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Ibn ‘Arabî et la mystique soufie 6 juillet, 2025

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Le nombre cinq … .. 29 juin, 2025

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Dernière mise à jour : 26 mai

Gérard Baudou-Platon
 
 
 

Le nombre cinq [1]

par Gérard Baudou-Platon

 
 
 

Chère Sœur, Cher Frère, Cher(e) Ami(e), une tasse de thé ?

Installons nous pour quelques instants où l’amour du partage nous ravit …

Dans tous les espaces spirituels et notamment la Franc-maçonnerie, trois nombres sont claviculaires … le 3, le 5 et le 7.

 

Lors de nos méditations précédentes nous avions déjà pressenti la puissance des nombres. Nous avions même constaté que la suite naturelle des nombres nous offrait l’accès à un paysage symbolique d’une infinie richesse modelant le monde matériel et le monde spirituel.

Nous nous souvenons que cette suite naturelle des nombres portait en elle des successions d’autres nombres dont la vertu était de mettre en place des fonctions structurantes de la matière et plus généralement du monde manifesté qu’il soit « grossier » et non. 

L’une de ces successions ou séries était celle des nombres premiers dont les 3, 5 et 7 font partie avec le 1 et le 2. Ces nombres premiers ont pour qualité de garantir la sécurité de l’information et de permettre des localisations très précises d’éléments du monde objectif (exemples : le GPS et la Cryptographie). Rien ne pourrait être stable sans eux … Elle pourrait, symboliquement, représenter la Force de cohésion du processus de création et la sauvegarde de la vie.

L’autre côtoie cette série mais s’en détache à partir justement du 5 car en, effet, une loi vient à notre conscience : souvenons nous, celle de l’héritage. Un nombre de la suite est la somme des deux précédents 1, 2, 3, 5 et 8. Cette série est connue sous le nom de « la suite de Fibonacci » , liée au nombre d’or. Elle pourrait, de ce fait, représenter la Beauté et l’Harmonie dans l’expansion du monde  …    

Ce n’est, sans doute, pas sans raison que le nombre 5 est celui, qui éclaire les Sages, les Philosophes et très sûrement les Initiés de nombreuses fraternités. Sa représentation symbolique est le pentagramme étoilé … l’étoile du berger, l’étoile flamboyante des Franc-maçons, l’homme parfait du Vitruve et le symbole des constructeurs …

L’étoile à 5 branches symbolise la « Connaissance » mais aussi la réalisation du Ternaire (3) dans un espace-Temps (2) … ceci caractérise bien l’homme en tant que « microcosme ».

Sur un autre plan l’étoile à 5 branches symbolise l’absolu. En effet qu’il soit nombre (5) ou géométrie (Pentagone ou Pentagramme) sa force de représentation du vrai, du beau et du véridique dépasse l’entendement. Et, cela n’est pas une prérogative de l’occident !!!

En chine : « 5 » est également le nombre du centre. Il est au centre de la case centrale de « Luo-Shu ». Il apparaît dès le 2ème siècle avant Jésus-Christ. C’est un carré magique d’Ordre « 3 ». Le caractère « Wou » (5) primitif est précisément le centre de la croix des quatre éléments.

C’est le Ciel et la Terre entre lesquels le « Yin » et le « Yang » et le « Qi » produisent les cinq éléments.

L’intimité de l’homme y est contenu. La médecine chinoise nous le fait savoir :

Le Cœur est associé à l’élément « FEU », lequel joue sur l’intestin grêle, la langue et les vaisseaux,

Le Foie est associé à l’élément « BOIS », lequel joue sur la vésicule biliaire, les yeux et les tendons,

Les Reins sont associés à l’élément « EAU », laquelle joue sur la vessie, les oreilles et les os,

Les Poumons sont associés à l’élément « MÉTAL », lequel joue sur le gros intestin, le nez et la peau,

Enfin la Rate est associée à l’élément « TERRE », laquelle joue sur l’estomac, la bouche et les muscles.

Remarquons que, comme toujours, la bi-valence de cette interprétation : « Création » et « Destruction » en une succession infinie ! Les anciens auteurs nous assurent que sous le ciel les lois universelles sont au nombre de cinq. Notre époque le confirme.

Chez les Hindous : C’est la conjonction « Mâle » et « Femelle ». Il est le principe de vie, Shiva : « Transformateur ». Le Pentagone étoilé est, aussi, un symbole Shivaïte.

Dans le Bouddhisme Japonais : Les Bouddhistes Japonais de la secte Shingon conçoivent les cinq Orients (Les 4 points cardinaux et … le Centre).

Le shingon est une école ésotérique fondée, au Japon, par le moine Kükaï. Cela se passait en l’an 84 de notre ère. Le Moine Kükaï reçu, à titre posthume, le titre de « grand diffuseur de la Loi »  (Köbö Daishi). Il est intéressant de noter que « Shingon » signifie « Parole de Vérité ». En sanskrit, ce mot se traduit par « mantra », soit ce qui s’énonce par les sons.

A bien y regarder, la vérité n’est pas dans les phrases que nous pourrions prononcer mais dans les sons qui sont émis et qui permettent la rencontre (voire la réparation !). Kükaï fonde le « yoga des trois mystères » (Traïguya-Yoga) dont le fondement passe par la lutte contre le « triple poison » : la concupiscence, la colère, l’aveuglement. Les trois désignant le désir et l’aversion qui structure le moi. Les cinq éléments : Terre, Eau, Feu, Vent, Espace.

Ils sont représentés par les cinq syllabes suivantes : « A », « Ba », « Ra », « Ka », « Kya » … mais, est ajoutée la Syllabe « Bam » qui désigne la conscience ». 

Le 5 est le nombre de qualités de connaissance : celles que possédait le Bouddha.  

Chez les Bouddhistes Tibétains : Les quatre premiers éléments, mis en relief par le « Carré », le « Cercle », le « Triangle équilatéral » et le « Demi-cercle » sont suivis d’un cinquième et dernier élément dit « Ether ». Le lama Anagarika Govinda explique ce niveau :

« Le cinquième étage (du temple), le plus élevé (le centre du cerveau ou du sommet de la tête). Il est représenté par une goutte bleue flamboyante (Bindu ou en Tibetain « thig-le »).

Il correspond à l’élément spatial ou espace-Ether (Akâsa ou Tibétain : « mammkhah ») » Ce domaine est sous l’influence de « Vairocana » qui personnifie « la sagesse de la loi universelle ». Laquelle est « baignée par « la mère de l’espace céleste ». Sa syllabe germe est « OM ».  

Chez les Celtes : « 5 » est le nombre de Dieux fondamentaux du Panthéon Celtique : un dieu suprême, polytechnicien « Lug » ou « Lumineux » assimilé à « Mercure »  en « Interpretatio Romana » et « 4 » autres Dieux. Lug transcende tous les aspects naturellement, cependant :

- « Dadge » ou le « Dieu bon » assimilé à « Jupiter »,

- «  Ogme » ou le « champion » & « Nuada »  ou le « Roi » assimilé à « Mars »

- « Dianceht » ou le « Médecin » et « Mac Oc » ou le « le jeune homme » assimilé à « Appolon »,

- « Brigit ou « la mère des Dieux, brillante, mère des arts et des techniques » et « Goibniu », le « Forgeron » assimilé à « Minerve ».

En Amérique centrale : « 5 » est un chiffre sacré. Il est le symbole numéral du Dieu du « Maïs », donc, il est en liaison avec le processus de germination de la plante du même nom : le Maïs dont la première feuille sort de terre cinq jours après les semailles.

Le glyphe Maya du nombre « 5 » couramment constitué par une main, se rencontre-t-il sous les traits d’un poisson …

En Franc-maçonnerie : Le thème proposé à la méditation des compagnons est « l’étoile flamboyante », en effet, au-delà d’être une voie conduisant les chercheurs vers une sorte de graal, elle est une voie connaissance et de vie.

Ainsi, pour les humanistes que nous sommes, que les savoirs acquis et la connaissance reçue nous servent à construire un monde où règne la beauté et l’harmonie[2]. Utopie ?

Sûrement pas toute réalité vient, en grande partie, de l’imaginaire des bipèdes que nous sommes  … le symbolisme comme le réel  …

La richesse de l’esprit humain, son savoir faire, sa créativité, son intelligence sont infinis … tous rassemblant leurs qualités, leurs expertises, leur amour de la vie … Tous, ensemble, il est possible de construire un monde solidaire et fraternel … il faut juste le vouloir 

Gérard Baudou Platon  

[1] Extrait de Le voyage de Noen, Compagnon du RAPMM Voie Orientale  de Gérard Baudou Platon

https://gamayun-legs.eu/E-Gmn/index.php?id_product=9&rewrite=nombres-et-geometrie-tome-iii-rite-ancien-primitif-memphis-misraim&controller=product

[2] Pour aller plus loin https://oiapmm-vo-nissa.org/Publication-Platon-Baudou–Gerard/GBP-20250506-FtionEveil-01.htm …

https://oiapmm-vo-nissa.org/Publication-Platon-Baudou–Gerard/GBP-20250506-OiseauParlent-01.htm

SOURCE  : https://www.webfil.info/post/le-nombre-cinq

Wendigo : le monstre cannibale – Légende amérindienne 25 juin, 2025

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THE PALACE – Rudyard KIPLING 22 juin, 2025

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The Palace ( 1902 ) 
Rudyard KIPLING

Quand j’étais Roi, et Maçon – un maître prouvé et habile, 
Je me dégageai un emplacement pour élever un Palais, 
Tel qu’un Roi se construirait. 
Je décidai, et fis creuser selon mes propres instructions. 
Et juste là, au dessous du limon, j’atteignis 
Les restes d’un Palais que jadis 
Tel qu’un Roi avait bâti. 

