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Antée vs Héraclès, légende de l’Afrique du Nord – Mythologie Grecque et Berbère 9 mars, 2025

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La fiancée d’Anzar : le rituel de la pluie – Mythologie Berbère et La sorcière Teryel : la femme insoumise – Mythologie Berbère

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Digression … Shambhala, la terre des dieux – Du Mythe à la Réalité 8 mars, 2025

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Tolérance Maçonnique – Rite Maç:. de Memphis (18 novembre 1897) 7 mars, 2025

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Tolérance Maçonnique  -  Rite Maç:. de Memphis (18 novembre 1897)

Texte ressaisi et corrigé par

www.france-spiritualites.com

Vénérable maître, Très chers frères,

 

Depuis quelque temps, les voix les plus autorisées s’élèvent l’une après l’autre pour annoncer tristement la prochaine décadence de notre institution. L’ingra­titude habituelle à la société moderne ne justifierait pas de telles craintes, car nos aînés ont souffert de dures persécutions sans que la bonne cause se soit jamais trouvée sérieusement compromise. Mais le danger qui s’affirme aujourd’hui n’a point d’analogue dans notre histoire. Ce n’est pas à la méchanceté des hommes, c’est à notre propre imprudence que nous le devons. Il faut bien le reconnaître : en aban­donnant cette haute culture des facultés humaines qui devait rester pour elle un souci constant, la Ma­çonnerie a largement ouvert aux passions profanes les portes de ses temples et voici qu’elle ne pratique plus elle-même cette universelle tolérance à laquelle elle voulait conquérir le monde.

 

C’est pourtant à un respect absolu de la liberté morale que notre ordre a dû ses plus beaux succès. Sans remonter bien haut, ne voyait-on pas encore au siècle dernier les génies les plus divers porter avec orgueil le tablier d’apprenti ? Apôtres des idées nou­velles ou défenseurs zélés des vieilles doctrines, tous voulaient prendre part à ces travaux de haute phi­losophie qui devaient assurer un jour l’union des cœurs et des âmes. Aujourd’hui, il n’en va plus de même : de fort bons esprits hésitent à se joindre à nous, parce qu’ils ne nous ont pas toujours vu res­ter fidèles à notre programme.

 

            On se plaît à répéter que la lutte a ses exigen­ces et qu’en face d’adversaires sans loyauté, toutes les armes sont bonnes, mais quelle étrange justification ! Et de quel mépris ne témoigne-t-elle pas à l’égard de nos traditions les plus sacrées ! Ce qu’il faut combattre, n’est-il pas vrai, ce ne sont pas des hommes, mais bien des passions dont ces hommes sont esclaves : quel succès peut-il donc espérer, celui qui ne prend soin tout d’abord de s’affranchir lui­-même ? Et puis, ne l’oublions pas, ceux-là seulement n’hésitent devant aucune manœuvre qui sentent la victoire leur échapper. On ne sacrifie sa conscience, on ne vend son âme qu’aux heures de désespoir. Or, il est impossible que le triomphe final du bien soit douteux pour aucun de nous, car celui qu’un tel scep­ticisme aurait saisi ne serait plus maçon. Sans doute, aujourd’hui comme hier, les pires instincts peuvent s’unir pour d’horribles attentats, mais qu’importe, puisque leur règne ne durera jamais plus d’un jour ! Notre foi dans les destinées de l’humanité est inébranlable. L’évolution de l’espèce peut être lente aux yeux de l’individu, elle n’en est pas moins certaine. Quant à notre institution, tant que nous ne travail­lerons pas nous-mêmes à la détruire, les dissolvants les plus énergiques ne pourront rien sur elle car elle est le dernier anneau de la grande chaîne d’or qui rattache l’avenir au passé.

 

