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Very(?) Ancient Carahunge, “Armenian Stonehenge” 15 novembre, 2023

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Digression … Gregg Braden – Secret Quantique de la Loi de l’Attraction (En Français) 14 novembre, 2023

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Protégé : L’Arche Royale – 13°- 13 novembre, 2023

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À PROPOS DES AGAPES 12 novembre, 2023

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À PROPOS DES AGAPES

Hilarion

Créateur du Festival d’Humour maçonnique d’Aix en Provence

À PROPOS DES AGAPES dans Contribution repas-222x300

(Nous vient de Condom)
V.°. M.°. en bonne chère, Éthylomètre à l‘Or.°. et vous tous mes SS.°. & mes FF.°. en vos Graves et Tariquet,

On a beau être franc maçon, on n’en est pas moins homme. Et un franc maçon bien né passe plus de temps à saluer sa panse qu’à penser son salut. Tout naturellement, donc, les agapes ont, dans la vie de la L.°., une place prépondérante.
Nous le savons bien, la F.°. M.°., c’est le ventre de l’Union. Et si nous travaillons au rite français, cela ne nous empêche pas d’apprécier les rites de veau, le cèleri-te, le rite pilaf et le gâteau de rite. Tous les vénérables vous le diront: « quand l’auge est vide la loge se vide ».

Mais, pas folle, l’agape : entre l’équerre et le compas, la table est toujours bien garnie. On prendra tout de même soin de faire en sorte que nos repas ne finissent pas en véritables veuveries. Au risque d’être contraint d’aller dormir à l’hôtel des serments…Heureusement, chez les fils de la lumière, on a du savoir frère…

Mais, que voulez-vous, nous étions, en quelque sorte, prédestinés : n’est-ce pas dans des tavernes, comme «L’oie et le grill», qu’est née la F.°. M.°. moderne, entre un pichet de pinard, une cuisse de canard, un bon morceau de cheddar, une tranche de lard, une assiette d’épinards et quelques londoniens bien pénards.
La première L.°. française fut fondée, vers 1725, à Paris, dans les murs de l‘auberge « Au Louis d’Argent ». Et rue des Boucheries…. Tant qu‘on y est!
Quant au fondateur de la F.°. M.°. hollandaise, c’était un cuisinier français. Il avait pour nom Vincent de La Chapelle. C’était un maître queux célèbre -forcément: un cordon bleu…- et l’auteur du manuel de cuisine intitulé “le Cuisinier Moderne qui apprend à donner toutes sortes de repas, en gras & en maigre, d’une manière plus délicate que ce qui en a été écrit jusqu’à présent ». Cet ouvrage est encore édité aujourd’hui. Mais avec un titre abrégé. Vincent de Lachapelle fut en 1734 à La Haye, le premier Vénérable de la première Loge des Pays-Bas, La Loge Françoise.

La symbolique du repas pris en commun est évidente. On mange pour vivre. Partager son repas, c’est donc partager la vie. Partager la même vie.
Il n’est pas une fête, civile ou religieuse, qui ne soit l’occasion d’un repas, il n’est pas un évènement – qu’il soit diplomatique ou simplement familial – qui ne génère un banquet, il n’est pas un rituel, profane ou sacré qui ne fasse appel à la nourriture, depuis les rites cannibales des sociétés primitives au sacrifice du mouton de l’Aïd el Kebir. En passant, bien sûr, par les offices religieux chrétiens sensés reproduire les gestes et paroles du dernier repas du Christ.
On se souvient que le soir du Jeudi Saint, Jésus prit le pain, le vin et dit: « que tous ceux qui veulent être sur la photo viennent de ce côté-ci de la table ». Cf., par exemple, la célébrissime représentation de la Cène, par Léonard de Vinci, au couvent de Ste Marie des grâces à Milan.