 

Il n’avait aucune valeur dans le design, 
Et aucune esprit dans le Plan. 
Çà et là, ses fondations ruinées couraient au hasard : 
Maçonnerie grossière, maladroite. 
Cependant, gravé sur chaque pierre on lisait : 
 » Après moi viendra un autre Bâtisseur ; 
Dites-lui qu’un jour, j’ai su, moi aussi !  » 

M’en servant rapidement pour mes propres tranchées, 
Où mes fondations, bien conçues – elles ! s’élevaient, 
J’ai placé ses pierres taillées et ses pierres d’angle, 
Les retaillant et les ajustant à ma façon. 
De ses plus beaux marbres j’ai fait moudre de la chaux 
Que j’ai brûlée, éteinte, puis étendue. 
Et j’ai pris ou délaissé, selon mon bon plaisir, 
Les cadeaux posthumes de cette humble dépouille. 

Pourtant, je n’ai éprouvé ni mépris, ni gloire, 
Et comme nous les arrachions et les dispersions, 
J’ai lu dans ces fondations rasées, 
Au fond du cœur et de l’âme de leur bâtisseur. 
Pareillement, ( en son temps ) il s’était élevé 
Et avait plaidé ( et défendu sa cause ). 
Pareillement j’ai compris 
La forme du rêve qu’il avait poursuivi, 
En face de l’œuvre qu’il avait réalisée. 

THE PALACE – Rudyard KIPLING dans Recherches & Reflexions

Quand j’étais Roi, et Maçon 
Dans le plein zénith de ma vanité, 
Ils m’envoyèrent une Parole du fond des ténèbres. 
A voix basse, et me prenant à part 
Ils m’ont dit : La fin ultime des choses t’est interdite. 
Ils m’ont dit : Tu as maintenant joué tout ton rôle. 
Et ton Palais deviendra comme celui de l’autre, 
Des décombres dont un roi à son tour, usera pour bâtir. 

J’ai dis à mes apprentis de quitter mes tranchées, 
Mes carrières, et mes quais, et   leurs ciseaux. 
Tout mon ouvrage, je l’ai abandonné au destin 
De ces années sans foi ; 
Seulement, j’ai gravé sur les madriers, 
Seulement, j’ai gravé sur la pierre : 
 » Après moi viendra un autre Bâtisseur ; 
Dites-lui qu’un jour j’ai su, moi aussi ! « . 

D’après R.K

Ceci nous ramène directement au symbolisme maçonnique du grade de Maître, dans lequel l’initié s’identifie en effet à la victime ; on a d’ailleurs souvent insisté sur les rapports de la légende d’Hiram avec le mythe d’Osiris de sorte que, quand il est question de « rassembler ce qui est épars », on peut penser aussitôt à Isis rassemblant les membres dispersés d’Osiris ; mais précisément, au fond, la dispersion des membres d’Osiris est la même chose que celle des membres de Purusha ou de Prajâpati : ce ne sont là, pourrait-on dire, que deux versions de la description du même processus cosmogonique dans deux formes traditionnelles différentes. Il est vrai que, dans le cas d’Osiris et dans celui d’Hiram, il ne s’agit plus d’un sacrifice, du moins explicitement, mais d’un meurtre (…)– Extrait de l’article
*
Dans un de nos ouvrages , à propos du Ming-tang et de la Tien-ti-Houei, nous avons cité une formule maçonnique d’après laquelle la tâche des Maîtres consiste à « répandre la lumière et rassembler ce qui est épars ». En fait, le rapprochement que nous faisions alors portait seulement sur la première partie de cette formule ; quant à la seconde partie, qui peut sembler plus énigmatique, comme elle a dans le symbolisme traditionnel des connexions très remarquables, il nous paraît intéressant de donner à ce sujet quelques indications qui n’avaient pu trouver place en cette occasion.
Pour comprendre aussi complètement que possible ce dont il s’agit, il convient de se reporter avant tout à la tradition vêdique, qui est plus particulièrement explicite à cet égard : suivant celle-ci, en effet, « ce qui est épars », ce sont les membres du Purusha primordial qui fut divisé au premier sacrifice accompli par les Dêvas au commencement, et dont naquirent, par cette division même, tous les êtres manifestés . Il est évident que c’est là une description symbolique du passage de l’unité à la multiplicité, sans lequel il ne saurait effectivement y avoir aucune manifestation ; et l’on peut déjà se rendre compte par-là que le « rassemblement de ce qui est épars », ou la reconstitution du Purusha tel qu’il était « avant le commencement », s’il est permis de s’exprimer ainsi, c’est-à-dire dans l’état non manifesté, n’est pas autre chose que le retour à l’unité principielle. Ce Purusha est identique à Prajâpati, le « Seigneur des êtres produits », ceux-ci étant tous issus de lui-même et étant par conséquent regardés en un certain sens comme sa « progéniture » ; il est aussi Vishwakarma, c’est-à-dire le « Grand Architecte de l’Univers », et, en tant que Vishwakarma, c’est lui-même qui accomplit le sacrifice en même temps qu’il en est la victime ; et, si l’on dit qu’il est sacrifié par les Dêvas, cela ne fait aucune différence en réalité, car les Dêvas ne sont en somme rien d’autre que les « puissances » qu’il porte en lui-même .
Nous avons déjà dit, à diverses reprises, que tout sacrifice rituel doit être regardé comme une image de ce premier sacrifice cosmogonique ; et, dans tout sacrifice aussi, comme l’a fait remarquer M. Coomaraswamy, « la victime, ainsi que les Brâhmanas le montrent avec évidence, est une représentation du sacrifiant, ou, comme l’expriment les textes, elle est le sacrifiant lui-même ; en accord avec la loi universelle suivant laquelle l’initiation (dîkshâ) est une mort et une renaissance, il est manifeste que l’« initié est l’oblation » (Taittirîya Samhitâ, VI, 1, 4, 5), « la victime est substantiellement le sacrifiant lui-même » (Aitarêya Brâhmana, II, II) » .

Ceci nous ramène directement au symbolisme maçonnique du grade de Maître, dans lequel l’initié s’identifie en effet à la victime ; on a d’ailleurs souvent insisté sur les rapports de la légende d’Hiram avec le mythe d’Osiris de sorte que, quand il est question de « rassembler ce qui est épars », on peut penser aussitôt à Isis rassemblant les membres dispersés d’Osiris ; mais précisément, au fond, la dispersion des membres d’Osiris est la même chose que celle des membres de Purusha ou de Prajâpati : ce ne sont là, pourrait-on dire, que deux versions de la description du même processus cosmogonique dans deux formes traditionnelles différentes. Il est vrai que, dans le cas d’Osiris et dans celui d’Hiram, il ne s’agit plus d’un sacrifice, du moins explicitement, mais d’un meurtre ; mais cela même n’y change rien essentiellement, car c’est véritablement la même chose qui est envisagée ainsi sous deux aspects complémentaires, comme un sacrifice sous son aspect « dêvique », et comme un meurtre sous son aspect « asurique (8) » ; nous nous contentons de signaler ce point en passant, car nous ne pourrions y insister sans entrer dans de trop longs développements, étrangers à la question que nous avons en vue présentement.
De même encore, dans la Kabbale hébraïque, bien qu’il ne soit plus question proprement ni de sacrifice ni de meurtre, mais plutôt d’une sorte de « désintégration » dont les conséquences sont d’ailleurs les mêmes, c’est de la fragmentation du corps de l’Adam Qadmon qu’a été formé l’Univers avec tous les êtres qu’il contient, de sorte que ceux-ci sont comme des parcelles de ce corps, et que leur « réintégration » dans l’unité apparaît comme la reconstitution même de l’Adam Qadmon. Celui-ci est l’« Homme Universel », et Purusha, suivant un des sens de ce mot, est aussi l’« Homme » par excellence ; c’est donc bien toujours exactement de la même chose qu’il s’agit en tout cela. Ajoutons à ce propos, avant d’aller plus loin, que, le grade de Maître représentant, virtuellement tout au moins, le terme des « petits mystères », ce qu’il faut envisager dans ce cas est proprement la réintégration au centre de l’état humain ; mais on sait que le même symbolisme est toujours applicable à des niveaux différents, en vertu des correspondances qui existent entre eux , de sorte qu’il peut être rapporté soit à un monde déterminé, soit à tout l’ensemble de la manifestation universelle ; et la réintégration dans l’« état primordial », qui d’ailleurs est aussi « adamique », est comme une figure de la réintégration totale et finale, bien qu’elle ne soit encore en réalité qu’une étape sur la voie qui mène à celle-ci.

