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Merci parrain … 13 août, 2018

Posté par hiram3330 dans : Chaine d'union,Humour , ajouter un commentaire

UNE BLAGUE MAÇONNIQUE…

humour maç
 

Voici une blague maçonnique … Un brin d’humour ne fait pas de mal …

« Un petit lapin est assis devant son terrier, en train de d’écrire avec application sur un bloc-notes, une grosse paire de lunettes sur le nez.

Un renard affamé s’approche de lui sans bruit avec la ferme intention d’en faire son déjeuner.

Arrivé à quelques centimètres, le lapin relève la tête, toise le renard un instant avant de replonger dans ses écrits.

Plus qu’intrigué, le renard l’interpelle ;:  » Hé ! Le lapin ! Tu fais quoi là ? »

Le lapin s’arrête d’écrire et en profite pour essuyer ses lunettes.
» Je suis en train d’écrire une planche maçonnique, ne te déplaise ».

Une planche maçonnique ?

C’est quoi le sujet que tu travailles ? .  » Je démontre dans ma planche que les lapins sont les prédateurs naturels des renards… »

Le renard écarquille les yeux avant de se rouler par terre, mort de rire.
» N’importe quoi ! C’est nul !

Tout le monde sait que ce sont les renards qui sont les prédateurs des lapins, pas l’inverse ! »

Le lapin ne se départi pas de son calme et poursuit :  » Et je parviens même à démontrer que les lapins sont aussi les prédateurs naturels des loups ! ».
» Des loups ! En plus des renards ? Mais c’est impossible, ça ne repose sur rien !

Tu ne peux pas affirmer de telles choses sans preuves. » . » Ha ! Mais attends ! J’en ai des preuves. Et des preuves indiscutables, même ! « .
» Tu as des preuves ? Sérieusement ? ».
» Oui, bien sûr, j’en ai plein mon terrier ; tu n’as qu’a y jeter un coup d’œil, si tu veux… ».

Sans attendre, le renard s’engouffre dans le terrier du lapin… Après quelques secondes, des bruits de lutte, des hurlements terribles se font entendre avant qu’un silence de mort ne s’installe..

Le petit lapin pose alors son bloc-notes, entre à son tour et se dirige vers un gigantesque lion trônant fièrement sur un tas de restes mortels de renards et de loups. Le petit lapin escalade le tas d’ossements sanguinolents, monte sur les genoux du lion et, en lui faisant trois bises, lui dit :  » Merci parrain… »

En savoir plus sur http://www.gadlu.info/blague-maconnique.html#os2K0xT8qVZPm1cf.99

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LA PESTE CORDONITEUSE 27 juillet, 2018

Posté par hiram3330 dans : Humour , ajouter un commentaire

J Y M, un lecteur de GADLU.INFO avait publié dans un commentaire ce texte « humoristique« , en indiquant :

  • « Voici une pastiche de Jean de la Fontaine. Toute ressemblance avec le texte de l’auteur d’origine est voulu et n’a d’autre but que d’exciter«

Je le retranscris aujourd’hui dans un article à part entière !


humour maç

LA PESTE CORDONITEUSE

Un mal qui répand la terreur

Que l’Architecte en sa fureur

Inventa pour punir les crimes de la terre

La cordonite étant son nom,

Dans le temple de Salomon

Faisait aux Francs-Maçons, la guerre.

N’y succombant pas tous, tous en étaient frappés

Et l’on n’en voyait plus, de vraiment occupés

A rédiger de planche, ou à toute autre envie,

Même le Ri-tu-el n’exitait plus leur vie.

Il semblait que chacun s’égarait sur la voie

En n’ayant plus d’amour, et partant plus de joie,

Le Grand Maître – en conseil – déclara « mes amis,

Je crois que le ciel a permis

Pour nos péchés cette infortune

Que le plus coupable de nous

Se sacrifie aux traits du Céleste courroux

Peut-être obtiendra-t-il, la guérison commune.

L’histoire nous apprend qu’en de tels accidents

On fait de pareils dévouements,

Ne nous flattons donc point, voyons sans indulgence,

Mais par ordre de préséance

En respectant toute allégeance,

L’état de notre conscience

Pour moi, satisfaisant mes appétits de Gloire

Dans un poste, il est vrai tout à fait provisoire,

Je me suis revêtu de mon beau sautoir blanc

Et de mon tablier, brodé d’or et d’argent,

Allant de-ci, de-là, jouer à la vedette

>Y compris chez ceux de « Condorcet-Brosolette »

Il se peut qu’en ces faits réside mon offense

Je me dévouerais donc, s’il le faut, mais je pense

Qu’il est bon que chacun s’accuse, ainsi que moi,

Car on doit souhaiter, selon toute justice,

Que le plus coupable périsse ».

Très respectable Ami, vous êtes trop bon roi, dit le Grand Chancelier,

« Vos scrupules font voir trop de délicatesse

N’allez donc pas vous humilier.

Vous visitâtes tant de sotte espèce

de petits maçons de Province,

Vous êtres leur Prince,

Allant de leurs travaux jusqu’à faire l’éloge,

Et dans leur propre Loge

Est-ce un péché ? Mais non, vous leur fîtes Seigneur,

Au contraire, à chacun, infiniment d’Honneur »

« Ou bien », – dit le Grand Chancelier –

« Je vais, dans mon propre atelier,

M’accuser d’être aussi, un Cor-do-ni-to-mane,

Moi, qui depuis longtemps, de Brusselles à Lausanne

Transporte mes décors

En argent et en or »

Mais non, dit le Grand Secrétaire,

« Le coupable, c’est moi, voilà mon affaire :

Oui je suis un cordoniteux,

Sans être pourtant vaniteux,

Car en tant qu’inspecteur de nombreux ateliers

Je me dois de venir, revêtu du collier

De ma haute fonction

Mais sans ostentation. »

Ainsi, dit le Cher Frère, et les flatteurs d’applaudir

On n’osa trop approfondir.

Le Conseil Fédéral, tout entier, défila,

Avec cordons, sautoirs et autre falbalas

Le jury fraternel acquitta

Tous les Grands Officiers

Ne retenant contre eux, pas le moindre Iota,

Se comportant ainsi, en parfait justicier.

Ce fut alors le tour des Frères Vénérables

Et chacun, de son mieux, fit amende honorable

« C’est vrai – dit l’un – J’ai cherché les cordons,

Les honneurs même, les présidences,

J’en demande aujourd’hui dix mille fois pardon

En mesurant, hélas, mon degré d’impudence »

« C’est vrai -dit l’autre aussi –

Longtemps sur ma colonne, assis,

J’ai lorgné bien souvent

Sur le premier maillet

Et le fauteuil douillet

Qui se trouve au Levant »

Et je fais, aujourd’hui, devant vous, mille excuses

Car je sais maintenant, combien le pouvoir use »

« Assez, cela suffit – dit le Grand Maître – Enfin

Vous avez fait votre devoir

Et n’avez pas pu décevoir.

Mais nous ne pouvons pas, rester sur notre faim,

Il nous faut trouver un coupable

Dont le délit soit tout à fait indiscutable

Qu’on s’informe un peu mieux par devers ma maîtrise

Car c’est peut-être là, qu’il faut chercher traîtrise ».

Alors un vieux maçon, blanchi sous le cordon

S’approcha de la barre et demanda pardon

De porter dans le Temple un tablier brodé

Et partout frangé d’or, bien qu’un peu trop fripé.

» J’a i- dit-il un grand tort, devenu vieille cruche

De m’accrocher encore à cette fanfreluche  »

» Mais non – dit le très cher, très cher, Grand Trésorier –

Tu as bien mérité ce joli tablier

Cinquante ans de travail et de capitations

T’ont largement valu cette décoration »

Un maçon ,Maître

Dit  » J’ai été encouragé

Par quelques-uns, à postuler

Dans les Ateliers Supérieurs

Et j’en ai fréquenté plusieurs

Je me dois de me dévoiler.

J’ai travaillé en perfection

Puis en amour, puis en action,

J’ai porté différents sautoirs :

Bleu, puis pourpre, et rouge et puis noir,

Et maintenant j’en porte un : blanc,

Cela peut paraître troublant ?  »

« Mais non – dit le Grand Orateur –

Tu nous fais beaucoup trop d’honneur.

En apportant au sein de ton Atelier Bleu

Des notions de Sanscrit, de Chinois… et d’Hebreu ».

» La Maîtrise est blanchie, affirma le Grand Maître

Mais il y a un coupable, et qu’il nous faut connaître.

Les premiers surveillants les trouvent bien mignons

Adressons-nous, alors aux frères Compagnons.

Dans une vieille, et grave, et symbolique affaire

Déjà sur ce degré pesaient bien des soupçons

Qui attristent toujours les Maîtres Francs-Maçons

Quand l’un passe au compas, en délaissant l’Equerre »

» J’avoue très humblement – dit un Compagnon sage –

Avoir, peut-être à tort, présumé de mon âge

En faisant coudre, ici, sur mon tablier blanc

Une bordure rouge, et puis dans mon élan

De l’avoir ouvragé

Avec la lettre G »

» Broutille que cela – dit le Très Respectable –

Certes, vous avez fait le pitre

En vous croyant dans un chapitre,

Mais ce qu’il nous faut, c’est un véritable coupable.

