navigation

LES HANTISES MAÇONNIQUES 8 octobre, 2025

Posté par hiram3330 dans : Contribution , ajouter un commentaire

LES HANTISES MAÇONNIQUES

Je commence le titre du texte d’aujourd’hui par le mot « hantises » car des nouvelles émergent de gauche et de droite qui hantent le monde maçonnique.

Parfois, elles sont vraies et factuelles, d’autres moins, mais la plupart sont complètement fausses. Cependant, les nouvelles qui me préoccupent sont celles qui sont réellement vraies et qui se concentrent sur quelque chose qui a été fait ou qui a impliqué négativement un membre de l’Ordre maçonnique.

 
LES HANTISES MAÇONNIQUES dans Contribution images-1

Lorsqu’un franc-maçon transgresse les règles de la « civilisation », que ce soit par un comportement marginal ou un comportement dit déviant, et donc critiqué pour avoir outrepassé toute forme de raisonnable, ce n’est pas seulement le franc-maçon en question qui en subit les conséquences, mais aussi le La franc-maçonnerie en général ; D’autant plus que l’opinion publique condamnera toujours la franc-maçonnerie dans son ensemble et pas seulement celui qui est à l’origine de l’actualité ou de la situation en question.

Lorsque de telles situations se produisent, en règle générale, de nouvelles théories sont toujours développées par rapport à celles qui existent déjà, et d’autres sont généralement retenues, qu’elles soient vraies ou fausses – pour le commun des mortels, ce qui compte, c’est de parler, même s’ils ne le font pas. Je ne sais pas quoi !- et les noms de francs-maçons potentiels sont toujours jetés au « feu », que ces personnes aient ou non des liens avec la franc-maçonnerie, causant de graves dommages à ces personnalités.

Naturellement, tous les francs-maçons condamnent ceux qui ne savent pas vivre en société, en particulier ceux qui se considèrent comme des « personnes libres et bien élevées », car ils doivent toujours faire preuve d’une certaine prudence et parcimonie dans leurs actions, car ils sont toujours sous examen minutieux permanent du monde profane.

Une chose à laquelle les francs-maçons doivent prêter attention est que, dans leurs pratiques mondaines, ils doivent avoir les mêmes comportements qu’ils auront dans leur vie privée, c’est-à-dire « faire à la vue de tous ce qu’ils feraient si personne ne les regardait ». Et avoir une telle notion est une manière de limiter les événements qui pourraient « déraper » ou qui pourraient conduire à des situations inappropriées pour les francs-maçons, que ce soit sur le plan personnel ou collectif.

Le « secret » analogue à la franc-maçonnerie encourage également de telles situations, car il peut laisser penser que tout peut se faire sous le couvert d’un certain type de secret ; ce qui en réalité est complètement faux !

L’ignorance profane de ce qui se passe au sein des loges maçonniques conduit à des ragots sur ce qui y est discuté. Et c’est peut-être une des conditions auxquelles sont soumis tous les francs-maçons.

Normalement, lorsque l’on parle de la Franc-Maçonnerie dans les milieux plus mondains, on fait presque toujours référence aux théories qui pullulent, sur d’éventuels rituels à pratiquer ou sur l’éventuelle identification des membres d’une Obédience. Mais quand un franc-maçon s’en mêle, tant pis… La médiatisation d’une affaire impliquant un franc-maçon ou un franc-maçon présumé est largement exponentiée, même si l’individu est innocent ou non. La soif d’obtenir des informations sur tout ce qui concerne ou touche la franc-maçonnerie est toujours énorme.

Mais lorsque des situations de conflits d’ego, d’usurpations de pouvoir, d’ambitions excessives, de projets personnels, etc. sont rendues publiques, la critique est évidemment forte et incisive, car si la Franc-Maçonnerie s’assume comme un Ordre à caractère spirituel, comment peuvent-elles avoir lieu ? de tels comportements !?
Mais la vérité est qu’ils existent et que nous devons vivre avec eux, en essayant de les résoudre de la meilleure façon possible et au cas par cas. Et ces « fantômes » qui apparaissent de temps en temps et qui alimentent l’incrédulité de la population à l’égard de la Franc-maçonnerie sont toujours la cible de répudiations, y compris en interne au sein des différentes Obédiences.

-Les problèmes entre « égos et maillets » finissent toujours par nuire à « l’équerre et le compas »…-

Ce qui m’amène, en guise de conclusion, à la réflexion suivante :

Ces individus manqueront-ils tellement à la Franc-Maçonnerie qu’elle ne pourra pas survivre sans eux ou est-ce eux qui estiment que la Franc-Maçonnerie est nécessaire pour que cette Institution puisse progresser ?! »

Nuno Raimundo

SOURCE : le blog « From Stone »

LE CHEMIN VERS L’ÂME DU MONDE…

Posté par hiram3330 dans : Contribution , ajouter un commentaire

LE CHEMIN VERS L’ÂME DU MONDE…

LE CHEMIN VERS L’ÂME DU MONDE…

LE CHEMIN VERS L’ÂME DU MONDE…

Il n’y a pas au monde de joie plus vraie, plus sensible, que de voir une grande âme qui s’ouvre devant vous.

           J.W. Goethe.

 

Cette réflexion m’a été inspirée par le poème philosophique de Goethe : L’Âme du monde.Il y a-t-il pour l’initié un système, une école philosophique unique ? Ce serait contraire à la négation de tout dogmatisme.

LE CHEMIN VERS L’ÂME DU MONDE…  dans Contribution
J W Goethe

Pourtant, l’on discerne une volonté, un désir spirituel, une recherche d’harmonie avec le monde, une recherche de la beauté au-delà d’une recherche d’esthétisme. Le processus initiatique, impose de se mettre dans une disposition propice (Le Kairos des grecs) à la réception de la Lumière, puis de l’intégrer en soi et de faire toutes choses pour quelle prenne son expansion dans notre esprit et finisse par toucher notre âme et l’illuminer. Le reflet de notre âme entre alors en contact avec notre corps et nos sens peuvent appréhender l’idée de l’Âme du monde, de l’absolu, de l’infini.