Dans l’étude que nous avons citée plus haut, A. Coomaraswamy dit que « l’essentiel, dans le sacrifice, est en premier lieu de diviser, et en second lieu de réunir » ; il comporte donc les deux phrases complémentaires de « désintégration » et de « réintégration » qui constituent le processus cosmique dans son ensemble : le Purusha, « étant un, devient plusieurs, et étant plusieurs, il redevient un ». La reconstitution du Purusha est opérée symboliquement, en particulier, dans la construction de l’autel vêdique, qui comprend dans ses différentes parties une représentation de tous les mondes ; et le sacrifice, pour être correctement accompli, demande une coopération de tous les arts, ce qui assimile le sacrifiant à Vishwakarma lui-même . D’autre part, comme toute action rituelle, c’est-à-dire en somme toute action vraiment normale et conforme à l’« ordre » (rita), peut être regardée comme ayant en quelque sorte un caractère « sacrificiel », suivant le sens étymologique de ce mot (de sacrum facere), ce qui est vrai pour l’autel vêdique l’est aussi, d’une certaine façon et à quelque degré, pour toute construction édifiée conformément aux règles traditionnelles, celle-ci procédant toujours en réalité d’un même « modèle cosmique », ainsi que nous l’avons expliqué en d’autres occasions . On voit que ceci est en rapport direct avec un symbolisme « constructif » comme celui de la maçonnerie ; et d’ailleurs, même au sens le plus immédiat, le constructeur rassemble bien effectivement des matériaux épars pour en former un édifice qui, s’il est vraiment ce qu’il doit être, aura une unité « organique », comparable à celle d’un être vivant, si l’on se place au point de vue microcosmique, ou à celle d’un monde, si l’on se place au point de vue macrocosmique.

Il nous reste encore à parler quelque peu, pour terminer, d’un symbolisme d’un autre genre, qui peut sembler très différent quant aux apparences extérieures, mais qui pourtant n’en a pas moins, au fond, une signification équivalente : il s’agit de la reconstitution d’un mot à partir de ses éléments littéraux pris d’abord isolément . Pour le comprendre, il faut se souvenir que le vrai nom d’un être n’est pas autre chose, au point de vue traditionnel, que l’expression de l’essence même de cet être ; la reconstitution du nom est donc, symboliquement, la même chose que celle de l’être lui-même. On sait aussi le rôle que jouent les lettres, dans un symbolisme tel que celui de la Kabbale, en ce qui concerne la création ou la manifestation universelle ; on pourrait dire que celle-ci est formée par les lettres séparées, qui correspondent à la multiplicité de ses éléments, et que, en réunissant ces lettres, on la ramène par là même à son Principe, si toutefois cette réunion est opérée de façon à reconstituer effectivement le nom du Principe (14). À ce point de vue, « rassembler ce qui est épars » est la même chose que « retrouver la Parole perdue », car, en réalité et dans son sens le plus profond, cette « Parole perdue » n’est autre que le véritable nom du « Grand Architecte de l’Univers ».

Thierry Didier : Petit Traité d’Eschatologie 20 juin, 2025

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Publié le 20 Novembre 2023 par Thierry Didier

Thierry Didier : Petit Traité d’Eschatologie

Pieter Bruegel l'Ancien Le Triomphe de la Mort 1562. Musée du Prado Madrid Espagne.

Pieter Bruegel l’Ancien Le Triomphe de la Mort 1562. Musée du Prado Madrid Espagne.

Thierry Didier : Franc-maçon du Rite Écossais Ancien et Accepté depuis de nombreuses années il est parvenu au nec plus ultra de son initiation maçonnique. Aujourd’hui tout en continuant sa pratique, il se consacre à l’écriture. Son ambition transmettre ce qu’il a reçu. Il accepte de contribuer à ce modeste blog dans l’intérêt de la Franc-Maçonnerie en général. 
Le monde est complexe et ne peut pas se réduire à la vulgarisation des idées, aux apparences.
Le Rite Écossais Ancien et Accepté n’est pas une école de pensée, comparable à une école philosophique, il n’est pas non plus une religion dans le sens courant que l’on donne à ce mot.
Il peut être considéré comme un véhicule avec pour moteur ses rituels et comme carburant les pensées de l’homme en recherche.
Il est selon les mot entendus dans la bouche d’un Vénérable Maître d’une loge de recherche de la Grande Loge de France il y a seulement quelques jours. « une école a penser ».
Véritable maïeutique et propédeutique, que chaque cherchant peut s’approprier individuellement dans un cadre de réflexion collectif. Une large ouverture de l’esprit, qui permet non pas de révéler des vérités toutes prêtes. Le Franc-maçon, du Rite Écossais Accepté ne s’impose aucune limite à ses recherches, pour donner du sens et un sens à sa vie, vivre un peu mieux.
Thierry Didier apporte sa contribution, il nous propose un Petit Traité d’eschatologie, il sera décliné en plusieurs articles.

 

Bonne lecture.

Jean-François Guerry.

 

 

             L’ESCHATOLOGIE EST-ELLE MAÇONNIQUE ?

 

                                               

                                                    Introduction

 

 

Qu’est-ce que l’eschatologie ? La réponse à cette question est à la fois atrocement simple et définitivement irrésolvable : elle est le levier, le moyen, le postulat, la posture par laquelle nous tentons d’échapper à la folie lorsque nous considérons l’espace qui nous englobe, et qui est limité d’une part par notre peau, et d’autre part par l’éternel infini. C’est pourquoi l’homme a inventé l’espace sacré, morceau cantonné de cet éternel infini, reproduction limitée de ce volume effrayant, où chacune des deux extrémités nous permet de ressentir, ou d’imaginer un tant soit peu cet embryon d’éternité. Cette capacité à envelopper l’espace en fait symboliquement un objet impair, c’est-à-dire quelque chose de dynamique, comme semble d’ailleurs le confirmer les observations astronomiques, à travers les théories du Big Bang et du Big Crunch.

Le souci métaphysique pour l’homme étant alors de pouvoir concilier cette dynamique apparente, avec des valeurs d’englobement qui évoque plus le confinement nourricier et la stase nécessaire. L’espace sacré reflète en fait physiquement ce qu’exprime métaphysiquement l’eschatologie, à savoir parler de la fin en se calant sur le début. Énoncer la fin des temps est en effet fabriquer une échéance ultime qui va s’ajouter à l’échéance minime que constitue le moment immédiat où l’on en parle. L’eschatologie deviendra ainsi à la fois la source et le mobile du mécanisme sacré.

Thierry Didier : Petit Traité d'Eschatologie  dans Recherches & Reflexions

Jean de Patmos

Verbe et Logos

 

Littéralement, l’eschatologie, du grec « eschatos », dernier, et « logos », verbe, signifie le rapport au dernier, ou bien le dialogue, le discours avec le dernier. Il faut voir dans le terme de discours, comme dans celui de dialogue, une valeur qui dépasse largement le cadre d’un simple faisceau d’échanges. Á l’image du dauphin et de son sonar qui lui répercute les échos, nous humains tenons et recevons en permanence une multitude de discours, des plus sommaires aux plus élaborés, de par le lien constant que nous établissons avec tout ce qui nous entoure. Ces discours qualifient, nomment, exécutent et définissent la place que nous occupons dans notre famille, notre environnement, notre civilisation et notre Univers.  On pourrait ainsi imaginer que la totalité de l’Univers tel que nous le vivons ne soit constitué, pour chacun d’entre nous, que de soi-même, et de l’ensemble exhaustif des discours que nous soyons capables de tenir avec chaque composante dudit Univers. Cette vision, bien que parfaitement nombriliste, a l’avantage de nous rapprocher de la notion de Logos, que je vois comme l’expression dynamique de l’Univers, adaptée à notre perception spatiotemporelle individuelle.

Le logos deviendra alors, en tant qu’émetteur, le stylet qui grave tout notre vécu, mais il sera aussi, en tant que récepteur, la meilleure grille de lecture qui nous soit disponible, parce que le Logos occupe par principe la totalité de l’Univers, et qu’il est donc tout à la fois source, propagation et fin ultime, c’est-à-dire les trois fondamentaux que l’Homme est apte à reconnaître. Le terme de Verbe est couramment substitué au terme Logos, ajoutant un aspect fécondant, incisif, lumineux, qui colle bien, dans l’esprit, à la vision judéo-chrétienne qui habite l’homme occidental. Je me cantonnerai pour ma part au substantif Logos, expression ronde, pleine d’humanité, qui semble nourrir et se nourrir, rebondir et se réverbérer sur les confins de notre entendement. Ce rebond fait que le logos voyage entre début et fin, mais aussi qu’il puise sa réalité dans l’existence même de ce début et de cette fin. Si l’on voulait utiliser une image, on pourrait imaginer le Logos comme un fil dont on percevrait la tension, mais dont les points de fixation, à l’origine de cette tension, seraient hors de portée de notre vision et de notre entendement.

Le Logos est donc déjà à lui seul un support eschatologique. Ce simple fait suffit à nous faire prendre conscience que la perception de l’Univers passe nécessairement par le prisme de l’eschatologie : sans celui-ci, il est impossible d’avoir une vision intellectuellement viable de son immensité. Si l’Univers, pour paraphraser une sentence, est inaccessible à l’esprit humain, cette inaccessibilité n’en est pas moins un jalon, qu’il convient de ne pas négliger.  Comment, sinon, avoir un minimum de prise sur un système qui nous « échapperait » en permanence, aussi bien dans le temps que dans l’espace ? Pour revenir au discours, quel que soit la complexité de celui-ci, il qualifie toujours une relation bipartite, entre soi et l’autre.

 

On pourrait rétorquer qu’un discours peut s’adresser, ou bien être reçu, par des milliers d’interlocuteurs simultanément : c’est exact sur le plan de la forme. Par contre, sur le fond, cette multi relation se résumera toujours en une myriade de contacts bilatéraux, le plus souvent simultanés. Dans ce contexte, l’autre pourra donc être le dernier, c’est-à-dire celui qui sera à la toute fin de ce qu’on pourra percevoir, imaginer ou sentir dans le cadre particulier de cette relation. L’eschatologie permettra ainsi non pas seulement de toucher aux limites supposées de notre entendement, mais également d’embrasser la totalité des évènements se déroulant entre l’amorce et l’extrémité du discours considéré.