Plutôt que de « repas », les FF.°. MM.°. préfèrent parler de travaux de mastication, de travaux de table mais surtout d’agapes. Les participants aux agapes sont les agapètes, surtout quand il y a du cassoulet. Étymologiquement, agape – du grec agapè – signifie amour, amitié. Ce terme illustre donc parfaitement le sentiment fraternel qui préside à nos repas. Il évoque et symbolise d’emblée l’unité de la L.°..
Le rôle des agapes fut défini dès la rédaction des Constitutions d’Anderson, en 1723.

Pour conforter encore cette intimité, lors de leurs assemblées gastronomico fraternelles, les FF.°. MM.°. usent d’un vocabulaire qui leur est propre. Dans ce jargon, hérité des LL.°. militaires des XVIIIe et XIXe siècles, l’eau devient la « poudre faible », le vin la « poudre forte », le champagne la « poudre pétillante » , le digestif la «poudre fulminante”, le pain est une « pierre brute », les serviettes les « drapeaux », les assiettes les « tuiles », les cuillères des « truelles », les fourchettes des « pioches », les couteaux des « glaives », le sel devient le « sable », les aliments solides des « matériaux», etc… Le « canon », c’est en général le verre mais ce peut être, aussi, la sœur visiteuse de la GLFF. Soyons honnête: c’est peu fréquent.

– F.°. 1er Surv.°., quel le 1er devoir d’un Surv.°. en L.°. ?
– V.°. M.°., c’est de s’assurer qu’on a mis le couvert.

Les banquets d’ordre ou banquets rituels sont, quant à eux, organisés de façon rigoureuse et fort cérémoniale. Ils font l’objet de ces fameuses sept santés d’obligation qui conduisent, parfois certains participants à ne plus être tout à fait dans leur assiette, au moment du dessert.
Il arrive même qu’ils ne soient pas tout à fait sur leur chaise non plus, mais c’est, quand même, rare.

Alors, oui, entre midi et minuit, les FF.°. MM.°. mangent, se nourrissent, se sustentent, s’alimentent, se restaurent, ingèrent, ingurgitent, bouffent parfois, s’en vont juste besqueter un chouïa, de temps en temps , boulottent rituellement, cassent la croûte à tout bout de champ, déjeunent, dînent, soupent, gueuletonnent dans les grandes occasions, se gobergent, se goinfrent pour certains – suivez mon regard -, dévorent, se régalent toujours, se repaissent rarement, et grignotent entre deux repas.

Dans ces conditions, qui pourrait s’étonner de ce que presque tous les grands chefs français sont membres de notre ordre : Joel Robuchon dont le restaurant a été sobrement baptisé « l’Atelier », Alain Senderens du « Lucas Carton », à Paris, Jean François Piege, aux fourneaux du prestigieux Ambassadeurs, Georges Blanc, à Vonnas, Éric Frechon, chef du mythique Bristol, fondé en 1715, Éric Troupier à La Marée, Gérard Vié dont les clients se demandent encore pourquoi son établissement s’appelle « les trois marches » ou encore, bien évidemment, Paul Bocuse, Raymond Oliver et, bien plus près de chez nous, Michel Trama, patron de l’Aubergade, à Puymirol, 3 étoiles Michelin, meilleur chef français de l’année 2004…

Grand habitué de toutes sortes de cuisines, Sa Ventripotence Alain Bauer, passé grand maître du GODF est aussi propriétaire du guide gastronomique Champérard. Son embonpoint témoigne, sans doute, de son implication et du soin personnel qu’il apporte à la documentation de cet ouvrage.
Nous pourrions encore évoquer la S.°. Joséphine Baker qu’une errance conjugo gastronomique conduisit à épouser un certain Jo Bouillon. Mais cela ne nous regarde pas: ce sont ses histoires de Kub. Elle avait perdu le Knorr, voilà tout.
Ajoutons enfin que le F.°. Boieldieu composa quelques opéra bouffes mais ça n’a strictement rien à voir.