Ne pouvant douter de nos forces, d’où vient donc que nous manquons si souvent de sang-froid ? Pour­quoi l’aspect de l’obstacle à vaincre nous porte-t-il à la violence, au lieu d’exciter simplement notre ac­tivité ? Pourquoi la sottise des uns, l’injustice des autres nous irritent-elles, nous qui cherchons, pour les détruire, toutes les formes de l’erreur ? Est-ce la passion même de la vérité qui nous égare ? Ceux qu’éclaire la lumière divine n’ont-ils pu résister au désir de la répandre en tout lieu, au risque d’aveu­gler à jamais des yeux trop faibles pour de si purs rayons ? Il serait à souhaiter, mes Frères, que nous ayons péché par excès de zèle, mais nos regrets se­ront, hélas! d’un autre ordre. Loin de nous attacher trop étroitement à la science traditionnelle, jugeant sans doute pénible les efforts qu’exige à toute heure son intelligence intégrale, nous n’avons pas craint de substituer à l’expérience des siècles notre expérience d’un jour et voilà l’unique cause de nos dé­ceptions. Si le serment prêté semble à beaucoup difficile à tenir, c’est qu’ils ont négligé d’en étudier la formule. Si l’impartialité absolue leur paraît im­possible à garder, c’est qu’ils ne savent plus au nom de quelle loi prononcer leurs jugements. Il est nécessaire, pour s’en convaincre, de bien définir cette tolérance dont le règne a si malheureusement cessé et d’éviter certaine confusion en laquelle notre siè­cle paraît se complaire.

La mode est aujourd’hui fort répandue de rester impassible en face des crimes les mieux caractéri­sés comme d’écouter sans trouble les plus mauvais paradoxes. L’indignation vertueuse ayant été jugée de mauvais goût, on pardonne les fautes commises en accusant la nature de les avoir exigées, comme si la nature n’était pas simplement le champ toujours ouvert à l’exercice de nos facultés. La vie, dit-on volontiers, n’est-elle pas trop dure, pour qu’on ajou­te aux difficultés matérielles des obstacles tirés d’une prétendue loi morale ? Et, puis, la science moderne n’a-t-elle pas à tout jamais ruiné la vieille concep­tion du libre arbitre ? Hérédité, influence du milieu, lutte pour la vie, ne voilà-t-il pas de quoi justifier les pires défaillances ? Tant il est vrai, mes Frères, que grâce à une imprudente vulgarisation, l’idée devient parfois la servante des instincts ! Mais de tels abus sont de tous les temps et, pour les avoir commis à son tour, notre époque ne mérite pas l’anathème.

 

D’ailleurs, en bonne justice, l’intention n’importe pas moins que l’acte lui-même et certes, si les ten­dances nouvelles étaient nées d’un véritable esprit de charité, si leur unique effet devait être d’amener l’association humaine à châtier sans colère, à répri­mer avec douceur, il faudrait se réjouir d’un tel pro­grès. Malheureusement, l’apparente générosité dont nous sommes témoins n’est guère qu’une impuis­sance déguisée. Privé de toute culture philosophique, ne pouvant tirer aucun enseignement du passé, ne se sachant pas responsable de l’avenir, le monde accueille tout ce qui s’offre à lui, action ou pensée, avec indifférence. C’est assez pour satisfaire quel­ques optimistes peu clairvoyants, mais pour nous, quel que soit notre désir d’universelle harmonie, nous ne croirons pas aussi vite à l’apaisement des passions. Nous ne prendrons pas le dédain de l’igno­rant pour l’indulgence du sage, nous n’appellerons pas tolérance un scepticisme sans valeur.

 

Un homme qui s’efforcerait de ne plus penser, de ne plus rien croire et de ne plus rien vouloir, afin d’éviter tout conflit avec ses semblables, se tromperait, certes, grossièrement. Il sentirait son cœur se fermer peu à peu à toute espèce d’affec­tions ; satisfaire ses besoins matériels deviendrait son unique souci, et c’est à l’égoïsme absolu qu’il parviendrait en fin de compte. Pour devenir juste et bon, il faut au contraire s’intéresser à toutes les manifestations de l’activité humaine et chercher à reconnaître en chacune d’elles le vrai, le beau et le bien qui peuvent y être contenus. Mais cette curio­sité sympathique ne va pas sans une science pro­fonde et, s’il faut tout dire, l’impartialité parfaite n’appartient qu’aux initiés puisqu’eux seuls possèdent la vérité suprême.