image%2F1752520%2F20240429%2Fob_b59c2c_me dans Contribution

Nous sommes alors dans un état tel que notre âme entre en relation avec la mystérieuse Âme du monde. Nos sens affutés par notre esprit nous dévoilent les perpétuelles beautés de la nature. Notre rapprochement avec la beauté de la nature est une forme de panthéisme universel. Cet émerveillement permanent et renouvelé, nous éloigne des scléroses, de l’enfermement dans le carcan du dogmatisme. La nature, le vivant est un ouvert constant, un étonnement sans fin. Ainsi, nous sommes toujours surpris par la beauté d’un coucher et de lever du soleil et ce depuis le premier jour de l’humanité, chaque coucher et chaque lever de soleil est le même et différent à la fois, il est personnel individuel et unique. Chaque nuage dessine un nouveau ciel, sur les sommets des montagnes éternelles. La nature est fécondations et régénérations successives, l’horizon et l’océan en sont les témoins. L’initié plus il marche vers la nature, plus il pénètre son âme et l’Âme du monde. Elle devient pour lui la lumière, la source qui jaillissent des ténèbres de sa caverne. Le torrent de ses pensées va bientôt se transformer en fleuve dans les vallées, l’eau pure en se mêlant aux limons fait germer les graines sur les rives. Bientôt le souffle primordial, le verbe, s’entendra dans les nombreux épis de blé. C’est la respiration de l’Âme du monde qui passe dans toutes les âmes. Cette force mystérieuse et dépasse toutes les pensées philosophiques, c’est le souffle d’une philosophie universelle. Goethe l’initié écrit : Tout art, toute science qui restent indépendants de la philosophie et ne se développent que les forces naturelles de l’homme, arrivent toujours à de meilleurs résultats.

L’on ne s’enrichit vraiment que dans un rapport direct avec l’univers, l’Âme du monde. L’expérience de nous-mêmes avec notre lumière intérieure, les expériences que nous faisons nous-mêmes sont les plus enrichissantes que tous les dogmatismes. Comment pourrions-nous prétendre penser par nous-mêmes et nous lier sans condition à une école de pensée, un dogmatisme religieux. Nous savons que le propre de l’homme est son éclectisme. On ne peut pas placer définitivement la règle sur le compas. La règle et le compas ne sont forts que de leur association, le suivit de la règle permet l’Ordre et ne doit pas être un dogme. Cela convient à l’homme éclectique : l’éclectique est celui qui choisit dans ce qui l’entoure, dans ce qui se passe autour de lui, tout ce qui est en harmonie avec sa propre nature, pour se l’approprier ; j’entends par là qu’il doit s’assimiler tout ce qui, soit dans la théorie, soit dans la pratique peut servir à son progrès et à son développement. Ainsi, deux hommes éclectiques ouverts sont par nature différents ils ont leur libre arbitre, ils peuvent faire des choix. Le respect de la dignité de l’homme, nous impose de ne pas vouloir convertir l’autre à tout prix. S’il doit y avoir une conversion elle ne peut venir que de soi-même. L’homme universel, n’embrasse pas sans restriction et sans jugement une philosophie particulière, il les embrasse toutes si elles sont justes, respectueuses d’autrui, éthiques et baignées dans l’Amour fraternel.

C’est quand l’homme sent naître et grandir en lui, la force, l’énergie du bien, qui devient peu à peu une douce habitude, ce besoin de pratiquer avec humilité la justice tempérée par l’Amour. Il sent alors qu’il est sur le chemin de son initiation. Aussi, la philosophie qui n’est que theoria celle de l’école ou de l’université, n’atteindra jamais la hauteur spirituelle, l’intensité, la densité de la philosophie qui est à la fois theoria et praxis. Les sommets du savoir, de la culture intellectuelle ne seront toujours rien et inutiles s’ils ne contribuent pas à faire grandir l’Âme de l’individu et l’Âme du monde. La somme des expériences spirituelles individuelles sont bien plus importantes que tous les livres des bibliothèques du monde. C’est l’élévation de notre conscience, de notre spiritualité, l’éveil de notre âme qui est la voie du retour à l’universel, l’unique, l’unité, l’absolu.

Là est la véritable alchimie, la métamorphose de l’être intérieur qui ne se réalise que par étapes successives. Rien de commun avec la pratique souvent raillée par ceux qui ne voient dans l’alchimie que les symboles et les images, ceux qui ne voient que des vieillards hirsutes penchés sur leurs cornues dans des caves obscures, incapables de dévoiler les idées derrière les symboles. La transmutation alchimique, dévoile l’invisible, l’Or fin et pur, la puissance de l’intelligence du Cœur. Ce Cœur palpitant : l’Aurea Catena Homeri ou comment les choses naissent prospèrent se détruisent et reviennent à leur essence primordiale. Faire de son Âme un cristal, une agate, une émeraude, ou une simple pierre taillée, polie et la placer dans l’édifice dans l’Âme du monde. Les changements et les métamorphoses se passent devant nos yeux sans que nous puissions les comprendre (…) qu’on songe à la puissance de la volonté, de l’intention, du désir, (…)

Est-ce que le monde, notre monde à une Âme ? Parfois face à son délabrement l’on se prend à douter, mais ce doute n’a-t-il pas toujours existé ? C’est pourquoi sans aucun depuis que l’homme est devenu un humain, c’est-à-dire capable d’Amour fraternel et d’humanité, il cherche le chemin de la Lumière de son âme et de l’Âme du monde. Les dernières paroles de Goethe avant de prendre le chemin de l’Orient éternel furent : De la lumière ! Plus de lumière. C’est avec la Lumière de l’esprit que l’Âme s’anime.

Jean-François Guerry.

 

Note : les phrases en italiques sont de Goethe.

 

APPENDICE : Extrait de l’Âme du monde de Goethe.

 

Dispersez-vous de ce saint banquet dans toutes les régions.

Élancez-vous avec enthousiasme à travers les zones les plus voisines dans l’Univers et le remplissez !

Déjà vous bercez dans des lointains immenses l’heureux songe des dieux, et vous brillez, astres nouveaux, parmi les astres, vos frères, dans les champs semés de lumière.

(…) Vous vous emparez brusquement des terres informes, et vous déployez votre jeune force créatrice, afin qu’elles s’animent, qu’elles s’animent de plus en plus dans leur vol mesuré.

Et, faisant votre période, vous produisez dans les airs émus les fleurs diverses ; vous imposez à la pierre, dans tous ses abîmes, ses formes permanentes.

Alors, avec une audace divine, chaque chose s’efforce de se surpasser ; l’eau stérile veut verdoyer, et chaque grain de poussière s’anime.