Il me reste à vous souhaiter un bon appétit non sans, au préalable, vous avoir invités à vous assurer qu’aucun intrus ne squattera les feuilles de votre salade, tant il est vrai que, selon le célèbre adage du rite écossais:
«C’est dans les bonnes laitues que les loches naissent».

hilarion

hilarion              hilarion

http://www.hilarion-humour-maconnique.fr/essais-symboliques/agapes

POURQUOI LES HOMMES ONT-ILS TOUJOURS INVENTE DES DIEUX ?

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POURQUOI LES HOMMES ONT-ILS TOUJOURS INVENTE DES DIEUX ?

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La science estime que l’humanité aurait créé au cours de son histoire quelque chose comme une dizaine de milliers de religions différentes, sans prendre en compte les différents schismes de chacune (protestants et catholiques ne comptant que pour une seule religion, à titre d’exemple).

Ce qui correspondrait à plusieurs centaines de milliers de divinités de tous ordres, dont une majorité serait depuis longtemps sorties des mémoires.

 

Il resterait aujourd’hui autour de huit cents de ces religions, toujours occupées à se disputer l’emprise sur les huit milliards de consciences qui peuplent notre planète.

 

Et il n’est pas douteux que bon nombre d’entre elles, sinon toutes, s’imaginent et proclament qu’elles sont en possession du ou des Dieux véritable (s), authentique (s), indiscutable (s), et que tous les autres Dieux seraient de facto de fausses divinités, qu’il est œuvre pie de combattre et d’écraser…

 

On a, dans ce seul constat, la raison de l’un des plus grands maux dont a souffert et souffre encore l’humanité.

Car, partout dans le monde, la division religieuse a été et reste un casus belli de premier ordre, qui a déclenché et déclenche plus de conflits armés que la lutte des classes et l’appât du gain et du pouvoir réunis.

 

Et, aussi surprenant que cela puisse paraitre au regard de ce constat, mais aussi au regard de la compréhension que l’on a aujourd’hui des mécanismes de fabrication de la pensée religieuse, les humains, restent aujourd’hui encore de très grands croyants et de grands créateurs de Dieux et autres chimères.

 

Même en France, pourtant un des pays les plus athées du monde après la Chine et la République tchèque.

 

Et ce ne sont pas seulement des croyants culturels, qui verraient la religion comme une vague source de sagesse existentielle, ou le résultat de mécanismes identitaires fabriqués par le conditionnement pavlovien de la petite enfance.

Car on trouve parmi eux une proportion conséquente de déistes, qui estiment que Dieu existe pour de bon, au même titre qu’une voiture ou que le vent, qu’il a un pouvoir réel sur le monde et ses créatures et que sa parole à force de loi.

 

Certes, il y a cent mille ans, un chasseur-cueilleur isolé au cœur d’un monde vaste et hostile n’avait guère d’autre choix que d’imaginer les éléments naturels comme des esprits, qu’il ne devait pas mécontenter pour survivre.

 

Certes, les sociétés agro-pastorales, il y a dix mille ans, ont eu besoin d’introduire des cultes plus élaborés, destinés à s’attirer les bonnes grâces des puissances, pour aider à nourrir et protéger des populations de plus en plus importantes.

 

Certes, les premières civilisations, il y a cinq mille ans, ont ressenti le besoin irrépressible de spécialiser les Dieux des premiers grands polythéismes, au fur et à mesure qu’elles spécialisaient leurs populations dans un nombre grandissant d’activités économiques nécessaires à la croissance de la société.

 

Certes, l’habitant des civilisations antiques a pris l’habitude, très tôt, de chérir un Dieux au-dessus des autres comme il chéri certains hommes plus que la multitude, par exemple le saint patron de sa profession ou encore l’Idole tutélaire de sa cité, dans ce qu’il est coutume d’appeler une monolâtrie.

 

Certes, il est compréhensible qu’à force de ne plus s’intéresser qu’à un seul Dieu, il y a trois millénaires, certains hommes en soient arrivés à penser qu’il n’existait qu’un seul Dieu véritable et donc qu’il était lui-même le seul croyant légitime, et qu’apparaisse, avec ces premiers monothéismes, la plus terrifiante arme de destruction massive de notre Histoire ; la Guerre de religions.