 

Ici, une comparaison s’impose, bien simple et bien claire. Que faut-il pour qu’au sein d’une grande nation, les intérêts de tous soient sauvegardés ? Il faut des magistrats libres et instruits, qui ne tremblent devant personne, mais qui sachent déterminer exactement les droits de chacun, qui n’appartiennent à aucun parti tout en connaissant les besoins des différentes classes sociales. De même, pour juger les doctrines qui se partagent la foi de l’humanité, il faut des esprits hardis et cultivés qui n’hésitent devant aucune étude et que des connaissances d’or­dre supérieur guident dans leurs recherches. Ces deux conditions sont également nécessaires et la bonne volonté serait inutile où la science ferait défaut. Comment se prononcer sur un essai méta­physique, si on ne possède une vue synthétique de l’univers ? Comment apprécier un système politique, si on ne se fait une idée nette de la société idéale ? Comment enfin examiner une doctrine religieuse si on n’est pas encore parvenu à une conception raisonnable du Grand Architecte des Mondes ? La société antique ne s’y trompait pas et pour s’assurer des chefs capables de la diriger, donnait une instruction vraiment complète à ceux qui s’en montraient dignes. Il nous appartient de rebâtir ces écoles modèles où le développement des facultés humaines était poussé si loin.

 

Nous sommes aujourd’hui les seuls héritiers des civilisations mortes. Les vieux sanctuaires abolis, la pensée des sages a pris nos demeures pour asile et dès lors les choses et les êtres nous sont apparus sous un aspect nouveau. Les nombres nous ont laissé surprendre leur intime signification. Nous avons pu concevoir la gradation hiérarchique ternaire qui règle la constitution du monde et de l’homme, retrouver l’unité de la Raison suprême à travers le dualisme qui caractérise la vie, reconnaître la réalisation progressive de l’idéal divin sous la lutte apparente du bien et du mal. Nous n’ignorons plus ni la puissance de la parole, ni la force créatrice de l’imagination. Nous savons enfin comment la Volonté humaine peut se faire obéir de la Nature. Voyez, mes Frères, de quelle hauteur l’initié va descendre, l’homme qui a vu flamboyer l’étoile du mystère ne participera plus, à moins d’une étrange folie, aux œuvres de ténèbres.

 

Mais ce n’est pas tout. En même temps que la science elle-même, la méthode nous fut transmise qui seule fait des savants. Il ne s’agit pas ici d’imposer à la mémoire quelques formules plus on moins heureuses ; c’est l’être entier qui doit en quelque sorte s’imprégner de la vérité. De là ce symbolisme merveilleux qui s’adresse à la fois aux sens, à l’en­tendement et à l’intelligence. S’il faut quelques exemples, est-il difficile de trouver dans le triangle et les colonnes du temple les principes philosophi­ques essentiels dont nous parlions tout à l’heure ? Le compas et l’équerre, la perpendiculaire et le ni­veau ne résument-ils pas, à eux seuls, une morale et une sociologie parfaites ? L’épreuve par les élé­ments n’attire-t-elle pas notre attention dès le pre­mier jour sur les quatre modalités de l’agent uni­versel, objet de toute physique ? Certes, il y a là une synthèse propre à satisfaire l’esprit le plus exi­geant et si quelque danger accompagne une sembla­ble révélation, c’est bien l’orgueil qu’elle peut faire naître au cœur du nouvel adepte. Mais cet orgueil même, ne nous pressons pas trop de le maudire. A défaut de sentiments plus élevés, c’est lui qui con­tiendra les instincts rebelles à une volonté impar­faitement développée. C’est grâce à lui que le savant encore timide trouvera un noble emploi à ses forces et s’élèvera peu à peu au-dessus des désirs grossiers et des jugements iniques. Plus tard, l’âme devenue maîtresse d’elle-même saura bien se débarrasser de cet orgueil désormais inutile et la tolérance trou­vera dans le cœur du sage de moins compromet­tants défenseurs.

 

Personne en effet ne peut espérer rompre d’un coup avec l’injustice. Il faut se fatiguer longtemps avant de connaître la valeur de l’effort et le plus heureux résultat de la difficulté vaincue, c’est d’ap­prendre à juger sans rigueur ceux qui ont lutté courageusement avec des succès divers. On se montre moins exigeant en matière de morale, quand on a senti l’égoïsme maudit s’opposer aux plus nobles mouvements de l’âme, moins dédaigneux en matiè­re de science, quand on a vu l’erreur se glisser sournoisement au milieu des recherches les plus précises, plus indulgent en matière de religion quand on sait quelles étranges rêveries le seul désir de la foi peut mêler aux inductions les plus logiques. Une part de notre respect appartient à tous les hommes de bonne volonté, à tous les ouvriers du temple futur, aux moins habiles comme aux plus adroits. Si nous tenons à être sévères malgré tout, que ce soit à l’égard des esprits négatifs qui ont détruit sans songer à rebâtir. Ceux-là, on ne peut guère les aimer, mais encore faut-il ne pas oublier que leur œuvre était une conséquence inéluctable de l’imperfection générale. Les philosophes et les historiens modernes ont entrevu la vérité, en recon­naissant que tels désastres dont un malheureux avait répondu au prix de son honneur ou de sa vie avaient eu pour cause réelle l’imprudence d’une nation on d’une race. Mais nous en savons plus à ce sujet que les profanes n’en peuvent deviner et nous l’affirmons sans crainte : chaque fois qu’un juste est mort pour la bonne cause, c’est l’humanité tout entière qui l’a tué. La loi, du reste, est en quelque sorte réversible ; l’effort et la douleur d’un homme servent au développement de tous les peuples. Telle est cette notion de solidarité absolue dont l’esprit de charité et l’esprit de justice découlent logique­ment, et qui, bien comprise, fait voir dans l’intolé­rance une simple absurdité.