Ainsi, par la lutte amicale, dissipez la nuit des vapeurs humides, puis les vastes plaines du paradis resplendissent, émaillées des plus riches couleurs.

Bientôt s’éveille, pour contempler la douce lumière, une multitude aux milles formes, et vous êtes saisi d’étonnement dans les campagnes heureuses, premier couple d’amants !

                                            Johann Wolfgang Goethe.

LE DÉVOILEMENT IMAGE TRANSMISE PAR Y. V.
LE CHEMIN VERS L’ÂME DU MONDE…
SOURCE  : http://www.lafrancmaconnerieaucoeur.com/2024/04/le-chemin-vers-l-ame-du-monde.html

Voyage au cœur de la gnose : Synésius dévoile ses lumières occultes

Posté par hiram3330 dans : Contribution , ajouter un commentaire

Voyage au cœur de la gnose : Synésius dévoile ses lumières occultes

 
Yonnel Ghernaouti

Par Yonnel Ghernaouti
21 mai 2024
L’arbre gnostique

L’arbre gnostique

Intéressons-vous à la vie et l’œuvre de Synésius, pseudonyme de Léonce Fabre des Essarts (1848-1917), auteur de L’Arbre gnostique suivi du Manuel préparatoire et de Constitution & règlements de l’Église Gnostique.

Voyage au cœur de la gnose : Synésius dévoile ses lumières occultes dans Contribution ARBRE-GNOSTIQUE_0001-666x1024

Léonce Fabre des Essarts, né le 19 mars 1848 à Aguessac dans l’Aveyron, est un poète, écrivain et occultiste français. Issu d’une famille bourgeoise, il montre dès son jeune âge un vif intérêt pour la littérature et la spiritualité. Après des études classiques, il se lance dans la poésie et publie plusieurs recueils qui lui valent une certaine reconnaissance dans les cercles littéraires parisiens.

Sous son propre nom, Léonce Fabre des Essarts publie plusieurs œuvres poétiques et participe activement à la vie littéraire de son époque. Il fréquente les cercles symbolistes et ésotériques, où il se lie d’amitié avec des personnalités influentes telles que Joséphin Péladan (1858-1918), écrivain, critique d’art et occultiste, fondateur de l’ordre rosicrucien de la Rose-Croix Catholique, connu pour ses écrits mystiques et symbolistes influençant l’art ésotérique de son époque et Stanislas de Guaita (1861-1897), poète, occultiste et mystique, co-fondateur de l’Ordre kabbalistique de la Rose-Croix, célèbre pour ses travaux sur la magie et l’ésotérisme, ayant une influence durable sur les études occultes.

 dans Contribution

Joséphin Péladan

Son œuvre poétique, marquée par une sensibilité mystique et une quête de l’absolu, le conduit naturellement vers l’étude de l’occultisme et des traditions ésotériques.

Vers la fin du XIXe siècle, Fabre des Essarts adopte le pseudonyme de Synésius, en référence au philosophe néoplatonicien Synésius de Cyrène (c. 370-413), évêque de Ptolémaïs, connu pour ses écrits philosophiques et théologiques alliant la pensée néoplatonicienne au christianisme, pour marquer son engagement dans le domaine de l’occultisme. En 1893, il est intronisé évêque de Bordeaux par Jules Doinel, fondateur de l’Église Gnostique moderne. Synésius devient rapidement une figure centrale de ce mouvement ésotérique, prônant une spiritualité gnostique rénovée et accessible.

En 1896, après le départ de Jules Doinel, Synésius devient le patriarche de l’Église Gnostique, une position qu’il occupe jusqu’à sa mort en 1917. Sous sa direction, l’Église Gnostique connaît un développement significatif, attirant de nombreux intellectuels et mystiques de l’époque. Il travaille à structurer l’Église, rédigeant des textes fondamentaux tels que la Constitution et les règlements de l’Église Gnostique, et publiant des œuvres didactiques pour guider les néophytes dans leur cheminement spirituel.

le-supreme-conseil-de-la-rose-croix-bnf-collection-stanislas-de-guaita-paris-zigzag

Parmi ses œuvres les plus notables, nous trouvons L’Arbre gnostique, publié en 1899, qui offre un panorama exhaustif des différentes traditions gnostiques et leurs applications contemporaines. En 1913, il publie le Manuel préparatoire, destiné à introduire les nouveaux membres aux principes fondamentaux de l’Église Gnostique.

Synésius, ou Léonce Fabre des Essarts, laisse derrière lui un héritage riche, à la croisée de la poésie, de la mystique et de l’occultisme. Son rôle dans la renaissance de l’Église Gnostique et ses contributions littéraires et spirituelles continuent d’influencer les chercheurs et les adeptes de la gnose. Son œuvre incarne une quête incessante de la connaissance intérieure et de la vérité divine, un héritage qui perdure bien au-delà de son époque.

Stanislas-de-Guaita-a-19-ans

Stanislas de Guaita à 19 ans

Léonce Fabre des Essarts s’éteint le 18 octobre 1917 à Paris, laissant un héritage durable dans le domaine de la mystique et de l’occultisme. Son travail a contribué à raviver l’intérêt pour le gnosticisme et a fourni des bases solides pour l’Église Gnostique moderne.

Les œuvres de Synésius, rééditées en 2024 chez Amici Librorum (Les Amis des Livres), restent des références essentielles pour comprendre le gnosticisme moderne.

Rappelons que Amici Librorum, connu en français sous le nom Les Amis des Livres, est un éditeur spécialisé dans la réédition et la publication d’ouvrages rares et précieux, principalement axés sur la littérature ésotérique, mystique et philosophique. Engagé à préserver et à diffuser des textes essentiels, Amici Librorum se distingue par la qualité de ses éditions, offrant des traductions soignées et des présentations claires pour les amateurs de spiritualité et d’érudition. Ces éditions sont dirigées par Stephan Hoebeeck.

Bien connaître la vie de Synésius permet donc de mieux appréhender ses œuvres majeures, ses expériences personnelles et ses convictions spirituelles se reflétant dans ses écrits. Son rôle de patriarche de l’Église Gnostique et son amitié avec des figures importantes de l’occultisme offrent un contexte essentiel pour comprendre les motivations et les objectifs derrière ses textes. Les lecteurs peuvent ainsi mieux saisir les nuances de ses idées, la profondeur de sa spiritualité et l’importance de ses contributions à la tradition gnostique moderne. Connaître sa vie enrichit la compréhension des thèmes et des symboles présents dans ses œuvres, révélant la continuité entre sa pensée et son action.