 

Certes, que toutes ces visions religieuses du monde – tentatives d’explication des phénomènes naturels et d’apaisement de nos angoisses existentielles – aient suivi le développement des cultures humaines est somme toute logique, compréhensible, explicable.

 

Mais, une fois que l’on a compris cela, une fois que tous nos besoins principaux sont couverts, pourquoi l’humanité continue-t-elle à inventer des entités surnaturelles et à leur prêter un rôle aussi crucial ?

 

Une tentative d’explication a été apportée par un courant récent des sciences humaines, marqué par le cognitivisme (l’explication des processus conduisant à l’acquisition et au stockage d’informations dans le cerveau).

 

Pour les cognitivistes, notre esprit n’est pas une simple page blanche, qui s’emplirait peu à peu par l’éducation, tantôt d’intelligence et de raison, tantôt de superstition, mais un organe hérité de millions d’années d’évolution, structuré dès la naissance, déterminé dans son fonctionnement comme dans sa production.

 

Ainsi, s’il produit des Dieux et des Croyances de manière constante, c’est sans doute qu’il est construit de manière à produire des idées faisant fi de la seule observation.

 

Beaucoup d’hypothèses sont avancées en ce sens, aujourd’hui, qui ont le mérite d’expliquer cette constance qu’ont les humains à inventer du surhumain.

 

Pour l’anthropologue américaine Tanya Luhrmann, l’homme ayant longtemps eu à fuir devant les prédateurs, la sélection naturelle aurait favorisé ceux doués d’une capacité à percevoir des présences et des intentions malveillantes dans son environnement, capables en somme de sur interpréter les éléments factuels de façon à imaginer ce qui pourrait se dissimuler au-delà des apparences.

 

Et cette paranoïa salvatrice expliquerait que nous en soyons venus à être en mesure de créer des présences et des intentions, même quand il n’y en a pas.

 

Pour l’anthropologue français Pascal Boyer, il nous reste de cette imagination inquiète un peu trop fertile une propension permanente à produire des idées ne reposant sur rien de concret, potentiellement religieuses (la plus commune étant, dès l’enfance, de prêter des intentions ou des qualités humaines à des objets inanimés), idées qui disparaissent rapidement pour la plupart, mais dont les plus efficaces peuvent être amenée à se propager, à la manière de virus culturels (pour former des croyances, des religions, des superstitions…), parfois jusqu’à donner naissance à des civilisations toutes entières.

 

En définitive, si l’esprit humain conserve encore longtemps cette faculté innée à imaginer pour mieux détecter les risques potentiels de son environnement, il faudra peut-être se résoudre à accepter que tant qu’il y aura des hommes, il y aura des Dieux…

 

Eric Tasset

 

SOURCE : le net

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L’extrême droite et ses symboles, “pour conquérir le territoire de la pensée”

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L’extrême droite et ses symboles, “pour conquérir le territoire de la pensée”

 
La Rédaction

Par La Rédaction
31 octobre 2023
L’extrême droite et ses symboles, “pour conquérir le territoire de la pensée” dans Recherches & Reflexions Extreme-droite

De notre confrère actualitte.com – Par Antoine Oury

La montée internationale des mouvements d’extrême droite s’accorde avec une légitimation des discours racistes et fascistes, du « Grand remplacement » à la stigmatisation de certaines populations, qui s’entend dans les médias, auprès des responsables politiques et même au Parlement. Elle s’entend et elle s’observe : des symboles ou gestes symboliques se multiplient aussi dans l’espace public. Le site Indextreme recense, analyse et explique ces manifestations graphiques, pour mieux les identifier.

ActuaLitté : Comment est né ce projet ? Combien de temps avez-vous travaillé dessus avant sa mise en ligne ? A-t-il vocation à évoluer, à s’enrichir ?

