histoire de l’Ordre Jedi, voulant en savoir plus. Je me souviens avoir vu dans les magasins un livre intitulé The Jedi Path , sorti après les épisodes avant la parution des trois premiers, qui détaille de nombreux détails tacites sur l’Ordre Jedi, sa philosophie et les mécanismes de ce qu’il faut pour devenir un Jedi brandissant un sabre laser, utilisant la force pour entretenir sa passion. Maintenant, on a commencé à voir des parallèles entre la philosophie des Jedi et la philosophie de la franc-maçonnerie.

 

Les examens

Pour devenir un Chevalier Jedi et gagner le droit de fonctionner sans Maître à leurs côtés à tout moment, tous les Padawans doivent défendre les tests d’initiation. Ces tests sont divisés en trois catégories principales :

Dans ces tests qui prouvent si un Padawan est prêt à devenir Chevalier Jedi ou non, je vois des similitudes avec les Catéchismes présents dans de nombreuses Juridictions maçonniques. A travers ces catéchismes, nous apprenons comment fonctionner la franc-maçonnerie et le symbolisme et les démontrons, à travers l’autodiscipline nécessaire pour apprendre le catéchisme, et nous démontrons cette même connaissance en présentant le catéchisme dans un pavillon ouvert, ainsi qu’en prouvant le lien avec la Fraternité. , à travers la maîtrise du catéchisme est exposé.

Le chemin lui-même

Comme la Franc-Maçonnerie, l’Ordre Jedi est composé de trois niveaux fondamentaux. Ce niveau comprend également : Initié, Padawan et Chevalier Jedi. L’Initié est le jeune qui exprime son intérêt et sa capacité à devenir un Jedi. Alors que certains initiés sont recherchés par les Jedi pour leurs capacités de Force et que d’autres sont emportés au temple pour les mêmes capacités, la plupart recherchent l’ordre Jedi, sachant qu’ils sont destinés à devenir des chevaliers Jedi. Une fois initiés, ils commencent à apprendre les compétences de base d’un chevalier Jedi pour se préparer à devenir Padawans. C’est similaire à la façon dont les francs-maçons doivent s’appliquer pour le devenir, et une fois initiés, rechercher des connaissances de base à travers le catéchisme pour progresser dans la Fraternité.

Le Padawan (bien qu’appelé l’Apprenti dans les films) est davantage associé à la partie médiane de la formation d’un Jedi. C’est ici que vous apprenez à vous comporter avec un Jedi et à voir le monde à travers les yeux d’un Jedi, plus clairement si vous suivez les instructions d’un chevalier Jedi ou d’un maître Jedi. Cela fait allusion au processus de transmission dans la Franc-Maçonnerie, car on peut accomplir des tâches simples comme préparer des catéchismes et étudier des symboles, mais on n’est pas encore prêt à se passer des instructions d’un Maître Maçon, ou dans ce cas, d’un Maître Jedi.

Jedi Knight est la désignation d’un membre distinct de l’Ordre Jedi. Une fois les instructions du Maître Jedi terminées, le Padawan subit les tests mentionnés précédemment pour compléter sa formation. Ce n’est pas le cas lorsqu’il s’agit de devenir chevalier Jedi et d’assumer un rôle de membre en dehors de l’ordre.

Les Maîtres Jedi, ou comme nous le voyons, les Mentors, Anciens Maîtres ou Officiers au sein d’une Loge, agissent en tant qu’organe directeur de l’Ordre Jedi en tant que membres les plus anciens. Ils sont chargés de décider comment les Jedi doivent être formés et de travailler les unes avec les autres pour maintenir l’ordre, un peu comme le font les membres supérieurs d’une loge ; cependant, le dernier mot dans tout cell revient au Vénérable Maître de la Loge, personnifié chez les Jedi par le Grand Maître Jedi, titre accordé uniquement à ceux qui sont dignes de diriger l’ordre. Dans le cadre des films, le Grand Maître Jedi Yoda est le deuxième Grand Maître mentionné dans l’intrigue.

