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Magnifique définition de la laïcité : Delphine Horvilleur… 20 mars, 2025

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Magnifique définition de la laïcité : Delphine Horvilleur…

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La laïcité française n’oppose pas la foi à l’incroyance.

Elle ne sépare pas ceux qui croient que Dieu veille, et ceux qui croient aussi ferme qu’il est mort ou inventé.

Elle n’a rien à voir avec cela.

Elle n’est ni fondée sur la conviction que le ciel est vide ni sur celle qu’il est habité, mais sur la défense d’une terre jamais pleine, la conscience qu’il y reste toujours une place qui n’est pas la nôtre.

La laïcité dit que l’espace de nos vies n’est jamais saturé de convictions, et elle garantit toujours une place laissée vide de certitudes.

Elle empêche une foi ou une espérance de saturer tout l’espace.

En cela, à sa manière, la laïcité est une transcendance.

Elle affirme qu’il existe toujours en elle un territoire plus grand que ma croyance, qui peut accueillir celle d’un autre venu y respirer.

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Delphine Horvilleur

https://fr.wikipedia.org/wiki/Delphine_Horvilleur

Vibration Énergétique Positive | Musique de Méditation pour Nettoyer l’Énergie Négative, So Tibétain 23 février, 2025

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Il y a quelques 40 ans, un franc-maçon marchait sur la lune : Buzz Aldrin 26 janvier, 2025

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Il y a quelques 40 ans,
un franc-maçon marchait sur la lune :
Buzz Aldrin 

« Un petit pas pour l’homme, un grand pas pour l’humanité » : ainsi s’exprime en direct Neil Armstrong le 20 juillet 1969 alors qu’il vient de poser le pied sur la lune.
  
L’équipage d’Apollo 11 est composé de Neil Armstrong (commandant), Buzz Aldrin (pilote du module lunaire) et de Michael Collins (pilote du module de commande). Apollo 11 a été lancé le 16 juillet 1969 et reviendra sur terre le 24 juillet.
 
 Pour la première fois dans l’histoire de l’Humanité des hommes vont marcher sur la Lune. Les premiers pas d’un homme sur la Lune par Neil Armstrong ont lieu le 20 juillet (109h24 après le décollage soit le 21 juillet 1969 à 3h56 heure française), devant des millions de téléspectateurs.

Buzz Aldrin le rejoint sur la Lune 15 minutes plus tard. Sur toutes les photos prises à ce moment là (voir par exemple la photo ci-dessous), c’est Buzz Aldrin que l’on voit, Armstrong tenant l’appareil.

Grand pas pour l’Humanité mais grand pas aussi pour la Franc-Maçonnerie. Buzz Aldrin est en effet un franc-maçon actif. Une carte postale sera d’ailleurs éditée dès le mois de septembre 1969 pour fêter cet événement extraordinaire (voir ci-dessous):
 
                                                             7374-1-1  

Edwin E. « Buzz » Aldrin est né le 20 janvier 1930. Le pilote du module lunaire d’Apollo 11 est comme je l’ai dit un franc-maçon actif et passionné. Il appartient à la « Montclair Lodge » No. 144 de la Grande Loge du New Jersey.

Il a été initié le 15 février 1965, est devenu Compagnon le 12 avril 1965 et Maître le 21 février 1968 au sein de la « Montclair Lodge« . Il a également appartenu à la « Clear Lake Lodge » N° 1417 à Seabrook, Texas, Grande Loge du Texas.
 

Il est 33ème degré du REAA, membre du Suprême Conseil du Rite Ecossais Ancien & Accepté des Etats-Unis, Juridiction Sud. Il est également Shriner et Knight Templar (deux associations para-maçonniques américaines).
  