Geoffrey Dorne et Ricardo Parreira : Bonjour et tout d’abord un grand merci de prendre le temps d’échanger, de nous lire et de comprendre ce projet d’importance graphique et politique ! Ce projet est né très simplement d’une rencontre entre le designer Geoffrey Dorne et le photojournaliste Ricardo Parreira. Depuis quelques années, Geoffrey avait pour ambition de répertorier, sous la forme d’un outil numérique, les symboles liés au fascisme, à l’extrême droite, notamment sur les affiches, les tatouages, dans l’espace public.

De son côté, Ricardo travaille depuis longtemps en tant que journaliste et publie du contenu sur ce sujet au travers de différents médias. Geoffrey a donc tout naturellement contacté Ricardo pour lui présenter les maquettes de son projet et Ricardo, quant à lui, a répertorié, rédigé, sourcé le contenu. Tous les deux ont ainsi vu naître, de plusieurs mois de travail, ce projet : indextreme.fr

Le site s’enrichit chaque semaine de nouveaux symboles qui sont analysés, répertoriés, sourcés, redessinés et enfin intégrés sur le site Internet.

Les symboles de l’extrême droite datent-ils tous de l’époque moderne ? Sont-ils aussi vieux que l’extrême droite elle-même ?

Geoffrey Dorne et Ricardo Parreira : Ce que l’on explique sur le site Internet, c’est que l’extrême droite n’a « inventé » que très peu de symboles à proprement parler. Cependant, elle est une véritable machine qui instrumentalise l’image et sa symbolique… et donc l’imaginaire des gens. 

Nous avons créé plusieurs infographies, précisément pour expliquer l’origine historique de certains symboles qui se trouvent sur le site et leur récupération par des mouvements d’extrême droite à partir de 1945. Lorsque nous étudions ces symboles, nous pouvons facilement conclure que l’extrême droite les récupère puisque ceux-ci portent en eux-mêmes une très forte charge identitaire et nationaliste.

Avez-vous observé des points communs dans l’expression graphique de l’extrême droite ? À l’inverse, des « tendances » de l’imagerie d’extrême droite existent-elles selon les époques, les « courants » ?

Geoffrey Dorne et Ricardo Parreira : Graphiquement, l’extrême droite réemploie et détourne avant tout des symboles dont la charge émotionnelle est forte : la tête de mort, l’aigle, l’engrenage, le feu, etc. Elle le fait également sur des symboles historiques puissants comme la croix de Lorraine, la fleur de lys, ou bien des symboles catholiques. Il n’y a donc pas de tendance esthétique à proprement parler, mais bel et bien un ensemble d’expressions graphiques variées qui permet à l’extrême droite d’essayer de servir idéologiquement son discours auprès de la sensibilité de chacun : que ce soit sur ses origines, son patrimoine historique, sa religion, son discours politique originel, etc.

L’extrême droite française s’inspire aussi des symboles de son époque avec, par exemple, des personnages de comics (le Punisher, Captain America, etc.), des logos venant de la musique (Run-D.M.C.) ou encore de la mode (the North Face, etc.). Avec cette stratégie, son objectif est de faire plus facilement partie du paysage visuel et intellectuel contemporain.

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Le crâne du Punisher, personnage des comics Marvel, sur la voiture d’un soutien de Donald Trump, en 2021 (illustration, Gilbert Mercier, CC BY-NC-ND 2.0)

Les symboles de l’extrême droite sont-ils interchangeables selon les pays ? L’idéologie d’extrême droite semble en effet la même d’un pays à l’autre, qu’en est-il de ses expressions graphiques ?

Geoffrey Dorne et Ricardo Parreira : Aujourd’hui, l’extrême droite dispose d’un énorme réseau, et ses membres communiquent et organisent des rencontres entre eux. Comme nous l’expliquons sur le site indextreme.fr, de nombreux symboles utilisés en France proviennent des États-Unis, d’Angleterre, d’Allemagne, d’Espagne, d’Italie, etc. D’autres éléments comme le « grand remplacement », théorie créée par le fasciste Renaud Camus, parcourent le monde, et servent à justifier certains attentats terroristes.