Le dialogue, ou le discours ouvrira ainsi au maximum l’éventail des possibles pour cet être quelque peu inaccompli qu’est l’humain. En incluant d’emblée toutes les modalités imaginables, le discours permettra de ne rien s’interdire, de ne se priver d’aucune des composantes bénéfiques ou maléfiques à retirer d’une confrontation avec nos semblables. Si l’on pousse à fond notre raisonnement, cette approche incitera, par transposition, à nous confronter aux confins de nous-mêmes, ces confins pouvant prendre la forme d’une limite existentielle, intellectuelle, physique ou psychologique. Au-delà de son interprétation allégorique, symbolique ou onirique, l’eschatologie pourrait donc être résumée à un mécanisme mental nous autorisant à nous accommoder et à nous confronter à l’inconnaissable et à l’inaccessible.

 dans Recherches & Reflexions

La chute des anges Georges Chastellain. Miroir de mort 1470 Bibliothèque Municipale Carpentras

 

                                              Mécanismes généraux

 

 

L’homme n’a pas de plus durs combats que ceux qu’il mène face à un adversaire invisible : l’eschatos, le dernier peut être cet inconnu, générant comme tel de l’angoisse, de la peur puisque sa distanciation ne peut se mesurer qu’à l’aune des limites de notre entendement. Mais en même temps le dernier l’est par rapport à nous, impliquant donc l’application d’un repère, d’un lien et d’une frontière circonscrivant, et donc mettant le doigt sur notre relation à ce dernier. Ce mode de fonctionnement, purement dichotomique, est source de progrès : le meilleur des exemples nous est fourni par le langage informatique, qui est le l’expression mimétique de la vie et qui, bien qu’étant toujours placé sous l’égide immuable du

rapport entre un et zéro, voit ses possibilités s’étendre chaque jour en termes de rapidité de calcul. Philosophiquement l’eschatologie peut être considérée comme le pendant de cette logique binaire, faite de zéros et d’uns : cette logique-là, mécanique bien huilée qui gère tout le manifesté, génère parallèlement, pour qui veut s’y pencher, tout un questionnement sur l’espace-temps qui sépare ce zéro de ce 1. C’est dans cette béance que travaille l’eschatologie, car si l’homme utilise ce langage binaire, il en est aussi l’esclave, étant pour lui la seule façon de se rendre intelligible le monde qui l’entoure. Notre fonctionnement végétatif met en œuvre et régule l’existence telle que nous la connaissons, et son déroulé est normalement lumineux, rationnel et généralement agréable. L’eschatologie apparaîtra donc comme son côté « sombre », et sa nature apparemment violente et mortifère. C’est sans doute pourquoi l’eschatologie est consubstantielle à la notion d’Apocalypse, entendue de prime abord comme un combat létal, une extinction, une déchéance, un effacement.

Il existe deux voies majeures pour formaliser le rapport au dernier, comme il existe deux Testaments.  Le sacrificiel et la miséricorde sont ces deux voies, l’une d’elles, le sacrificiel, plutôt relative à l’Ancien Testament, tend à une distanciation du zéro et du un par la césure, la coupure, la consumation, ou la distanciation du corps à spiritualiser. C’est tout le principe des holocaustes, accomplis sur l’autel, où sera sublimée, au sens chimique de passage de l’état solide à l’état gazeux la matière à honorer. L’autre voie, la miséricorde, plutôt relative au Nouveau Testament, donne lieu à un rapprochement du zéro et de l’un, par l’embrassement moral du pauvre pêcheur, par la compassion. L’eschatologie devient, à ce moment, une troisième voie, celle qui traite de la position relative de ces deux valeurs, c’est pourquoi on ne peut pas réellement l’inclure dans aucun des deux testaments.

L’eschatologie s’engouffre donc dans cet espace situé entre ces deux bornes extrêmes que sont mécaniquement le zéro et le un, mais que sont également moralement le bien et le mal, religieusement le diable et le dieu, initiatiquement le sujet et l’objet, ou maçonniquement les sentences « Les temps sont proches », et « Il n’y a plus de temps ». « Les temps sont proches », « Il n’y a plus de temps », et « je suis très ancien » : ces expressions tentent de formaliser au mieux cet abysse existentiel placé entre le zéro et le un : le temps chronologique est ici nommé, mais il est en même temps flouté. D’ailleurs, s’agit-il réellement d’un temps tel que nous l’entendons habituellement ? Rien n’est moins sûr. Ces bornes sont fuyantes : on s’en approcherait, puis elles disparaîtraient, rendant impossible la conservation des repères rencontrés précédemment. Lors de l’Apocalypse, Il n’y a plus d’orthodoxie, c’est-à-dire un milieu triomphant qui dicterait ses lois, car « il n’y a plus de temps ». L’Apocalypse nous apprend qu’il n’est possible de faire émerger une nouvelle réalité que si les deux versants qui en sont à l’origine, et qui matérialisent le caractère duel du fonctionnement humain, se sont confrontés. Quels sont ces versants ? Je dirais qu’ils diffèrent pour chacun d’entre nous, les vraies oppositions n’appartenant qu’à chacun. La sensation que nous avons de vivre à cet instant un moment où règne la confusion, comme il est dit dans l’instruction du 17ème degré, est incontournable : à ce moment précis, il y a pivotement vers un nouvel état, mais juste avant ce pivotement, c’est la nébuleuse de l’incertitude. La puissance du mécanisme eschatologique permet de s’extraire de cette nébuleuse et de créer une tension bénéfique entre soi, et une fin supposée, afin de mettre le doigt sur ici et maintenant, avec une force de conviction sans équivalent.

 

L’homme est en effet une entité dont le besoin de liberté est à l’aune de son besoin de cadre, de limites et de repères : l’eschatologie offre les deux volets nécessaires, et pousse à définir ce que l’on est. L’eschatologie vient à cet égard prolonger la Tradition. La Tradition est porteuse d’orthodoxie constituée, de transmission, de normes approuvées, de terreau et d’origine. L’eschatologie, en digressant sur une finalité sans cesse répétée, apporte une complétude. Cette fin dernière permet une vision de l’homme beaucoup plus universelle, car référée aux limites mêmes de ce qu’il peut concevoir, alors que, par principe, la Tradition, quelque nécessaire qu’elle puisse être, ne lui échappe pas puisqu’il la fabrique en permanence. 

Thierry Didier.

À suivre….
SOURCE    :    http://www.lafrancmaconnerieaucoeur.com/2023/11/thierry-didier-petit-traite-d-eschatologie.html?utm_source=_ob_email&utm_medium=_ob_notification&utm_campaign=_ob_pushmail

L’IMPORTANCE DE L’ECHELLE DE JACOB EN FRANC-MACONNERIE 19 juin, 2025

Posté par hiram3330 dans : Recherches & Reflexions , ajouter un commentaire

Avez-vous déjà eu l’impression qu’il manquait quelque chose dans votre vie : un sens plus profond, un but ou une connexion avec le divin ? Dans le monde d’aujourd’hui axé sur le matériel, il est facile de perdre de vue ce qui compte vraiment et de se laisser distraire par la recherche de la richesse, du statut et des plaisirs mondains.

L’un des symboles clés de la franc-maçonnerie est l’histoire de l’échelle de Jacob tirée du livre de la Genèse. Cette histoire et les leçons qu’elle véhicule peuvent servir de guide puissant à quiconque cherche à vivre une vie plus significative et plus vertueuse.

 
L’IMPORTANCE DE L’ECHELLE DE JACOB EN FRANC-MACONNERIE dans Recherches & Reflexions

Dans le livre de la Genèse, nous lisons comment Jacob, fils d’Isaac et petit-fils d’Abraham, s’est endormi une nuit en utilisant une pierre comme oreiller. Pendant qu’il dormait, il rêvait d’une échelle s’étendant de la terre au ciel, sur laquelle des anges montaient et descendaient. Au sommet de l’échelle, Dieu est apparu à Jacob et a réaffirmé l’alliance qu’il avait conclue avec ses ancêtres, promettant de le bénir ainsi que ses descendants.

Quand Jacob se réveilla, il réalisa qu’il avait vécu une profonde expérience spirituelle. Il érigea la pierre sur laquelle il avait dormi comme pilier, l’oignit d’huile et nomma l’endroit Béthel, qui signifie « Maison de Dieu ». Il a juré de suivre Dieu et de lui donner le dixième de ses biens.

Mais avant que Jacob puisse accomplir ce vœu, il devait faire quelque chose d’important. Il a dû retirer de sa maison les « dieux étrangers » – les idoles et les objets religieux associés aux religions païennes des cultures environnantes. Il savait que pour se consacrer véritablement au seul vrai Dieu, il devait abandonner tout ce qui pourrait le distraire ou l’égarer.

Cette histoire présente de puissants parallèles dans la franc-maçonnerie et dans nos propres vies. Tout comme Jacob a dû éliminer les dieux étrangers de sa maison, nous devons nous aussi éliminer les « dieux étrangers » du matérialisme, de l’avidité et du vice de nos vies si nous souhaitons gravir les échelons de la croissance spirituelle. Dans nos cérémonies maçonniques, cela est symbolisé par le fait que tous les maçons entrent dans le niveau et se séparent sur la place, sans tenir compte du matériel – une perte symbolique des richesses et des attachements du monde.