 

L’erreur existera tant que les hommes ne se seront pas unis pour appeler la vérité de toute la force de leur désir. Si nous pouvions examiner l’une après l’autre les différentes doctrines qui ont su sortir de l’ombre, nous reconnaîtrions dans chacune d’elles deux portions bien distinctes, l’une faite d’idées secondaires, intéressantes seulement pour le siècle qui les a vu naître et souvent fausses, l’autre, ex­pression plus ou moins pure de quelque sublime notion. Il en est ainsi non seulement pour les phi­losophies dont les auteurs ont eu des rapports cer­tains avec quelque centre d’initiation, mais pour tous les systèmes logiquement construits, non seulement pour les religions inspirées à leur origine par l’es­prit même qui nous guide encore, mais pour toutes les croyances des peuples civilisés. Dans chaque doc­trine, il y a un peu de cette science que la Maçonnerie possède en entier et qu’elle saura répandre autour d’elle quand de nombreux essais de synthèse auront préparé les esprits pour une révélation com­plète. Rejeter comme inutile et sans examen sérieux l’un ou 1′autre de ces essais serait donc bien à la fois injuste et maladroit.

 

Il faudrait maintenant rappeler à ceux qui ne s’en souviennent plus que le respect de la conscience d’autrui est nécessaire à l’harmonie sociale. Il fau­drait enfin, après avoir parlé à la raison, s’adresser au cœur et lui faire reconnaître dans la tolérance une forme de l’amour. Mais il nous suffit, pour l’instant, d’avoir signalé un oubli de nos devoirs qui menace de nous perdre et qui provient, on a pu s’en convaincre, d’une fausse direction donnée à nos travaux. Personne ici ne songe à faire le procès de tel ou tel atelier. Ce serait méconnaître cette loi de soli­darité, qui, si elle, est vraie pour le genre humain, l’est a fortiori pour notre institution. Ce que nous proclamons, c’est la nécessité pour la Maçonnerie tout entière d’étudier plus sérieusement son dogme et ses symboles. Là est le salut pour elle et pour les principes dont elle a la garde. Le chemin tracé par la sagesse antique conduit aux plus hautes vérités intelligibles. A nous de nous élever chaque jour pour atteindre enfin ces cimes baignées d’air pur où les passions, humaines ne sauraient nous suivre.

Être Franc Maçon : ÇA FAIT QUOI ?! 6 mars, 2025

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LE REGARD DU MAITRE 5 mars, 2025

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LE REGARD DU MAITRE

 

Bonjour dit l’apprenti, en accostant le Maître,
Pourrais-tu m’enseigner, le savoir, le connaitre,
M’apprendre l’alchimie, la langue des oiseaux,
Les outils les symboles, l’équerre et le niveau ?
Je veux être premier, le meilleur de la classe,
Que faut-il que je donne, que faut-il que je fasse ?
Si tu le veux vraiment, lui répondit le Maître,
Je pourrai t’expliquer, t’instruire et te transmettre !
Mais le meilleur élève n’est pas celui qui veut,
Il ne lui suffit pas, de bien ouvrir les yeux,
Ou d’apprendre par cœur le signe et puis les mots,
Faut-il qu’il comprenne ce qu’est l’homme nouveau !
Bonsoir dit le compagnon, en fixant bien le Maître,
J’ai beaucoup travaillé, il faut le reconnaitre,
A présent je pourrai expliquer les symboles,
Montrer aux apprentis et leur faire l’école !
Mais j’ai encore besoin, de quelques instructions,
Pour être ce que je crois, un excellent maçon !
Qui t’a permis ainsi de porter jugement