Tournons-nous vers les apprentis

Qui sont, paraît-il, si gentils

Mais leur apparente innocence

Peut camoufler leur délinquance

Qu’on fasse donc venir ici

Le plus jeune de ces petits

En le plaçant rituellement

Au garde à vous, face à l’orient ».

Le tout dernier des initiés

Fut donc à la fête associé

Impressionné devant un tel Aréopage

Grelottant de frayeur, la sueur au visage,

Le petit apprenti

Se mit à l’ordre et dit :

» Je crois bien franchement que c’est moi, le coupable.

C’était pour la Saint-Jean , ou d’Eté, ou d’Hiver,

En tous cas j’en suis sûr, pour des travaux de table

Avec le Grand Architecte de l’Univers

Je me suis revêtu d’un beau cordon de Maître

Qu’en ce jour de festin je croyais pouvoir mettre

Mais, il portait, c’est vrai, l’équerre et le compas

J’avoue bien humblement que je ne savais pas

Qu’il s’agissait pour moi de simple tolérance

E je mérite ici, beaucoup de remontrances ».

Un silence pesant glacé

Suivit ce propos insensé.

Puis très solennellement

Comme pour un enterrement

L’Orateur se leva et dit d’une voix forte

« Chers Amis, que le Grand Architecte m’emporte

– Et que ce soit inscrit dans le procès….verbal,

Si nous n’avons pas là, le coupable idéal.

N’ayant pas vu l’Etoile, ignorant l’Acacia,

Ne sachant pas qu’il n’est, pour l’instant, qu’un paria

Cet Apprenti s’excite et voudrait parader

Et pourquoi pas ? Parler, au lieu que d’É – PE – LER

Ainsi le prescrit notre cher catéchisme

Où allez-vous mon Frère ? Est-ce là nouveau schisme ? »

A ces mots on cria HARO sur l’apprenti

Et chacun déclara, refusant son parti,

Qu’il fallait sacrifier ce maudit animal

Ce pelé, ce galeux, d’où venait tout le mal,

Sa peccadille fut jugée un cas pendable,

Se déguiser ainsi, quel crime abominable

Seule la radiation était vraiment capable

D’expier son forfait : on le lui fit bien voir.

Selon que vous serez puissant ou misérable

Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir.

C’est la dure loi, archaïque;

Celle du pavé mosaïque.

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Humour 27 décembre, 2017

Posté par hiram3330 dans : Humour , ajouter un commentaire

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Vénérable épouse

Un Maçon se dispute avec son épouse.

Elle lui reproche de toujours faire rapidement lorsque son Vénérable Maître lui demande quelque chose , alors que , à la maison……..

La femme ajoute imprudemment :

– Ah , j’aimerai bien être Vénérable Maître !

– Moi aussi , j’aimerai bien que tu le sois !

L’épouse s’étonne :

– Et pourquoi donc ?

-Eh bien , parce qu’on en change tous les ans ou tous les deux ans !

Très « macho » , mais l’inverse est aussi vrai !!!

***

Emulation volatile

Ce Frère du rite Emulation avait beaucoup de mal à mémoriser son rituel . Aussi demande t -il à un F.°. plus âgé . Celui-ci lui conseil d’aller chez l’oiseleur du coin voir les « perroquets maçonniques ».

Avez–vous des perroquets Emulation pour souffler le rituel ? Demande t-il au vendeur .

bien sûr ! Répond ce dernier .

Celui-ci , avec le tablier de Vénérable coûte 1500€ , mais il connaît tout le rituel par cœur .

Et celui avec le tablier de maître ?

1000€ , mais il ne connaît pas tout .

Et celui-ci avec le tablier de Grand Officier

20€ ,seulement !

C’est pas cher ! Il ne connait pas tout ?

Si , mais quand vous vous trompez , il se contente de répéter : « c’est pas ça! , c’est pas ça ! , c’est pas ça ! »

***

Horloge de Loge

Après une vie bien remplie , Albert se retrouve à la Grande Loge d’En Haut . Saint Pierre est là , qui l’attend .

Notre Homme s’étant identifié comme maçon , Saint pierre lui demande :

Quelle Loge ?

Fièrement , Albert répond :

Lumière Céleste numéro 144 . J’en ai été le fondateur et le Vénérable Maître ….

Aussitôt Saint Pierre l’emmène dans la salle des horloges maçonniques . Albert regarde les centaines d’horloges , chacune ornée d’une petite plaque de cuivre sur laquelle est gravé le nom et le numéro de la Respectable Loge. Il s’étonne qu’aucune des horloges ne marque la même heure .

Saint Pierre explique :

C’est simple . Les aiguilles ne bougent que quand les FF:. De la Loge commettent une erreur de rituel .

Albert s’inquiète : Mais je ne vois pas l’horloge de ma Loge !

Oh si , elle est bien là , dit Saint Pierre , mais on l’a mise à la cuisine , on avait besoin d’un bon ventilateur !

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Les élucubrations d’un vieux Maître Apprenti (extrait) 8 octobre, 2017

Posté par hiram3330 dans : Humour,Recherches & Reflexions , ajouter un commentaire

Les élucubrations d’un vieux Maître Apprenti (extrait)

humour maç

(* élucubrations: s’emploie surtout au pluriel et Ironiquement. Élaboration progressive, œuvre ou théorie résultant de recherches longues et patientes.)  Je me présente: Frère JACQUES, nom prédestiné! Pensez donc, le Frère Jacques. Bien que connaissant la chanson, rassurez-vous, mon intention n’est nullement de vous endormir.

Je ne vais pas parler d’alchimie, ni de magie, pas même de géométrie. Je ne suis possesseur d’aucun secret, pas même celui de transformer du plomb en or. Dans mon temple intérieur, il n’y a pas d’Athanor, je n’ai pas trouvé non plus dans ma cave de grimoire poussiéreux révélant le secret de la longévité. Non, rien de tout cela.

Par contre, je vous le dis simplement, l’orateur à qui vous faites la faveur de prêter attention ce soir est (n’ayons pas peur des mots) un génial inventeur. Eh oui! Après bien des années d’observations, j’ai mis au point un appareil à mesurer la fraternité que j’ai appelé pompeusement le FRATERNOMÈTRE. Comment se présente-t-il ?

Le module est de forme pyramidale. La base est de couleur bleue, le sommet rouge. Sur le côté gauche (côté cœur) une première graduation bleue de 1 à 3, puis une deuxième rouge de 3 à 33. On peut améliorer le système pour certaines obédiences en allant jusque 99. Une cotation de 1 à 10 à l’intérieur de chaque degré permet de noter la fraternité à chaque niveau. Il y a bien une graduation au-dessous de zéro, couleur noire, mais je ne peux croire que l’appareil puisse servir à ce niveau dans le cadre de notre philosophie.

Comment réagit l’instrument vous demandez-vous? Systématiquement en fonction des diverses catégories de frères et de sœurs œuvrant au sein de nos ordres. Il suffit de se trouver à proximité du FRATERNOMÈTRE Qui réagit selon la couleur des auras. Mon invention n’étant pas encore brevetée, vous comprendrez ma discrétion et ma réticence à vous en dire davantage. Toutefois, mes observations m’ont permis de dresser une nomenclature, qui n’est d’ailleurs pas exhaustive, ayant fait réagir mon invention.

Bien sûr si par hasard au cours de cette énumération certains frères croyaient reconnaître un des nôtres, il ne s’agirait que d’une coïncidence, les Frères présents sur ces colonnes ne pouvant être concernés. Mais sait-on jamais? Un visiteur inconnu? De toute façon, on a toujours une possibilité d’essayer de se corriger. A chaque catégorie, je me suis permis de consulter le FRATERNOMÈTRE. Je vous ferai part de la citation … Cet appareil qui va révolutionner les obédiences ne peut se tromper.

Si vous le permettez, je vais donc les citer : Classifications et notations qui évidement n’engagent que moi.

Les AMBITIEUX: Dès leur arrivée dans notre ordre, ils rêvent de brûler les étapes, ils se voient « vénérable » au bout de quelques mois et veulent par tous les moyens occuper un poste en vue, n’hésitant pas le cas échéant à dresser les Frères les uns contre les autres pour arriver à leurs fins. Ils sont atteint d’une grave maladie: la « cordonnite » et ont des décors chamarrés d’or. Ils ne pensent pas un seul instant que le passage d’un degré à un autre est une borne kilométrique indiquant l’amplitude de la fraternité sur l’autoroute qui mène à l’initiation. Je survolerai le cas de frères qui, dans la vie profane, ont atteint leur niveau d’incompétence. Ils ont vaguement conscience qu’ils ne sont rien mais voudraient tant avoir de l’importance que cela devient pour eux obsessionnel et les métamorphose (à fortiori si on leur confie une fonction) en petit tyranneaux, au mieux adjudants de quartier, n’ayant rien à voir avec nos règles de fraternité. Ceux-là en vérité peuvent être, à la rigueur dangereux.