                                                           7374-1-2
On a vu sur la première photographie Buzz Aldrin devant le drapeau américain. Ce que l’opinion publique sait moins c’est que ce ne fut pas le seul drapeau emmené lors de ce voyage lunaire mémorable. Buzz Aldrin avait aussi emporté avec lui le drapeau du Rite Ecossais Ancien et Accepté. On le voit sur la photo ci-dessus le 16 septembre 1969, avec son père Edwin E. Aldrin Senior (également 33ème du REAA) au Grand Temple de Washington présenter au Grand Commandeur Smith et à quelques dignitaires le drapeau du Suprême Conseil du Rite Ecossais du Rite Ecossais Ancien et Accepté, juridiction Sud des Etats-Unis qui est allé sur la Lune.
 
                                                                  7374-1-3
C’est un drapeau en soie de 22 x 30 centimètres. Il a des côtés dorés et l’on peut lire « Supreme Council, 33°, Southern Jurisdiction, USA » et la devise du Rite Ecossais Ancien & Accepté « Deus Meumque Jus » sous l’aigle à deux têtes. Pour Buzz Aldrin ce drapeau qu’il avait emporté avec lui symbolisait l’universalité de la Franc-Maçonnerie.
 
Ces photographies et ces informations sont, à ma connaissance, publiées pour la première fois sur un site français.
 
Contrairement à ce qui est dit parfois dans certains articles ou sur certains sites qui répercutent des informations sans beaucoup les vérifier, l’astronaute Neil Armstrong (Junior) n’est pas franc-maçon. La confusion vient du fait que son père Neil Armstrong (Senior) était bien, lui, un franc-maçon actif au sein de la Grande Loge de l’Ohio.

D’autres francs-maçons astronautes suivront Buzz Aldrin dans la grande aventure de la conquête spatiale. Citons notamment :

- John H. Glenn, né le 4 juillet 1921, expédition Mercury 6, membre de la « Concord Lodge » No. 688 à New Concord dans l’Ohio. 33ème degré du REAA. Après sa carrière d’astronaute John Glenn se lance dans la politique.  Il est sénateur démocrate de l’Ohio de 1974 à 1999. Son deuxième et dernier vol dans l’espace eut lieu le 29 octobre 1998 à bord de la navette spatiale Discovery pour étudier les conséquences d’un séjour spatial sur un corps âgé, plus exactement pour étudier les similitudes des effets du vieillissement et de la microgravité sur l’organisme. Cette mission dura 8 jours, 21 heures, 44 minutes et 56 secondes. À 77 ans, il devient ainsi l’astronaute le plus âgé jusqu’à présent. C’est le 2ème « astronaute franc-maçon » le plus connu, avec Buzz Aldrin.
– Leroy Gordon Cooper, Jr. né le 6 mars 1927 expédition Mercury 9. Membre de la « Carbondale Lodge » No. 82 à Carbondale, Colorado.
– Donn F. Eisele, né le 23 juin 1930, expédition Apollo 7, membre de la  » Luthor B. Turner Lodge » No. 732 à Columbus, Ohio
– Virgil I. « Gus » Grissom, né le 3 avril 1926 et décédé le 27 janvier 1967, expédition Mercury 4, membre de la « Mitchell Lodge » No. 228 à Mitchell dans l’Indiana.
– James Irwin, né en 1930 et décédé en 1991, expédition Apollo 15
– Edgar D. Mitchell, né le 17 septembre 1930, expédition Apollo 14, membre de la « Artesia Lodge » No. 28 à Artesia, Nouveau-Mexique.
– Walter M. Schirra, né le 12 mars 1923, expédition Apollo 7, membre de la « Canaveral Lodge » No. 339 à Cocoa Beach en Floride. 
– Thomas P. Stafford, né le 17 septembre 1930, expédition Apollo 10, Apollo 18, membre de la « Western Star Lodge » No. 138 à Weatherford dans l’Oklahoma 
– Paul J. Weitz, né le 25 juillet 1932, expédition Skylab 2, Challenger (STS-6), membre de la « Lawrence Lodge » No. 708 à Erie en Pennsylvanie.

J.P.A:.