LE REGARD DU MAITRE dans Contribution 479917467_small

Lui répliqua le Maître sans un ménagement !
Le deuxième palier de l’échelle à monter,
N’est qu’une résultante de deux années passées.
Le travail du maçon est bien celui du cœur,
Quand tu l’auras compris reviens moi donc à l’heure !
Bonne nuit, dit le Maître novice, en toisant le vieux
Maître.
Je suis devenu grand, de ça il faut l’admettre.
Aujourd’hui comme vous j’ai mes sept ans passés,
Suis arrivé au but, je suis à l’apogée.
Maintenant que je porte un nouveau tablier,
Donnez-moi un sautoir, un poste d’officiers !
Le Maître doucement, qui était un vieillard,
Prononça quelques mots, sans lever un regard :
L’humilité s’acquiert en quittant son écorce
Qu’on appelle égo, mais en as-tu la force ?
Il faut que tu le saches, la route sera longue,
La sagesse n’est pas, pour toi dans ce bas monde

 

Pourtant tout était là, quand tu étais dans la tombe,
À ton initiation, avant que tout ne gronde !
Quand tu nous quitteras, pour le dernier voyage,
Tu prendras ton habit, de ton tout premier âge,
Celui de l’apprenti sensé te préserver,
Des travers de la vie, de ses nombreux excès.
Et puisque tu as l’âge, que tu penses être grand,
Continue ton travail, n’enlève pas tes gants,
Regarde avec respect les petits apprentis,
Les jeunes compagnons, tu dois leur faire envie.
La plus belle des choses dans la maçonnerie,
C’est le regard des autres, j’espère que t’as compris ?
Le Maître tout nouveau ne dit plus rien du tout,
Quitta son tablier qui couvrait ses genoux,
Se rendit au cachot relire les inscriptions,
Regarda le vieux Maitre ; il comprit la leçon !
LC

Cet article n’engage que son auteur

Source : BULIM de la GLFMisraim

et

https://www.gadlu.info/le-regard-du-maitre/

Protégé : Cosmogonie gnostique – 30°- 4 mars, 2025

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Protégé : Les Cinq sens ….. – 2°- 3 mars, 2025

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Le Symbole de la Rose-Croix 2 mars, 2025

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Le Symbole de la Rose-Croix

Publié par Yann Leray  9 Septembre 2023, 10:00am

Le Symbole de la Rose-Croix dans Recherches & Reflexions image%2F1928578%2F20230909%2Fob_70cf76_rose-croix

La Rose-Croix est l’un des symboles les plus énigmatiques et les plus évocateurs de l’histoire spirituelle et ésotérique. Au fil des siècles, il a suscité fascination, étude et spéculations diverses. Plongeons-nous dans l’histoire et la signification profonde de ce symbole mystique.

Origines Historiques

La confrérie de la Rose-Croix, également désignée sous le nom des Rosicruciens, est une mystérieuse et influente société ésotérique apparue sur la scène européenne au début du XVIIe siècle. Bien que ses racines exactes restent sujettes à débat, sa présence a été officialisée en Allemagne par la publication de trois manifestes fondamentaux : « Fama Fraternitatis », « Confessio Fraternitatis » et « Les Noces Chymiques de Christian Rosenkreuz ». Ces documents, largement diffusés et débattus à leur époque, racontent l’histoire légendaire de Christian Rosenkreuz, un personnage mythique qui aurait voyagé dans divers pays, recueillant une sagesse ancienne et secrète. Ils exposent également les aspirations de la confrérie : une transformation spirituelle profonde de l’individu et une réforme globale de la société, de la science, de l’art et de la religion.

Ces textes ont suscité de nombreuses spéculations et débats. Qui étaient les véritables auteurs de ces manifestes ? Étaient-ils le produit d’un seul esprit ou d’une confrérie plus vaste ? Bien que ces questions restent sans réponses définitives, elles ont alimenté l’imagination et l’intérêt pour le mysticisme européen pendant des siècles.

La Rose-Croix à travers les Siècles

Au fil du temps, l’impact et la présence de la Rose-Croix se sont étendus bien au-delà des frontières allemandes. De nombreuses sociétés se sont proclamées héritières de la tradition rosicrucienne, et la Rose-Croix est devenue un symbole reconnaissable d’une quête mystique et ésotérique.