FRATERNOMÈTRE : 3

Les ORGUEILLEUX: Sous des prétextes les plus futiles, ils prennent la parole et ne la redonnent plus, pour faire étalage de leur science, de leur situation matérielle ou professionnelle, etc… Ils n’ont en aucun cas laissé leurs métaux à la porte du temple. Ils ignorent le mot « égalité » et cultivent le narcissisme à grande dose. Bienheureux si l’on échappe à une contre-conférence n’ayant pas forcément rapport avec le sujet évoqué par le frère au banc d’éloquence. Certains de ces Frères me font penser à ces vieux chevaux courant à Auteuil à qui on a mis les œillères afin qu’ils ne se rendent pas compte de ce qui se passe autour d’eux. L’humour, ils ne connaissent pas : pensez donc, ils sont chargés de refaire le monde … On ne plaisante pas avec les gourous!! Ceux-là en vérité sont des Frères dangereux.

FRATERNOMÈTRE : 3

Les PAONS : Dignitaires, cousins des deux précédentes espèces, ils se distinguent par leur ton péremptoire. Inutile de leur demander qui ils sont, ils vous le diront à la première occasion. Ils connaissent tout, ce sont des puits de science, du moins, ils le croient. Je suis allé au zoo, c’est vrai qu’ils sont beaux ces paons lorsqu’ils font la roue. Sont-ils intelligents? Pas forcément. Il en est de même de ces faux spiritualistes qui sillonnent nos ateliers. Si par malheur vous vous hasardez à faire une objection, rapide rappel à l’ordre: « Je suis Maître depuis 1925″. Il est 18°,33°,90°, que sais-je? Ils connaissent Alphonse, Jules, Paul ou Untel. A les entendre, il est évident que si le Grand Maître a pris telle décision, c’est sur leur conseil et les voilà partis dans des discussions filandreuses, tellement filandreuses qu’ils ont parfois du mal à suivre eux-mêmes le fil de leurs idées. On se demande ce qu’ils font dans les Loges bleues qui ne sont pour eux que de la roupie de sansonnets, peuplées de jeunes galopins ayant tout à apprendre. Ils ont le verbe haut, emphatique. Rien ne peut leur faire plus plaisir que si vous les écoutez béats d’admiration devant tant de connaissances. El1e est bien loin la cérémonie d’initiation. Ceux-là en vérité sont moyennement des Frères dangereux.

FRATERNOMÈTRE : 5

Les DOGMATIQUES : Ces Frères font de la Franc-maçonnerie une religion. Ils assistent aux tenues 8 jours sur 7, ne peuvent comprendre que les autres Frères aient des obligations professionnelles ou familiales! Au nom de la tolérance, ils sont les plus intolérants qui soient. Ils se retrouvent souvent, du fait qu’ils ont négligé leur travail, à pointer au bureau de chômage le plus proche, quand ce n’est pas dans le pire des cas devant un juge, car leurs compagnes, lassées de jouer les Pénélopes ont demandé le divorce. En vérité, ces Frères là sont  Dangereux.

FRATERNOMÈTRE : 2

Les FAINÉANTS: (Ils se disent débrouillards). Contrairement à d’autres, ils  ne veulent occuper aucun poste, ne faire aucune enquête et ne participer à aucuns travaux. Ce sont, selon notre langage imagé, des « plantes vertes » ou des potiches. Ils n’ont pas conscience que si tous les Frères avaient le même comportement, on pourrait mettre l’atelier en sommeil. Trop de Frères viennent épisodiquement quand ça leur chante ou que cela ne les dérange pas trop. On n’est pas Maçon 3 heures par mois, mais chaque heure du jour. A tous les Frères arrivés au grade de Maître qui pensent avoir atteint leur bâton de maréchal, je leur dis qu’ils se trompent lourdement, c’est le contraire: que c’est là, à ce moment précis que tout commence. Ceux-là, en vérité, peuvent être  aussi dangereux.

FRATERNOMÈTRE : 3

Les PEUREUX : Ils laissent leur voiture à 1 Km du temple, ne veulent figurer sur aucun annuaire, sur aucune convocation. Ils craignent jour et nuit d’être découverts, à croire qu’ils ont attrapé une maladie honteuse. Ils ne mettront pas l’autocollant sur le pare-brise de leur voiture, c’est trop risqué! Lorsqu’ils se rendent à une tenue, ils surveillent le rétroviseur pour voir s’ils ne sont pas suivis. Tout juste s’ils n’achètent pas des chaussures à semelle de crêpe pour qu’on ne les entende pas se diriger vers le temple. Ils ont la peur chronique de perdre leur place si on apprend qu’ils sont Francs-Maçons. Rassurez-vous, plusieurs années s’écoulent, ils sont toujours en place ! Ils seront les premiers à nous trahir, voire à nous dénoncer en période troublée. De toute façon, ils nous quitteront. Ceux-là en vérité sont des Frères très dangereux.

FRATERNOMÈTRE : 1

Les LUNETTES ROSES : Contrairement à la catégorie que je viens d’évoquer, ces Frères sont prolixes. Ils sont atteints de « maçonnite ». Je m’explique: ils voient des Maçons partout: le curé, le cantonnier, le vidangeur, le Ministre, ils sont tous Maçons. D’ailleurs, ils tiennent leurs renseignements de sources sûres: « on lui a dit!!! » A la télévision, du perchiste au reporter, ils voient des Maçons partout: celui-ci à une pochette triangulaire, l’autre a un point sur la cravate, le troisième met les pieds en équerre. Ce ne sont que des Maçons ! A croire qu’ils sont tous venus d’Amérique pour faire souche en France. Si on leur prouve le contraire, ils ne sont pas décontenancés pour autant: « Alors, c’est un Maçon sans tablier », comme si cela pouvait exister! A quoi sert l’apprentissage, le chemin parcouru vers l’initiation? Hélas, si certains pensent qu’il y a des Maçons sans tablier, force est de constater que derrière certains tabliers, il n’y a malheureusement pas que des maçons. Ceux-là en vérité ne sont pas forcément dangereux.

FRATERNOMÈTRE : 1

Les INDISCRETS: Cette catégorie est redoutable. Ce sont des bavards impénitents, ils ne peuvent garder aucun secret, et sont de véritables moulins à paroles, au bout de quelques minutes d’entretien, ils ont énuméré une cinquantaine de noms, n’importe où, n’importe quand à n’importe qui. Ils se promènent avec des insignes gros comme des phares de voiture. Ils vous aperçoivent, même accompagnés, ils vous sautent au cou pour vous embrasser. Ils vous téléphonent et égrènent des « mon Frère » à n’en plus finir sans se soucier s’ils ne vous portent pas préjudice. Ils vous envoient du courrier à votre travail sans se préoccuper si le courrier est ouvert par vous ou pas. A la période des vacances, ils vont gentiment vous envoyer une carte sans enveloppe mais vous assurent de leurs pensées les plus fraternelles et les plus maçonniques.  Si après cela votre entourage ignore que vous êtes Maçons, ce ne sera pas de leur faute, mais ce ne sera pas pour autant qu’ils vous retrouveront le cas échéant une autre place si vous perdez votre emploi. Ceux-là en vérité sont extrêmement dangereux.

FRATERNOMÈTRE : 1

Les POLITICIENS: ils viennent en Loge tester leur pourcentage électoral et le nombre de voix à recueillir éventuellement dans l’assistance. Ils se fâchent parfois avec les Frères qui ne partagent pas leurs idées. Assidus en période électorale, ils retombent ensuite dans une douce torpeur pour ne se souvenir de vous qu’au bon moment. C’est tout juste s’ils ne collent pas leurs affiches dans les parvis. Élus, ils redeviendront rares, car très pris par leurs charges (c’est eux qui le disent !). Déboutés, ils accuseront la société, la franc-maçonnerie en particulier, de n’avoir rien compris et de ne pas avoir été le tremplin espéré. En vérité, ces Frères-là peuvent être dangereux.

FRATERNOMÈTRE : 4

Les MÉCHANTS: Ceux-ci n’écoutent une planche, une conférence, que pour coincer l’orateur. Quand ils ont trouvé la faille, ils n’écoutent plus. Ils vont commencer par vous féliciter et pan! pan! pan! … ils tirent à boulets rouges sur ce malheureux conférencier.