ARBRE-GNOSTIQUE_0001.jpg-detail_0001-1024x1005

Venons-en à la présentation de l’ouvrage.

L’Arbre gnostique est un ouvrage fascinant qui plonge le lecteur dans les profondeurs de la tradition gnostique. Ce livre est une réédition précieuse des écrits de Synésius, qui rassemble trois textes rares et importants que sont L’Arbre gnostique (1899), Le Manuel préparatoire (1913) et la Constitution & Règlements de l’Église gnostique.

Publié initialement par Chamuel, L’Arbre gnostique, ce texte offre un résumé exhaustif des différents courants gnostiques à travers les siècles. Il présente les perspectives actuelles d’une Église gnostique en pleine renaissance. Synésius y développe une vision mystique et philosophique du gnosticisme, mettant en lumière les concepts clés tels que la dualité entre le bien et le mal, la connaissance (gnosis) comme voie de salut, et la structure cosmique des éons et des archontes.

Quant au Manuel préparatoire (1913), édité par la Maison Française, ce manuel s’adresse aux néophytes. Il expose les principes fondamentaux de l’Église gnostique, introduisant les notions préliminaires avant d’aborder en profondeur les thèmes de l’Être humain, de l’Être divin et de l’initiation gnostique. Ce texte est essentiel pour comprendre les bases théoriques et pratiques de la gnose.

Enfin, le texte Constitution & Règlements de l’Église gnostique, qui se veut une publication interne, est dédié à l’organisation et à la hiérarchie ecclésiastique de l’Église Gnostique. Les membres du sacerdoce, appelés barbes et barbélites, incluent des femmes dans leurs rangs, à l’exception du rôle d’évêque. La Constitution précise les structures hiérarchiques et les règlements qui gouvernent l’Église, offrant un aperçu unique de son fonctionnement interne.

Revenons aussi sur le contexte historique. L’Église Gnostique, restaurée par Jules Doinel (Valentin II, évêque de Monségur) en 1896, a eu plusieurs patriarches notables, dont Fabre des Essarts (Synésius) jusqu’en 1917, suivi de Léon Champrenaud (Théophane, évêque de Versailles) et Patrice Genty (Basilide) en 1921. René Guénon, sous le nom de Tau Palingénésius, et Joanny Bricaud figurent parmi ses membres importants. Bricaud finira par rompre pour fonder, avec Fugairon et Papus, l’Église catholique gnostique, rebaptisée Église gnostique universelle en 1908, qui subsistera jusqu’aux années soixante-dix.

Alpha-Tau-Omega_Fabre_des_Essarts

Alpha Tau Omega (Fabre_des_Essarts)

Cet ouvrage est essentiel pour quiconque s’intéresse à la gnose et à son impact sur la spiritualité occidentale. La combinaison des écrits de Synésius, avec leur profondeur philosophique, et ceux de Fabre des Essarts, avec leur aspect pratique et institutionnel, offre une vision complète et équilibrée du gnosticisme. La réédition par Amici Librorum est à saluer, car elle permet de rendre accessibles des textes rares et précieux. La qualité de l’édition, avec une présentation claire et une traduction soignée, en fait un livre agréable à lire et à étudier.

L’Arbre gnostique suivi du Manuel préparatoire et de Constitution & règlements de l’Église Gnostique est une lecture indispensable pour les passionnés de mysticisme, d’histoire religieuse et de philosophie. Ce livre offre une plongée profonde et enrichissante dans les arcanes du gnosticisme et les enseignements ésotériques, alliant théorie et pratique de manière harmonieuse.

L’Arbre gnostique suivi du Manuel préparatoire et de Constitution & règlements de l’Église Gnostique

Synésius – Léonce Fabre des Essarts

Amici Librorum, 2024, 154 pages, 20 €Disponible sur Amazon.

SOURCE :  https://450.fm/2024/05/21/voyage-au-coeur-de-la-gnose-synesius-devoile-ses-lumieres-occultes/

Logoheader450FM

Digression … DES INSTRUCTIONS POUR CEUX QUI N’ONT PAS COMPRIS OÙ ILS ALLAIENT À LA NAISSANCE 7 octobre, 2025

Posté par hiram3330 dans : Contribution , ajouter un commentaire

DES INSTRUCTIONS POUR CEUX QUI N’ONT PAS COMPRIS OÙ ILS ALLAIENT À LA NAISSANCE

 

000n

1. vous recevrez 7 corps différents et une conscience endormie – vous devrez constamment les réveiller, les développer et les affiner. Acceptez calmement le fait que vous serez dans différentes dimensions en même temps et que le monde entier sera à l’intérieur de vous.

 

2 Vous devrez étudier dans une école appelée Vie sur la planète Terre. Chaque personne et chaque événement est votre professeur universel.

 

3. Il n’y a pas d’erreurs, seulement des leçons. Les échecs font partie intégrante du succès. Il n’y a pas de victimes, seulement des étudiants et des enseignants.

 

4. La leçon sera répétée sous diverses formes jusqu’à ce qu’elle soit parfaitement assimilée. Si vous n’apprenez pas les leçons faciles, elles deviennent plus difficiles ; lorsque vous y arrivez, vous passez à la leçon suivante.

 

5. Les problèmes extérieurs sont le reflet exact de votre état intérieur. Si vous changez votre monde intérieur, le monde extérieur changera également pour vous.

 

6. La douleur est le moyen utilisé par l’Univers pour attirer votre attention – quelque chose ne va pas.

 

7. Le monde est diversifié. Ne pas s’accepter et accepter ceux qui vous entourent « tels qu’ils sont » est à l’origine des émotions négatives qui détruisent le corps.

 

8. Vous saurez que la leçon est apprise lorsque votre comportement et votre attitude envers tout changera. La sagesse s’acquiert par la pratique. Un peu de quelque chose est mieux que beaucoup de rien.

 

9. Il n’y a pas de meilleur endroit qu’ »ici ». « Il » n’y a pas de meilleur endroit qu’ »ici ». Lorsque votre « là » deviendra « ici », vous obtiendrez un autre « là », qui vous semblera à nouveau meilleur que « ici ». Appréciez ce que vous avez maintenant.

 

10. Les autres ne sont qu’un reflet de vous. Vous ne pouvez pas aimer ou détester ce qui se trouve chez les autres si cela ne reflète pas vos propres qualités.