Dans le contexte de la franc-maçonnerie, certains rites et degrés s’inspirent des enseignements rosicruciens, intégrant des éléments de mysticisme chrétien, d’alchimie et de kabbale. Par ailleurs, à l’époque moderne, de nombreux mouvements occultistes ont revendiqué une filiation avec la Rose-Croix, cherchant à fusionner la science et la spiritualité dans une quête de compréhension universelle.

Ainsi, le symbole de la Rose-Croix a été réinterprété et adapté en fonction des époques et des contextes. Pour certains, il incarne une voie purement spirituelle de méditation et de transformation intérieure. Pour d’autres, il sert de clé pour déverrouiller d’anciennes connaissances ésotériques et hermétiques, offrant des outils pour comprendre les mystères de l’univers.

Tout au long des siècles, malgré les multiples interprétations et incarnations, le cœur du message rosicrucien est resté constant : une invitation à la transmutation personnelle, à l’élévation spirituelle et à la compréhension profonde de l’interconnexion de toutes choses.

La Rose-Croix, le Symbole

Le symbole principal de la Rose-Croix est une croix, souvent d’or (mais aussi noire), surmontée d’une rose rouge épanouie en son centre. Bien que ce symbole paraisse simple de prime abord, il englobe des concepts profonds et multiformes qui s’enracinent dans plusieurs traditions ésotériques.

La Croix : Historiquement, la croix est un symbole universellement reconnu dans diverses cultures et religions. Elle évoque souvent les idées de sacrifice, d’incarnation, et de l’intersection de forces opposées. Dans de nombreuses traditions spirituelles, la croix représente l’axe où le divin et l’humain se rencontrent, un point de fusion entre le ciel et la terre. Pour les Rosicruciens, cette croix va au-delà de la simple matérialité pour évoquer le corps humain lui-même, et plus largement, le monde physique dans lequel l’âme est incarnée et à travers lequel elle cherche à s’élever.

La Rose : Depuis l’Antiquité, la rose est célébrée pour sa beauté, son parfum, et sa complexité. La rose rouge, avec ses pétales imbriqués, est une image puissante de l’âme humaine dans toute sa profondeur et sa beauté. Dans le contexte rosicrucien, la rose est bien plus qu’une simple fleur : elle incarne l’éveil spirituel, symbolisant le processus de renaissance et d’illumination intérieure. Elle est le cœur spirituel en pleine éclosion, manifestant l’amour divin et la sagesse en son centre.

L’union de la croix et de la rose est donc une allégorie profonde. Elle représente le mariage alchimique entre les opposés : le ciel et la terre, l’esprit et la matière, l’âme et le corps. C’est une image de l’Homme universel, un être à la fois matériel et spirituel, cherchant à harmoniser ces aspects en lui-même.

La Rose-Croix et l’Alchimie

L’alchimie, qui transcende les simples transformations matérielles pour toucher à la transmutation spirituelle de l’âme, trouve un écho profond dans le symbole de la Rose-Croix. Ce mystérieux emblème est imprégné de l’essence même des principes alchimiques, révélant à ceux qui savent voir, le voyage de la matière à l’esprit.

L’Or et la Croix : En alchimie, la transmutation ultime serait celle du métal de base et ténébreux en or pur – le magnum opus, ou grand œuvre. Mais il faut y voir le passage de la matière vile et sombre à l’or comme symbole de pureté, d’immortalité, de perfection, de la Lumière, d’Aor. Dans le contexte de la Rose-Croix, la croix d’or symbolise ce parcours vers l’ultime perfection. Elle représente la matérialité purifiée, ayant traversé les épreuves et les tribulations pour atteindre un état d’illumination.

Le Rubedo et la Rose : Le rubedo, qui signifie « rougeur », est la phase finale dans le processus alchimique, où la matière est élevée à sa forme la plus élevée. La rose rouge au centre de la croix est un parfait reflet de cette étape. Elle symbolise l’aboutissement de la transmutation, l’éveil spirituel, et la réalisation de la pierre philosophale.

Le Cœur de la Croix : Naissance de la Rose

Lorsque nous observons attentivement le symbole de la Rose-Croix, un détail crucial se démarque : la rose ne s’épanouit pas au sommet de la croix, ni à sa base, mais précisément en son centre. Cette disposition n’est pas fortuite, car elle évoque l’idée que « c’est au centre de la croix que naît la rose ». Cette affirmation est profondément ancrée dans le principe même de l’alchimie.