Ce sont des distributeurs automatiques de boules noires. Ces Sherlock Holmes en herbe décèlent tout de suite d’énormes défauts au pauvre profane qui passe sous le bandeau (il est vrai que pour le présentateur, son filleul est toujours la perle rare) mais tout de même où est la tolérance dans tout cela ? Ils ont oublié qu’un atelier les a accueillis en toute fraternité et peut-être beaucoup d’indulgence. Une autre sous-catégorie dans cette classification : ceux qui passent leur temps à tout critiquer, à leurs yeux, rien n’est bien: l’exécution du rituel, la tenue vestimentaire, la longueur des réunions, le choix et le lieu des agapes, etc … A les entendre, seuls les amis qu’ils ont présentés sont intelligents, les autres …. bof !!! Le plus beau cadeau qu’on puisse leur faire serait un miroir. Mais je doute qu’ils veuillent bien s’en servir, et pourtant, ça leur rendrait le plus grand service. On ne peut pas dire que’ la mansuétude soit leur qualité essentielle, et ce sont souvent eux les artisans de la sclérose de certains ateliers. Ceux-là en vérité sont des Frères dangereux.

FRATERNOMÈTRE : 2

Les OBÉDIENTIELS : J’aurai pu vous parler d’un Ordre où il y a obligation, pour entrer, de croire en un Dieu révélé. « Interdiction de visiter les mécréants … Interdiction de ceci… Interdiction de cela … Souscription obligatoire pour ceci … Paiement pour cela … etc … etc …  » Étant un homme libre, j’ai pu retrouver ma plénitude et ma tranquillité, ouf !.., en me libérant de ce carcan intolérant. Parlons plutôt des Obédiences qui nous concernent, dites « libérales ». Pour les Obédientiels, seule leur Obédience est bonne, les autres ne sont que de vagues sous-produits ou ersatz. A les entendre, ils appartiennent à la race élue. Pourtant, toutes ont leur raison d’exister. Que de temps gagné si l’on savait éviter ces querelles de clocher. Ne serait-il pas plus sage et raisonnable de ne point s’abaisser à des jalousies vaines et stupides, et d’œuvrer pour tout ce qui peut nous rassembler, nous grandir. Je parle en connaissance de cause, les ayant presque toutes pratiquées. Il me reste encore la grande Loge Féminine, mais je ne suis pas certain qu’elles m’accepteraient. Je reconnais pourtant que MISRAÏM est la Rolls de la spiritualité. Vous voyez, moi aussi je me laisse entraîner. Mais, pour justifier mes « voyages », ne dit-on pas qu’une petite grenouille au fond d’un puits ne voit qu’un petit coin de ciel? Ceux-là, en vérité, ne sont pas dangereux.

FRATERNOMÈTRE : 6

Les DRAGUEURS: Ils sévissent dans les Obédiences mixtes ou féminines (du moins j’ose l’espérer, mais sait-on jamais !…) Ils ne viennent pas au Tenues pour pratiquer le Rituel ou écouter une planche, pour eux, c’est un problème mineur. Non, ils viennent pour la CHOSE : la philosophie ? Non, je le répète, pour la chose. Comme dirait Nougaro, pour eux, le problème qui se pose: séparer 50 Kg de chair rose de 50 grammes de nylon.

L’œil de velours, l’attitude avantageuse, ils repèrent leur proie en attendant de les accoster en chambre humide. Leur nombre d’or à eux, c’est 90 (vous l’avez compris, c’est le tour de poitrine). Il n’y a pas plus dévoués qu’eux pour raccompagner une Sœur … Toutefois, et heureusement pour la Maçonnerie, ils oublient que nos sœurs n’ont pas les mêmes objectifs et viennent, elles, pour une fraternité sans arrière pensée.  En vérité, ces Frères ne sont pas forcément dangereux. Allez, la chair est faible !

FRATERNOMÈTRE : 6

Les AGAPEUX : Parfois doublés d’éthylisme prononcé, ces Francs-Maçons de comptoir sont indéracinables du bar. Si vous ne prenez pas avec eux quelques verres, vous êtes classés mauvais Maçon. Ils ont des haleines de cow-boy endurcis, parfois du mal à s’exprimer, et offrent un spectacle lamentable aux Frères sur les colonnes. Mais ne boudons pas notre plaisir, je vous avoue que j’ai une certaine admiration pour leur capacité d’ingurgitations …

Les colonnes J. et B. représentent pour eux une marque de whisky (publicité non payée).  La Franc-maçonnerie n’est pour eux que prétextes à ripailles ou foirail, ce sont des professionnels des agapes. Ce sont souvent ces frères qui s’élèvent contre le montant des capitations, alors qu’ils dépensent le double en boissons. En vérité, ces Frères-là sont dangereux.

FRATERNOMÈTRE : 5

Les FANTAISISTES: Parole d’honneur vous pouvez compter sur eux, ils seront toujours présents à vos côtés. La main sur le cœur, ils vous remercient de les avoir accueillis, parole, ils n’auront qu’un atelier. Après cette confession de foi, ils courent s’inscrire dans plusieurs loges, voire plusieurs obédiences. Vous ne les revoyez plus pendant deux mois puis ils reviennent décontractés, étonnés que l’on puisse leur rappeler leurs engagements. A ce propos, je suis toujours béat d’admiration devant les Frères qui ont tellement d’occupations le soir à 19 h 30, et ce, justement le jour de leur tenue, d’autant plus qu’en principe, celle-ci se déroule toujours à une date régulière. D’ailleurs s’ils ne sont pas présents (ce qui a leurs yeux n’est pas forcément indispensable), c’est que dans le monde profane, eux, ils œuvrent, ils sont efficaces, et bien voyons !!! C’est pourquoi je leur suggère de trouver une obédience qui initie par correspondance … Ces infidèles, ou amnésiques, sont en vérité des Frères dangereux.

FRATERNOMÈTRE : 2

Les MYSTÉRIEUX: Ils parlent à voix basse … qu’aux seuls maîtres, naturellement. Ce sont de grands initiés et probablement détenteurs des secrets du GRAAL (mais chut ! Ne le dites surtout pas !), secrets que vous pourrez peut-être, un jour indéterminé, être amenés à comprendre. Mais, est ce bien sûr? Car eux, « les Maîtres », appartiennent à une Élite et vous ne représentez que de vulgaires parias. Je me demande s’ils ont bien compris le sens de l’initiation? En tout cas, on ne peut dire qu’ils œuvrent pour une grande cohésion. En vérité, ces Frères là peuvent être dangereux.

FRATERNOMÈTRE : 4

Les RÉGLEMENTEUX: Ceux-ci brandissent le règlement en toutes occasions: Article 18, article 44, article 158, page tant. Ils paralysent l’atelier. Ils ne se rendent pas compte qu’ils créent un mauvais climat. Un règlement au sein d’une assemblée fraternelle ne devrait être consulté qu’à la dernière extrémité, en cas de litige problématique, le bon sens devant prendre le pas en toute occasion. Peut-être serait-il bon de leur rappeler qu’ils ne sont pas au centre des impôts ou dans un tribunal quelconque. Notre excellent frère CLEMENCEAU n’a-t-il pas dit que l’interprétation d’un règlement ne dispensait pas d’être intelligent. En vérité, ces Frères sont des Frères dangereux.

FRATERNOMÈTRE : 3

Les INGRATS: Ils viennent vous contacter pleins de sollicitude et de modestie. « Mon Frère, pourrais-tu me faire obtenir dans le monde profane un travail, une intervention, une accession à un autre poste, l’obtention d’un appartement, tu serais le meilleur des frères ». Tout cela évidemment demande du temps, un engagement personnel, et n’est pas forcément garanti de réussite. Si vous échouez, vous vous exposez à leurs vindictes. Si vous réussissez, ils vous dresseront des couronnes et vous assureront de reconnaissance et amitié éternelle qui, dans le meilleur des cas, se limiteront à six mois. Après, ils ne vous connaîtront plus et même au jour de l’an, sans être outre mesure protocolaire, oublieront de vous présenter leurs bons vœux. Soyez heureux si, à votre insu, ils ne disent pas du mal de vous. Il est vrai que RÂMA YANA dit: « Les sages prescrivent des punitions pour les meurtriers, les voleurs, les ivrognes et autres pécheurs, mais aucune expiation ne peut effacer la faute de ceux qui ont commis le crime d’ingratitude ». Ceux-là en vérité sont des Frères … peut-être pas dangereux, mais sûrement pas généreux!

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Les RUMEURISTES : Ah, les rumeuristes ! … ils vous attirent dans un coin discret, avec des airs de conspirateurs. En général, cela commence ainsi: « Surtout, tu me promets de ne pas répéter, … c’est sous le maillet… je vais te confier un secret. »  Là, je vais prendre un exemple complètement bidon, mais qui somme toute n’est pas toujours éloigné de la réalité: « J’ai vu un Frère embrasser l’épouse d’un Grand Officier, il la serrait de près  » … Ils vous disent ça avec un air entendu qui en dit long … et c’est parti. 4 ou 5 intermédiaires et au bout de la chaîne la rumeur s’est amplifiée : « Sa femme le trompe, ils ont des amants, des enfants clandestins, ils se battent … si, si, ils sont criblés de dettes, ils sont ruinés …  » Que sais-je encore! Démesure, mensonge, méchanceté, bêtise: tel est le résultat de ces rumeurs à coup sûr jamais positives.  « Je vais te confier un secret… Ne le répète pas … sous le maillet. .. « STOP, ARRÊTEZ, de grâce, ARRÊTEZ! Je ne veux plus vous écouter. Si vous avez des informations ou des renseignements, adressez-vous aux intéressés. Ayez le courage de combattre ces fléaux, hélas trop fréquents dans nos obédiences, afin de clore définitivement la bouche à ces gens qui n’ont pas lieu d’exister dans nos Loges. Ces inconscients et irresponsables pourraient vous faire condamner à mort à votre insu. En vérité, ces gens-là sont extrêmement dangereux.