 

11. La vie maîtrise le cadre et vous peignez le tableau. Si vous ne prenez pas la responsabilité de peindre le tableau, d’autres le feront pour vous.

 

12. Toutes les réponses sont en vous. Vous en savez plus que ce qui est écrit dans les livres. Et tout ce que vous avez à faire est de vous regarder, de vous écouter et de vous faire confiance.

 

13. Cherchez votre objectif, tirez-en le meilleur parti et donnez-vous entièrement à lui. Cela peut changer tout au long de votre vie. Apprenez constamment quelque chose de nouveau et n’ayez pas peur de recommencer.

 

14. Vous pouvez toujours vous souvenir de cette instruction si vous voulez…

36614_290160704427041_493842340_n

SOURCE  :   Le net …

Protégé : LE SACRIFICE DU COUPABLE , L’ACCESSION AU SACRÉ – 3°- 6 octobre, 2025

Posté par hiram3330 dans : Bleu,Chaine d'union,Contribution , Saisissez votre mot de passe pour accéder aux commentaires.

Cet article est protégé par un mot de passe. Pour le lire, veuillez saisir votre mot de passe ci-dessous :

Série de paroles de sagesse bouddhiste par Vincent Cao 5 octobre, 2025

Posté par hiram3330 dans : Recherches & Reflexions , ajouter un commentaire

Série de paroles de sagesse bouddhiste par Vincent Cao

 
Daniel Robin - Vertical Project

Par Daniel Robin – Vertical Project
13 juin 2024
Buddha sur fleur de Lotus fond vert

Buddha sur fleur de Lotus fond vert

La pagode Thiện Minh est un magnifique temple bouddhique vietnamien situé sur la commune de Sainte-Foy-lès-Lyon dans le département du Rhône. Elle est gérée par l’Association Bouddhique de la région Rhône Alpes sous la présidence du Vénérable Thich Tanh Thiet. Vincent Cao, pratiquant bouddhiste représentant d’une lignée d’enseignants bouddhistes du Mahāyāna ou « grand véhicule » témoigne.

Tous les samedis après-midi, le temple est ouvert aux curieux et à 14 h il y a possibilité d’une visite guidée avec initiation à la méditation et séances de rencontre avec le bouddhisme.

A l’issue de ce moment très convivial, thé et petits
gâteaux. Participation : 5 € par personne

 

Appelé parfois religion athée, le bouddhisme revêt de multiples formes d’expressions.

Certaines sont très loin du dépouillement originel et de la simple expérience philosophique d’autres se sont adaptées aux exigences sociales et culturelles.

Dans les temples de multiples représentations incarnent une tradition de 2500 ans contemporaine du philosophe Platon.

Toute une vision de l’univers des hommes et des dieux s’offre à la psyché humaine désireuse de mieux comprendre son humanité .

Le programme bouddhiste se décline de manière très pragmatique en 4 « nobles vérités »

  1. La première Noble vérité – DUKKHA, se traduit comme La vérité de la souffrance : toute vie implique la souffrance, l’insatisfaction, des douleurs, des afflictions. Cette première réflexion ressemble plutôt à un regard froid et sans concession sur l’existence
  2. La seconde Noble Vérité – SAMUDAYA.
    La vérité de « l’origine de la souffrance », explore les racines de notre conditionnement et les mécanismes du désir et de l’attachement. C’est une sorte de parcours analytique qui analyse la production conditionnée de notre mental.
  3. La troisième Noble vérité NIRODHA.
    « la vérité de la cessation de la souffrance » : affirme qu’il existe une émancipation, une libération (au sens existentiel). Il y a une sorte d’étape où la vérité ultime apparaît dans toute son évidence et sa lumière. Ce stade appelé Nirvana se traduit parfois comme extinction de la soif ou l’expérience du néant.
  4. La quatrième Noble vérité MAGGA.
    « Le sentier » : montre qu’il existe un chemin qui mène à la cessation de la souffrance et à cette réalisation ultime. Ce chemin est aussi appelé le noble sentier octuple.

Située sur la commune de Sainte-Foy-lès-Lyon dans le Rhône, la pagode bouddhiste de Thiện Minh dispense ces paroles de sagesse, fragment d’un enseignement bouddhiste.
Ce temple vietnamien est un endroit paisible.

Sa gestion est assurée par l’Association Bouddhique de la région Rhône Alpes sous la présidence du vénérable Thich Tanh Thiet.

L’enseignant, Vincent Cao, de la lignée du Mahāyāna ou « grand véhicule » propose les samedis après-midi, un regard pratique sur le bouddhisme.

Le temple est ouvert aux curieux qui ont la possibilité de participer à une initiation à la méditation suivi d’un enseignement.

Ces vidéos à partager sans modération ont été réalisées en collaboration avec la chaine YouTube “les voies de l’esprit”

https://www.youtube.com/@danielrobin4822

http://www.pagodethienminh.fr/

SOURCE : https://450.fm/2024/06/13/serie-de-paroles-de-sagesse-bouddhiste-par-vincent-cao/

Confession d’un Pèlerin : Au-delà du Savoir

Posté par hiram3330 dans : Recherches & Reflexions , ajouter un commentaire

Confession d’un Pèlerin : Au-delà du Savoir

 

Réflexion, confession, savoir, connaissance, sagesse

Durant des années, j’ai consacré mon temps et mon esprit à une quête incessante de connaissance. J’ai ingéré des textes avec une avidité presque insatiable, m’abreuvant à la source des mots et des idées, dans un désir ardent de saisir l’essence même du symbolisme et de maîtriser les arènes complexes de la dialectique. Chaque livre ouvert, chaque page tournée était une promesse de découverte, une invitation à plonger encore plus profondément dans les abysses de la compréhension de l’Univers.

Mon voyage intellectuel s’est déroulé sur les vastes mers du savoir, où chaque vague de connaissance semblait me rapprocher du rivage de la compréhension ultime. Mais dans cette quête, j’étais souvent pris dans les filets de l’argumentation, me débattant contre les pièges de la logique et les illusions du savoir. Le pouvoir de comprendre et de décomposer les idées en leurs composantes semblait être une arme, un outil de navigation dans ce monde.

Ces outils de l’esprit, offerts par une culture occidentale qui valorise la rationalité et les performances, étaient présentés comme des dons précieux. Ils étaient les instruments par lesquels j’espérais naviguer avec succès dans un monde en perpétuelle quête de certitudes. L’Occident, avec son héritage de pensée analytique et scientifique, m’a fourni une carte, pensais-je, qui me permettrait de décrypter le labyrinthe de l’existence.