Jonathan Livingston Seagull – Be et Jonathan Livingston Seagull Mini Movie ( Hisautumnrain )

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Mozart Piano Concerto No 21 in C major, K 467. II. Andante « Elvira Madigan »- Herbert von Karajan 22 décembre, 2024

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Je sais … Pensées, Hommage, Partage 21 novembre, 2024

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« Je sais …

Je sais je vais mourir et je ne suis pas triste !

C’est dans l’ordre des choses et donc je m’y soumets

Je vais partir d’ici sans que je le demande

Tout comme ma venue que j’ai pas réclamée.

Mais quel bonheur d’être venu sur cette terre

Avec une conscience, des yeux et des sens

Qui m’ont permis de voir et de bien profiter

De l’amitié des fleurs et du bruit des oiseaux

Et mieux, de me sentir uni avec la Vie

Qui me fait respirer, m’habite et que j’habite.

Aussi je sais je ne suis jamais seul, aussi

Qu’au moment de partir, je serai avec Elle.

La vie, la mort, je dis, et je l’ai toujours su :

C’est l’entre-deux d’une même continuité…

Floréal, le 27 janvier 2024 »

Joseph Tsang Mang Kin

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∞       ∞

Lors de vos prochain travaux, mes frères et mes sœurs, n’oubliez pas ceci :
… Cette Chaîne nous unit en-dehors de l’Espace et du Temps. Le monde des apparences
tient nos corps prisonniers dans cette Loge, où nos bras sont enlacés ; mais nos esprits sont
libres au-delà de ces murs… au-delà des frontières…au-delà des mers…
Minuit vient de sonner !… FF:. et SS:. visibles ou invisibles…présents par le corps ou par
la pensée, nous veillerons ensemble sur le sommeil des êtres humains.
SS:. et FF:. qui m’entendez, nous sommes les Gardiens d’un très Ancien Secret qui
s’alluma jadis dans le cœur fraternel de l’Humanité naissante …
Il n’y a qu’un Amour :
Celui des Vivants et celui des Morts
Celui du Travail et celui de la Beauté
Celui de la Nature et celui du Cosmos.

Dans le monde profane où règnent la matière, la force inique et le mensonge…nous
faisons le Serment de toujours maintenir lumineuse et droite, la Flamme de l’Amour
Unique.
Qu’il en soit ainsi
Le T:.S:.F:. Gérard
Baudou Platon
G:.M:.G:.
O:.I:.A:.P:.M:.M:.

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12.08.2011

Léon Trotski 17 novembre, 2024

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Né le 26 octobre 1879 dans une famille d’agriculteurs ukrainiens, Lev Davidovich Bronstein (Léon Trotski) était un étudiant révolutionnaire qui a joué un rôle déterminant dans la fondation du Syndicat des travailleurs de la Russie du Sud et, en 1898, du Parti travailliste social-démocrate russe (RSDLP). Arrêté pour ses activités politiques, il est arrêté à Odessa en 1898, où il lit, dans la bibliothèque de la prison, d’anciennes éditions de la Revue Orthodoxe :

« Les articles traitant de la franc-maçonnerie dans les revues théologiques ont éveillé mon intérêt. D’où vient cet étrange mouvement ? Je me suis demandé. Comment le marxisme pourrait-il l’expliquer ?  » 

 

En 1902, il s’enfuit à Londres et adopte le nom de Léon Trotski. En 1903, lors du IIe Congrès du RSDLP, les bolcheviks étaient dirigés par Lénine, tandis que Trotski faisait partie des dirigeants mencheviks. Trotski participa activement à la première révolution russe en 1905 et, en décembre de la même année, fut élu président du soviet de Saint-Pétersbourg. Arrêté et envoyé en Sibérie en 1907, il s’enfuit de nouveau à Londres, où, entre autres ouvrages, il publie la Pravda. De retour en Russie en 1917, Trotski devient membre du Comité central du Parti bolchevique. En 1918, il fut nommé commissaire du peuple aux affaires militaires et navales et fut le premier ministre des Affaires étrangères de l’Union soviétique. En 1927, Staline réussit à expulser Trotski du Comité exécutif de l’Internationale communiste et, l’année suivante, également de l’URSS. Finalement, il a trouvé l’asile au Mexique.