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Les SANS GÊNE: En toute fraternité, ils viennent chez vous sans avertir, à n’importe quelle heure, avec une préférence marquée pour les heures des repas. Ils ne repartent plus, ou avec beaucoup de mal … Quelle présence ! Ils vous « bouffent » littéralement les neurones, on pourrait les assimiler à certaines petites bêtes qui s’accrochent obstinément, ce sont de véritables enzymes gloutons. Heureux s’ils ne fouillent pas dans le buffet, la bibliothèque, etc … (si, si, cela existe, je l’ai vu), ignorant que le fait d’être Frère ou Sœur n’est pas incompatible avec une bonne éducation. Ils tutoient votre compagne sans attendre l’accord de celle-ci. (Elle est leur belle-sœur !) Ils sont étonnés que vous ne puissiez leur prêter de l’argent, comme si cela était normal. Allons, voyons ! Au cas où cela est possible et que vous acceptiez, ils vous rembourseront (ça arrive …) quand ils le pourront, en auront le temps, sans se soucier qu’ils puissent vous mettre en difficulté (moi d’abord, les autres ensuite). En vérité, ces Frères sont des gens dangereux.

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Les AFFAIRISTES : Ah les affairistes ! Quel mal ont-ils pu faire à la franc Maçonnerie! Pour eux le sigle F\M\ représente le Fric Maximum. Leurs activités sont beaucoup plus intenses sur les parvis, les fraternelles, qu’à l’intérieur de nos temples. Quand vous pensez que des pseudo-Frères inscrits au G.I.T.E. n’ont pas mis les pieds dans des ateliers depuis de nombreuses années, on croit rêver … si, si, vérifiez! D’autres, sous couvert de fraternité, vous comptent le prix fort, ne soignent pas forcément l’accueil ni la qualité de leur produit (une plaisanterie, peu fraternelle je vous l’accorde, circulait dans nos obédiences : on reconnaissait l’endroit où les Frères avaient déjeuné au nombre de boutons qu’ils avaient sur la figure). Ils sont en quête d’adresses, de numéros de téléphone et se renseignent sur les activités professionnelles des Frères et des Sœurs. Ils ne demandent pas le nom de l’Atelier; mais la profession. Leur mot de passe : « Donne-moi ton premier chiffre, je te donnerai le second ». La franc-maçonnerie est devenue leur second métier, sinon le premier. La spiritualité, ils s’en moquent comme de leur première chemise, leur fraternité se borne aux bénéfices réalisés. C’est pourquoi il est toujours recommandé de s’adresser au Vénérable maître pour toutes les sollicitations, quelles qu’elles soient. Cela ne veut surtout pas dire qu’il ne faut pas nous entraider, bien au contraire, mais il y a la manière. En vérité, ces frères sont des gens extrêmement dangereux.

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Je m’arrête dans mon énumération. Bien sûr j’en oublie (volontairement ou non). En cherchant, on trouverait certainement d’autres personnages types, mais n’avons-nous pas dit le principal ?

Commentaire : chacun pourra mettre des noms derrière ces classifications ! J’avoue que ça me démange ! Notre Frère a oublié, les COCUS ! , ceux qui sont restés fidèles à des Frères qui n’en valaient pas la peine . En ce moment il y en a pas mal et j’en fait partie.

source : http://logedermott.over-blog.com/article-les-elucubrations-d-un-vieux-maitre-apprenti-114079996.html

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Le rituel maçonnique des d’jeunes – une chronique de Philippe Benhamou 13 juillet, 2017

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Discours réception au 1er Deg:. Symb:. rite ancien et primitif de Mem:. Misr:. 25 avril, 2015

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Mes BA:.. FF :.

vous avez devant vos yeux cette partie surélevée qu’on appelle l’Orient parce que c’est de là que partent les orientations de notre RL :. ,

à la droite du Vénérable Maître, c’est à dire à gauche pour vous, le frère secrétaire, qui incarne la mémoire de l’atelier, en inscrivant sur un registre tous les travaux qui s’y font afin de leur donner leur dimension d’éternité … Et de l’autre coté, le frère Orateur, moi, en l’occurrence, qui a parmi ses missions, celle d’être le porte-parole de l’atelier dans les grandes circonstances.

C’est le cas en ce jour qui constitue l’une des dates importantes de la vie de cet atelier. En effet, toute initiation de nouveau frère est un acte collectif qui engage l’ensemble de la Loge. Et votre initiation, nous la vivons aujourd’hui comme ce qui constitue une des étapes essentielles du processus de sa création, justifiant en cela la présence parmi nous de FF et SS venant d’autres ateliers et d’autres Or :. Et les Vénérables Maîtres siégeant à l’Orient.

Ainsi, m’adressant à vous pour vous souhaiter la bienvenue parmi nous, c’est à travers le Vénérable Maître et à vous tous, mes frères et sœurs que je m’adresse …

Mes FF ………….. je dois d’abord vous dire toute notre joie de vous accueillir parmi nous, joie qui est celle que peut éprouver une famille à la naissance d’un frère ou d’une sœur et encore plus d’un parrain. Le rituel que vous venez de vivre s’apparente en effet à une naissance. Ce n’est pas un apprentissage ni un enseignement, c’est un cheminement dans lequel chacun de vous s’est engagé, seul et dans la nuit. Tu as pris la route mon BAF d’une évolution personnelle comme le faisaient les francs-maçons opératifs du moyen-âge, ceux qui bâtissaient des cathédrales, et qui, ne dépendant d’aucun patron construisaient eux-mêmes leur parcours professionnel.

Pour commenter cet événement, je m’appuierai sur une comparaison plus parlante. La voie dans laquelle tu t’es engagé mon FF peut en effet être comparée à un homme qui part en voyage dans la nuit. Il peut le faire en utilisant les moyens de transport collectifs, train, autocar ou avion et beaucoup de nos concitoyens confient leur cheminement spirituel à l’une ou l’autre de ces religions qui offrent un ensemble cohérent de vérités, de rites et d’obligations.

Le franc-maçon quant à lui est comparable à celui qui, délaissant les transports publics, part seul au volant de sa voiture. Cela n’exclue pas qu’il s’engage sur le même parcours que tel ou tel transport collectif, autrement dit qu’un franc-maçon puisse adhérer à la foi de sa croyance et religion quel qu’elle soit …. Mais il ne s’y laisse pas guider comme un passager endormi dans sa couchette, il pilote lui-même sa propre conduite. En particulier, le franc-maçon se met dans la main de ceux qui ont fait ou font l’expérience du GADLU.

Ce voyageur individuel qui me sert de base de comparaison, s’arrête régulièrement sur le coté de la route pour faire le point. Il le fait avec un certain rituel : met son clignotant, ralentit, déboîte progressivement, s’arrête et met son frein à main. Ces arrêts sont comparables à nos tenues. Elles commencent par un rituel qui vise à nous sortir du courant de la circulation pour entrer dans le monde de la réflexion.

Puis, notre voyageur déplie sa carte routière, c’est le résultat des observations et des mesures prises par un certain nombre de personnes qui ont fait le voyage avant lui. De même, pour démarrer nos travaux, nous ouvrons ce que nous appelons « le volume de la loi sacrée » qui dans notre RL est la Bible. Certains d’entre nous attribuent ce caractère sacré à un contenu dans lequel ils voient une intervention divine. Cette explication leur est personnelle et ne saurait être imposée à tous.

Est sacré ce qui constitue la base, le fondement, sur lequel on s’appuie.

La loi sacrée est le fondement de notre personne morale comme la vertèbre sacrée qui, elle-même, repose sur le sacrum est la base de notre colonne vertébrale.

Pour le franc-maçon, ce qui est sacré, c’est la référence à la tradition, c’est à dire, d’une part, le respect pour ceux qui nous ont précédés, d’autre part, l’acceptation qu’il y a dans ce livre, des propos qui, ayant été ressassés chaque semaine à nos ancêtres pendant des siècles, et qui sont, qu’on le veuille ou non, profondément ancrés dans nos inconscients.

C’est sur ce livre que tu as prêté serment tout à l’heure, comme le fait le président des États Unis, mais avec une différence essentielle. Celui-ci prête serment sur une Bible fermée ; toi tu as prêté serment sur une Bible ouverte à une page où le texte latin commence par « in principio », c’est-à-dire, à la base, à la racine, dans le principe.

En outre, cette Bible est recouverte par une équerre et un compas.