Pourtant, à mesure que je progressais, je réalisais que ces outils, bien qu’utiles, pouvaient aussi être restrictifs. Ils encadraient la réalité dans des termes définis, enfermant parfois la vérité dans des boîtes rigides de théories et de concepts qui, bien que séduisants, risquaient de me détourner des vérités plus profondes et plus nuancées de la vie. La société qui les valorisait ne cherchait pas tant à illuminer qu’à construire des systèmes de pensée performants, efficaces, souvent au détriment de l’exploration de l’inconnu et de l’immatériel.

Ainsi, mon engagement dans cette voie s’est transformé avec le temps, devenant une introspection sur la nature même de la connaissance et de la compréhension. J’ai commencé à questionner non seulement ce que je savais, mais aussi comment je le savais, et ce que cela signifiait dans le grand schéma de ma quête personnelle de vérité et de sens.

 

Puis, un jour, épuisé par cette incessante quête de savoir, je me suis arrêté pour contempler le chemin parcouru. Je me suis interrogé sur ma progression dans la recherche de la spiritualité, du bonheur et du divin. À ma grande consternation, la réponse fut d’une clarté déconcertante : j’étais nulle part. J’avais accumulé des montagnes de théories, érigé des bibliothèques de savoirs, et construit des fortifications de dogmes et de croyances. Pourtant, malgré cette profusion de connaissances, je me sentais comme un naufragé sur une île déserte, isolé au milieu d’un océan de concepts intellectuels, sans un véritable lien avec la vérité spirituelle que je cherchais tant.

Mon égo, lui, s’était comporté comme le bœuf gourmand des fables de La Fontaine. Il s’était nourri avec voracité de chaque mot lu et de chaque idée apprise, engloutissant avidement les concepts comme s’ils étaient sa seule subsistance. Au fil des ans, cet égo était devenu énorme, un véritable titan de la pensée, dominé par une soif insatiable de reconnaissance intellectuelle. Mais au fond, malgré sa taille imposante, il était vide de substance véritable, une coquille brillante et sonore, résonnant d’échos vides, dépourvue de la moindre trace de la sagesse véritable que je poursuivais.

Cette prise de conscience fut un moment de révélation douloureuse. J’avais consacré des années à remplir mon esprit, à l’engraisser avec des informations et des arguments, croyant naïvement que cela me rapprocherait du divin, de la vérité ultime. Mais au lieu de cela, j’avais simplement construit autour de moi une prison de pensées, un labyrinthe intellectuel qui m’éloignait de plus en plus de la simplicité essentielle de l’existence spirituelle.

Il fallait reconnaitre que dans cette accumulation obsessive de savoir, j’avais négligé l’essence même de ce que signifie être spirituellement connecté. La spiritualité ne réside pas dans les livres ni dans les débats intellectuels, mais dans l’expérience vécue, dans les connexions silencieuses avec le monde et dans la tranquillité de l’instant présent. Mon égo, en se nourrissant des écrits et des débats, avait omis l’aspect le plus fondamental de la spiritualité : la connexion authentique avec soi-même et avec l’univers.

 

La vérité, cette entité insaisissable, flotte quelque part entre la simplicité pure et une complexité labyrinthique. Elle se dérobe sous des voiles subtils, s’éloignant des sentiers bien tracés par l’éducation et la culture traditionnelle qui cherchent à la capturer dans des filets de définitions rigides et de systématiques éducatives. Ces institutions souvent limitées, tendent à forger nos esprits selon des schémas préétablis, niant souvent la richesse de l’exploration personnelle et de la découverte spontanée.

Le bonheur, la spiritualité et le divin sont des concepts qui transcendent la pensée ordinaire. Ces réalités ne peuvent pas être pleinement saisies par l’intellect ni enfermées dans les cages dorées des mots. Elles résident dans une sphère de l’être qui est au-delà de l’orgueil du moi, dans cette dimension intangible et constante de nous-mêmes qui ne demande rien, qui ne réclame aucune preuve ni aucun éloge, mais qui absorbe et reflète tout ce qui est bien, beau, bon et vrai.

Cette essence de notre être observe silencieusement notre passage sur cette terre, telle un spectateur impassible. Elle ne juge pas, ne critique pas, ne s’embarrasse pas des petites vanités humaines. Elle est le témoin éternel de nos joies et de nos peines, assistant à notre spectacle d’incarnation sans jamais intervenir de manière ostensible. Sa présence est celle d’une conscience pure, un fond d’écran permanent à nos expériences éphémères, offrant un espace dans lequel nos vies se déroulent.

L’erreur courante de notre culture, axée sur l’obtention de résultats et la performance, est de négliger cette partie de l’être au profit d’une course effrénée vers des accumulations extérieures : savoir, possessions, statut. Mais la véritable compréhension de concepts aussi vastes que la spiritualité, le bonheur, ou le divin ne se trouve pas dans cette accumulation, ni dans la capacité à articuler des doctrines complexes, mais dans l’expérience vécue de se connecter avec cette essence intérieure.

Reconnaître cette vérité implique souvent de défaire ce que nous avons appris, de déconstruire les idées reçues pour retourner à un état de présence pure, où l’on peut véritablement ressentir plutôt que simplement penser ou analyser. C’est dans ce retour à l’essentiel que l’on peut, paradoxalement, atteindre les sommets de la compréhension spirituelle et du bonheur authentique, non comme des conquêtes de l’esprit, mais comme des révélations de l’être.

Permettre à cette partie essentielle de nous-mêmes de s’exprimer implique un déplacement radical de perspective, une transition de la prédominance de notre mental analytique vers une écoute plus profonde de notre essence intérieure. Cela requiert de dépasser les barrières habituelles de la pensée qui, souvent, filtre et déforme nos expériences à travers des préjugés, des attentes, ou des jugements préconçus. Quand nous commençons à vivre et percevoir à travers nos sens, en pleine conscience, nous nous ouvrons à la richesse immédiate du moment présent, capturant la vie dans sa pure expression.

Dans ce processus, nous nous détachons des réactions automatiques pilotées par le mental pour embrasser une approche plus intuitive et sensible de l’existence. Nous commençons à voir, entendre, toucher, goûter, et sentir avec une nouvelle fraîcheur, sans l’interférence constante des pensées qui tentent de catégoriser et d’analyser chaque impression. C’est une forme de redécouverte du monde, une révélation des merveilles simples qui nous entourent, souvent ignorées dans le tumulte de nos vies occupées.