Mais supprimer ces distractions n’est que la première étape. Pour vraiment nous préparer à rencontrer le divin, nous devons également purifier notre cœur et notre esprit. Dans la Genèse, Jacob demande à sa maison de se purifier avant de se rendre à Béthel. Cela impliquait un nettoyage rituel et la mise de côté des pensées et des motivations impures.

Dans la Franc-maçonnerie, cette purification est symbolisée par les désirs initiatiques du candidat. On lui demande s’il vient avec un cœur pur et des intentions nobles, libres de tout motif indigne. Cette insistance sur la pureté du cœur fait écho à la purification spirituelle et morale subie par Jacob et sa famille.

Puis, à un moment donné de la cérémonie, le candidat est investi du tablier en peau d’agneau blanc – l’insigne d’un maçon et symbole de la pureté et de l’innocence qu’il est censé cultiver dans sa vie. Il s’agit d’un changement symbolique de vêtements, comme celui entrepris par Jacob et sa maison, qui signifie le fait de se dépouiller de l’ancien soi et de revêtir le nouveau soi (porter le tablier) en adoptant une nouvelle identité centrée sur la vertu et le service.

Alors, comment pouvons-nous, comme Jacob et l’initié maçonnique, gravir les échelons de la croissance spirituelle dans nos propres vies ?

La réponse réside dans les trois tours principaux de l’échelle de Jacob, tels que représentés dans le symbolisme maçonnique : la foi, l’espérance et la charité.

En cultivant ces vertus, nous pouvons nous aligner sur la volonté de l’Être Suprême et nous élever au-dessus des distractions et des tentations du monde matériel. Nous pouvons éliminer les « dieux étrangers » de l’égoïsme et du matérialisme de nos vies, purifier nos cœurs et nos esprits et nous revêtir du tablier blanc d’une vie vertueuse et droite.

Ce n’est pas un chemin facile, mais c’est un chemin enrichissant. En nous consacrant à ces principes, nous pouvons trouver un sens plus profond du sens, du but et du lien avec le divin. Nous pouvons devenir des hommes meilleurs, non seulement pour nous-mêmes, mais aussi pour nos familles, nos communautés et le monde en général.

Décomposons donc chacune de ces vertus et explorons comment nous pouvons les cultiver dans notre vie quotidienne.

  1. Foi : La première marche sur l’échelle de la croissance spirituelle est la foi – une croyance ferme en l’Être Suprême et une confiance en son plan divin. Dans la maçonnerie, cette représentation de la foi renforce le frère dans la poursuite de sa propre foi, tout en fournissant également une reconnaissance universelle de la présence divine dans toute la création. En renforçant notre foi par la prière, la méditation et l’étude des textes sacrés, nous pouvons développer une connexion plus profonde avec l’Être Suprême et nous aligner sur sa volonté.
  2. Espoir : La deuxième marche sur l’échelle est l’espoir – une attente confiante d’un avenir meilleur, tant dans cette vie que dans la suivante. Dans la Maçonnerie, cette espérance se fonde sur les promesses contenues dans les textes sacrés et sur la croyance en l’immortalité de l’âme. En cultivant un sentiment d’espoir, nous pouvons rester motivés et concentrés sur notre voyage spirituel, même face aux défis et aux revers.
  3. Charité : La troisième et dernière marche de l’échelle est la charité – un amour désintéressé et un souci du bien-être des autres. Dans la maçonnerie, la charité est considérée comme la plus grande de toutes les vertus, englobant à la fois la foi et l’espérance. En pratiquant la charité dans notre vie quotidienne – par des actes de gentillesse, de générosité et de service – nous pouvons ressembler davantage à l’Être Suprême et réaliser notre plus haut potentiel en tant qu’êtres humains.

Pour cultiver ces vertus, nous devons être prêts à apporter des changements dans nos vies. Nous devons être prêts à abandonner nos attachements aux choses matérielles et à nous concentrer sur ce qui compte vraiment. Nous devons être disposés à examiner nos propres cœurs et nos motivations, et à lutter constamment pour plus de pureté et de sincérité. Et nous devons être disposés à faire passer les besoins des autres avant les nôtres et à servir le bien commun plutôt que nos propres intérêts égoïstes.

Ce n’est pas un chemin facile, mais c’est un chemin noble et enrichissant. En gravissant les échelons de la foi, de l’espérance et de la charité, nous pouvons devenir plus que de simples hommes ordinaires : nous pouvons devenir de véritables leaders moraux et spirituels, de brillants exemples de ce que signifie vivre une vie pleine de sens et d’intégrité.

L’histoire de l’Échelle de Jacob et les symboles de la franc-maçonnerie nous offrent un modèle puissant pour la transformation personnelle et la croissance spirituelle.

En supprimant les « dieux étrangers » du matérialisme et du vice de nos vies, en purifiant nos cœurs et nos esprits et en cultivant les vertus de la foi, de l’espérance et de la charité, nous pouvons gravir les échelons de l’illumination spirituelle et nous aligner sur la volonté du Suprême.

C’est la véritable essence de la franc-maçonnerie : pas seulement un ensemble de rituels et de symboles, mais un mode de vie qui nous met au défi de devenir la meilleure version de nous-mêmes. En adoptant ces principes et en les mettant en pratique dans notre vie quotidienne, nous pouvons trouver un sens plus profond, un but et un lien avec le divin.

Alors, comme Jacob et la norme que la franc-maçonnerie nous a fixée, poursuivons ce voyage de croissance spirituelle et d’amélioration morale. Éliminons les distractions et les impuretés de nos vies et concentrons-nous sur ce qui compte vraiment. Ayons foi en l’Être Suprême et espérons un avenir meilleur. Et pratiquons la charité et le service désintéressé, sachant qu’en agissant ainsi, nous remplissons notre plus haute vocation en tant qu’êtres humains.

C’est le chemin de l’homme honnête et du maçon. C’est un chemin ouvert à tous ceux qui le recherchent. Puissions-nous avoir le courage et la détermination de le suivre, et puissions-nous trouver la sagesse, la force et la beauté qui se cachent à sa fin.

 

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Source : Daily Masonic Progress

LE BAPTÊME DANS LES SOCIETES INITIATIQUES 15 juin, 2025

Posté par hiram3330 dans : Recherches & Reflexions , ajouter un commentaire

Dans les sociétés initiatiques, le baptême est confondu avec le rituel initiatique. Ici est toujours présupposée l’existence d’un Mystère , dans lequel le néophyte sera admis, contrairement aux religions officielles, dont les doctrines sont ouvertes et ne nécessitent pas de langue particulière pour participer.

C’est une différence fondamentale entre une société initiatique et une église officielle. En cela, n’importe qui peut entrer et assister à ses réunions, même s’il ne peut pas toujours participer à tous les rites officiels. Il n’y a pas à proprement parler de Mystère qui soit partagé uniquement par les membres de la congrégation, alors que dans les sociétés initiatiques, c’est l’élément fondamental qui les distingue.

 
LE BAPTÊME DANS LES SOCIETES INITIATIQUES dans Recherches & Reflexions

Mystère (du grec mysterion ) est un terme qui vient du verbe myéin , qui signifie garder le silence. Ainsi, le terme mýstes s’applique à tout ce qui est fermé, et par dérivation nous avons le mystique, ( mystikós ) , qui fait référence à celui qui connaît et garde les Mystères . Et par dérivation, on a aussi le terme myesis , qui désigne les rites qui sont liés à ces traditions, c’est-à-dire ce qu’on appelle initiatiques.

En latin, nous avons les mots initiare et initiato , pour désigner l’acte d’initiation lui-même et celui qui est initié. Ainsi, l’initiation se définit comme la première étape d’un chemin qui vise à conduire l’initié à une connaissance supérieure, qui lui permettra de connaître le véritable sens de la vie. Et pour que cela soit possible, l’initié devra affronter le mystère de la mort, comme connaissance première et fondamentale, afin de pouvoir suivre ce chemin. La mort et la renaissance spirituelle constituent donc le fondement de toute initiation.

Les rituels d’initiation sont des éléments archétypaux qui habitent la faune inconsciente de l’humanité depuis l’Antiquité. Il découle des intuitions humaines sur la possibilité d’une vie au-delà de la tombe, intuitions déjà présentes dans les civilisations préhistoriques, comme en témoignent les fouilles archéologiques réalisées dans les sites où vivaient divers groupes d’hommes dits de Néandertal, considérés comme les ancêtres d’Homo. … sapiens qui a donné naissance à notre espèce. Dans leurs tombes, il y a une intention rituelle claire dans la façon dont les morts ont été enterrés, ce qui indique que nos ancêtres les plus lointains cultivaient déjà certaines croyances en l’existence d’une vie après la mort.

Déjà à l’aube des premières civilisations des temps historiques, on retrouvera les rites d’initiation comme une pratique constante, liée aux croyances professées par les peuples anciens. Avec le développement de ces civilisations et la sophistication atteinte par leurs croyances et traditions, ces rites, qui avaient à l’origine un aspect religieux, ont commencé à jouer un rôle sociologique important dans la culture de ces peuples. Ils étaient incorporés à leur propre mystique, ce qui leur donnait un signe distinctif dans la société, dans le sens de mettre en avant certains membres du groupe social, comme partageant un « secret ». Au fond, tout cela n’était rien d’autre qu’une formulation visant à créer une élite intellectuelle et politique, puisqu’il n’existait pas de savoir universel institutionnalisé dans ces civilisations anciennes, il appartenait à la religion officielle du pays de créer un kit culturel qui servait de élément de liaison entre ces « élus » de la divinité, qui, étant détenteurs de « connaissances secrètes », devraient, naturellement, être les guides de la nation.