Léon Trotski  dans Silhouette

Le 20 août 1940, Léon Trotski fut attaqué avec un piolet dans son bureau de Mexico par un partisan de Staline ; il mourut le lendemain, mais son épouse Natalia Ivanovna Sedova (1882 – 1962) survécut. Ses enfants sont morts avant lui : une fille s’est suicidée, l’autre est morte de tuberculose, les deux fils ont été tués sur ordre de Staline.

À propos de la franc-maçonnerie

« C’est durant cette période que je me suis intéressé à la franc-maçonnerie. Pendant plusieurs mois, j’ai étudié avec avidité des livres sur son histoire, livres que m’avaient offerts des parents et amis de la ville. Pourquoi marchands, artistes, banquiers, fonctionnaires et avocats, à partir du premier quart du XVIIe siècle, ont-ils commencé à se faire appeler francs-maçons et ont-ils tenté de recréer le rituel des corporations médiévales ? Quelle était cette étrange simulation ? Petit à petit, l’image s’éclaircit. Les anciennes corporations étaient plus qu’une organisation de production, elles réglementaient également l’éthique et le mode de vie de leurs membres. Il englobait complètement la vie de la population urbaine, en particulier les corporations de semi-artisans et semi-artistes des spécialités de la construction. Le démantèlement du système des corporations a provoqué une crise morale dans une société à peine sortie du médiévalisme. La nouvelle morale prenait forme beaucoup plus lentement que l’ancienne ne disparaissait. D’où la tentative, si courante dans l’histoire, de préserver une forme de discipline morale dans ses fondements sociaux, qui en l’occurrence étaient ceux des corporations industrielles, longtemps endommagées par les processus de l’histoire.

La franc-maçonnerie opérative est devenue une franc-maçonnerie théorique. Mais les vieilles coutumes morales de la vie, que les hommes essayaient de maintenir juste pour les conserver, prirent de nouvelles significations. Dans certaines branches de la franc-maçonnerie, des éléments d’un féodalisme réactionnaire évident étaient évidents, comme, par exemple, dans le système écossais. Au XVIIIe siècle, la franc-maçonnerie devient l’expression d’une politique militante des Lumières, comme c’est le cas des Illuminati, précurseurs de la révolution ; à sa gauche, il culminait avec les Carbonários. Les francs-maçons comptaient parmi leurs membres Louis XVI [faux – ndlr] et le docteur Guillotin qui inventa la guillotine. Dans le sud de l’Allemagne, la franc-maçonnerie a pris un caractère ouvertement révolutionnaire, tandis qu’à la cour de Catherine la Grande, elle était un burlesque qui reflétait la hiérarchie aristocratique et bureaucratique. Un franc-maçon Novikov a été exilé en Sibérie par une impératrice franc-maçonne.

Bien qu’à l’heure du prêt-à-porter bon marché, presque plus personne ne porte le pardessus de son grand-père, dans le monde des idées, le pardessus et la crinoline sont toujours à la mode. Les idées se transmettent de génération en génération, mais tout comme les coussins et les housses de grand-mère, elles puent le rancissement. Même ceux qui sont contraints de modifier la substance de leurs opinions les forcent à rentrer dans de vieux moules. La révolution industrielle a été bien plus vaste qu’elle ne l’était dans le domaine des idées, où le travail par tâches est préféré aux nouvelles structures. C’est pourquoi les parlementaires français de la petite bourgeoisie n’ont pas trouvé de meilleur moyen de créer des liens moraux pour maintenir les peuples unis contre la désorganisation des relations modernes qu’en revêtant des tabliers blancs et en s’armant d’une boussole ou d’un fil à plomb. En réalité, ils pensaient moins à construire un nouveau bâtiment qu’à retrouver le chemin de l’ancien parlement ou du ministère.