Le centre de la croix symbolise le point de convergence des forces opposées, l’équilibre parfait entre les polarités. Dans la tradition alchimique, la croix peut être interprétée comme représentant non seulement les quatre éléments fondamentaux : terre, eau, air et feu, mais également des principes ésotériques plus profonds. Ces éléments sont les piliers de la création, les constituants essentiels de la matière. Chacun de ces éléments occupe une direction cardinale sur la croix : la terre en bas symbolisant le feu secret, l’eau à gauche représentant la reine (principe féminin), l’air à droite évoquant le roi (principe masculin) et le feu en haut illustrant le feu sacré. Ces interprétations multiples enrichissent la signification de la croix, offrant une vision à la fois élémentaire et spirituelle de la création et de la transmutation.

Et c’est à la confluence de ces éléments, en ce point central, que l’alchimie opère sa magie. Cette union des quatre éléments conduit à la création de la quintessence, l’essence supérieure, souvent associée à l’esprit. La rose, dans sa splendeur rougeoyante, est une manifestation de cette quintessence. Elle est le résultat de la fusion, de l’harmonie et de l’équilibre entre les forces matérielles et spirituelles. Sa naissance en plein cœur de la croix symbolise la transmutation de la matière brute en une essence divine, l’aboutissement du grand œuvre alchimique.

Ce principe alchimique rappelle aux chercheurs spirituels que la transmutation ne se produit pas dans l’isolement, mais dans l’intégration ou réintégration. C’est en embrassant et en équilibrant toutes les facettes de notre être, représentées par les quatre éléments, que nous parvenons à réaliser notre potentiel le plus élevé, symbolisé par la rose épanouie. Ce processus de transmutation intérieure est au cœur de la quête rosicrucienne, tout comme il est central dans la tradition alchimique.

La Transmutation Spirituelle : Le symbole de la Rose-Croix, dans sa splendeur alchimique, est un rappel constant de notre potentiel de transmutation. Tout comme le plomb peut être élevé à l’état d’or, notre nature terrestre, avec toutes ses imperfections, a le potentiel d’atteindre des sommets spirituels. C’est un appel à chercher en nous-mêmes, à affiner et à purifier notre essence, jusqu’à ce que nous réalisions notre véritable nature divine.

Ainsi, la Rose-Croix n’est pas seulement un symbole, mais une carte, un guide pour ceux qui marchent sur le chemin de l’illumination, leur montrant la voie de la transmutation, des ténèbres à l’Aor, de notre existence à notre potentiel divin.

La Rose-Croix, un Phare pour l’Humanité

La Rose-Croix, à travers les âges, a transcendé sa nature de simple symbole pour devenir un phare d’illumination pour des générations de chercheurs spirituels. En elle se trouve la quintessence de l’histoire ésotérique, entrelacée avec des concepts universels qui touchent à la nature même de notre existence. Elle rappelle à l’humanité que la transformation, la renaissance et l’élévation sont possibles, même au cœur des ténèbres les plus profondes.

Chaque aspect de ce symbole, de la croix d’or à la rose rouge en plein épanouissement, est une incitation à la réflexion profonde, une invitation à explorer les tréfonds de notre être. Dans son essence, la Rose-Croix évoque l’union harmonieuse entre les mondes matériel et spirituel, soulignant le pont que chaque individu peut construire entre ces deux réalités.

Dans un monde souvent marqué par le chaos, la division et l’incertitude, la Rose-Croix demeure une source d’inspiration, un rappel que la lumière peut émerger des ténèbres, et que chaque âme, armée de détermination, d’amour et de sagesse, peut réaliser sa véritable nature divine.

Ainsi, la Rose-Croix, en plus d’être un vestige d’une histoire ésotérique riche et complexe, est une boussole pour l’avenir, guidant ceux qui cherchent la lumière vers une transmutation personnelle et collective. Elle témoigne du potentiel incommensurable de l’esprit humain et de sa capacité à s’élever, à se transcender, pour finalement fusionner avec l’infinité de l’univers.

 

Yann LERAY@2023

 

SOURCE Les Amis d’Hermès  http://www.lesamisdhermes.com/2023/09/le-symbole-de-la-rose-croix.html?utm_source=_ob_email&utm_medium=_ob_notification&utm_campaign=_ob_pushmail
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