Ainsi est né le visage politique des rites d’initiation. Parallèlement, elle gagne également du terrain en tant que formule de distinction sociale, applicable aux groupes économiques qui se développent au sein de la société. Les professionnels des activités les plus diverses ont commencé à adopter le mysticisme de l’initiation pour l’admission de nouveaux membres et à utiliser sa liturgie également dans des rituels de changement de degré. On retrouvera donc cette tradition pratiquée par la grande majorité des écoles philosophiques de l’Antiquité. Dans ces institutions, l’habitude de partager la vie sociale, les relations personnelles et les connaissances uniquement avec des compagnons de même degré, ainsi que le développement d’un langage particulier pour reconnaître cette condition, composé de touches, de signes, de symboles et d’autres éléments de passage , était leur marque distinctive.

Toutes les grandes civilisations de l’Antiquité ont développé leurs Mystères pour préserver les connaissances et distinguer leurs cadres sociaux. Ainsi, on retrouvera dans les civilisations d’Egypte, de Mésopotamie, d’Inde et de Chine, des rituels initiatiques élaborés avec une extrême subtilité. En Grèce, par exemple, les initiations étaient des processus déjà intégrés au système politique et social des cités-États, qui les parrainaient et les administraient, dans le cadre de leurs traditions. Ce n’était pas seulement une liturgie appliquée dans le domaine des choses sacrées, mais aussi dans les organisations sociales à caractère laïque, comme les écoles philosophiques et les corporations ouvrières. Pythagore, par exemple, ainsi que Thalès de Milet et Épicure, administraient leurs écoles comme s’il s’agissait de véritables sociétés initiatiques.

Le rite initiatique, comme on l’a dit, est un élément archétypal partagé par l’inconscient collectif de l’humanité depuis les temps les plus reculés. Même parmi les tribus indigènes les plus primitives d’Afrique, d’Amérique et d’Océanie, vous trouverez toujours un rituel d’initiation ou de passage, symbolisant les étapes de la vie d’un individu, dans ses réalisations sociales ou spirituelles. Les quatre archétypes de la psyché humaine, selon les traditions de ces peuples, que sont le guerrier, le chaman, le visionnaire et le sage, sont des échos de cette tradition lointaine, dans laquelle l’intuition des personnes les plus liées à la nature nous donne une formidable leçon de sagesse. 

SOURCE  : João Anatalino Rodrigues

Pluton

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Pluton

Publié par Yann Leray 21 Décembre 2023

Pluto, Astrologie, Mythologie, Hermétisme, Mort, Renouveau

Pluton entrera dans le signe astrologique du Verseau le 20 janvier 2024, avant de retourner en Capricorne le 2 septembre. La dernière entrée de Pluton dans le signe du Verseau de 2024 aura lieu le 19 novembre, pour ne plus en ressortir avant vingt ans ! 
C’est un événement significatif en astrologie, car Pluton prend environ 248 ans pour faire le tour du zodiaque, passant en moyenne environ 21 ans dans chaque signe. Son entrée dans le Verseau marque une période de transformation profonde sur l’innovation, la technologie, les réformes sociales et l’humanisme.

Mais qu’elles sont les enseignements de Pluton ?

Astronomie

En astronomie, Pluton occupe une place particulière et fascinante. Découverte en 1930 par Clyde Tombaugh à l’observatoire Lowell en Arizona, Pluton a longtemps été considérée comme la neuvième planète de notre système solaire. Sa découverte fut le résultat d’une recherche méticuleuse, initiée par des anomalies observées dans les orbites d’Uranus et de Neptune, qui suggéraient l’existence d’une autre planète.

Pluton est particulièrement remarquable pour sa position lointaine et sa composition. Située dans la ceinture de Kuiper, une région du système solaire au-delà de Neptune remplie de petits corps glacés et de débris, Pluton se distingue par sa taille relativement petite et son orbite fortement elliptique et inclinée. Cela signifie que, pendant une partie de son orbite, elle se rapproche plus du Soleil que Neptune.

Jusqu’en 2006, Pluton était classée comme la neuvième planète de notre système solaire. Cependant, cette année-là, l’Union Astronomique Internationale (UAI) a redéfini ce que signifie être une « planète ». Selon la nouvelle définition, une planète doit orbiter autour du Soleil, avoir une forme sphérique et avoir dégagé le voisinage autour de son orbite. Pluton répond aux deux premiers critères, mais pas au troisième, car sa masse n’est pas suffisante pour dégager les débris et les autres objets de sa trajectoire orbitale dans la ceinture de Kuiper.

En conséquence, Pluton a été reclassée en tant que « planète naine ». Cette décision a provoqué un débat passionné dans la communauté scientifique et parmi le public, remettant en question la manière dont nous catégorisons et comprenons notre univers. Cette reclassification de Pluton est devenue un symbole de la nature dynamique et évolutive de la science astronomique. Elle illustre comment notre compréhension de l’univers est en constante évolution à mesure que de nouvelles découvertes sont faites et que de nouvelles informations sont disponibles.

Depuis lors, l’étude de Pluton a continué à captiver les astronomes. La mission New Horizons de la NASA, qui a survolé Pluton en 2015, a fourni des images détaillées et des données sur cette planète naine lointaine, révélant un monde complexe avec des montagnes de glace, des plaines glacées et une atmosphère mince. Ces découvertes continuent d’élargir notre compréhension de Pluton et de sa place dans notre système solaire.

Mythologie

Dans la mythologie grecque, Pluton, mieux connu sous le nom d’Hadès, est une figure complexe et nuancée, bien au-delà du simple rôle de dieu des enfers et des morts. Son règne sur le monde souterrain, le lieu où résident les âmes des défunts après la mort, lui confère une position unique dans le panthéon grec.

Règne sur le Monde Souterrain

Pluton/Hadès est le souverain du monde souterrain, un royaume souvent décrit comme sombre et stérile, situé aux confins de la Terre. Contrairement aux représentations populaires, Hadès n’était pas un dieu cruel ou malveillant, mais plutôt un souverain juste et implacable. Son royaume était un lieu où les âmes étaient jugées après leur mort et assignées à leur place éternelle, soit dans les Champs Élysées, une sorte de paradis, soit dans le Tartare, une région de tourment.

Symbolisme de la Mort et du Renouveau

Hadès/Pluton symbolise non seulement la mort mais aussi le cycle de la mort et de la renaissance. Cette association découle du cycle des saisons, qui est lié au mythe de Perséphone, la déesse du printemps et épouse d’Hadès. Selon le mythe, Perséphone passe une partie de l’année dans le monde souterrain avec Hadès, ce qui entraîne l’hiver, et son retour à la surface coïncide avec le printemps et le renouveau de la vie.

Les Richesses du Sous-Sol

En tant que maître du monde souterrain, Hadès était également associé aux richesses souterraines, comme les métaux précieux et les pierres précieuses. Il était parfois appelé « Pluton », qui signifie « le Riche » en référence à ces trésors cachés dans la terre.

Profondeurs Inexplorées de l’Inconscient

Dans une interprétation plus moderne, Hadès/Pluton représente les profondeurs inexplorées de l’inconscient. Dans cette perspective, le monde souterrain symbolise les régions cachées et souvent ignorées de l’esprit humain. Les voyages dans le monde souterrain sont métaphoriques pour les voyages dans les profondeurs de notre propre psyché, confrontant les peurs, les désirs inavoués et les aspects inconnus de notre propre nature.

Symbolisme Hermétique

Le symbolisme hermétique, un courant de pensée mystique et philosophique qui a émergé dans l’Antiquité et a prospéré pendant la Renaissance, accorde une signification particulière à Pluton, qui devient une figure emblématique de concepts profonds tels que la transformation, la régénération et la transmutation.

Transformation et Régénération

Dans l’hermétisme, Pluton incarne l’idée de métamorphose profonde. Cette transformation n’est pas superficielle ou temporaire, mais fondamentale, touchant l’essence même de l’être ou de la matière. Pluton symbolise le processus par lequel quelque chose de vieux ou de dépassé est décomposé pour faire place à une nouvelle forme d’existence, rappelant la notion de mort et de renaissance.

Philosophie de l’Élévation et de la Descente

Le concept de l’élévation et de la descente est central dans l’hermétisme, représentant les voyages spirituels qui descendent dans les profondeurs de l’âme ou de la matière (descente) et ceux qui s’élèvent vers la compréhension spirituelle ou la lumière de la connaissance (élévation). Pluton, en tant que seigneur du monde souterrain, est intimement lié à cette descente, symbolisant le voyage vers les aspects les plus sombres ou cachés de l’existence. Ce voyage n’est pas seulement un parcours dans l’obscurité, mais une quête nécessaire pour la compréhension et la croissance spirituelles.

Principe de la Transformation Profonde

Dans l’hermétisme, la transformation implique souvent la transmutation des métaux de base en or, un processus connu sous le nom d’alchimie. Cette transmutation est à la fois littérale et métaphorique, représentant le parcours spirituel de l’âme vers un état de perfection ou d’illumination. Pluton symbolise ce processus de conversion intérieure, où les aspects bruts, non raffinés ou sombres de soi sont transformés en quelque chose de plus pur et élevé.