Comme le règlement de la prison exigeait qu’un prisonnier abandonne son vieux cahier lorsqu’il en recevait un nouveau, je me procurai pour mes études de franc-maçonnerie un cahier de mille pages numérotées, et j’y écrivis, en petits caractères, des extraits de nombreux livres : entrecoupé de mes propres réflexions sur la franc-maçonnerie, ainsi que sur la conception matérialiste de l’histoire. Cela a pris près d’un an.

J’ai soigneusement édité chaque chapitre, je l’ai copié dans un cahier qui m’avait été apporté clandestinement, puis je l’ai envoyé aux camarades des autres cellules pour qu’ils le lisent. Pour ce faire, nous disposions d’un système complexe que nous appelions un « téléphone ». La personne à qui le colis était destiné, c’est-à-dire si sa cellule n’était pas trop éloignée, attachait un poids à un morceau de ficelle puis, en tenant sa main le plus loin possible de la fenêtre, balançait le poids en cercle. . . Comme convenu précédemment en tapotant sur le mur, j’étirais mon balai vers l’extérieur, afin que le poids puisse s’enrouler autour de lui. Ensuite, je retirais le balai et attachais le manuscrit au fil. Lorsque la personne à qui nous voulions l’envoyer était très éloignée, nous avons réussi à le faire à travers une série d’étapes, ce qui a naturellement rendu les choses plus compliquées. Vers la fin de mon séjour à la prison d’Odessa, le gros cahier protégé par la signature du sergent de police Usov est devenu un véritable puits d’érudition historique et de pensée philosophique. Je ne sais pas s’il pourrait être imprimé aujourd’hui, tel que je l’ai écrit à l’époque. J’apprenais beaucoup à cette époque, dans de nombreux domaines, époques et pays différents, et je crains d’avoir eu trop envie de tout raconter d’un coup lors de mon premier emploi. Mais je pense que ses principales idées et conclusions étaient correctes. Même à ce moment-là, je sentais que j’étais fermement sur mes deux pieds et, à mesure que le travail avançait, j’éprouvais une sensation encore plus intense.

Je donnerais beaucoup aujourd’hui pour retrouver ce manuscrit. Il m’a accompagné en exil, même si j’ai ensuite interrompu mes travaux sur la franc-maçonnerie pour me lancer dans l’étude de l’économie marxiste. Après ma fuite à l’étranger, Alexandra Lvovna [2] m’a fait parvenir le manuscrit de Sibérie, par l’intermédiaire de mes parents, lors de leur visite à Paris en 1903. Plus tard, lorsque je suis parti en mission secrète en Russie, il a été laissé à Genève avec le reste de mes modestes archives d’émigrant, pour faire partie de la collection de l’Iskra et y trouver une sépulture permanente. Après ma deuxième évasion de Sibérie, j’ai tenté de le récupérer, mais en vain. Apparemment, il avait été utilisé pour allumer des feux ou quelque chose du genre par le propriétaire suisse chargé de conserver les archives. Je ne peux m’empêcher d’exprimer mon reproche à cette digne dame.

La manière dont mon travail sur la franc-maçonnerie a dû être mené en prison, où les ressources littéraires dont je disposais étaient naturellement très limitées, m’a bien servi. À cette époque, j’étais encore relativement ignorant de la littérature fondamentale des marxistes. Les essais de Labriola étaient en réalité des pamphlets philosophiques, et ils présumaient une connaissance que je n’avais pas et qu’il me fallait remplacer par la divination ; Je les ai terminés avec un tas d’hypothèses en tête. Les travaux sur la franc-maçonnerie ont servi de test de ces hypothèses. Je n’ai fait aucune nouvelle découverte ; toutes les conclusions méthodologiques auxquelles j’étais parvenu avaient été tirées il y a longtemps et étaient appliquées dans la pratique. Mais je me dirigeais vers eux et de manière quelque peu indépendante. Je pense que cela a influencé tout le cours de mon développement intellectuel ultérieur. Dans les écrits de Marx, Engels, Plekhanov et Mehring, j’ai trouvé plus tard une confirmation de ce qui, en prison, me semblait n’être qu’une intuition qui nécessitait une vérification et une justification théoriques. Je n’ai pas assimilé le matérialisme historique d’un seul coup, de manière dogmatique. La méthode dialectique s’est révélée pour la première fois, non pas comme des définitions abstraites, mais comme une source vivante que j’avais rencontrée au cours du processus historique, en essayant de le comprendre. »