L’équerre permet de passer de l’abscisse à l’ordonnée, de changer de dimension, d’avoir un regard perpendiculaire et notamment de passer, par exemple, de la lecture historique à la lecture symbolique.

Le compas, comme son nom l’indique, permet de comparer. Il évoque en outre cet instrument de marine qui permet de garder le cap. Ces trois éléments, le livre ouvert, l’équerre, le compas, sont des signes qui t’invitent à te construire toi-même avec le maximum de liberté et de discernement.

Mais quel est ce pays dans lequel se déroule ce voyage ? Notre obédience en général et notre atelier en particulier repose sur l’affirmation que l’univers a un ordre, qu’il a été conçu par celui que Voltaire appelle le Grand horloger, que nous appelons Le Grand Architecte de l’Univers, que certains d’entre nous appellent Dieu, Elohim ou Allah. Tous, individuellement ou collectivement, nous avons vocation à prendre notre place dans cette construction architecturale. C’est ce que nous appelons travailler à la gloire du Grand Architecte de l’Univers..

Mes FF, la première étape de votre parcours consistera à apprendre à écouter, à recevoir la parole de l’autre. Car il n’y a d’enrichissement spirituel que par la rencontre de l’autre, par l’acceptation et la prise en compte de sa différence. La tolérance maçonnique ne consiste pas à accepter que l’autre pense différemment et par conséquent se trouve dans l’erreur. Elle consiste, au contraire, dans la conviction que l’autre, celui qui est différent, a quelque chose à m’apporter et, par voie de conséquence, l’importance de ce qu’il peut m’apporter est proportionnelle à l’importance de la différence.

Le rapprochement de l’autre est au cœur de notre démarche.

Nous sommes un ordre qui se dit symbolique. Chacun sait que le symbole est un objet, généralement une poterie, que l’on casse en deux de telle manière que le rapprochement des deux morceaux détenus par deux personnes différentes, constitue un moyen de reconnaissance.

Comme les deux morceaux de la poterie, l’autre et moi qui sommes différents, nous avons vocation à nous rencontrer et à entrer en communion. Ainsi, est symbolique ce qui rapproche ce qui unit, par opposition à ce qui divise qui est diabolique.

Mais reprenons la comparaison avec la pause que fait le voyageur pour consulter sa carte. Il arrive un moment où il faut repartir, éteindre l’éclairage intérieur de la voiture et reprendre la route, car la pause ne se justifie que par la route, et nos tenues n’ont de sens que si elles se traduisent dans nos comportements, ce que nous appelons poursuivre à l’extérieur l’œuvre commencée dans le temple. C’est par notre présence et notre place dans la société que nous existons. Si le philosophe dit « je pense donc je suis », le maçon doit dire « je construis donc je suis ».

Mes FF vous vous êtes engagé à respecter le secret, car ce que tu as vécu est incommunicable. A cette occasion, constatant que j’arrive au terme de ma planche il m’apparaît qu’il lui manque une dimension essentielle, car une planche sans humour est une choucroute sans moutarde. Et Pour combler ce manque, je ferais observer que les francs-maçons se réfèrent à un texte qui dit « au commencement il y a la parole » pour inviter le nouvel arrivant à commencer par se taire tant à l’intérieur qu’à l’extérieur.

Ton engagement de ce soir est l’engagement collectif que nous allons renouveler. Il sera prononcé tout à l’heure, en votre nom à tous, par le Vénérable Maître et les deux surveillants au moment ou l’on éteint les etoiles comme le voyageur coupe l’éclairage intérieur de sa voiture pour pouvoir voir ce qui se passe au dehors. Il est désormais pour vous comme pour nous, dans chacun de nos actes, dans chacune de nos activités, dans chacune de nos paroles, de faire tout ce qui est en notre pouvoir pour que la paix règne sur le terre, pour que l’amour règne parmi les hommes et pour que la joie soit dans les cœurs.

Ainsi que vos oreilles entendent que vos yeux voient et que votre âme comprenne

j ai dit VM

SOURCE : l’excellent site « le blog de anck 131″

http://anck131.over-blog.com/2015/04/discours-reception-au-1er-deg-symb-rite-ancien-et-primitif-de-mem-misr.html

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Frère Premier Surveillant, qu’est-ce qu’un Maçon ? 19 novembre, 2014

Posté par hiram3330 dans : Humour , 1 commentaire

Frère Premier Surveillant, qu’est-ce qu’un Maçon ?

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C’est un mec qui s’appelle José, qu’à pas voulu faire d’études et maintenant qui fréquente les ouvriers et l’architecte !
Que venons-nous faire en Loge ?
Me calmer les nerfs, limite accepter les reproches et faire comme José, m’évoluer !
Frère Second Surveillant, où avez été reçu ?
Dans une cabane tout c’qu’y a d’correct !
Que faut-il pour qu’une Loge soit juste et parfaite ?
Y en a trois qui font la loi, cinq autres qui gravitent autour et sept qui font qu’elle a tout d’correct !
Frère second Surveillant, depuis quand êtes vous Maçon ?
Des que j’ai eu ma torche !
Frère Premier Expert, à quoi reconnaitrai-je que vous êtes Maçon.
Au slam, mes pas d’rap et c’qui m’touche grave !
Comment se font les signes de Maçon ?
A coup de truelle, de taloche et fil à plomb !
Donnez-moi le signe d’Apprenti.
(yo men)
Que signifie ce signe ?
Préférer m’faire marave que causer le bizness des Maçons !
Frère second surveillant, donnez l’attouchement au frère Premier Surveillant. (Poing, doigt etc. etc.)
Il est juste Très vénérable.
Frère Second Surveillant donnez moi la parole.
J’lai déjà dit ! Même sur la vie d’ma Reum je balancerai pas. Ou alors ziva ! Donne juste le début, j’donnerai la suite !
Jiji ahah kinkin
Frère Premier Surveillant, que signifie ce mot ?
Dieu qu’est fort ; Au début j’croyais qu’on m’parlait chti ; la colonne de rein, quoi ! Et puis on m’a dit qu’on pouvait trouver la même au magasin de sport d’hiver ! Les skis de chez Salomon ! C’est là que les arpettes viennent chercher leur salaire !le salaire de la paire de ski.
Donnez-moi le mot de passe d’Apprenti.
Tutu baba l’kin kin.
Que signifie-t-il ?
C’est le nom du mec qui m’appris à r’fourguer le cuivre qu’on choure sur les chantiers !
Pourquoi vous êtes vous fait recevoir Maçon, Frère Second Surveillant ?
J’voulais être comme José, y m’a dit de v’nir qu’j’aurai une torche !
Qui vous a présenté en Loge ?
Un zigue que j’savais même pas qui faisait partie du groupe !
Dans quel état étiez-vous, quand on vous a présenté en Loge ?
Presque à voilpé et pas une tune sur moi, même plus ma chaîne ! J’pouvais même pas la péter ! A la ZUP j’aurai l’air d’un cave !
Comment avez-vous été introduit en Loge, Frère Premier Surveillant ?
Par trois fois ils ont voulu casser la porte !
Que signifient ces trois coups ?
Tu frappe d’abord pour qu’on t’ouvre, ensuite tu demandes à l’autre pourquoi y t’cherche !
Que vous ont produit ces trois coups ?
Que d’al ! Moi on m’touche pas ! M’a juste demandé comment j’m’appelle et dans quel bloc j’habite ! Tout le monde connait mon surnom dans ma tour ! Et j’y ai dit j’voulais manier la taloche.
Qu’a fait de vous le Frère Expert, Frère Second Surveillant ?
Il m’a laissé avec 2 matons qui m’ont fait pire qu’une descente dans les caves ! Y m’ont tout fait, même qu’ils ont voulu me cramer.
Que vous est-il arrivé ensuite ?
Le chef du chantier a dit que j’ferai un bon talocheur ! D’ailleurs, tout l’monde était d’accord ! M’ai d’avis qu’il devait manquer un ouvrier !
Comment vous a-t-il reçu, Frère second Surveillant ?
Cool et avec respect man !
Quelles sont ces formalités ?
A g’noux sur un bout d’bois, la main droite posé sur un surin, j’ai juré la vie d’ma mère et de l’autre j’ai failli niquer le sein gauche !
Qu’avez-vous fait dans cette posture ?
J’ai été obligé de prêter secrètement dans l’ordre !
Qu’avez-vous vu lorsque vous êtes entré en Loge, Frère Second Surveillant ?
Que d’al, m’avaient foutu une cagoule.
Qu’avez-vous vu lorsqu’on vous a donné la Lumière ?
Le chef du chantier avec deux gros spots qu’on aurait dit la lune et l’soleil !
Quel rapport peut-il y avoir entre ces Astres et le Maître de la Loge ?
Le soleil y brille le jour ! La lune y brille la nuit et le chef de chantier y brille entre les deux et quand y a pas d’éclipses !
Où se tient le Maître de la Loge, Frère Second Surveillant ?
Au bureau
Pourquoi ?
Pour allumer les gros spots et chouffer que tout le chantier soit allumer et mater aussi les ouvriers !
Où se tiennent les Surveillants ?
Devant la porte.
Pourquoi, Frère Second Surveillant ?
Pour mater les ouvriers comme le chef du chantier leur filer la tune afin qu’ils la ramène pas !
Où se tiennent les apprentis ?
Côté gare du nord, car sont pas des lumières.
Comment s’appelle votre Loge ?
La loge du concierge, bloc trois rue Saint Jean.