Catalyseur de Changement et Croissance Spirituelle

Pluton, dans le symbolisme hermétique, agit comme un catalyseur pour le changement et la croissance spirituelle. Sa présence dans le symbolisme hermétique suggère une période de transformation intense, où les anciens schémas et croyances sont défiés, démantelés et finalement transformés. Ce processus est souvent difficile et douloureux, mais est considéré comme essentiel pour atteindre une compréhension plus profonde et une existence plus éclairée.

Astrologie

En astrologie, la position et le mouvement de Pluton jouent un rôle clé dans l’interprétation des thèmes astraux et des énergies qui influencent la vie des individus et des sociétés. La connexion de Pluton au signe du Scorpion amplifie sa portée symbolique et son impact sur les processus de transformation et de régénération.

Association avec le Scorpion

Pluton est traditionnellement associé au signe astrologique du Scorpion, un signe connu pour son intensité, sa profondeur émotionnelle, et sa capacité à naviguer dans les domaines de la transformation. Cette association renforce la nature puissante de Pluton en tant que catalyseur de changements profonds, d’exploration des vérités cachées et de confrontation avec les aspects les plus sombres de la vie et de la psyché.

Transformation et Puissance

Dans l’astrologie, Pluton est vu comme une planète de transformation. Cette transformation peut se manifester à différents niveaux, qu’il s’agisse de changements personnels, de transitions dans les relations, de révolutions dans la carrière, ou de bouleversements sociaux. Pluton est également associé au pouvoir, mais pas nécessairement au pouvoir extérieur ou autoritaire. Il s’agit plutôt d’un pouvoir intérieur, la puissance de comprendre profondément les motivations et les dynamiques cachées à l’œuvre dans nos vies.

Révélation de Vérités Cachées

Pluton est réputé pour sa capacité à révéler des vérités cachées et à exposer ce qui est dissimulé. Dans un thème astrologique, les aspects de Pluton peuvent indiquer où et comment les vérités cachées ou refoulées peuvent émerger. Cela peut conduire à des prises de conscience puissantes et parfois perturbatrices, mais finalement libératrices.

Transits de Pluton

Les transits de Pluton sont particulièrement significatifs en astrologie. Lorsque Pluton transite un signe ou une maison particulière dans un thème astrologique, il annonce souvent une période de transformation intense. Ces périodes peuvent être éprouvantes, car elles impliquent souvent de démanteler ce qui est obsolète ou destructeur dans nos vies pour faire place à de nouvelles structures et de nouvelles façons d’être.

Révolutions Intérieures

Les influences de Pluton conduisent souvent à d’importantes révolutions intérieures. Ces changements peuvent être difficiles, car ils impliquent de remettre en question des aspects fondamentaux de notre identité ou de notre existence. Cependant, ces révolutions intérieures sont aussi sources de croissance et de régénération. Elles permettent de renforcer la résilience, d’acquérir une compréhension plus profonde de soi-même et de développer une plus grande authenticité dans la façon dont nous vivons et interagissons avec le monde.

L’Aube d’un Nouveau Monde

L’entrée de Pluton dans le signe du Verseau le 20 janvier 2024 marque le début d’une période charnière, non seulement dans l’astrologie mais aussi dans l’évolution collective de l’humanité. Avec son retour en Capricorne le 2 septembre, suivi de son entrée définitive dans le Verseau le 19 novembre pour y demeurer pendant vingt ans, nous sommes à l’aube de transformations profondes et significatives.

Cette période symbolise un passage de témoin, où ce qui doit mourir – les anciens systèmes, les croyances obsolètes, les structures de pouvoir rigides – fera place à un renouveau, à une renaissance. Nous sommes les témoins et les acteurs d’un monde en pleine mutation, un monde où l’innovation, la technologie, les réformes sociales et l’humanisme prendront une place prépondérante.

L’astronomie, la mythologie, le symbolisme hermétique et l’astrologie nous enseignent que Pluton est un agent de changement, un catalyseur de transformation. Tout comme Pluton a été redéfini par la communauté scientifique, symbolisant la nature dynamique et évolutive de notre compréhension de l’univers, nous sommes appelés à redéfinir notre monde et notre place en son sein.

Dans cette ère de Pluton en Verseau, il nous appartient d’embrasser les changements avec foi et amour. Les défis qui nous attendent ne sont pas seulement des obstacles, mais des opportunités de croissance, de découverte de vérités plus profondes et de création d’un monde plus juste et plus harmonieux. C’est une invitation à construire, dès à présent, un avenir où la compassion, l’innovation et l’interconnexion prévalent sur la division et l’isolement.

Nous sommes à l’aube d’un nouveau monde, un monde où les révolutions intérieures se reflètent dans des changements sociétaux positifs et où chaque individu a le pouvoir de contribuer à un avenir meilleur. Pluton en Verseau nous rappelle que, même dans les périodes les plus sombres, la lumière de l’espoir et du renouveau n’est jamais loin. Embrassons cette ère de transformation avec courage, espoir et la conviction que les changements que nous apportons aujourd’hui façonneront le monde de demain.

Yann LERAY @ 2023

 

SOURCE  :  https://www.lesamisdhermes.com/2023/12/pluton.html?utm_source=_ob_email&utm_medium=_ob_notification&utm_campaign=_ob_pushmail
 

LE VÉRITABLE OBJECTIF ET POUVOIR DE LA FRANC-MACONNERIE 11 juin, 2025

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LE VÉRITABLE OBJECTIF ET POUVOIR DE LA FRANC-MACONNERIE

Vous êtes-vous déjà demandé quel est le véritable objectif et le pouvoir de la franc-maçonnerie ? La réponse pourrait vous surprendre. De nombreux maçons croient à tort que les leçons profondes de l’Artisanat proviennent uniquement de ses rituels.

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Dans cet article, vous découvrirez trois idées clés qui révolutionneront votre compréhension de la franc-maçonnerie et vous aideront à exploiter son potentiel de transformation.

 
  1. La vérité surprenante sur la véritable source de la sagesse maçonnique
  2. L’erreur critique qui empêche de nombreux maçons de vraiment comprendre la franc-maçonnerie
  3. Un système pour extraire et appliquer les leçons qui changent la vie cachées dans nos cérémonies

De plus, une astuce bonus puissante pour dynamiser votre parcours maçonnique, devenir un leader plus influent et améliorer votre caractère.

Plongeons et découvrons le véritable objectif et le pouvoir de la franc-maçonnerie.


Les textes fondateurs

Avez-vous déjà eu l’impression qu’il doit y avoir plus dans la maçonnerie que de simples rituels ? Si c’est le cas, vous n’êtes pas seul. De nombreux maçons franchissent les étapes des degrés sans jamais découvrir la véritable profondeur de la sagesse disponible dans l’ensemble de la franc-maçonnerie.

La clé pour débloquer ces connaissances cachées réside dans la compréhension d’où viennent les véritables leçons de la maçonnerie. Contrairement à la croyance populaire, les rituels eux-mêmes ne constituent pas la source ultime de la sagesse maçonnique. Ils constituent plutôt une synthèse et sont conçus pour nous orienter vers trois textes fondateurs qui détiennent la clé pour comprendre les profonds enseignements de l’Artisanat : la Sainte Bible, les Éléments d’Euclide et les Dialogues de Platon.

Mon frère a expliqué ce point avec éloquence lors de notre récente discussion, en déclarant : « La maçonnerie, lorsqu’elle est correctement observée, dirige l’homme vers ses éléments constitutifs, dont il n’y en a que trois : la Sainte Bible, les éléments d’Euclide et les dialogues de Platon. Les « trois piliers »  » de la  » tradition occidentale « .

Ces trois textes constituent le socle sur lequel repose l’ensemble de la philosophie et du symbolisme maçonniques. La Sainte Bible fournit le fondement spirituel et moral, nous enseignant la nature de Dieu, l’importance de la vertu et le chemin du salut. Les Éléments d’Euclide, quant à eux, représentent le côté intellectuel et rationnel de la maçonnerie, fournissant un cadre pour la pensée logique, la résolution de problèmes et la compréhension des vérités universelles à travers la géométrie. Enfin, les Dialogues de Platon offrent un aperçu profond de la nature de la réalité, de la recherche de la sagesse et de la structure idéale de la société et du gouvernement.

Ensemble, ces trois piliers couvrent tout le spectre de la connaissance et de l’expérience humaine – du spirituel à l’intellectuel, du moral au politique. En nous plongeant dans leurs enseignements et en appliquant leurs leçons à notre parcours maçonnique, nous pouvons débloquer un vaste réservoir de sagesse qui va bien au-delà des enseignements de base de l’Artisanat.

Comme mon frère l’a dit : « Aucun homme ne devrait jamais se considérer comme un « maître » de quoi que ce soit sans au moins connaître ces textes et il n’y a rien dans la maçonnerie qui ne provienne de ces trois livres seuls. « .

Cependant, il est important de reconnaître que la simple lecture de ces textes ne suffit pas. Pour véritablement bénéficier de leur sagesse, nous devons nous engager activement avec eux à travers le prisme de la maçonnerie. Cela signifie étudier leurs leçons dans le contexte du système symbolique de l’Artisanat, discuter de leurs implications avec nos frères frères et appliquer leurs idées à notre vie quotidienne et à notre travail maçonnique.