Source

« Sous la voûte étoilée », poème 13 novembre, 2024

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« Sous la voûte étoilée », poème

 
 
 
 
 
 

Avec un « clin d’oeil » en hommage à Johnny Hallyday décédé le 6 décembre 2017

 
 
 

Dans ce monde de secoués,

 

Aux errances avérées,

 

Quand on lit les journaux,

 

La vie, c’est pas bien beau !

 
 
 

A la une, sans arrêt,

 

Comme un vrai marronnier,

 

C’est désordre et souffrance,

 

Tous les jours, en flagrance !

 
 
 

Dehors, on’se gêne pas !

 

En avant la noria :

 

Pousse-toi que je m’y mette,

 

Sinon je te la pète !

 
 
 

A chacun son esbrouffe,

 

Pour se faire de la mousse !

 

Salut, file moi cent balles,

 

Discute pas ou j’déballe !

 
 
 

Oh Marie, si tu savais,

 

Tout le mal que l’on se fait,

 

Oh Marie, si tu pouvais,

 

Effacer tous ces méfaits !

 

Sous la voûte étoilée,

 

Le profane éloigné,

 

C’est un bien autre monde,

 

Où la terre est féconde !

 
 
 

Nous sommes des besaciers,

 

Des cherchants aiguillés,

 

Toujours audacieux,

 

Et surtout pas frileux !

 

Ici, n’ya q’des franmacs,

 

Femmes et hommes, très comacs,

 

Aux sourires entendus,

 

Amoureux d’la vertu !

 
 
 

Bienveillants affidés,

 

Heureux insatisfaits,

 

Différents dans la paix,

 

Et la diversité,

 
 
 

On se veut initié-e,

 

C’est-à-dire sans foyer,

 

Mais toujours exemplaire,

 

Sans bien sûr êtr’ sectaire !

 
 
 

Négligeant les éloges,

 

Et rejetant les toges,

 

Oubliant les ciboires,

 

Nous cultivons l’espoir !

 

Bien qu’nous soyons nantis,

 

Et aussi avertis,

 

L’échec peut exister

 

Malgré toutes ces beautés !

 
 
 

Sous la voûte étoilée

 

Tout est en mixité,

 

Un vrai méli-mélo,

 

Qui exige d’être réglo !

Extrait du recueil de poèmes « Emotions maçonniques » – Édition Edilivre 2021

Plus d’infos

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SOURCE  :  https://www.idealmaconnique.com/post/sous-la-vo%C3%BBte-%C3%A9toil%C3%A9e

R.I.P. Annick de Souzenelle (1922-2024) 17 août, 2024

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R.I.P.
Annick de Souzenelle (1922-2024)

 

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Un parcours spirituel exceptionnel

Annick de Souzenelle, née Meaulle, le 4 novembre 1922 et décédée le 11 août 2024, est une figure emblématique de la spiritualité contemporaine, reconnue pour son exploration profonde des traditions judéo-chrétiennes, de la Kabbale, et de la psychologie jungienne. Après des études initiales en mathématiques, elle commence sa carrière en tant qu’infirmière anesthésiste, avant de se réorienter vers la psychothérapie.