Lorsque cette transformation se produit, l’amour devient la qualité naturelle de notre interaction avec le monde. Il ne se manifeste pas par des gestes grandioses ou des déclarations passionnées, mais plutôt à travers une joie simple et profonde. Dans cet état, chaque petit moment détient une perfection intrinsèque; le sourire d’un enfant, la douceur d’une brise, la couleur changeante du ciel au crépuscule, tout prend une dimension nouvelle, teintée d’émerveillement et de gratitude.

Cet amour est subtil, il n’éclate pas en feux d’artifice émotionnels, mais brille doucement, illuminant notre quotidien de sa lumière sereine. C’est un amour qui ne demande rien en retour, qui ne cherche pas à posséder ou à imposer, mais qui offre simplement, qui accepte et qui célèbre l’existence dans toute sa diversité et sa splendeur. Vivre de cette manière transforme non seulement notre propre expérience de vie, mais également celle de ceux qui nous entourent, car cet amour a le pouvoir d’inspirer, de calmer et de guérir.

En fin de compte, en laissant cette partie de nous guider nos actions et perceptions, nous redécouvrons les joies simples de l’existence et nous reconnectons à la vérité que tout, absolument tout, dans l’ici et maintenant, est déjà parfait. Nous apprenons à vivre dans un état de présence enrichissante où chaque instant est suffisant en soi, complet sans l’ajout artificiel des constructions mentales.

Cette révélation sur laquelle je médite n’implique pas un rejet du savoir ou de l’intellect ; elle propose plutôt de les transcender. Elle nous invite à explorer au-delà des frontières traditionnelles de la connaissance pour toucher à une sagesse plus authentique et profonde, celle qui se niche dans le calme de notre être intérieur et qui se manifeste dans la simplicité de notre existence quotidienne.

En regardant en arrière, je reconnais maintenant que les erreurs commises le long de ce voyage intellectuel n’étaient pas dépourvues de sens. Chaque faux pas, chaque détour m’a rapproché de cette prise de conscience cruciale : l’importance de réintégrer l’essence de mon être dans chaque aspect de ma vie. Ces erreurs m’ont enseigné que la vraie connaissance n’est pas seulement celle que l’on trouve dans les livres ou que l’on discute dans les salles de conférence. Elle réside aussi dans l’écoute attentive de la voix silencieuse de notre âme, qui parle non pas à travers les mots, mais à travers les expériences et les sensations.

Il s’agit désormais de vivre non pas en tant qu’écho de mes lectures, répétant les pensées et les idées d’autres avant moi, mais en tant que véritable expression de mon âme. Cela signifie honorer ma vérité intérieure dans mes choix, mes actions, et mes interactions. C’est un engagement à être pleinement présent dans chaque moment, à reconnaître la richesse et la leçon cachée dans les occurrences les plus simples de la vie.

Cette transformation demande un courage considérable. Il est parfois plus facile de s’accrocher aux théories et aux idées abstraites qu’à la réalité tangible de notre propre expérience spirituelle. Pourtant, c’est dans cette réalité, dans le terreau fertile de notre vie quotidienne, que nous pouvons cultiver une relation plus profonde avec nous-mêmes et avec le monde.

La véritable expression de l’âme n’est pas une quête solitaire. Elle enrichit nos relations, elle illumine notre façon de voir le monde et elle inspire les autres à chercher leur propre vérité. Vivre ainsi transforme l’existence en une œuvre d’art, où chaque geste, chaque parole, et chaque silence porte la marque de notre authenticité et de notre connexion à la vie dans toute sa splendeur. C’est une invitation permanente à vivre non seulement avec intelligence, mais avec sagesse.

Yann LERAY@2024

 

SOURCE  : https://www.lesamisdhermes.com/2024/06/confession-d-un-pelerin-au-dela-du-savoir.html?utm_source=_ob_email&utm_medium=_ob_notification&utm_campaign=_ob_pushmail

Une saint-jean en poésie

Posté par hiram3330 dans : Contribution , ajouter un commentaire

 

UNE SAINT-JEAN EN POÉSIE

* * *
La loge maçonnique Akademos n°1758 de Grande Loge Nationale Française (GLNF) avait organisé en 2013 une fête de Saint Jean originale.

Les frères de cette loge parisienne sont descendus en Provence à Mornas pendant un weekend durant lequel ils ont assisté à une visite commentée du musée de l’olive et l’olivier à Nyons puis du moulin de la coopérative. Tous vêtus de blanc, ils ont participé au banquet de Saint Jean en compagnie de leur famille. Cette fête s’est terminée par une chaîne d’union autour d’un olivier que les FF ont planté dans la propriété du VM fondateur de la loge.

Le frère J-M T-L,  fondateur de la loge Akademos N°1758 et organisateur de cette Saint Jean en Provence a pour l’occasion rédigé un poème maçonnique qu’il a tenu à partager avec les lecteurs de GADLU.INFO !
Une saint-jean en poésie dans Contribution 440px-The_Feast_of_Saint_John

Jules Breton, La Fête de la Saint-Jean, 1875, musée des Beaux-Arts de Philadelphie

A tous les Enfants de la Grange qui chaque année,

Cœurs et mains enlacés autour de l’olivier,

Transcendent leurs esprits vers l’unité visée,

Pour enfin reconnaitre leur part d’éternité.

Le soleil provençal à Mornas retrouvé,

Ces frères réunis pour Saint Jean honoré,

Notre frère Philippe reprenant le maillet,

Assisté de ceux de la Mutualité.

Des marchés de Provence aux senteurs guillerettes,

Tout est prêt pour ce banquet avec des caillettes,

Des fromages de Condi issus de ces biquettes,

Nyons, son musée, son moulin et sa Bernadette.

Dans ce festin en blanc où Platon serait là,

Le vin des Bannerets affole nos papilles,

Pour finir en beauté avec du chocolat,

Comme il va de soi dans les grandes familles.

Des notes s’échappent des cordes maitrisées,

Par ces pianistes doués animés de bonté,

Un présent à deux roues lui aussi de blanc vêtu,

Pour gravir les collines les chemins, les talus.

Aller toujours plus haut, l’invitation des sages,

Comprendra-t-il aussi qu’il s’agit d’un hommage,

Force, vigueur et espoir quand la lumière flanche,

Les cœurs sont rayonnants pour relever les manches.