Auteur inconnu

Frère Premier Surveillant, qu’est-ce qu’un Maçon ? dans Humour humour-mac

La Vénérable et Gélaste Association des Amis de Léo Campion et le P.H.A.R.E 28 avril, 2013

Posté par hiram3330 dans : Chaine d'union,Contribution,Humour , ajouter un commentaire

La Vénérable et Gélaste Association des Amis de Léo Campion et le P.H.A.R.E dans Chaine d'union 207575_136559753082631_5426187_n               

Cher(e)s Ami(e)s,

a toutes bonnes fins utiles voici une information susceptible d’intéresser, en  particulier ceux qui l’ont connu, je veux parler de Léo CAMPION, personnage ô combien attachant, très proche de Pierre DAC, homme à multiples facettes: chansonnier, acteur, humoriste et caricaturiste, Régent de l’Institut de Pataphysique et Grand Maître de la Confrérie des Chevaliers du Taste Fesses… mais aussi franc-maçon, libre-penseur, objecteur de conscience, anarchiste.
L’association,   » La Vénérable et Gélaste Association des Amis de Léo Campion ». que nous avons créée, en synergie et symbiose avec le P.H.A.R.E, le Parti de l’Humour Attitude et d’en Rire Ensemble, dont je suis le fondateur et gardien, sera un des partenaires du  » 1er P’tit Tour de France de l’Humour » que le P.H.A.R.E organise en juillet et août prochain en beau pays de France aux fins d’aller à la rencontre de nombreux  villages,  de leur municipalités et population pour leur présenter son projet de création du «  1er Village du Rire et de l’Humour « .

Pour plus d’infos :

http://lephare1.e-monsite.com/pages/le-p-tit-tour-de-france-de-l-humour.html

Pour plus d’infos sur Léo Campion :

http://fr.wikipedia.org/wiki/L%C3%A9o_Campion

Site Web:

http://lephare1.e-monsite.com/pages/presentation-de.html

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humour à (re)découvrir … HILARION 1 janvier, 2013

Posté par hiram3330 dans : Humour,Recherches & Reflexions , ajouter un commentaire

humour à (re)découvrir ... HILARION dans Humour 2013_n-300x224 

HILARION

le-bouffon-du-roi1-01-300x300 dans Recherches & Reflexions

Site d’humour maçonnique

Créateur du 1er festival d’humour maçonnique d’Aix en Provence

http://jjulien.ovhsitebuilder.com/

Cela m’a paru être un beau site en ce Premier de 6013

à remettre en mémoire,

à savourer avec délice,

à … partager fraternellement …

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Chris

1er Janvier 6013

LEXIQUE MAÇONNIQUE HUMORISTIQUE 17 septembre, 2012

Posté par hiram3330 dans : Humour , ajouter un commentaire

LEXIQUE MAÇONNIQUE HUMORISTIQUE

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ACCOLADE : Acte maçonnique par excellence, expression de la fraternité la plus authentique en même temps que véhicule des parfums les plus nauséabonds. Tellement signifiante en soi que nombreux sont ceux qui la donnent, sans même savoir à qui ils la donnent. Pour moi, survivance de la pensée magique selon laquelle on peut installer une réalité en la nommant.

ADOPTION (Fête d’) : Grand raout qui se reproduit tous les 4/5 ans, le temps que Cupidon ait fait son œuvre et que les crèches soient à nouveau garnies. On y apprend à ces chers petits qu’ils ne doivent pas s’en faire, que le GADLU et sa Commission veillent définitivement sur eux, qui n’ont de toute façon aucune responsabilité. Cette fête donne l’occasion aux parrains de rivaliser de cadeaux somptueux et de décors rutilants. Elle permet également aux épouses (voir aussi l’article « FEMME ») de se rassurer quelque peu quant aux fréquentations/frasques vespérales, sinon nocturnes, de leurs époux.

 ANCIEN ET ACCEPTE (Rite Ecossais) : Voie triomphale vers le dernier et ultime stade de la vanité, vérité dont sont intimement pénétrés ses serviteurs les plus convaincus; son parcours est jalonné d’étapes parfois rocambolesques, parfois sublimes, fruits des suées nocturnes de très éminents Maç\du XVIIIe siècle.

ANDERSON : Auteur de contes pour enfants. Peut aussi s’adresser à des Maç∴ avides de merveilleux.

APPRENTIS : Ignares tellement honteux de leur analphabétisme (ils ne savent ni lire ni écrire !) qu’ils ne parlent pas en public (des fois que cela s’entendrait !). Dans certains cas, véhicule d’injures: «va donc, espèce d’éternel apprenti ! « ou « Mon pauvre, tu ne seras jamais qu’un éternel apprenti ! »

ASSIDUITE / ASSIDU: Qualité absolue qui donne droit à toutes les excuses. Dire d’un frère qui exprime quelque chose de peu intéressant: « Oui, mais il est très assidu ». Synonyme : en règle de cotisation ».

 ATHEE : Il y a deux sortes d’athées :

Ceux qui n’ont aucune inquiétude spirituelle, ce qui leur vaut l’appellation d’ »Athées Stupides ». Une telle attitude est incompatible avec une réelle vocation maçonnique. Ils sont cependant peut-être plus croyants qu’ils le pensent – ou le croient – car si Dieu (ne lésinons pas sur les majuscules) avait le peu d’existence qu’ils veulent bien Lui accorder, pourquoi aurait-Il ce pouvoir de provoquer chez eux des éruptions cutanées dès qu’ils entendent prononcer Son Nom ? (Voir article « Tolérance »). A leur conseiller vivement : une relecture du 14e degré.

Ceux qui rejettent le Dieu révélé par les Eglises, mais qui n’en sont pas moins des esprits religieux.

CORDONITE : Affection aiguë qui peut toucher le franc-maçon qui n’y prendrait garde. Se traduit par une propension à collectionner des colifichets et autres accoutrements si possible brillants et clinquants dans le but de satisfaire un ego dilaté et un orgueil bien peu maçonnique. (L’orgueil est-il donc vertu maçonnique ?). Elle se manifeste par des symptômes incompréhensibles au profane, entre autres pour nos FF\ une usure prématurée du col du smoking qui part de l’épaule gauche pour se terminer sur le flanc droit.

CULTURE MACONNIQUE : Désigne le paquet d’habitudes de l’Institution telles que les rêve le profane et telles que les supporte le franc-maçon.

DEVOIRS DU FRANC-MACON: Les exiger de la part des autres, s’en affranchir quant à soi. Les autres en ont envers vous, mais vous n’en avez pas envers eux.

DIEU : Voir GADLU – c’est fou ce que cette institution, qui jouit dans le profane d’une solide réputation de laïcité, voire d’athéisme, peut engendrer parmi ses membres le besoin de parler de Dieu.

DIGNITAIRE (Officier) : Membre d’une Commission d’Officiers du même nom. Certains d’entre eux éprouvent parfois d’énormes difficultés à faire la différence entre honneur, privilège, service et charge.

ECOSSISME: Mouvement ésotérico-exotique fort en vogue au Siècle des Lumières, connaît aujourd’hui une renaissance sous la forme d’un intérêt passionné pour les whiskies « Pure Malt ».

FEMME: Indispensable auxiliaire (op.cit : un ancien rituel de fête blanche) sans qui nos Travaux n’auraient pas l’éclat qui leur revient et notre assiette serait beaucoup moins bien garnie.

Lasses de ce rôle subalterne quoiqu’incontournable, certaines ont voulu en finir avec cette servitude et ont créé leurs propres ateliers où elles travaillent en paix, loin des sarcasmes de leurs FF\.

FRATERNITE : Souvent invoquée, rarement pratiquée. Synonyme : serpent de mer.

GADLU: Voir DIEU.

GANT : Attention à l’orthographe, s’écrit bien GANT et pas GAND. En principe, signe de la pureté des intentions du Maçon; pour certains, affirmation de leur détermination à ne pas se salir les mains, surtout à l’occasion d’une tâche profane. Se méfier des farceurs ou des distraits : j’ai commencé ma vie maçonnique avec une paire reçue, j’en ai acheté une seconde par la suite et je me trouve aujourd’hui à la tête d’un capital de deux gauches et quatre droits.

Chez nos FF\, la paire attribuée au nouvel initié est traditionnellement assortie d’une paire de gants de femme, à remettre à la Femme qu’il estimera la plus digne de les recevoir de la main d’un Franc-Maçon. Quelle méprisable vanité ! Pourquoi ne pas inverser le propos : « dont il s’estimera assez digne pour pouvoir les lui offrir sans rougir » ?