En 1958, après un cheminement spirituel marqué par son catholicisme de naissance, Annick de Souzenelle se convertit à l’orthodoxie. Cette conversion marque le début d’une quête spirituelle qui la conduira à étudier la théologie et l’hébreu, une langue qui deviendra centrale dans ses recherches spirituelles et dans sa compréhension des textes sacrés.

Au fil des décennies, elle devient une voix influente dans le domaine de la spiritualité, publiant de nombreux ouvrages où elle explore la symbolique du corps humain, les traditions hébraïques, et la Bible. Ses œuvres sont devenues des références pour ceux qui cherchent à comprendre le lien entre le corps, l’âme et l’esprit à travers le prisme des traditions anciennes.

Annick de Souzenelle développe une lecture unique de la Bible, estimant que la civilisation judéo-chrétienne est marquée par un culte de la souffrance et du sacrifice. Elle propose de dépasser l’opposition morale entre le bien et le mal, en mettant en avant la notion de cheminement vers l’accomplissement, qu’elle oppose à l’inaccompli. Selon elle, les crises contemporaines, y compris la crise écologique, sont le reflet d’une transgression des « lois ontologiques » qu’elle identifie dans ses travaux. Elle prône un retour à une spiritualité enracinée pour répondre aux défis actuels.

En 2016, elle fonde l’association Arigah, destinée à transmettre son enseignement et à rassembler ceux qui cheminent à ses côtés. Elle contribue également à l’animation de l’Institut d’Anthropologie Spirituelle, créé pour perpétuer sa vision d’une spiritualité intégrale.

Parmi ses œuvres majeures, on peut citer L’Égypte intérieure ou les dix plaies de l’âme (1991), Le Symbolisme du corps humain (Albin Michel, coll. « Espaces Libres », 1991), Le Féminin de l’être (2000), L’arc et la flèche (Albin Michel, 2003), L’alliance oubliée (Albin Michel, 2005), Résonances bibliques ( Albin Michel, coll. Spiritualités vivantes, 2006) et Va vers toi (2013), qui ont profondément marqué le paysage de la spiritualité contemporaine. Et tant d’autres titres…

Jusqu’à sa mort, Annick de Souzenelle reste une voix forte et respectée, laissant derrière elle un héritage intellectuel et spirituel considérable.

Elle décède le 11 août 2024, à l’âge de 101 ans, laissant une œuvre prolifique qui continue d’inspirer de nombreux chercheurs et adeptes de la spiritualité à travers le monde.

Annick de Souzenelle a apporté une contribution significative aux réflexions des francs-maçons

Annick de Souzenelle a nourri notre réflexion, notamment par son approche symbolique et ésotérique des textes sacrés et de la tradition judéo-chrétienne. Sa lecture profonde de la Bible, éclairée par la Kabbale et la psychologie jungienne, offre aux francs-maçons un cadre de réflexion riche en symboles et en archétypes, qui sont des éléments centraux dans les rituels maçonniques.

Son travail sur la symbolique du corps humain, ainsi que sa quête de l’accomplissement spirituel, résonnent avec les objectifs de nombreux francs-maçons, qui cherchent à intégrer la spiritualité et la moralité dans leur cheminement personnel. En mettant l’accent sur la transformation intérieure et la compréhension des « lois ontologiques », Annick de Souzenelle propose une voie de développement spirituel qui peut inspirer les francs-maçons dans leur quête de connaissance de soi et de l’univers.

De plus, son approche non-dualiste, qui préconise de dépasser l’opposition entre le bien et le mal pour atteindre une vision plus intégrale de l’accomplissement humain, s’aligne avec la philosophie maçonnique de la recherche de la vérité et de l’harmonie universelle. En somme, Annick de Souzenelle a offert aux francs-maçons des outils intellectuels et spirituels pour approfondir leur compréhension des mystères de la vie et renforcer leur engagement envers un développement intérieur authentique.

Chère Annick de Souzenelle, requiescas in pace !

Par
Yonnel Ghernaouti
12 Août 2024

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Qui étaient les DIEUX BERBÈRES ? 11 août, 2024

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