Bulles de Champagne enfin pour un anniversaire,

Célébré cette fois pour notre secrétaire,

Au jour nouveau, regards lointain vers le Ventoux,

Sommet dégagé pour une photo de nous tous.

Sous la statue d’Auguste, Orange et son théâtre,

Témoins paisibles ayant reçu bien des marques,

Avant l’élément feu maîtrisé par Jean-Marc,

Du bois et bientôt réveillé au fond de l’âtre.

Excusés ou absents, sont dans nos mémoires,

Pour ne pas vivre ensemble cette belle histoire,

Le chemin est repris, Avignon ou la Grange,

Périples initiatiques après la vue d’Orange.

Mais il faut se quitter, les départs sont prévus,

Attention c’est un fait, la tristesse est en vue,

Tout seul ici, que la maison me parait vide,

Rendez-vous l’an prochain, l’attente sera rapide.

 

SOURCE :  https://www.gadlu.info/une-saint-jean-en-poesie/

Protégé : La doctrine du Verbe-Lumière – 3°- 4 octobre, 2025

Posté par hiram3330 dans : Bleu,Chaine d'union,Contribution , Saisissez votre mot de passe pour accéder aux commentaires.

Cet article est protégé par un mot de passe. Pour le lire, veuillez saisir votre mot de passe ci-dessous :

Digression … À quoi ressemblait un repas celtique ? 3 octobre, 2025

Posté par hiram3330 dans : Digression , ajouter un commentaire

À quoi ressemblait un repas celtique ? Plongez dans les saveurs et les rites d’une table gauloise

pain1b

Si l’on vous dit « repas celtique », vous imaginez peut-être des guerriers attablés autour d’un quart de sanglier, arrosé d’hydromel, dans une ambiance de fête bruyante. La réalité est à la fois plus nuancée et plus fascinante. Les Celtes, peuple agricole et guerrier, avaient une alimentation variée, saisonnière et ritualisée, où chaque plat avait sa signification, et chaque repas son protocole. Entre abondance et symbolique, leur cuisine reflétait leur lien profond avec la nature et leurs croyances. Alors, à quoi ressemblait vraiment un banquet chez les Gaulois ou les Irlandais anciens ? Et que mangeait-on au quotidien, loin des clichés hollywoodiens ?

Une cuisine du terroir : céréales, lait et viande

Contrairement à l’idée reçue, les Celtes n’étaient pas uniquement des chasseurs. L’agriculture formait la base de leur alimentation. Les fouilles archéologiques révèlent qu’ils cultivaient :

La viande occupait une place d’honneur, mais elle était réservée aux occasions spéciales ou aux classes aisées. On y trouvait :

Les œufs et le miel (utilisé comme édulcorant) complétaient ce régime. Quant aux fruits, pommes, poires et prunes étaient consommées fraîches ou fermentées en cidre ou poiré.

Boissons : l’hydromel, la bière et les mystères du chouchen

Impossible d’évoquer un repas celtique sans parler de ses boissons emblématiques :

Eau et lait étaient aussi bus quotidiennement, mais l’eau était souvent mélangée à de la bière légère ou du vinaigre de cidre pour la purifier.

Un repas quotidien sobre, des banquets fastueux

Au jour le jour, le repas d’un paysan celtique était frugal :

Mais lors des fêtes (solstices, mariages, victoires militaires), les tables se transformaient en festins dignes des récits épiques. Les textes irlandais, comme ceux du Cycle d’Ulster, décrivent des banquets où l’on servait :

Le sel, rare et précieux, était utilisé avec parcimonie, tandis que les épices (comme le cumin ou la coriandre, importées) étaient réservées aux élites.

Le service et les rites de la table

Un repas celtique n’était pas qu’une question de nourriture : c’était un acte social et sacré.

Les historiens romains (comme Athénée de Naucratis) décrivent avec stupéfaction ces banquets où l’on mangeait assis sur des peaux de bêtes, autour d’un feu central, en écoutant les récits des bardes. Les Gaulois, écrit Posidonios, « aiment les repas copieux et les conversations animées, où l’on chante les exploits des héros ».

Une cuisine symbolique et magique

Pour les Celtes, la nourriture avait une dimension spirituelle :

Même la façon de cuisiner avait son importance. Les aliments étaient souvent grillés sur des pierres chaudes ou bouillis dans des chaudrons, méthodes qui rappelaient les rites druidiques. Par exemple, le bœuf bouilli était servi lors des funérailles, pour honorer le défunt.

Recettes reconstituées : que goûter aujourd’hui ?

Plusieurs plats celtiques peuvent être recréés avec des ingrédients modernes :

  1. La « stobhach gaelach » (ragoût irlandais) : mouton, pommes de terre, poireaux et carottes, mijotés dans un bouillon d’herbes.
  2. Le « bara brith » (pain gallois aux fruits) : un cake aux raisins secs, fruits confits et thé, proche des anciens pains aux baies.
  3. Les « crêpes de froment » : galettes épaisses cuites sur une pierre, servies avec du miel ou du fromage frais.
  4. L’ »hydromel épicé » : miel fermenté avec des baies de genièvre et de la cannelle.

À éviter : les tomates, les pommes de terre (arrivées après 1500) ou le café ! En revanche, les algues (comme le sloke ou la dulse) étaient consommées sur les côtes, et pourraient surprendre nos papilles.

Un héritage culinaire toujours vivant

Si la cuisine celtique a évolué, elle a laissé des traces dans nos traditions :

Un repas celtique en pratique : à quoi s’attendre ?

Imaginez une soirée d’automne, dans une longue maison en torchis éclairée par des torches. Au menu :

Autour de la table, on raconterait des légendes (comme celle de Cú Chulainn, le héros irlandais), on jouerait de la harpe et on lancerait des défi poétiques – car un vrai repas celtique était aussi une célébration de la parole et de la musique.

Et si vous testiez ?

Pour recréer une ambiance celtique chez vous :

Question pour finir : Oseriez-vous goûter du « beurre de tourbière » ou une cervoise aux herbes ? Ou préférez-vous les versions modernes de ces plats ancestraux ?

repas celte_n

Source : le net ….

 

1...56789...533

Atelier Ecrire Ensemble c&#... |
Au fil des mots. |
Spiralée |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | Attala Blog
| jepensedoncjesuis13
| Les chroniques d'Astéria