Mais mon frère a également mis en garde contre l’erreur de considérer la maçonnerie comme sa propre source de sagesse, indépendante de ces textes fondateurs.  » Les hommes font une énorme erreur en considérant la maçonnerie comme leur propre source de « sagesse » alors qu’elle est, en fait, destinée à aider à guérir les « boiteux » (voir Actes 3 : 11) en les préparant à s’engager avec le matériau qui en réalité. améliore un homme .

En d’autres termes, la Maçonnerie n’est pas une fin en soi, mais plutôt un moyen pour parvenir à une fin – un chemin d’initiation et de perfectionnement qui nous guide vers les véritables sources de sagesse trouvées dans la Bible, Euclide et Platon. En adoptant ces textes comme fondement de notre parcours maçonnique, nous pouvons puiser dans une source de connaissances et d’inspiration qui transformera nos vies et notre compréhension de l’Artisanat.

Mais pour saisir pleinement la signification de ces textes fondateurs, nous devons plonger plus profondément dans le « système particulier » de symbolisme et d’allégorie de la franc-maçonnerie. C’est grâce à ce système que les leçons abstraites de ces textes sont rendues concrètes et applicables à notre vie quotidienne de maçons. Dans la section suivante, nous explorerons comment ce système fonctionne et comment il peut nous aider à combler le fossé entre la théorie et la pratique maçonniques.

Le pouvoir de l’application pratique

À mon avis, l’une des plus grandes erreurs commises par de nombreux maçons est de considérer la franc-maçonnerie comme une quête purement intellectuelle. Pousser le « spéculatif » à l’extrême. Mais aussi comment nous nous laissons entraîner dans des rituels de mémorisation superficiels qui effleurent à peine la surface. Ou aller trop loin dans le côté intellectuel du débat sur le symbolisme et philosopher sur des concepts abstraits – mais sans parvenir ensuite à combler le fossé entre la théorie maçonnique et son application.

Cette déconnexion entre l’abstrait et la pratique empêche de nombreux maçons de véritablement comprendre et bénéficier de l’Artisanat. Si vous souhaitez expérimenter le pouvoir transformateur de la maçonnerie, vous devez changer de perspective et adopter également sa dimension pratique.

Mon frère a exprimé des réserves sur cette idée, arguant que la maçonnerie se préoccupe principalement de concepts abstraits et universels plutôt que de fins pratiques. Il a souligné que le Craft traite de théologie, de philosophie et de mathématiques, qui ne sont pas destinées à des fins pratiques.

Même si je comprends et suis d’accord dans une certaine mesure avec la perspective, je suis respectueusement en désaccord avec l’idée selon laquelle la maçonnerie n’a aucune application pratique. Ignorer le sens opérationnel de nos symboles et allégories et ne considérer que leur valeur théorique est une erreur. Bien que se concentrer uniquement sur les aspects théoriques ne soit pas une erreur en soi, ignorer la valeur pratique de la maçonnerie limite notre compréhension et notre croissance.

Le véritable génie de la maçonnerie réside dans sa capacité à tirer les leçons théoriques de ses textes fondateurs et à les transformer en un système puissant d’auto-amélioration et d’application pratique dans notre vie quotidienne. Grâce aux significations opérationnelles des symboles maçonniques et au travail pratique de gestion d’une loge, nous pouvons transformer des principes abstraits en compétences et habitudes concrètes qui nous seront utiles à la fois dans et hors de la loge.

Pour illustrer ce point, considérons les éléments d’Euclide. Ce texte fondateur fournit non seulement un cadre théorique pour la géométrie et la logique, mais constitue également la base d’applications pratiques dans des domaines tels que l’ingénierie et l’architecture. Le fait que les Romains aient ensuite utilisé les principes d’Euclide à des fins pratiques de construction démontre que les connaissances théoriques peuvent et doivent être appliquées dans des contextes réels.

Le même principe s’applique aux symboles et allégories maçonniques. Prenez, par exemple, la jauge de 24 pouces. Sur le plan théorique, cet outil nous enseigne l’importance de la gestion du temps et de l’équilibre entre travail, repos et service. Mais sur le plan pratique, il nous fournit un cadre pour planifier et exécuter efficacement des projets. En apprenant à appliquer les leçons opérationnelles de la jauge de 24 pouces – en mesurant soigneusement nos ressources, en divisant notre travail en parties gérables et en budgétisant notre temps et notre énergie – nous pouvons appliquer la sagesse maçonnique dans tous les aspects de nos vies.

Mon frère a mis en garde contre la réduction de la maçonnerie à un simple ensemble de compétences pratiques ou de techniques de développement personnel, arguant que son véritable objectif est d’élever notre esprit au-dessus des préoccupations du monde. Même si je reconnais qu’une partie essentielle du but ultime de la maçonnerie est la croissance spirituelle et morale, je crois que l’application pratique est un moyen essentiel pour y parvenir.

En adoptant une approche pratique de l’Artisanat et en appliquant ses leçons symboliques à notre vie quotidienne, nous ouvrons non seulement de nouveaux niveaux de compréhension personnelle et maçonnique, mais nous nous transformons également en incarnations vivantes des principes maçonniques. Nous devenons de meilleurs hommes, de meilleurs dirigeants et de meilleurs serviteurs de nos communautés et du monde.

C’est là le véritable pouvoir de l’application pratique en maçonnerie. Il ne s’agit pas d’une réduction des enseignements profonds de l’Artisanat, mais d’un complément nécessaire à ses dimensions théoriques et spéculatives. Ce n’est qu’en unissant les trois aspects – le spirituel, l’intellectuel et le pratique – que nous pourrons pleinement réaliser le potentiel de transformation de la franc-maçonnerie dans nos vies et dans le monde.

Dans la section suivante, nous explorerons comment réaliser cette puissante synthèse et libérer toute la profondeur de la sagesse maçonnique grâce à l’intégration de la théorie et de la pratique.

Unir la théorie et la pratique

À ce stade, vous vous demandez peut-être : comment puis-je exactement combler le fossé entre la théorie et la pratique maçonnique ? Comment puis-je suivre les leçons abstraites du Métier et les appliquer dans ma vie quotidienne et mon parcours maçonnique ?

La clé est d’aborder la franc-maçonnerie comme un mélange unique de spéculatif et d’opératif – une alchimie transformatrice de sagesse et d’action. Plutôt que de vous enliser dans des débats intellectuels ou des rituels vides de sens, vous devez vous engager dans l’Artisanat en tant que système vivant et respirant de croissance personnelle et d’application pratique.

C’est là que la véritable magie de la maçonnerie se produit : dans le laboratoire sacré de la loge, où vous pouvez tester et appliquer les enseignements profonds de l’Artisanat dans un environnement sûr et favorable. En vous immergeant dans le symbolisme des rituels, en discutant des leçons des textes fondateurs avec vos frères et en relevant les défis pratiques de la gestion et du leadership de loge, vous vous engagerez dans un puissant processus d’apprentissage expérientiel qui accélérera votre croissance et transformation.

Mais pour adopter pleinement ce processus alchimique, vous devez aborder votre travail maçonnique avec intention, pleine conscience et un esprit d’amélioration continue. Cela signifie fixer des objectifs clairs pour votre développement personnel, réfléchir régulièrement à vos progrès et à vos défis, et rechercher activement des opportunités d’appliquer les principes maçonniques dans votre vie et votre leadership.

Cela signifie également être prêt à sortir de votre zone de confort et à assumer de nouveaux rôles et responsabilités au sein de votre lodge. Qu’il s’agisse d’accomplir un rituel, d’encadrer un nouveau frère ou d’assumer un poste de direction, chaque nouveau défi est une opportunité de mettre en pratique les enseignements maçonniques et de grandir en tant que personne et leader.

En adoptant cette approche transformatrice de la maçonnerie, vous constaterez que l’artisanat ne devient pas seulement un passe-temps ou un club social, mais un puissant catalyseur de croissance personnelle et de changement positif dans le monde. Vous développerez une compréhension plus profonde de vous-même, une connexion plus riche avec vos frères et un sens plus clair du but et du sens de votre vie.

Le véritable pouvoir et le but de la franc-maçonnerie

En réalité, tout cela se résume à la véritable puissance et au véritable objectif de la franc-maçonnerie : sa capacité à unir la sagesse théorique et l’application pratique. En puisant dans les leçons profondes de ses textes fondateurs, en appliquant les significations opérationnelles de ses symboles et en vous engageant dans le travail de transformation de la loge, vous pouvez libérer tout le potentiel de l’Artisanat pour la croissance personnelle et le leadership maçonnique.

Mais ce processus alchimique d’union de la théorie et de la pratique n’est pas un événement ponctuel : c’est un voyage continu d’apprentissage, de croissance et d’application qui dure toute une vie. Pour véritablement bénéficier de la maçonnerie, vous devez l’aborder comme un processus continu de découverte de soi, d’amélioration personnelle et de service aux autres.

Astuce bonus

Si vous souhaitez dynamiser votre parcours maçonnique et accélérer votre croissance personnelle, je vous recommande fortement de pratiquer quotidiennement l’étude et la réflexion sur les leçons de l’Artisanat. Réservez du temps chaque jour pour lire la Sainte Bible, les Éléments d’Euclide, les Dialogues de Platon ou notre Rituel maçonnique et réfléchissez à la manière dont vous pouvez appliquer leur sagesse dans votre vie et votre leadership.

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Posté par hiram3330 dans : Recherches & Reflexions , ajouter un commentaire

 

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