GRAND : Qualificatif favori des Maçons. Tout est Grand chez eux, rien n’est petit, pas même le cou.

Quelques cas particuliers : Grand Maître : Maître plus long que les autres, ou encore Maître-étalon. Doit cette appellation à son étonnante capacité à diriger une érection de colonnes. Grand Officier ; Officier qui se croit plus grand que les autres.

HAUTS GRADES : Les dénigrer, mais tâcher d’en faire partie si l’on peut.

INITIATION : Cérémonie qui permet de recevoir la Lumière: Avant j’étais complètement dans le cirage, maintenant que je suis initiée, la couleur du cirage est passée du noir foncé au noir clair.

Certains sont parfois tellement impressionnés par la Lumière qu’ils reçoivent qu’ils en deviennent des Illuminés pour le reste de leur vie

LIBERTIN IRRELIGIEUX: Quel Beau programme !

MACONNIQUE: Qualité souvent caractérisée par son absence (cette attitude n’est pas M\) ou encore propriété attribuée à des objets qui n’ont que peu de choses à voir avec elle (qu’est-ce donc qu’une Musique M\, une Mallette M\?)

MAILLET : Voir outils. Peut faire très mal lorsqu’il est utilisé à des fins carriéristes.

MAITRE : Unité de mesure d’une loge : il faut une loge de 7 M pour qu’elle soit juste et parfaite. Les Grandes Loges font jusqu’à une centaine de M.

OBEDIENCE : Synonyme parfait de « Droit chemin ». Voir secte

OUTILS : Autant que possible, éviter de s’en servir tout en en parlant d’abondance. Certains peuvent causer de vilaines blessures (voir maillet). Toujours bien les ranger dans sa boite à outils; se méfier du compas qui pique et du fil à plomb qui s’emmêle facilement.

PLANCHE: Instrument de supplice préféré de tous les verbeux qui n’ont rien à dire mais espèrent s’arroger le droit de parole en invoquant le mot. On distingue : les planches d’instruction, les planches d’érudition les planches à clous, les planches à repasser , les planches de salut , les planches à tartiner, les planches à voile et les planches ennuyeuses, de loin les plus nombreuses.

QUELQUE PART: venu d’ailleurs. Paradigme du processus d’appauvrissement dont est actuellement gangrené notre langage. Transcende une évidence en la plongeant dans une espèce de profondeur vague, teintée d’universalisme; n’a son pareil en matière de langue de bois que dans cette autre expression « par rapport à »

Comparer : « l’initiation est une progression » à  » l’initiation est quelque part une progression ».

La capacité quasi ubiquiste de cette locution lui permet d’offrir une gamme étendue de nuances gouvernées par sa seule position dans une phrase; voyez plutôt la poignante différence d’extension et de localisation provoquée par un petit déplacement : « L’Initiation est quelque part une progression » / « L’Initiation est une progression quelque part » ; la première ouvre la porte à toutes les spéculations ontologiques, laissant – et c’en est très émouvant – au verbe être déployer toute son extension sémantique, alors que la deuxième patauge platement et rachitiquement dans une gadoue désespérément pragmatique (où donc, et non pas en quoi, l’initiation est-elle ?) Dans le premier cas, on frise quelque part le sublime, dans le second on passe en-dessous des fraisiers sans même s’en apercevoir. Mais dans un cas comme dans l’autre, le sens du mot progression est singulièrement occulté. Je garde pour la bonne bouche « sortir de quelque part ».

RECTIFIE (Rite Ecossais) : Petit frère de l’autre quoique son aîné; permet aux membres de l’un comme de l’autre de se proclamer la seule Maç\authentique.

REGULARITE : Prétexte providentiel pour tous ceux qui souffrent d’un vénéralat rentré ou de toute autre charge qui leur a échappé; il permet de réputer parjures mais tout de même pas infâmes tous ceux qui leur ont damé le pion et, par la multiplication des charges qu’il engendre, fait le bonheur et la fortune des marchands de décors.

Remarquons que cette régularité ne peut se fonder que sur l’irrégularité des FF\ et SS\ préalablement reconnus comme Maç\.

RETOUR (Assuré-dans-leur-Patrie-si-tel-est-leur-désir) : Chorus final d’une formule incantatoire par laquelle beaucoup croient avoir exprimé le meilleur de la Maçonnerie. J’en doute, car je suis porté à m’interroger sur ce que seraient disposés à faire pour faciliter ce retour (je connais cependant un F\ qui ne lésinerait pas sur ses coups de pied au derrière pour précipiter ledit retour) tous ceux qui n’ont pas leur pareil pour rester à table sur leur cul de plomb tout en ignorant superbement ( quand ce n’est pas pour la dénoncer comme une gène) la main du F\ qui s’est chargé de desservir la table.

RITUEL : Grimoire dans lequel sont consignés des échantillons représentatifs des aptitudes humaines à la banalité et à l’obscurantisme, ces échantillons voisinent avec des textes qui dépassent parfois le niveau de l’entendement humain : bien des années sont nécessaires pour en pénétrer le sens.

SECTE : Assemblée de Maç\ ou de profanes qui n’appartiennent pas au même groupement. (Voir aussi « Obédience »)

SERMENT : Formule par laquelle le nouvel initié s’engage à tenir une impressionnante série d’engagements dont la teneur lui échappe souvent et ce, moyennant des sanctions impliquant les plus horribles supplices. A force d’en prononcer, on finit par oublier de les tenir. Synonyme : SERREMENT (voir ACCOLADE)

SMOKING : Bleu de chauffe du Maçon, peut d’ailleurs être bleu, surtout en Loge du même nom

SYMBOLISME : Art d’enfoncer les portes ouvertes. Exemple d’une planche sur la Porte :

« La porte est liaison disjonctive, dans l’Histoire de l’Homme comme dans les constructions qu’il édifie. Entre le dedans et le dehors elle pose en langage binaire (ouverte/fermée) la question de savoir si la détermination normative débouchera sur une synthèse codée potentielle. Avant d’y répondre, cette planche n’esquivera pas une question préalable : Tout cela n’est-il pas une histoire de gonds ? En effet, le symbolisme peut-il être l’apanage d’autres individus qu’une bande de gonds ? »

Pendant longtemps, je me suis interrogé sur les raisons qui poussaient infailliblement les gens à s’arrêter dans les portes ou aux endroits étroits; des années durant, je suis resté convaincu que c’était pour me faire ch… Et bien non : c’est tout simplement parce que cette porte, cet endroit étroit, marque un passage, ce qui n’échappe pas à leur subconscient qui hésite à franchir ce passage.

La notion qui me paraît devoir être développée est sans conteste celle de passage : une porte peut s’ouvrir ou bien entendu se fermer, sur quoi ? L’espoir ou le désespoir ? L’affirmation d’une finitude ou une ouverture vers un progrès ? La richesse ou le néant?

TABLIER : sert pour s’essuyer les mains après avoir copieusement taillé la pierre (sans pour autant avoir bataillé). Curieusement certains sont plus blancs que d‘autres.

Dialogue entendu à la colonne du nord: « Pourquoi ton tablier est il plus blanc que le mien ? » « Normal je le lave avec Ariel »

TOLERANCE : Tarte à la crème systématiquement lancée par ceux qui ambitionnent ne poser que des questions intelligentes : lorsque le silence s’installe lors d’un interrogatoire de profane par exemple, et qu’il faut craindre d’en être réduit à voir passer un ange, ce qui provoquerait un regrettable prurit chez certains, il se trouve toujours un bénévole (au sens d’homme de bonne volonté) pour poser cette question qui force le silence par l’importance qu’elle semble porter en elle et n’a pas pour moindre mérite de donner des idées aux imbéciles : que pensez-vous de la tolérance ? (Ce serait bien entendu trop facile de demander : « Etes-vous tolérant ? »).

Ce calotin de Paul Claudel avait bien raison de dire : « La tolérance ? Il y a des maisons pour cela. » Les bordels sont, je le crois, le lieu idéal où peut s’épanouir la tolérance dans les objets qu’actuellement elle mérite, cad les petits travers. En dehors des écarts de conduite parfois bien compréhensibles et des excès de vitesse, il n’est rien de tolérable; il n’est en effet que des choses intolérables et des choses qui exigent qu’on s’y intéresse. (En Turc, paraît-il, tolérance se dit « regard aimant ».)

Il ne faut pas perdre de vue que ce qui était au 18e siècle une réelle vertu nécessitant pour être exercée un courage voisinant à la témérité s’est réduit aujourd’hui à un médiocre alibi permettant d’échapper à un conflit.

TROISIEME : Ne mérite d’être pris en considération que s’il est précédé de Trente. La différence entre Trente-Trois et Trente-deux est plus grande que la différence entre n’importe quels autres nombres

VENERABLE : office de.

Le blaguer cet office, mais le convoiter. Quand on l’obtient toujours dire qu’on ne l’a pas demandé.

Merci ma S:. Françoise de ce partage …

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