Les piliers

Tout au long de la franc-maçonnerie, nous voyons de nombreuses leçons de morale présentées dans le contexte de l’architecture. Tout au long de l’Histoire antique, de nombreux phénomènes architecturaux ayant des significations religieuses ou ésotériques. Les Jedi ne sont pas différents. Alors que la force se déplace autur du Jedi, la présence de G:. ONU:. D:. U :. préside partout. En Franc-Maçonnerie, on reconnaît les Vertus Cardinales sous forme de piliers ou principes de la Franc-Maçonnerie. Dans le contexte Jedi, le temple de Coruscant présente trois piliers en façade, gardant le chemin. Ces piliers sont définis comme des combinaisons :

Celles-ci peuvent être traduites en franc-maçonnerie par les Trois Grandes Lumières, à savoir la Bible (ou VLS), l’Équerre et la Boussole. La Bible (ou VLS) existe pour nous rappeler que la divinité est extrêmement importante, tout comme la divinité que la Force est importante pour les Jedi. L’escouade pour montrer que nous devons être honnêtes dans tout ce que nous faisons, tout comme les Jedi doivent faire preuve d’autodiscipline ; et enfin, nous devons utiliser la Boussole pour circonscrire nos désirs et maintenir nos passions dans les limites qui leur sont dues, afin que nous puissions recevoir l’éducation la plus complète possible et continuer à rechercher des connaissances bien conçues, comme les Maîtres.

Même si aucun sauron n’a jamais eu l’intention de George Lucas d’utiliser les idées maçonniques pour construire l’Ordre Jedi, il est important de comprendre que ces symboles sont dans l’univers, vrais et résisteront à l’épreuve du temps, quel que soit le support au sein de l’Univers. gamme de présentations.

Mais laissez-moi vous dire que vous voyez Star Wars, c’est incroyable !

Ainsi soit-il

Que la force soit avec toi

SOURCE : Matthew R. Ross – Battle Creek Lodge #12 – Grande Loge du Michigan F.&A.M.

 

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Star Wars et franc-maçonnerie : la Grande Loge de France planche sur la dimension maçonnique de la quête du Jedi !

 3 février 2018

 

star-wars-hanoucca-crif dans Recherches & Reflexions

Nous savions déjà que la saga Star Wars était imprégnée de références judaïques et kabbalistiques revendiquées par des cercles juifs et analysées par des rabbins. C’est maintenant à la franc-maçonnerie de se pencher sur “les ponts entre la démarche maçonnique et la quête du Jedi“.

Ce samedi, le temple maçonnique de la Grande Loge de France (GLDF) situé 8 rue Puteaux, dans le 17e arrondissement de Paris, accueille une réunion maçonnique sur le thème “Star Wars : Force et Lumière“.

L’explication fournie par la loge maçonnique :

STAR WARS : FORCE ET LUMIERE
Vous êtes fan de Star Wars ?
Venez échanger sur la dimension spirituelle de cette saga.
Est-ce un chemin initiatique ?
La Grande Loge de France vous accueille pour réfléchir aux ponts qui existent entre la démarche maçonnique et la quête des Jedi.
Ce sera dans un format tout à fait innovant et à trois voix pour cette rencontre entre un Franc Maçon (Frédéric Pierre Isoz), un scientifique du C.E.A. (Stéphane Sarrade) et un expert de Starwars (Sébastien Galano).
Nous vous invitons à vous joindre à notre débat dans une ambiance conviviale. Retrouvez nous le samedi 3 février 2018 à partir de 14h30 la Grande Loge de France.
 
Sur la page weezevent.com de “l’événement”, quelques commentaires sont laissés. L’un d’eux a retenu notre attention. Jean-Laurent Turbet, faisant état de sa fonction de Directeur de cabinet du maire de Goussainville, écrit : “J’y serai c’est sûr !”.

Cet article vous a plu ? MPI est une association à but non lucratif qui offre un service de réinformation gratuit et qui ne subsiste que par la générosité de ses lecteurs. Merci de votre soutien !

SOURCE : https://www.medias-presse.info/star-wars-et-franc-maconnerie-la-grande-loge-de-france-planche-sur-la-dimension-maconnique-de-la-quete-du-jedi/87094/

La théorie quantique prouve que tu ne meurs jamais ! 30 juin, 2024

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