Quand on parle de sémiotique et de graphisme, il est important de comprendre qu’avant le symbole, il y a l’idée et sa charge émotionnelle. On retrouve ainsi dans chaque symbole, des valeurs et dans ce contexte, des anti-valeurs. C’est pourquoi aujourd’hui encore, un large éventail de symboles nazis sont utilisés sans vergogne par l’extrême droite et cela inclut divers partis politiques en Europe.

L’idéologie d’extrême droite s’appuie sur un retournement du discours, la manipulation et le mensonge : diriez-vous que son expression graphique actionne les mêmes leviers ?

Geoffrey Dorne et Ricardo Parreira : Le problème réside dans le fait que la symbolique choisie par l’extrême droite pour composer leurs logos, drapeaux, autocollants, etc., est, si on peut le dire ainsi, critiquable d’un point de vue historique. Puisque pour la plupart, des symboles, avant d’être récupérés, représentent déjà des valeurs religieuses, conservatrices, issues de l’idéologie impérialiste, colonialiste, raciste, etc. Il n’y a pas besoin « d’actionner les mêmes leviers », car ce qui est recherché dans ces symboles est généralement déjà présent. 

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(illustration, Pierre-Selim, CC BY-SA 2.0)

L’expression graphique de l’extrême droite donne l’impression de s’appuyer sur deux mouvements : rendre visible, d’un côté, et, de l’autre, dissimuler, à l’aide d’un système de code connu seulement par les initiés. Est-ce l’intention que vous avez mis au jour par vos recherches ? Quelles sont les finalités de ces symboles, pour faire simple ?

Geoffrey Dorne et Ricardo Parreira : Ces groupes d’extrême droite, néo-nazis, néo-fascistes, identitaires, etc., cherchent à banaliser leur idéologie et augmenter leurs rangs. Quoi de mieux, que de réutiliser les symboles historiques, qui touchent directement notre identité, donc une partie du « récit national », touchant les idéaux nationalistes, pour réveiller l’empathie de la population. 

Concernant le graphisme de certains de ces symboles, ils sont en effet parfois dissimulés, discrets ou réservés aux initiés, à ceux qui savent les identifier  (le symbole lambda, l’odal, le geste OK ou le kuhnen par exemple). Cela renforce la cohésion, le groupe et la sensation de « faire partie de ceux qui savent » afin de commettre des actions illégales et violentes.

Pour faire simple, ces symboles sont là pour conquérir le territoire de la pensée, des imaginaires et créer aussi de la confusion au sein des citoyens. Si un symbole vous est précieux et que vous découvrez qu’il est en train d’être détourné et réapproprié par l’extrême, qu’allez-vous faire ? Ne plus l’utiliser ? Adhérer à la pensée fasciste que l’extrême droite tente d’imposer ? Ignorer que tout cela existe ? Vous battre pour reconquérir votre symbole ? 

C’est aussi pour que chacun puisse se poser ces questions que nous avons créé indextreme.fr

Voire également leur Infographie des symboles nazis : 

Symboles-Extremedroite

Photographie : manifestation de militants de l’extrême droite russe à Moscou, le 4 novembre 2017 (Matthias Berg, CC BY-NC-ND 2.0)

SOURCE   :  https://450.fm/2023/10/31/lextreme-droite-et-ses-symboles-pour-conquerir-le-territoire-de-la-pensee/

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Protégé : La Chaîne d’Union – 1°- 11 novembre, 2023

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Finale du concours d’éloquence : Plaidoirie sur le « Racisme » 10 novembre, 2023

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La mort n’existe pas, des preuves scientifiques ? – Stéphane Allix 9 novembre, 2023

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Digression … Le grimoire occulte du roi Salomon – Clavicula Salomonis 8 novembre, 2023

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